Coucou vous ! Oui, vous, petits lecteurs :)
Voici ma nouvelle fic, ce qui me permet de faire une pause dans la rédaction de ma fic actuelle. Elle aura exactement sept chapitres, que je posterai chaque jour à partir d'aujourd'hui.
Cette fic n'a pas pour but d'être vraisemblable. La relation entre Hermione et Rogue va très vite évoluée. Mais bon, tant pis ! J'ai envie de légèreté, de m'amuser. C'est un cadeau de moi à moi, mais pour vous aussi :)
Voilà, je pense avoir tout dit. Je tiens à préciser qu'il n'y a pas de triche. C'est à dire que je ne vais pas prendre de l'avance sur la rédaction des chapitres ! Je prends ça comme une expérience. Chaque jour, je devrai rédiger un chapitre, et j'avoue être curieuse de voir si on verra une différence entre les chapitres selon mes journées. Du coup, je peux poster aussi bien le matin que le soir ! Alors oui, les chapitres ne seront pas très long, après, on sait tous que c'est pas la taille qui compte, hein ? =p
Disclaimer : les personnages, l'histoire, l'univers, rien ne m'appartient ! Tout est à JK Rowling (pfff la chance). Bon l'idée est tout de même de moi :)
Je le sens. Son regard. J'ai pour habitude de ne pas prêter attention aux regards des élèves. Mais là, je sens un malaise. Ce regard est différent des autres.
Je ne perçois pas de dégout, de haine, de colère, ni de peur. C'est le trouble qui m'habite. Plus encore que ce ne soit pas un de ses sentiments qui transpire de ce regard, c'est le fait de ne pas identifier ce sentiment qui me déstabilise.
Je lutte pour ne pas redresser la tête et croiser ses yeux qui me fixent. Je ne peux m'empêcher de me demander si elle détournerait la tête ou si elle soutiendrait mon regard. Mais pourquoi pose-t-elle ses yeux sur moi ? Que se passe-t-il ?
Agacé, contre cet inexplicable regard, mon envie de lever la tête, je me dépêche de finir mon repas et me lève de la table des professeurs. Je ne veux pas flancher. Pas la regarder.
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Je sais que c'est moi qui ai commencé. Je ne pouvais plus détourner mon regard de sa personne. Mais maintenant, je comprends à quel point ce geste peut être déroutant.
Nous sommes en cours de potions. A mes côtés, Neville panique. Comme d'habitude en fait. Mais le problème n'est pas là. Le problème c'est que je suis quelqu'un généralement de calme, de concentrée et de consciencieuse. Or là, il me regarde.
Il est plus discret que moi, moins insistant. Mais je le sens. Ses yeux balayent la classe, se posent brièvement sur les élèves, mais son regard ne se pose réellement que sur moi. Oh, quelques secondes seulement de plus que la normale.
Mais je le sens. Etrange en soi. Que je le perçoive, que je l'attende même. Mais, à la réflexion, pas plus que le fait de l'avoir moi-même dévisagé pendant cinq bonnes minutes lors du déjeuner.
Je ne sais pas quelles raisons m'ont poussé à le faire. L'observer. L'admirer ? En fait, je refléchissait, certes comme souvent, mais la fin de notre septième année arrive. La nostalgie, la peur mais l'expectative aussi me possède. Ces derniers temps, il me plaît de poser un regard sur ce qui bientôt sortira de ma vie.
Poudlard est ma maison. Mais ce ne sera plus pour longtemps le cas. Alors j'imprime des détails dans ma mémoire. Je m'interrogeai ce midi même sur ce qui me manquera réellement.
Je l'ai alors vu. Severus Rogue. Maître des potions. Connu pour être le professeur le plus sévère, partial et injuste de Poudlard. Mais aussi l'un des plus brillant, sarcastique et compétent.
Elle ne l'aurait jamais avouée. Mais il lui manquerait. Il faisait partie intégrante de Poudlard, tout comme Hagrid ou les escaliers capricieux du sixième étage. Cela ne voulait pas dire qu'elle l'appréciait, non. Mais elle le respectait.
Elle n'avait pas été très discrète, et il avait finir par sentir son regard posé sur lui. Pas vraiment étonnant en soi. Elle avait vu la tension s'installer dans ses épaules et ses sourcils se froncer.
Il n'avait pas donné d'autres indices à Hermione mais elle avait la profonde conviction qu'il savait que c'était elle qui le regardait. Elle lui fut reconnaissante de ne pas réagir, de ne pas lever les yeux vers elle.
Elle se demandait si c'était mal mais elle voulait continuer à le regarder. Il avait finalement finit son repas et s'était brusquement levé.
Elle aurait pu croire que c'était désormais sa vengeance que de l'observer comme elle l'avait fait. Mais quand par un discret coup d'œil à la dérobée elle le vit, elle sut qu'il était simplement songeur.
Certes, il en avait le droit. Mais, comme elle le disait, contrairement à ses habitudes, sous ce regard, à cause de lui, elle n'était ni calme, ni concentrée, ni consciencieuse. Son cœur battait moins régulièrement, elle oubliait les instructions qu'elle venait de lire dans son manuel et elle avait ajouté les feuilles de chèvrefeuille sans les compter au préalable.
' De Granger à Granger, rien ne va plus ma vieille. Concentre- toi !'
La potion que l'on doit réaliser est relativement simple, mais je l'ai ratée. Moi, Hermione Granger. Une potion que j'aurai pu faire sans problème depuis ma quatrième année, voir même la troisième ! Je claque ma langue de mécontentement.
C'est stupide. Après tout, elle n'est pas vraiment ratée, mais pas totalement réussie. Et ça ne lui convient pas. Elle sent les larmes venir, c'est stupide, elle le sait, mais elle est comme ça. Pourtant, elle a encore moins envie de flancher que d'habitude. Car elle sait qu'il la regarde, qu'il la voit. Oui, elle le sait.
Elle le sent depuis la deuxième minute du cours, et cela n'arrête pas depuis. Cela perturberait n'importe qui. Et elle la première apparemment. Sa langue claque de nouveau. La colère remplace les larmes dans ses yeux.
Contre lui. Contre ses regards certes rapides mais omniprésents dans sa conscience. Alors, elle décide de briser la règle, règle qu'elle ignorait jusqu'alors avoir fixée. Elle attend. Elle sait être patiente, mais elle n'a pas vraiment besoin de l'être.
Il pose une nouvelle fois son regard sur elle. Et elle relève la tête. Il est décontenancé. Elle est en colère. Il aimerait détourner le regard mais il ne le fait pas. Elle voudrait englober tout son visage mais elle ne regarde que ses yeux. Orbes noires, prunelles caramel. La colère fond, la surprise disparaît. Seul reste le regard de l'autre. Ce moment dure, s'éternise, et pourtant, il n' y a pas de malaises. Juste l'autre.
Jusqu'à ce bruit sourd qui les fait sursauter. Ils tournent tous les deux la tête. Évidemment. Le chaudron de Finnigan.
Ce moment est fini. Rogue se lève. Remplit son rôle de professeur. Hermione, elle, baisse la tête, et rougit. Comme une écolière. Une petite voix lui rappelle que c'est ce qu'elle est.
Pourtant, elle n'a plus envie d'être considérée comme telle, aussi stupide que cela soit. La même petite voix la rappelle à l'ordre et, sortant difficilement son professeur de ses pensées, elle se reconcentre sur sa potion et ses options pour réparer sa bêtise.
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Merlin, qu'est-ce que cela voulait dire ? Etait-il devenu un de ses personnages de roman moldu dont Pomona raffolait tant ? C'était totalement inapproprié. Ce n'était certes qu'un regard. Mais très étrange et pas très académique. Et si un autre élève les avait vu ?
Il jeta un regard soupçonneux et féroce autour de lui. Tout en évitant une certaine zone de la classe. Un pur hasard que cela soit celui où Miss Granger était assisse.
L'air de rien, il se déplaça au fond de la classe et l'observa. Elle hachait des ronces. Il ne pouvait nier qu'elle était plutôt maligne. C'était la meilleure solution possible pour compenser la surcharge de chèvrefeuille.
La fin du cours passa rapidement. Il fit semblant de ne pas remarquer que Granger avait demandé à Londubat de ramener la fiole de sa potion à son bureau. Pourtant, elle n'avait pas encore quitté le cachot, même si cela semblait lui déplaire
Elle se tenait face à Potter et Weasley. La danse de ses ongles qui frappaient la paillasse et sa jambe qui s'agitait nerveusement lui indiquait sa volonté de partir mais ces deux idiots d'amis ne semblaient pas aussi pressé que d'habitude, se chamaillant sur un sujet qu'il supposait complètement futile.
Il la regardait donc de dos. Il se demandait si cette fois encore elle avait conscience d'être le centre de son attention. Il la regarda réellement.
Ses cheveux, sauvages et châtains. Il en suivit la longueur ce qui l'amena au niveau de sa taille, qui était fine. Il avala sa salive, ignorant ce qu'il était en train de faire, et laissant son regard d'homme se poser sur elle.
Cette jupe d'uniforme était finalement un peu trop courte. Il observa les deux longues jambes galbées qui n'étaient que partiellement recouvertes. Il remonta et se demanda si finalement, il n'y avait pas trop de tissu. Il ne pouvait qu'imaginer la forme et la taille de ses fesses sans réel certitudes. Elle se pencha sur la table, exposant un peu plus son postérieur. Cette position réveilla en lui un instinct.
Celui d'un mâle, d'un homme. Pas celui d'un professeur. Enfin, elle quitta la salle, avec ses deux affreux. Rogue ne bougea pas. Ce jeu de regards devenaient un peu trop dangereux à son goût. Cela devait cesser.
Il se rassura en s'affirmant que rien n'avait vraiment commencé. Pourtant, il l'avait lui-même pensé : le jeu débutait.
TADA ! Voici donc le premier jour, lundi, basé sur les regards.
Des choses à me raconter ? Si c'est le cas, c'est juste en bas :)
Tout plein de bisous, et puis, bah à demain =D
Capucine
