Hello, hello ! Voici ma nouvelle fic Percy Jackson ! J'espère qu'elle vous plaira.

Disclaimer : Tout appartient à Rick Riordan, je ne possède que mon OC et les persos que vous ne connaissez pas.

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Je savais bien que cette journée allait être pourrie. Déjà, ce matin au réveil, il y a eu des signes qui ne trompent pas. Pour commencer, quand mon réveil a sonné, je suis restée cinq bonnes minutes à me demander ce qui pouvait bien faire un bruit aussi horripilant. Après avoir identifié la source de cette douce mélodie, j'ai pris trois minutes de plus à tâtonner sur ma table de nuit pour l'éteindre, renversant au passage tout ce qui se trouvait à ma portée. Après m'être extirpées de ma couette, je me suis levée, mes pieds se sont empêtrés dans les draps, et je me suis écrasée tête la première contre le parquet sombre de ma chambre. Je me suis relevée en grognant, puis j'ai entrepris un voyage périlleux jusqu'à la cuisine. Périlleux, car le matin, levée depuis à peine cinq minutes, je suis encore bien profondément dans les limbes. Résultat, pour passer dans un couloir, descendre un escalier et entrer dans ladite cuisine, je me suis payer une commode dans le genou, un mur, la porte entrebâillée de le chambre de ma sœur, et pour finir, j'ai trébuché sur mon chat, ce qui m'a fait dévaler les escaliers d'une traite, le tout sur les fesses. J'avais à peine repris mes esprit que mon chat, ce sale traitre à moustaches et poils longs, est passé devant moi comme une fleur et en miaulant comme un bienheureux. J'étais en train de faire une thèse sur les diverses tentatives de meurtre de mon chat à l'encontre de ma personne quand ma sœur a descendu les escaliers sur le même mode que moi, hurlant un truc comme « p*tain », « chausson », et « ouille ». Je suppose qu'elle a dû s'empierger avec ses chaussons enfilés à l'envers, ce qui lui a permis de faire une entrée magistrale dans le vestibule. Arrivée en bas, elle m'a regardée d'un air maussade avant de grogner un vague « 'lut ». On s'est relevées et on s'est dirigée prudemment vers la cuisine, moi guettant un certain serial killer poilu, elle, veillant à renfiler ses chaussons correctement. Arrivées (enfin) à la cuisine, on s'est affalées sur nos chaises et on a enfouit nos têtes dans nos bols de céréales. Après quelques minutes et un bon bol de café, j'avais suffisamment émergé pour tenir une conversation, j'ai donc entrepris de saluer ma frangine :

« -Je crois qu'Hermès cherche à me tuer, Alice. »

Hermès, c'est cet espèce d'assassin siamois à poils long et aux yeux bleus qui a attenté à ma vie ce matin. Alice, c'est ma sœur. En fait, elle s'appelle Sylvia-Alice, mais c'est trop long, alors je l'appelle juste Alice ou Syl'. Cette dernière relève la tête vers moi, et déclare en grognant :

« -Moi, je crois que c'est mes chaussons qui essayent de m'assassiner »

« -On devrait porter plainte pour tentatives d'assassinats, déclarai-je, arrachant un sourire à ma sœur.

-C'est clair… Au fait, tu n'aurais pas vu Maman ?

-Franchement ? Je suis réveillée depuis à peine vingt minutes, et même si je l'avais vue, je pense que j'étais tellement dans le coltar que je m'en serai pas rendue compte. Et de toute manière, elle est jamais là, pourquoi voudrait tu que ça changes ?

- Je voulais juste savoir si elle m'avait rapporté les CDs que je lui avais demandés. »

On resta un bon moment à manger en silence avant que Syl' ne rengage la conversation en me demandant à quelle heure je commençais et quels cours j'avais dans la journée.

« -Je commence à 8h30 et j'ai…français, russe, physique et math. Je crois que celui qui fait les emplois du temps est un gros sadique, regarde ça, il a réussi à me mettre toutes les matières que je déteste à la suite, et il me fait terminer avec deux heures de math !

-Te plains pas, moi j'ai EPS et math pendant toute la matinée. »

Ma sœur est en troisième dans le même collège que moi, et moi je suis en quatrième. On a très exactement un an et demi d'écart, comme Syl' aime me le rappeler quand elle veut faire valoir ses pouvoirs d'ainée. Elle récolte généralement juste quelques ricanements de ma part, mais bon… On discute quelques minutes avant d'aller se préparer. Une fois douchée et habillée, j'attrape mon sac lourd comme une enclume, mon skate, et je dévale les escaliers, sur mes pieds cette fois ci. Arrivée dans l'entrée, j'enfile une paire de basket de skate, jette un dernier regard critique à mon reflet dans le miroir, replace un mèche blonde récalcitrante, et sort en trombe sur le perron, dont je dévale les marches, avant de m'élancer dans la rue.

Je dépasse le parc et tourne au coin de la rue, me laisse glisser dans la pente, debout sur ma planche, et je vois au loin, mon bus commencer à partir sans moi. Je me mets alors à accélérer, mais le bus s'éloigne inexorablement de moi et bientôt, je ne le vois plus. Je jure dans ma barbe inexistante et me dépêche d'arriver au collège.

Apres quinze minutes de trajet, j'arrive en sueur et essoufflée devant la grille, encore ouverte heureusement. Je grimpe quatre à quatre les marches, et arrive enfin devant ma salle. Ma classe est encore dehors, apparemment, la prof est en retard. Tyler, un de mec qui a russe avec moi, m'interpelle avec un grand sourire :

« -Tiens, salut Cameron ! La vache, on dirait que tu viens de courir après ton bus, t'es toute essoufflée ! »

Je lui jette un regard noir et m'apprête à lui envoyer une réplique cinglante, quand la prof arrive. Et là, je manque de m'étrangler de rire. Elle porte un chapeau totalement ridicule, en forme de bateau en papier, et de couleur rouge. Je lance un regard amusé à ma meilleure amie, Eden, qui vient d'arriver. On entre tous dans la classe. Avant de continuer, laisser-moi vous présenter les protagonistes de cette scène. Tout d'abord, les élèves. Onze couillons qui ont cru que ce serai une bonne idée d'apprendre le russe. Sur le papier, ça avait l'air d'être une bonne idée, mais en pratique, ce n'est absolument pas le cas. Ce qui nous amène au dernier protagoniste, la prof. Une espèce de vieille chouette aigrie, avec un gout vestimentaire déplorable, comme le prouve sa jupe noire façon sorcière, son pull moutonneux rose et des deux pinces pélican rouge et bleue. Cette prof, c'est le cauchemar de tous les élèves, vielle, aigrie, aussi intéressante que le documentaire de SVT sur la reproduction des escargots, et persuadée d'avoir toujours raisons. Elle commence à nous faire son cours, sans voir que la moitié de ses élèves sont déjà en train de dormir ou en pleine discussions n'ayant aucun rapport avec le russe. Moi-même, je racontais mon week-end à Eden. Puis, après une demi-heure d'ennui total, Eden me propose d'aller à l'infirmerie, ce qui j'accepte avec plaisir.

« -Madame, je me sens pas bien ! dit-elle à la prof. Je peux aller à l'infirmerie s'il vous plait ?

-Oui, Mademoiselle Blackstones, vous l'accompagnez, répondit-elle, heureuse de pouvoir se débarrasser de nous. »

On se lève, cachant avec difficulté nos sourires, et on sort de la classe. A peine sortie, Eden s'étire de tout son long, comme un chat.

« -J'ai soif, on va aux toilettes ?me demande-t-elle.

-OK, au moins ça nous occupera »

Apres être allées boire, on s'apprêtait à remonter, quand on a entendu un aboiement. Je me suis retournée, et j'ai vu un chien au poil sale et à la gueule dégoulinante de bave me regarder. J'ai reculé, prise d'un mauvais pressentiment. Qui s'avéra justifier, car une seconde plus tard, le chien s'est métamorphosé en monstre de la taille d'un cheval, aux dents longues comme ma main, et il avait l'air d'avoir furieusement envie de me bouffer. J'ai hurlé, Eden est tombée dans les pommes, et j'ai pris mes jambes à mon cou.

Je savais bien que cette journée allait être pourrie.

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Voilà le premier chapitre !

Oui, je sais il ne se passe pas grand-chose, mais il fallait que je pose les bases de l'histoire.

Je vous promets qu'il y aura plus d'action dans le chapitre 2.

Reviews ? Hésitez pas à me donner des conseils ou à critiquer, tant que c'est constructif ^^