Il était de ces hommes qu'on n'oublie pas, un physique irréel et une beauté à couper le souffle, des yeux et des longs cheveux aussi noirs que l'encre ou la nuit, une peau blanche comme l'albâtre,...
La plupart des filles tombait à ses pieds, malgré ces rares sourires et il les mettait dans sa poche en un regard, on aurait pu le qualifier de don juan ou de séducteur mais ça n'était pas le cas. Sa froideur naturelle ainsi que sa tendance au mutisme le mettait hors de portée de toutes et de tous, telle une barrière naturelle le rendant encore plus inaccessible ou presque...
"Le prince" comme on l'avait surnommé, chose qu'il trouvait absurde, avait une faiblesse mais se gardait bien de la dévoiler, celle-ci pouvant mettre à mal sa réputation d'irréprochable.
Pourtant ce secret inavoué allait être connu d'une personne en apparence banale.
Elle, car c'était une fille, l'avait découvert par hasard dans une ruelle étroite et glauque, quelle ne fut pas sa surprise quand par terre et perclus de froid et de spasmes se trouvait cet homme qu'elle avait vu si majestueux et sur de lui.
Passé l'effet de surprise, elle voulu se précipiter vers lui pour l'aider mais son regard glacial l'en dissuada, il chercha même à se relever et la jeune femme remarqua alors du sang tachant sa chemise. Une seconde fois elle fit mine de venir près de lui et n'hésita plus à accourir pour l'aider car il était entrain de tomber et peinait à tenir debout.
Le soutenant comme elle pouvait et l'aidant à marcher, une pensée et une question lui vint à l'esprit:
-Qui vous à fait ça?
Seul le vent lui répondit, il ne daigna pas ouvrir la bouche jusqu'à ce qu'elle mentionne le nom d'un hôpital.
- Non... Pas l'hôpital...
-Pourquoi? Vous êtes blessé et saigné trop si vous restez comme ça vous allez vous vider de vôtre sang!
-Emmènes moi n'importe où mais pas là bas...
Finit-il par dire dans un souffle. Elle céda à sa demande et l'emmena à son studio, c'était le plus près et le plus simple. Elle eu quelques difficultés car il est bien plus grand qu'elle et pesant, il lui fallait toutes ces forces pour le soutenir.
Arrivée à bon port, elle le laissa tomber sur son lit, ce qui arracha un gémissement de douleur au blessé et partit précipitamment chercher de quoi le soigner.
Quand celle-ci revint vers lui, il paraissait encore plus pâle que d'habitude et avait les yeux clos, la peur la saisit et elle le secoua prestement ce qui le fit grogner de mécontentement et grimacer légèrement.
-Tu as finis de me secouer, tu me fais mal...Parvint-il à articuler et il referma les yeux, vaincu par l'épuisement et la douleur.
-Désolé j'ai cru que vous étiez mort ou évanoui. S'excusa-telle.
Elle se mit donc à le soigner mais un obstacle de taille vint lui barrer la route, sa pudeur lui empêchait de lui enlever sa chemise, cela fit revenir à lui le blessé qui l'interpella:
-Tu attends quoi pour me soigner, que j'ai finis de rendre ma dernière goutte de sang?
Elle rougit et bafouilla de nouvelles excuses et passa au delà de son malaise pour lui désinfecter sa plaie et arrêter l'hémorragie, les joues rouges et le teint cramoisi.
Une fois le sang arrêté, elle s'appliqua à recoudre la plaie, lui ayant au préalable donné de quoi le supporter. Son travail finit, son regard s'attarda sur lui et son corps plutôt tentant malgré la longue plaie et d'autres cicatrices plus anciennes qui parsemait sa peau. Elle ne put s'empêcher de remarquer à quel point il était beau et de le détailler.
Une voix grave et belle la fit sortir de sa rêverie et sursautée:
- Dis-moi quand tu as finis de me reluquer. Lui lança t-il avec un sourire en coin, la surprendre ainsi, semblait beaucoup l'amuser.
Une fois de plus le rouge lui vint aux joues et en manque d'air elle se leva vivement, un peu trop car son pied se prit dans le drap et elle atterrit sur lui, s'attirant un regard noir de sa part et un grognement mécontent.
-Je, je, je suis, vrai, vraiment de, dé, désolé!
Ne sachant plus ou se mettre et remarquant ou elle avait atterrit son malaise ne fit augmenter ce qui fit légèrement sourire le jeune homme, se disant qu'il était tombé sur une vierge effarouchée, sa soirée lui parut nettement plus amusante qu'elle n'avait commencé, malgré la gêne que causait sa blessure.
-Je ne vais pas te manger tu n'as jamais vu un homme torse nu?
Les rougeurs de la jeune femme en face de lui, confirma sa réponse, il se mit à la détailler un peu plus ce qui fit baisser le regard de celle-ci, il remarqua furtivement que ces yeux étaient spéciaux, l'un bleu clair et l'autre plus foncé, ses cheveux étaient blonds transparent presque blancs et sa peau tout aussi claire que la sienne. Sa minceur l'interpella, son corps paraissait si fin et fragile trop même, les os de ses poignets et de ses jambes lui semblaient si facilement cassables et bien trop saillants mais cela n'entachait en rien sa beauté... Une voix douce et claire le tira de sa contemplation:
-Pourquoi me fixez-vous comme cela?
-Tu peux me tutoyer, on doit avoir le même âge.
-D'accord, vous, euh, tu veux quelque chose à boire ou à manger ou autre chose?
-T'as de la bière?
Elle le regarde abasourdie :
-Euh non pas vraiment en plus tu es blessé, je te signale.
Une rire franc et cristallin lui répondis, le voir rire la figea, elle ne l'avait jamais vu rire ainsi, il est toujours si froid et distant et ne souriait jamais, l'impassibilité est sa force, ses sentiments si il en avait, étaient caché sous ce masque de froideur qu'il porte en permanence.
-Je plaisante, de l'eau ça me suffira ou ce que tu as.
Il se recouche sur le lit, ces traits trahissent l'effort qu'il vient de faire, son teint est livide.
La jeune femme revint avec deux verres de limonade et deux cachets, et lui tends le tout.
-C'est quoi?
-De la méthadone et un antidouleur.
-Comment tu sais?
Elle détourne les yeux et lui répond dans un murmure presque inaudible:
-Les traces un peu partout sur ton bras et ailleurs, les taches rouges à certains endroits...
Sa phrase reste en suspend car son regard rencontra le sien, il était polaire et la toisait durement.
-Tu as intérêt à taire cela! Lui ordonna t-il Le ton de sa voix se faisant très bas, dur et implacable résonnant comme un grondement, cela la fit trembler et aussi sortir de ses gonds.
-Tu crois peut-être que je t'ai sauvé par intérêt! Je n'en ai rien à foutre de ternir ta réputation de toute façon tu crèveras par cette saloperie avant qu'on en le sache, ne t'en fais pas je tiendrai ma langue et tu emporteras ton secret dans ta tombe, j'aurai du te laisser te vider de ton sang, tiens...
Ces yeux vairons le fixaient avec rage et lançaient des éclairs, elle quitta la pièce sans un mot, le laissant ébahi par ce qu'elle venait de lui crier.
" Personne ne lui avait jamais parlé comme ça encore moins une fille, surtout pas aussi frêle. Non personne ne s'opposait à un Uchiwa, ce sera bien la dernière fois." Pensa t-il en sombrant dans un demi-sommeil.
De son côté la jeune femme essayait de se calmer, étant elle même choquée par ses propos, l'idée de prendre une douche lui parut la meilleure option, vérifiant d'abord si monsieur le prétentieux dormait, une fois cela fait elle se glissa sous la douche, laissant ainsi libre court à ses pensées.
Dire qu'elle le portait dans son cœur depuis quelques années déjà, mais lui n'en savait rien, il ne la connaissait même pas, trop occupé à rejeter toutes les idiotes sans cervelle qui en avaient après sa notoriété, son physique ou son argent, ou alors à se plonger dans ces études, trop sérieux et froid, il paraissait insaisissable, intouchable mais malgré sa froideur, il attirait la gente féminine et ça elle le déplorait. Car aucune de ses filles ne cherchait à percer son masque de froideur et voir plus loin contrairement à elle mais ça, il ne le saurait jamais. Avec son physique malingre, ses cheveux si claires et sa peau trop blanche, on l'avait affublé de sobriquets ridicules tels le fantôme ou la revenante, blanche neige étant celui le moins humiliant. Quant à ses yeux, ils terrorisaient ou fascinaient au choix.
Alors qu'elle finissait de prendre sa douche, un détail lui vint à l'esprit, il était entrain de dormir sur son lit et son armoire se trouvait dans sa chambre et ses vêtements de rechange aussi.
-Kuso, y a qu'à moi que ça arrive des trucs pareils! S'exclama celle-ci tout haut.
Mais elle songea aux médicaments qu'il avait avalé, à cette heure-ci il devait être assommé et dormir. Sure de son coup, elle retourna dans la chambre, quelle ne fut pas sa surprise de le voir éveiller entrain de fixer le plafond. Il tourna la tête vers elle et haussa un sourcil en la voyant si peu habillée, malgré son air impassible, elle perçu dans son regard un vide immense quelques instants avant qu'il ne redevienne morne, tout comme lui songea-t-elle tristement.
-C'est pas ce que tu crois, je viens juste chercher des vêtements, je suis pas une de tes fans girls.
-Hm.
Elle sentait son regard lui brûler le dos, mais fit autant que possible abstraction et repartie aussi vite qu'elle était venue pour se changer.
Quand la jeune femme réapparue, une question l'accueillie:
-Pourquoi tu as de la méthadone chez toi, tu en prends aussi?
-Non pas moi, mon frère jumeau prenait cette saloperie...
-Hm, désolé...
Sa voix paraissait pâteuse et engourdie par l'effet des médicaments. Mais c'est sa dernière phrase qui la surpris. Elle le dévisagea avec stupeur, ce qui lui fit demander:
-Quoi? Lança t-il l'air blasé.
Elle se mit à rire discrètement ce qui lui fit un effet étrange, son estomac semblait abriter des papillons, cette fille lui faisait décidément ressentir de drôles de choses.
-Itachi Uchiwa qui s'excuse, ça fait bizarre surtout devant une inconnue.
-Hm.
Elle osa alors lui poser la question fatidique, soit il se renfermerai complètement, soit il voulait bien répondre après tout autant essayer... Se dit la jeune femme.
-Pourquoi tu prends ça?
-Ca ne te regarde pas. Je pourrai te retourner la question en changeant par pourquoi tu es aussi maigre? Lui réplica froidement sa voix.
Touché, il avait visé juste, c'était de sa faute, elle se tut et le fuit du regard, sachant que cette question était trop directe et osée et que ça le regardait mais elle n'avait pu s'empêcher voulant savoir pourquoi il se détruisait à ce point.
Sans un mot, celle-ci vint attraper un cousin et se dirigea vers la porte pour dormir dans ce qui faisait office de salon. Mais sa voix retentit et la figea:
-C'est pour m'échapper, fuir...
Il fixait un point dans le vide, son regard paraissait flou et perdu dans ses pensées, c'est ce qu'elle vit en se retournant vers lui.
-C'est de l'héroïne que tu prends, tu risques d'en mourir...
-Et alors qui s'en soucierai...
L'amertume et la rancœur transparaissait dans sa voix malgré son apparente froideur, sa vie paraissait avoir un goût si âpre, cette constatation lui donna les larmes aux yeux, comment quelqu'un comme lui pouvait autant souffrir, elle l'avait ressentit mais ce n'était qu'un léger aperçu.
Son rire se fit une nouvelle fois entendre mais avait des sonorités sinistres et éteintes, cela la fit frissonner d'effroi.
-Comment peux-tu dire ça?
Elle releva son visage et il le vit parsemé de larmes, pourquoi cette fille pleurait pour lui, il se releva à moitié, ne comprenant pas trop son inquiétude, ni la raison de ses pleurs. Son corps tremblait et lui ne savait pas quoi faire, ni comment s'y prendre pour réconforter quelqu'un... Il la fixait de son regard vide et froid, pris au dépourvu par les réactions bien trop changeantes et étranges de la blanche.
-Tu crois vraiment que personne ne tient à toi...
Elle avait à peine murmurer cette phrase, certaine qu'il ne l'entendrait pas.
-C'est le cas, en apparence ma vie parait parfaite, j'ai tout pour moi mais quand on creuse c'est pourri, j'ai perdu mon père et ma mère, je n'existe pas ou à peine pour mon frère cadet, mes rares amis et les rares personnes auquel j'attachais de l'importance m'ont été enlevé grâce à mon tuteur... Ma vie est déjà tracée d'avance, une prison dorée voilà dans quoi je vis, on me jalouse, me hait et ceux qui veulent mon amitié, ce n'est que par intérêt...
Il avait lâché tout ça d'une voix monocorde et détachée, son regard atone, accroché à elle, qui n'osait plus bouger.
Seul le silence accompagnait cette tirade, ne sachant pas quoi lui répondre, pourtant elle comprenait dans un sens, perdre ceux qu'on aime, ne pas être pris pour ce qu'on est réellement, ça oui elle l'avait saisi le fait de n'être pas considérée comme humaine voir, se faire traiter comme une paria, ça fait mal tout ça. Elle finit par sortir de son mutisme :
-Je peux comprendre même si je n'ai pas vécu tout à fait la même chose je sais... Ce que ça fait qu'on vous prend pour ce que l'on n'est pas et aussi quand on perd tout...
Le regard de l'Uchiwa la transperçait ses paroles avaient éveillé son intérêt.
-Tu cherches aussi à fuir ou à disparaitre?
Elle écarquilla les yeux, cette question, on la lui avait déjà posé, mais aucune réponse ne lui venait pourtant en le voyant lui et son problème, il lui semblait proche et la réponse parut comme une évidence.
-Oui, enfin assez pour qu'on me voit autrement... Au fond on n'est pas si différent toi et moi mais chacun à son addiction pour fuir ses problèmes, même si ce n'est pas la meilleure solution.
-C'est l'anorexie ton addiction et ça explique le corps que tu as...
La jeune femme rougit à cause de son affirmation, se rendant compte qu'il l'avait détaillé et se demanda comment il l'avait compris. Il répondit à sa question silencieuse:
-Ma mère en a souffert...Avoua t-il. Elle chancela et se demanda un instant si cette famille si prestigieuse n'était pas consanguine et n'abritait que des cas psychologiques graves.
-Vous êtes tous comme ça dans ta famille, y a d'autres cas pareils voir pire? Lui répondit elle perplexe.
Le jeune homme se mit à rire, décidément il avait de drôles de réactions. pensa-celle-ci. Elle sourit d'un doux sourire en le voyant rire autant, la peur de le blesser à nouveau s'était envolée.
-Tu es jolie quand tu souris et je crois que c'est la première fois que je vois un sourire sincère depuis un moment.
Seul des rougissements et un cousin lui répondirent, ça l'amusait de la faire rougir pour une fois que quelqu'un était sincère avec lui.
-Au fait je ne sais même pas ton nom, par contre toi tu as l'air de me connaitre comment ça se fait?
-On est dans la même faculté et je m'appelle Noana Amazuke. Par contre je ne suis pas en sciences politiques mais en psychologie. Pour ce qui est de te connaitre qui ne le peut pas, tu représente l'élite et l'exemple à suivre et puis dans l'option, ou je suis, tu as un fameux groupe de fans girls donc impossible de ne pas entendre parler de" Itachi-kun " par ci ou "Uchiwa sama" par là. Mima t- elle avec une voix aiguë. Cela lui arracha un sourire en coin, apparemment elle détestait ce genre de filles et n'en faisait pas partie.
-Tu imites bien, j'ai l'impression de les entendre.
Il lui sourit et elle se mit à rire. Celui-ci la regardait, clair, doux et discret son rire lui fit songer au bruit d'une rivière qui s'écoule. Elle cessa quand son regard croisa le sien et remarqua son insistance, de fortes rougeurs lui colorèrent les joues.
-Tu rougis comme ça tout le temps?
-Que, ne, non! Bafouilla celle-ci, il avait le don pour le mettre mal à l'aise, c'était d'un énervant et gênant.
-Alors pourquoi avec moi? Lui demanda t-il, son visage paraissait énigmatique seul ces yeux trahissaient une légère lueur de malice.
-Je t'en demande des trucs pareils, moi! S'exclame-t-elle excédée et faisant mine de sortir de la pièce, décidément elle l'amusait au plus haut point et s'empourprait et s'énervait pour un rien, la taquiner allait devenir son sport favori.
-Attends tu vas où? La héla t-il
-Ben dormir, je vais pas danser la lambda. Lui rétorqua-t-elle blasée, si la blanche s'était attendue à ça, ce type était un vrai gamin arrogant qui s'amusait à la faire enrager et rougir pour rien quand il s'y mettait, maudit soit mes émotions et sentiments pour lui pensa celle-ci.
-Tu ne dors pas ici c'est ton lit pourtant?
-Euh tu es dessus je te signale.
-On sait facilement dormir a deux dedans, tu ne prends pas tellement de place que ça en plus.
Elle le fusilla du regard et lui répondis vivement:
-Non mais ça va pas, je dors pas avec toi, je... Elle n'eu pas le temps de finir sa tirade qu'il l'avait attrapé par la main et la ramena sur le lit. Son cerveau beugua et eu du mal à encaisser l'information. La jeune femme était maintenant étendue sur le lit avec l'ébène couchée à ces côtés.
-Reste là jusqu'à ce que je m'endorme, s'il te plait...
Sa voix était douce, à peine un murmure... pourquoi lui demandait-il ça soudainement, pas que ça lui déplaisait mais pourvu que son cœur n'explose pas et qu'il n'entende pas combien ça cavalait dans sa cage thoracique.
Elle entendit son souffle régulier et comprit qu'il s'était endormi, et que bouger lui serait impossible au risque de le réveiller. Ce garçon ne cessait de l'étonner mais surtout ces revirements d'humeur, l'embrouillait et elle ne savait plus quoi penser de lui. Inconsciemment celle-ci se mit à le détailler, le voir si paisible et détendu lui paraissait irréel, ces pensées dérivèrent sur cette rencontre particulière et son encombrant colocataire mais ô combien précieux, le sommeil finit par la cueillir aussi.
Le réveil fut plutôt plaisant, Noana sentait quelque chose de doux et de chaud contre elle lui chatouillant le cou et se blottis contre... Jusqu'à ce qu'elle réalise que cette information était anormale et étrange.
Sa surprise fut grande quand elle vit qui se trouvait dans ses bras.
Itachi Uchiwa... Murmura t-elle horrifiée, son crâne lui fit mal d'un coup! Comment il était arrivé là, tentant de battre en retraite et s'extirper de sa prise, la jeune femme sentit qu'il ne voulait pas la lâcher, ce qui ne fit qu'augmenter sa panique. Tirant de toutes ces forces, il finit par céder et la jeune fille atterrit par terre violemment, se cognant la tête au mur.
-Itaaiiii, ma tête! Gémit-elle de douleur
Itachi maintenant réveillé la regardait d'un air perplexe et toujours aussi froid, se demandant comment elle avait atterrit là.
-Ca t'arrive souvent de t'assommer au réveil?
-Rooh ça va en plus c'est de ta faute!
L'accusa telle en lui lançant un regard noir ce qui fit naître un fin sourire moqueur sur le visage de l'Uchiwa.
Elle se leva et partit dans la cuisine, plantant là le jeune homme. Alors que celle-ci s'affairait à préparer un semblant de déjeuner, il se permit de prendre une douche et apparut dans la cuisine, les cheveux en bataille et encore humides.
-J'espère que tu aimes le thé j'ai que ça désolé. S'excusa-t-elle tout en lui tendant une tasse.
-Hm.
Et voilà qu'il se renfermait, son air impassible et neutre avait repris sa place et son mutisme avec, évidemment ça ne pouvait durer c'était trop beau, songea Noana.
Elle essayait vainement de trouver comment ne pas avaler son déjeuner mais étrangement un regard d'encre lui en dissuada et c'est avec effort qu'elle mordit dans cette tartine de confiture, son estomac se contracta, mais elle continua à manger quand même mais finalement son corps gagna la lutte et lui fit remettre le tout dans les toilettes.
Tremblant de tout ces membres, celle-ci s'effondra contre le carrelage froid, la colère mais aussi la honte la rongeait dans quel état était-elle, la tête entre ces mains, un cri de rage s'échappa de ses lèvres voulant faire taire tout ça, ses mains allaient s'abattre sur le mur en face d'elle mais quelque chose l'en empêcha...
" Que... Pourquoi est-il encore là, me voir comme ça c'est juste pathétique furent les pensées qui lui vint à l'esprit."
-Pourquoi?
D'une voix faible elle murmura cette question, n'osant pas relever la tête par crainte de croiser son regard et enchaîna.
-Qu'as tu à faire avec une gamine pathétique comme moi, tu n'as rien à faire avec quelqu'un d'aussi faible.
-Peut-être parce qu'on n'est pas si différent, et puis j'ai une dette envers toi aussi...
-Une dette, laquelle?
Un léger rire lui répondit, elle releva finalement la tête, le voir ainsi la fit cesser de pleurer, elle avait beau essayer de rejeter ces sentiments ou les enfermer, il avait le don de lui faire tout oublier.
-Tu as donc si peu de mémoire...
Il s'approcha d'elle et mit son visage si près du sien que le rouge lui monta au joues rivalisant avec son t-shirt, elle tenta de le cacher avec ses cheveux.
-Tu m'as soignée et aider, si tu n'avais pas été là, je me serais vidé de mon sang... A mon tour de t'aider.
Il disait cela comme une évidence.
-Pourquoi m'aiderais-tu, rien ne t'y obliges tu sais.
Elle avait beau dire cela, son cœur lui criait le contraire et son regard aussi.
-Ca fait longtemps que je t'ai remarquer, tu sais...
Entendre ça fit rater un battement à son cœur, c'est pas vrai se dit-elle, il se fiche de moi, c'est ça!
-Nani!?
Ses yeux étaient écarquillés sous la surprise, elle cru rêver, celui que son cœur avait choisit depuis bientôt deux ans, disait connaitre son existence, c'était un rêve éveillé, voilà ce que sa conscience lui criait en ce moment tout ça ressemblait à un de ces dramas écœurants de guimauve.
Il se releva et la laissa encaisser l'information et aussi son geste, il l'avait embrassé sur le front, chose totalement inattendue de sa part, ce qui la figea sur place.
-Je te laisse ça, si jamais tu en as besoin, n'hésites pas.
Tout en disant cela, elle le vit noter quelque chose, puis il le lui mit dans les mains et sortit de la salle de bain.
Elle resta encore un moment par terre, même en ayant entendu la porte de son appartement claquer, ce ne fut qu'après de longues minutes qu'enfin son cerveau se reconnecta à la réalité et lui permit de se mouvoir enfin, elle contempla l'objet dans sa main.
Une montre à gousset et dedans un papier avec un numéro, sans doute le sien songea Noa.
L'inscription gravée à l'intérieur, retenue son attention: 3 octobre, c'était hier et ça coïncidait bizarrement avec la mort de ses parents...
Mon histoire était à la base un os qui s'est transformé en fic, finalement, je sais pas bien de changer d'avis mais je me suis rendue compte que pour bien finir cette fiction, fallait que je l'allonge un peu.
Et que me laissez des reviews pour m'aider et savoir si mon histoire vaut la peine, je ne mords pas et les critiques bonnes ou mauvaises sont bienvenue.
Et merci à ceux qui prennent le temps de la lire.:D
