Hallo Leute

Hallo Leute ! Ici KLR !

Voici une nouvelle histoire entre Bill et Tom (mes deux allemands préférés, décidément, je m'y tiens! ;-) ). Au début, cela devait être une OS, mais disons que l'histoire dans sa totalité fait environ 19 000 mots (et oui, j'ai presque fini de l'écrire, ne reste plus que l'épilogue, ce qui signifie que vous n'aurez pas longtemps à attendre enter les chapiters! ;-) ), donc je l'ai sectionnée en 10 chapitre et une épilogue.

Je vous avouerais que vous riquez de ne pas du tout apprécier la manière dont j'ai fait les coupures.. Mais vu la réaction de ma deuxième Rote qui était passablement hilarante, je ne peux pas m'en empêcher!! ;-)

J'espère que vous apprécierez!

Partie 1 : Égoïstement joueur

Mes défauts principaux ?

Égoïste et capricieux.

C'est ce que les autres vous diront. Et j'avoue que par moments, je partage leur avis.

Pas pour l'histoire des instruments que je refuse de porter, non, cet acte-là n'est pas égoïste, il est juste logique. Je le dis et le redis, pourquoi devrais-je les aider à porter des kilos et des kilos d'instruments quand on sait qu'un micro n'en fait que 2OO grammes environ ? Est-ce que je demande trente micros, un rouge, un vert à paillettes ou je ne sais quoi ?

Pas non plus pour mes prétendus caprices de diva, chantera, chantera pas, vous avez déjà essayé de chanter avec le nez bouché vous, en apnée?

Non, les moments où je suis le meilleur représentant de ces défauts prennent forme en la présence de mon frère. Essentiellement.

Pour ne prendre qu'un exemple, il n'y a qu'à m'observer pendant un petit moment. Comme celui-ci, où perché sur le rebord d'une fenêtre, je contemple mon jumeau en me demandant ce que cela me ferait de comporter comme les frères « normaux », à savoir partir à l'adolescence, et ne voir sa moitié qu'aux repas de famille. Et les réponses qui me viennent à l'esprit sans non seulement dérangeantes, mais en plus tristes à mourir.

Mes pensées s'évaporent à la sonnerie émise par le portable de Tom.

Aussitôt, je saute de ma fenêtre et viens me poster à ses côtés, les bras posés sur ses épaules, le regard plongé vers l'écran de son tout nouveau téléphone qu'il sort d'une des poches. Je me suis toujours mêlé de tout ce qui constituait sa vie et lui de même, c'est donc avec pour seule réaction un haussement de sourcil amusé que Gustav et Georg nous considèrent.

Tom me jette un petit coup d'œil, puis se concentre dans son message qu'il lit à voix à basse, pour que moi seul je puisse l'entendre, comme pour faire entrer plus profondément dans son intimité. Et j'aime ces attentions plus que n'importe quel autre geste que pourrait m'offrir une hypothétique petite amie, un possible petit copain.

« Coucou Tom ! Je sais que tu n'as pas l'habitude de faire ça, mais je trouvais que le courant passait bien entre nous… On pourrait se revoir ? Moi j'ai adoré ! Bisouxxx! »

J'éclate de rire. Mon jumeau tente de montrer sa désapprobation avec un semblant de moue désapprobatrice, mais se laisse néanmoins emporter par mon accès de bonne humeur.

« Bill…Arrête ! »

Mais mon rire persiste.

Mon frère sait que ce n'est pas mon vrai rire, il n'y a que lui et ses actes pour le recevoir, en ce moment, je me moque clairement. Les rires qui lui destinés sont une boule délicieuse qui remonte le long de ma gorge, je ne formule aucune bribe de mots, comme trop occupé par lui et la source de ma joie pour encore produire un mot superflu, seuls mes hoquets semblables à des gémissements de plaisir se font entendre. Mon jumeau m'a un jour confié qu'ils les adoraient ces rires, et qu'il donnerait tout pour les entendre toujours. Alors je les lui réserve.

Ce rire-là est peut-être clair, beau à entendre, purement esthétique, mais il est aussi factice que mes sourires de façade en public.

Je me redresse, et viens me poster au milieu de la pièce et tous ses occupants savent alors que je vais commencer un numéro. Ils disent tout le temps que je ferais un formidable acteur. Je joue avec tout le monde, dans toutes les situations. Sauf avec Tom.

Je me tourne vers lui, provocateur.

« Tss ! Tu ne vas pas me faire croire que tu ne trouves pas ça pitoyable ! »

Il se redresse sur ses accoudoirs, pose sa tête sur le dossier.

« Pas au point de se foutre d'elle pareillement ! »

Dans un ample mouvement, je me retourne vers Georg qui me regarde, déjà écroulé de rire à ce que je vais bien pouvoir inventer. Je le prends à témoin en le désignant de la main.

« C'est vrai qu'elle était tout à fait sensée d'envoyer un message à Tom Kaulitz, le célèbre briseur de cœur pour lui redemander encore une nuit ! On ne sait jamais, peut être qu'il aurait eu le temps de succomber entre une fellation et une autre gâterie dans le genre ! »

Je perçois Tom qui grogne de mécontentement derrière moi. Je poursuis, s'il avait voulu m'arrêter, il l'aurait fait.

« Certaines fans ne doutent de rien ! »

Tom amorce alors une vague tentative pour défendre son coup de la nuit précédente.

« Je te rappelle que c'est tes fans aussi. »

Je me retourne vivement, et dans une pose que beaucoup ont qualifiée de « délicieusement » provocatrice, je le reprends.

« Tes fans, Tom, tes fans. Les miennes savent se tenir une fois l'acte passé. »

Il lève les yeux au ciel.

« Les tiennes, tu ne leur laisses pas ton numéro. »

Je hausse un sourcil dubitatif.

« En effet. »

Il lève les mains, de façon à me faire comprendre que c'était donc parfaitement logique. Mon sourcil se hausse encore plus, puis une expression ironique envahit mon visage. Mes deux mains se perchent sur mes hanches, le buste en avant, dans l'attitude que nous voyons si souvent, puis gémis avec une voix aigue

« Tom… »

Je vois une lueur amusée passer dans ses yeux à l'attitude qui suit.

Je sais me faire « féminin », je sais utiliser toutes les ruses de ces damoiselles pour que tous les regards masculins de l'assistance soient tournés vers moi.

Ma vois se fait charmeuse, languissante.

« Tom, tu voudrais me montrer ta chambre, je suis sûre qu'on a une très jolie vue »

Ma prestation fait doucement rire Gustav et Georg claque dans ses mains comme un encouragement. Fort de ces invitations à poursuivre, je me fais ondulant, j'avance avec une lenteur toute calculée de mon frère. Il se campe dans son rôle, prend sa position du dragueur qu'il est et qui attend que la fille qui l'intéresse vienne se perdre dans ses filets. J'adore son sourire aguicheur, encore plus quand il m'est destiné.

« Tu es tellement mignon Tooom, je suis sûr que tes mains sont très douées pour autre chose que pour la guitare. »

Mes hanches balancent, mon frère fronce la bouche dans une moue mi-amusée mi-réprobatrice.

« S'il-te plaît, juste une fois… »

Je continue mon avancée, et quand je me rends compte que Georg et Gustav ne peuvent plus voir le haut du corps de mon frère, une drôle d'expression traverse le visage de celui-ci.

J'en comprends alors la raison de son changement. J'ai abandonné les poses trop exagérées de la groupie que j'interprétais au fur et à mesure que j'avançais pour me retrouver dans les attitudes exactes que j'utilise pour séduire les garçons qui m'intéressent.

Si Tom sait comment réagir par rapport à son frère qui se moque de lui, se comporter face à son frère qui le regarde comme s'il était…un garçon attirant, il reste pétrifié.

Je pressens que mon comportement est étrange, mais je me sens bien. Comme à ma place.

Alors je m'avance vers lui avec l'envie croissante de l'embrasser. Après tout, qu'est-ce que cela ferait ?

J'entends nos deux amis qui rient derrière moi, inconscients du changement de ton dans le « jeu ». Je lis dans les yeux de Tom qu'il veut que j'arrête.

Immédiatement.

Mais je n'écoute plus que mes propres sensations. Et elles me hurlent de continuer à jouer la groupie, la sale petite pute qui veut juste se coucher dans le même lit que mon frère pour avoir le sentiment de toucher le ciel.

Cette attitude séductrice est la mienne.

Depuis toujours je suis le centre pour mon jumeau. Qu'est-ce qu'elles croient toutes ces filles ? Qu'il suffit qu'elles apparaissent pour que Tom m'oublie ? Qu'il suffit qu'elles se collent à lui pour que je cesse d'exister ?

Si elles savaient que je n'ai besoin de rien pour qu'il me revienne. Une mine faussement affligée et il les abandonne toutes. Une moue boudeuse et il vient me consoler. Un sourire prononcé, c'est tout ce dont j'ai besoin pour qu'il me suive hors de la pièce.

Parce que son petit frère est plus important que tout.

Même que son plaisir.

Je n'ignore pas que je profite dans ce sentiment protecteur qu'il éprouve pour moi. J'ai bien conscience que l'utiliser comme je le fais depuis que je suis enfant paraît monstrueux, mais j'ai toujours su que pour ne pas le perdre, il me faudrait tromper, manipuler, jouer…Il est beau Tom, et c'est une raison suffisante pour qu'elles me le prennent. Je l'ai compris à sa première petite copine.

Alors j'utilise leurs armes. Je soupire, je gémis, j'affiche moue, boudeuse, en colère, triste et il cède.

Parce que son petit frère est plus important que tout.

J'utilise les moyens à ma disposition car je ne peux pas supporter son absence. Il dit qu'il n'a jamais aimé. C'est vrai. Sinon, je n'aurais pas pu l'accepter. Perdre l'amour qu'il me porte au profit d'une autre personne serait inacceptable.

J'ai toujours assuré partout et à tout le monde que je mourrais si je n'avais plus Tom parce qu'il était ma moitié. Les gens riaient, m'assommaient de phrases dégoulinantes de fausse compréhension, louaient mon sens fraternel, me trouvaient adorable. Ils pensaient que je répétais ce qu'on apprend à tous les jumeaux.

Puis ils ont prétendu que cela me passerait et que je me rendrais bien un jour compte que mes propos étaient trop passionnés pour être vrais.

. Et au fils des ans, les yeux des gens ont perdu leur lueur attendrie, ils ont parlé d'élucubrations, ils ont pensé que je plaisantais.

À présent ils me sermonnent, m'ordonnent de me détacher de lui, me répète qu'il faut que j'arrive à me conduire non pas comme un jumeau mais comme un adulte faisant une partie à lui tout seul.

Mais ce qu'ils ne comprennent pas, c'est que je n'ai jamais appris à être seul. Je ne sais même pas ce qu'ils sous-entendent par adulte autonome. Je ne suis pas autonome si je reste près de Tom ? Qu'est-ce qu'ils en savent tous ces intrus de mon besoin d'être en contact permanent avec lui?

S'ils ne peuvent admettre qu'au fond, ils n'ont jamais su ce qu'était vraiment aimer, qu'ils se taisent. Ils ne m'intéressent pas.

Si le sens profond de moitié, ils ne l'utilisent que de façon métaphorique, moi j'en ai compris la dimension très tôt. Et l'importance de cette comparaison est devenue tellement importante qu'à présent, elle n'est plus abstraite. Elle est concrète, vivante, réelle.

Ils ont peur de la dépendance ? Grand bien leur fasse.

Pas moi.

Je suis même accro à la sensation d'excitation quand il est dans la pièce, j'aime tout faire pour attirer son attention, j'aime la victoire quand ils les délaissent tous pour ne s'occuper que de moi. J'aime sentir les regards haineux sur moi par que je l'ai détourné de toutes ses filles qui le voulaient.

J'ai besoin de son regard sur moi. Même nos amis d'enfance nous trouvent trop proches, trop intimes, mais je pense que jamais je ne serais trop rapproché. Je pense que je ne le serais même jamais assez.

Je veux mon frère à moi et sans concessions.

Peut-être qu'il peut le lire dans ton mon corps.

Je ne sais pas. Mais quand je me glisse sur ses genoux, malgré cet air de d'incompréhension tendu, il ne fait pas un geste pour m'arrêter. Et je murmure, je chuchote, je minaude.

« Je te veux à moi. »

Il se mord les lèvres, ne sait pas quoi penser. Mes yeux ne sont pas moqueurs, je ne me moque pas, mais ils ne sont pas non plus troublés par la honte. Il cherche un de ses deux sentiments mais ne les trouve pas. Cela le perturbe.

Alors il ne prend plus garde à maintenir ses barrières toujours si impeccables, trop occupé à tenter de me décrypter, il oublie de se protéger de ce qu'il le rend nerveux. Il frissonne quand ma bouche s'approche de son oreille et que je laisse échapper

« Je te veux. »

Hey Leute! Ici GLR!

Je sais pas ce vous en pensez, mais moi j'aime beaucoup tout ça!! Bill a certes un caractère que l'on pourrait qualifier de "merdique" si c'était n'importe qui d'autre, mais là, c'est juste prometteur, vu comme il est entreprenant...Quant à son frère, il a l'air passif, voire même un peu paumé...Mais c'est vrai, quoi, comment réagir face à un frère...égoïste et capricieux?

Ça, chères lectrices, vous l'ignorez encore... Mais peut-être vaut il mieux que vous restiez dans une ignorance douce, salvatrice, innocente et dépourvue de souffrances (bah oui, à quoi est ce que vous vous attendiez avec KLR, franchement??) Peut-être vaut-il mieux pour vous fermer cette fenêtre dès à présent et partir, oublier à jamais un certain Bill, égoïste et capricieux... PARTEZ!! FUYEZ TANT QU'IL EN EST ENCORE TEMPS!!

Trop tard.

Vous avez continué. Maintenant, vous êtes dedans. Vous avez choisi de connaître la suite, vous êtes dans la même galère que les jumeaux...Bienvenue à bord! Le pilote KLR et toutes les sexys hôtesses de l'air réunies en l'unique personne de GLR (MOIII) vous souhaitent un trèèèès agréable voyage, et s'engagent à vous accompagner dans les moments difficiles... (mais pour ça, nous devons connaître vos peines, vos doutes, vos angoisses, vos espérances pour l'avenir...à travers toutes les incroyables reviews que vous allez nous laisser!!)

Oui, mon stratagème pour que vous laissiez des reviews est assez foireux et surtout très flagrant, mais pour ma défense, je n'aurais rien à dire, si ce n'est "Zungeherausstreckung"!! (ou pour les résistants, tirage de langue!)

"Es ist zum Wahnsinnigwerden. Offiziell sind wir es ja schon."