La plupart des personnages de cette histoires ne m'appartiennent pas. Hélas non je ne m'appelle pas J K Rowling mais en tant que fan d'Harry Potter je me devais de donner mon point de vue sur ce qui aurait pu se passer.
-Cette baguette cause trop d'ennuis pour ce qu'elle vaut, reprit Harry. Et très sincèrement-il se détourna des portraits, ne pensant plus qu'au lit à baldaquin qu'il attendait dans la tour de Gryffondor et se demandant si Kreattur ne pourrait pas lui apporter un sandwich là-bas-, j'ai eu suffisamment d'ennuis pour le reste de mes jours.
16 ans plus tard
Ce mardi du mois de juin, il faisait chaud en Angleterre. Cela faisait plus d'un mois que le soleil brulait les pelouses de la banlieue de Cambridge. Il n'était plus rare d'entendre le bruit des pneus des bus et des voitures qui explosaient à cause de la chaleur. C'est dans cette atmosphère étouffante qu'une personne particulière pénétra pour la première fois dans Grandchester. En effet, une dame âgée , vêtue d'une longue robe noire et d'une cape vert bouteille se tenait devant la pancarte signalant le nom du village. Ses cheveux gris était relevés dans un chignon et son visage sévère laissait supposé que le professeur McGonagall n'avait pas un sens de l'humour très développé. La femme écossaise était venue ici avec une mission à remplir. Avant toute chose il fallait qu'elle trouve la maison des Anderson. Selon ses renseignements, celle-ci se situait au bout de la rue principale.
La famille Anderson était composé de George, le père de famille, comptable, de sa femme Lydia, qui occupait un poste d'infirmière scolaire et de leurs deux enfants Cooper, l'ainé, et enfin Darren qui venait tout juste de fêter ses 11 ans il y a trois mois. Rien n'aurait pu préparer cette famille normale à ce que cette visite provoquerait...
Darren, mon garçon, tu es sorcier. expliqua une nouvelle fois le professeur McGonagall. Depuis son arrivée chez les Anderson, le jeune garçon ne cessait de la forcer à lui répéter cette même phrase. Le pauvre n'avait jamais soupçonné que toutes les évènements bizarres qui se produisaient autour de lui avaient une explication. Une explication qui, à vue d'oeil, ne semblait pas lui convenir.
-Mais pourquoi? Et comment? Mes parent ne le sont pas. Ai-je été adopté?paniqua -t'il. Darren était un garçon timide, qui n'avait pas beaucoup confiance en lui. Malheureusement, son physique ne faisait rien pour booster sa confiance. Darren était petit pour son âge, et ses cheveux bruns bouclés ainsi que ses grosses lunettes noires faisaient de lui la cible des railleries de ses camarades. Pourtant rien de cela n'avait affecté son innocence, sa façon de voir le meilleur dans chacun. Darren Anderson était vraisemblablement quelqu'un de spécial. Très spécial!
-Bien sûr que non! tu es notre fils!intervint Lydia.
Lydia était restée silencieuse depuis l'arrivée du professeur écossais. Il faut dire que la surprise fut grande. Qui aurait pu se douter qu'en ouvrant sa porte à une inconnue la vie de toute sa famille, en particulier celle de son dernier serait bouleversée. La magie! Son propre fils, un sorcier, c'était à n'y rien comprendre.
-Ne t'inquiète pas Darren, tes parents sont bien tes parents. Il arrive juste que, parfois, un enfant issu de famille Moldue se révèle être un sorcier. Il y en a plus que tu ne le penses, tu verras si tu choisis d'aller à Poudlard. En fait, il existe trois types de sorcier: les sorciers nés de parents sorciers, on les appelle "sangs purs"; les sorciers nés avec un parents sorcier et un parents moldu, ceux sont des "sangs mêlés" et enfin les sorciers qui, comme toi, sont nés de deux parents moldus.
-Donc j'ai le choix, je ne suis pas obligé d'y aller?
- Bien sûr que non, mon chéri, tu fais ce que tu veux, s'empressa de répondre sa mère tout en toisant le professeur. La décision t'appartient, Madame McGonagall est juste là pour te parler de cette école et de tes options, mais si tu préfères rester à la maison avec nous , personne ne t'en voudra, n'est ce pas?
Minerva McGonagall acquiesça. Ce n'était pas la première fois qu'un enfant accueillait la nouvelle de façon aussi agitée, mais d'habitude, l'inquiétude venant plus des parents. En effet, les enfants ont naturellement l'esprit plus ouvert à la magie et à toutes ces choses considérées comme " imaginaires" chez les moldus. Mais en voyant la réaction de Darren Anderson, le professeur était rassurée de voir que Lydia tenait le coup. Elle n'osait pas imaginer ce qui se serait passé si la mère ainsi que l'enfant avaient été apeurés tous les deux.
A présent tout était dans les mains de la famille Anderson, cependant Minerva ne pouvait s'empêcher de penser quel dommage se serait si la peur de l'inconnu barrait le chemin au petit Darren.
-Ta mère a raison, c'est ton choix, sache juste que l'école attend une réponse avant le 31 juillet. Un hibou, viendra chercher ta lettre quand tu te seras décider. Le monde magique est quelque chose de merveilleux Darren, si tu sais comment y ouvrir ton coeur. J'espère sincèrement te revoir, mon garçon, je pense que tu pourrais apporter beaucoup à notre monde. Il y a environ 25 ans j'ai une conversation à peu près similaire avec une jeune fille née moldue, terrifiée tout comme toi, elle s'est révélée exceptionnelle. Elle et ses amis ont changé le monde. N'aie pas peur de ce que tu es, finit le professeur avant de prendre congé.
Ce jour là on put apercevoir des hiboux volant à travers tout le Royaume Uni. A la fin de cette journée, tous les enfants sorciers de 11 ans auront reçu leur lettre confirmant leur admission à l'école de sorcellerie de Poudlard. C'est pour cette raison qu'Harry Potter ne fut pas surpris de découvrir à son réveil que son fils ainé James s'était endormi devant la porte d'entrée afin de ne surtout pas manquer l'arrivée du courrier. Cette année James irait enfin à Poudlard, l'école où ses parents, leurs parents et leurs amis avaient tous appris à utiliser leur magie. Durant toute leur scolarité, ils avaient façonné l'image des Potter, une image d'héros, de combattants. Pour tout dire, son père, Harry Potter, était le sorcier le plus connu et le plus apprécié dans le monde, il avait tout de même vaincu la plus grande menace que les sorciers aient jamais connu: Lord Voldemort. Son père avait gagné la guerre avec ses amis alors qu'ils n'avaient tous que 17 ans. James devra donc faire ses preuves et surtout se montrer à la hauteur de son nom, il y avait là de quoi en stresser plus d'un.
James Sirius Potter, le prénom de son grand-père mort pour sauver la vie de son fils, un combattant, quant à Sirius, cela venait de son grand oncle, seule figure paternelle que son père est jamais connu, lui aussi mort au combat en sauvant son neveu. Il était évident que James S. Potter était destiné à de grandes choses, il ne restait plus qu'à lui en donner l'occasion.
- He ho bonhomme, tu ne crois pas que tu serais plus confortable dans ton lit?Harry réveilla son fils en lui secouant doucement le bras. Allez, monte te coucher James!
-Mais Papa, je veux attendre ma lettre de Poudlard, elle doit arriver aujourd'hui, tu sais? Et je pense, que ce serait normal que je sois le premier à la toucher. argumenta le jeune garçon brun aux yeux bleus. Le père de Chase lui il l'a autorisé à camper devant la porte depuis déjà deux nuits.
- Tant mieux pour Chase , mais moi je suis ton père et je veux que mon fils dorme dans son lit qui se trouve dans sa chambre alors tu remonte te coucher et je ne veux pas te voir en bas avant plus de deux heures. Il était tout de même cinq heures de matin et le père de Chase commençait à l'agacer. Ce n'était pas la première fois qu'il mettait des idées saugrenues dans la tête de son fils et de son meilleur ami.
James souffla et commença à se diriger vers l'escalier avant que son père ne le retienne.
- Si tu veux je monte avec toi et je te raconte comment j'ai reçu la première lettre de Poudlard.
- Mais tu ne dois pas bientôt aller au travail? Je veux dire c'est important! hésita James, conscient de l'implication de son père dans la profession d'Auror. Son père pouvait être absent parfois jusqu'à plusieurs jours, du fait de son travail.
-Non, je pense que ça peut attendre un peu, tu l'as dit, aujourd'hui est un jour important. La lettre de Poudlard de son fils ainé est un moment sacré pour un père. Allez viens! répondit-il en lui emboitant le pas. Tout deux s'installèrent dans le lit de James et Harry commença son récit avant de voir que le jeune garçon s'était déjà rendormi.
Lorsque James redescendit, il était plus de 8h00 et la lettre trônait sur la table de la cuisine. Il supposa que c'était son père qui l'avait disposé ainsi pour qu'il ne la loupe surtout pas. Le jeune Potter saisit donc sa lettre avant d'embrasser sa mère qui préparait le petit déjeuner et de se précipiter vers la porte en s' écriant:
- Je vais chez Chase, on a promis d'ouvrir nos lettres ensemble, je reviens plus tard. Il était déjà loin quand il entendit sa mère le réprimander d'être parti sans manger.
Ginny Potter née Weasley avait hérité de sa mère son physique de grande rousse aux yeux marron, son caractère fort et son credo selon lequel aucun de ses enfants devait quitter la maison avant d'avoir l'estomac rempli.
Chase Crawford habitait dans le même village que les Potter et James sonna donc dix minutes plus tard chez son ami. Celui-ci lui ouvrit la porte et tout deux se précipitèrent dans sa chambre en prenant à peine le temps de saluer Mr et Mme Crawford. Arrivé en haut, le jeune homme ne put s'empêcher de remarquer que son ami avait rajouté un poster de l'équipe des Canon Chudley à ceux qui ornaient déjà les murs de la pièce. En effet, Chase était un très grand fan de Quidditch et son père qui rencontrait souvent des joueurs dans le cadre de son travail lui en rapportait toujours un. Les deux garçons s'installèrent sur le lit au milieu de la pièce et lurent ensemble la lettre tant attendu.
Cher Mr Potter,
Nous avons le plaisir de vous informer que vous bénéficiez d'ores et déjà d'une inscription au Collège Poudlard. Vous trouverez ci-joint la liste des ouvrages et équipements nécessaires au bon déroulement de votre scolarité.
La rentrée étant fixée au 1er septembre, nous attendons votre hibou le 31 juillet au plus tard.
Veuillez croire, cher Mr Potter, en l'expression de nos sentiments distingués.
Minerva McGonagall Directrice adjointe
S'en suivirent des explosions de joie, James et son ami sautaient sur le lit en répétant à tue tête, qu'ils allaient à Poudlard cette année. Puis une fois calmés, ils passèrent le reste de la matinée à imaginer leur vie là bas rêveurs. la vie commençait enfin pour eux.
Quand James rentra enfin chez lui, sa mère l'attendait dans le salon avec son petit frère Albus et sa soeur Lily. Albus avait un an et demi de moins que lui et était le portrait craché de son père avec les mêmes cheveux noirs de jais et les yeux verts émeraudes. Il partageait aussi avec lui son caractère calme et posé, James ne fut donc pas étonné de le voir occupé à lire tranquillement sur le canapé. Ce fut le premier à le féliciter sans pour autant détourner le regard de "La magie du XIII à nos jours", ouvrage acquis il y a quelque jours.
- Une fois que tu seras à l'école, tu penses que je pourrais t'emprunter ton balai. Après tout, tu n'as pas le droit de l'amener là bas, n'est-ce pas maman? poursuivit-il.
-On verra, grommela James. Il avait reçu son Eclair de flamme, l'année dernière pour son anniversaire et il avait beaucoup de mal à laisser qui que ce soit monter dessus, même Chase n'avait pas pu. Ginny voulant mettre fin à tout conflit éventuel, dévia la conversation.
-Vous en parlerez plus tard, ce soir on va tous diner chez vos grands-parents, votre père nous y rejoindra directement. Et James, va ranger ta chambre, parce que lettre ou pas, tu ne quitteras pas cette maison sans avoir nettoyer cette porcherie. insista t'elle.
- Tu veux venir voir ma chambre à moi Maman, elle est très propre, j'ai rangé toutes mes barbies hier. Si tu veux James, je peux t'aider, hein que je peux Maman? s'exclama la petite dernière. Lily était le troisième enfant des Potter et du haut des ses sept ans ( bientôt huit) elle avait le pouvoir de faire plier chacun à sa volonté. Elle tenait ses cheveux roux de sa mère et les yeux verts de son père, ainsi que son espièglerie. Avec la permission de sa mère elle prit son grand frère par la main et le traina dans sa chambre t out en lui expliquant son plan d'attaque pour l'opération " J. fait le ménage". Ils furent vite rattrapés par Albus qui avait délaissé son livre comme preuve de solidarité.
Vers 19 heures, Ginny rappela ses enfants au salon et ils empruntèrent la poudre de cheminée pour se rendre au Terrier. Quand James arriva chez ses grand-parents maternels, presque tout le monde était déjà au salon. En effet, seule la famille de Percy et son père manquaient à l'appel. Son frère Albus rejoignit sa cousine Rose qui jouait au chat avec son cadet, Hugo, sous l'oeil observateur de leur mère. Hermione Weasley née Granger était une jeune femme brune, très intelligente et appliquée, elle travaillait elle aussi au ministère de la magie au Département des créatures magiques et se battaient notamment pour les droits des loups garous. Elle et son mari Ron étaient les meilleurs amis du père de James. En vérité, Harry, Hermione et Ron étaient devenus inséparables à leur entrée en première année au Poudlard et ne s'étaient séparés depuis. Tous trois avaient partagé les mêmes aventures et à ce jour, le Survivant affirmait qu'il n'aurait jamais réussi à vaincre "Voldemort" sans eux.
Ron, lui discutait avec ses frères ainés, Bill, Georges et Charlie de sport et ils hélèrent James en le voyant arriver.
- Jamesie, viens voir tes oncles et dit leur que tonton Ron a raison, personne ne peut battre les Canon" déclara Ron d'une voix enjoué, il savait de quoi il parlait étant l'agent de l'équipe.
-Il a raison tonton G et tonton B, c'est la meilleure équipe qu'il existe. affirma ce dernier. Au fait, j'ai reçu ma lettre aujourd'hui, j'irais à Poudlard en septembre.
- On le savait déjà nigaud, ton père était tellement fier de toi qu'il m'a réveillé ce matin en passant me le dire avant de partir au travail. Si tu avais vu sa tête, je ne l'avais vu comme ça que lorsque toi, ton frère et ta soeur sont nés, avoua Ron.
Le coeur du jeune garçon bondit dans sa poitrine en entendant ces mots. Il estimait tellement son père, le héros du monde sorcier, et faisait tout son possible pour être à sa hauteur, mais ce n'était toujours facile de vivre dans l'ombre du nom Potter. Tout le monde attendait beaucoup de lui et il ne voulait pas les décevoir. L'arrivée des retardataires interrompit sa réflexion, Harry venait de sortir de la cheminée suivit de près par sa nièce Molly et par Audrey et Percy, les parents de cette dernière. Lucy, la petite de soeur de Molly était dans les bras de son Papa et dormait d'un sommeil profond. Les deux soeurs n'auraient pas pu être plus différentes, là où l'ainée, Molly, ressemblait comme deux gouttes d'eau à son père et sa grand mère paternelle ( dont elle portait le prénom), la plus jeune avait hérité du physique blonde aux yeux bleus de sa mère. Molly avait un tempérament de feu qui s'accordait très bien avec sa longue chevelure rousse et ses yeux marrons pétillants tandis que Lucy était le calme incarné du haut de ses quatre ans.
En ce moment, Molly était au milieu d'un argumentaire passionné auprès du Survivant au sujet de ses projets de vacances. En effet, elle essayait d'en référer au talent de son oncle afin que celui ci convainque ses parents de la laisser s'installer chez son meilleur ami Teddy jusqu'à la rentrée. Etant le parrain et le tuteur légal du jeune homme, Harry était le mieux placé pour les raisonner, par ailleurs, lui aussi avait passer chaque vacances depuis ses onze ans à la fin de sa scolarité chez son meilleur ami. Elle devrait donc avoir droit aux mêmes prérogatives en toute logique. Cependant, elle stoppa sa conversation, pour se précipiter dans les bras de son cousin et le féliciter.
"Alors mon petit James, tu es devenu un vrai homme, tu vas voir Poudlard est génial, il n'y a pas meilleur endroit au monde. On va trop s'éclater maintenant qu'un Potter va entrer dans la place, affirma t'elle sous l'oeil réprobateur de Percy.
Le reste des Weasley choisit ce moment pour sortir de la cuisine, Molly Sr, la maitresse de maison, en premier, suivi de sa belle-fille, Fleur et de la fille de cette dernière, Victoire.
- Ah enfin vous voilà tous! C'est très bien, on va pouvoir commencer. Rose, ma chérie, tu voudrais bien aller chercher ton grand père, sinon il passerait la vie dans ce garage.
Arthur, le mari de Mme Weasley, était un sorcier qui adorait tout ce qui touchait aux Moldus. Sa passion l'avait même poursuivit jusqu'à son travail au Ministère où il occupait un poste au Département qui réguler la vie entre sorciers et Moldus. En effet, aucun Moldus ne pouvant être au courant de l'existence de sorcier parmi eux, ce département avait pour mission d'empêcher toute rencontre entre eux. Mais, depuis sa retraite, il y a quelques années, M. Weasley, ne cessait de s'enfermer au garage afin d'y bricoler des trouvailles moldus, acquises dans le cadre de sa profession.
La jeune Rose alla donc chercher son Pépé avant qu'il ne se fasse réprimander. La jeune fille rousse courrait à travers le jardin et tout les deux revinrent rapidement. Rose adorait son grand-père, cet homme un peu effacé dans l'ombre de sa femme mais toujours enjoué. Il lui faisait beaucoup penser à son père Ron, pour qui elle vouait une admiration sans limite. Son père était son héros et gare à ceux qui diraient autrement! Tout le monde s'assit à table et leur reste de la soirée ne fut qu'éclats de rire, félicitations et tout ce qui pouvait définir cette famille bien particulière.
Alors, dites moi ce que vous en pensez, pour un début...
