Disclamer : Rien ne m'appartient, sauf Astaré et le dragon celeste. Je voudrais remercier Esthézyl pour m'avoir prêté ses personnages et une partie du caractère d'Astaré.
a
a
a
L'envol du Dragon Céleste.
a
a
a
Chapitre 1
a
a
a
Le soleil se levait lentement sur un paysage dévasté par un probable conflit impitoyable, et sans merci. Une guerre visant à la destruction du monde connu, afin de faire régner à jamais le mal sur la terre. Qu'importe où le regard se posait, la vision était la même, mort et destruction. Il n'y avait plus d'herbe sur le sol, les bâtiments étaient tous détruits que ce soit les dortoires des apprentis ou les temples. Les douze maisons étaient en ruine, et leurs gardiens gisaient sur le sol imbibé de leur sang qui finissait de quitter leurs corps brisés. L'astre du jour apportait une luminosité lugubre à la scène de carnage, dévoilant petit à petit les corps dispersés. Des hommes, des femmes et même des enfants. Tous ayant une expression d'intense terreur inscrite sur les traits de leurs visages figés dans la mort. Des cratères parsemaient les lieux dévastés, pratiquement toutes les colonnes étaient couchées sous la violence des combats qui s'étaient déroulés ici. Et qui continuaient à s'y dérouler.
En effet, il restait de la vie dans ce lieu de désolation, deux guerriers étaient face à face. Les deux derniers combattants terminaient ce terrible affrontement qui avait semé cette destruction. Ils étaient aussi différents l'un que l'autre, l'un aussi noir d'âme que l'autre blanc de coeur. Leurs amures montraient au monde ce qu'ils étaient au plus profond d'eux-même. Lui, le dragon noir du feu et des ténèbres dont le but était la destruction du monde et même des mondes face à elle, dragon blanc des glace et de la lumière dont le but était de protéger le monde du néant. L'éternel combat du bien contre le mal. Ils étaient de la même famille, du même sang, des mêmes parents, de la même naissance, de la même puissance, mais l'un devait mourir de la main de l'autre. Qui pourrait croire que derrière ce visage angélique se trouvait le mal personnifié? Qui pourrait croire que cet être ambitieux, cruel, mauvais, sadique et démoniaque avait été Valalid de Senfian, l'être le plus doux du Sanctuaire des douze dragons du ciel et des éléments. Et que penser de son adversaire, de cette jeune femme qui lui ressemblait comme un miroir. De cette jeune femme aux longs cheveux bleus marine et aux doux yeux turquoise. Qui pourrait croire qu'elle était le maître incontesté du Sanctuaire moribond ? Qui pourrait croire que ces deux jeunes gens d'à peine vingt ans étaient en fait âgé de deux cent trente sept ans. Lui et elle, elle et lui, frère et soeur et pourtant ennemis mortels.
Le monde n'était plus que ruine, les dieux observaient avec tristesse cette désolation et attendaient avec patience la fin des combats afin de recréer un nouveau monde sur les ruines du précédent. Ils en avaient assez de cette lutte constante et éternelle entre le bien et le mal. Il fallait que la vie retrouve son unité, le monde son équilibre.
Lui les traits rongés par la haine, la fureur et l'ambition, elle, les yeux luisant de colère froide. Ils étaient là, face à face, le blanc contre le noir, l'homme contre la femme, le bien contre le mal, la mort contre la vie, le feu contre la glace. La sueur coulait de leurs fronts humides, leurs yeux lançaient des éclairs, leurs muscles étaient tendus à l'approche du coup final, de la destruction de l'un d'entre eux. Brusquement, sans sommation aucune, la pureté attaqua vivement son adversaire sans lui laisser le temps de réagir. Le mal eut un sourire narquois se sachant supérieur à elle. Il poussa l'insulte en écartant les bras et en riant. Elle avait concentré toute sa puissance dans cette ultime attaque. Son cri résonna clair dans l'air froid de ce début de matiné :
-PAR LA FUREUR DU DRAGON DESSSSSS GLASSSSSSES ETERNELLESSSSSSS !
Quand elle lança l'attaque, il y eut comme un mur lumineux qui se forma et se précipita sur son adversaire. Et là, tout se détériora pour le mal. Tout ce qu'il put voir fut que son armure se fissura à hauteur de son coeur et que le mur lui fonçait dessus. Il se savait condamné, elle l'avait filouté. Elle, le bien, la pureté personnifiée, avait rusé. Normalement c'était lui qui rusait et non son adversaire de toujours. Elle avait retourné ses armes contre lui. Elle avait d'abord envoyé son attaque, puis profitant de la luminosité du coup, elle s'était téléportée et d'un coup de poing puissant, elle avait affaibli son armure. Il tenta d'éviter l'attaque, mais il était comme paralysé. Son armure vola en éclat quand l'attaque le heurta de plein fouet. Il se savait mourant, mais il ne partirait pas dans le néant sans elle. Ils étaient nés ensemble, ils mourraient ensemble. Il ferma les yeux, réussit à réunir toute sa puissance et lança sa pire attaque :
-QUE LESSSSS FLAMMESSSS DU DRAGON NOIR T'ANEANTISSSSSSSSSSSENT!
Elle blémit violemment, car elle n'avait pas assez de puissance pour mettre un mur assez résistant pour la sauver et si elle mourrait, alors toute cette guerre reprendrait à la naissance de faux jumeaux miroir. Elle décida d'utiliser une attaque que personne n'avait jamais utilisé car nul ne savait ce qu'il se passait car personne n'était jamais revenu pour le décrire, mais elle n'avait pas le choix et elle le savait. Elle ferma les yeux et bascula dans un trou noir sans entendre le hurlement de rage vaine de son frère qui s'effondra mort avant de toucher le sol et mais en sentant l'attaque puissante la percuter. La jeune femme disparut, et alors que la distortion allait se refermer, l'armure du dragon noir du feu et des ténèbres suivit sa soeur dans le néant laissant un monde dévasté. Les dieux soupirèrent de soulagement, le bien avait vaincu et ne trouverait le repos que dans un autre monde totalement différent du sien. Ils recréèrent le monde à l'identique, mais malgré toute leur volonté, le dragon celeste ne réapparut pas.
o
Loin de toute cette agitation, en Grèce et plus particulièrement au Sanctuaire d'Athéna, les glorieux héros victorieux de la guerre d'Hadès fêtaient avec forces de rires et de chants la victoire contre le dieux des enfers et accessoirement leur résurrection. Il y avait réuni pour cette grande fête Athéna et le Grand Pope Shion du Bélier, les cinq chevaliers divins Ikki, Hyoga, Seiya, Shiryu et Shun ainsi que les treize chevaliers d'or, Mû, Aldebaran, Saga et Kanon, Masque de Mort, Ayor, Shaka, Dohko, Milo, Aioros, Shura, Camus et Aphrodite. La joie et le bonheur étaient bien présent dans la grande salle du trône qui avait été transformé pour l'occasion en salle de banquet. Les conversations étaient joyeuses et Athéna ravie de voir que tous ses chevaliers même les plus violents tentaient de se rapprocher. Shiryu et Masque de Mort parlaient d'eux et tentaient de trouver des atomes crochus et aussi bizarre que cela paraisse, ils en avaient. Saga discutait avec Aioros tandis que Kanon avait l'air d'être dans la lune. Mais à part lui, tout le monde riait et s'amusait. Les boissons coulaient à flot et la nourriture disparaissait à la même vitesse quand Milo prit d'une subite pulsion fit tinter son verre afin d'avoir le silence. Quand cela fut fait, il se leva, éclaircit sa voix et s'exclama avec un grand sourire :
-Après plus de quatorze ans de douleur, de séparation et d'osbcurité, nous sommes enfin réunis dans la paix et le bonheur. Les guerres saintes sont terminées et nous avons vaincu tous nos adversaires pour la gloire d'Athéna et la sauvegarde de l'humanité. La paix va enfin régner sur le monde et rien ne peut plus nous faire peur sauf, comme le dirait certains personnages de bande dessiné qu'affectionne tout particulièrement notre petit Pégase, que le ciel nous tombe sur la tête !
Tous éclatèrent de rire de même que Seiya qui avait quand même rougit au terme de « petit pégase ». Milo allait se rasseoir quand le plafond s'effondra dans un bruit de tonnerre et dans un épais nuage de poussière opaque. Ils n'eurent même pas le temps de cligner des yeux que la table vola en éclat en une violente explosion. Ils se levèrent et reculèrent tous violemment, s'écartant de la table moribonde. Trois chevaliers protégeant Athéna et le Grand Pope. Ils sursautèrent de nouveau quand apparut dans un jaillissement de flammes noires une armure. Elle était très étrange, ils n'en avaient jamais vu de pareil. Elle avait la forme d'un dragon, pas un dragon comme le Dragon des Mers, ou celui de Shiryu ou encore celui de Fefnir, non, c'était un dragon noir, ténébreux et malsain. Une patte griffue giflait l'air avec violence, sa tête triangulaire et pointue ouvrait largement la gueule afin de cracher un feu infernal, ses yeux rougeoyant avaient l'air de sonder l'assemblée, des ailes membraneuses comme celle du surplis du Wyvern sortaient de son dos écailleux et enfin après de puissantes pattes armées de griffes acérés se trouvait une queue pointue qui fouettait l'air avec rage. Athéna recula devant ce symbole du mal absolu, du démon, de la mort. Elle poussa un petit cri quand les restes de la table bougèrent légèrement. Tous les regards se tournèrent vers celle-ci et ils virent une autre armure s'élever lentement, majestueusement. C'était la même que la précédente, sauf qu'au lieu d'être sombre, elle était immaculée. C'était le contraire absolue de la première, elle était d'une grande pureté et son aspect agressif était atténué par la sensation de pureté qu'elle dégageait. Elle brillait de mille feux comme un joyau observé au soleil.
Athéna sentit un frisson étrange remonter sa colonne vertébrale surtout quand ils virent la première s'élever et se mettre à la même hauteur de l'autre. La déesse sentit que quelque chose d'impossible allait arriver. Et en effet, l'impossible arriva, les deux armures fusionnèrent. C'était tellement étrange de les voir se toucher, puis se réunir en une seule. C'était comme si elle était séparée en deux, un côté était sombre et l'autre lumineux. Puis, ils virent tous que les deux couleurs commençaient à se mélanger, d'abord grossièrement, puis de façon de plus en plus homogène. Bientôt, l'armure devint gris clair, enfin, gris argenté. Tous crurent que les changements étaient terminés, mais la protection devint brusquement d'une chaude couleur dorée. La chaleur augmenta brutalement et elle s'enflamma avec violence. Quand le feu s'éteignit, ils virent qu'elle avait retrouvé la couleur de la pureté, des neiges éternelles. Shion décida de s'approcher de cette étrange protection quand, jetant un coup d'oeil vers la table, il vit un corps humain encastré dans le sol. Il changea d'avis et s'approcha du blessé. Celui-ci était pieds nus, son corps et son visage étaient caché par sa longue chevelure bleue marine tachée de sang et de poussière. Il s'agenouilla devant le corps en sentant dix neuf paires d'yeux le scrutant prêt à massacrer l'imprudent qui tenterait de tuer le Grand Pope. Avec délicatesse afin de ne pas aggraver les blessures de l'être, il dégagea une partie de sa chevelure et dévoila un visage fin aux yeux clos. Il prit une serviette, la trempa dans de l'eau et délicatement nettoya le visage afin de voir ses traits. Là, il découvrit des traits d'une grande finesse, des traits typiquement féminins, mais surtout, ce qui les laissèrent sans voix, c'était les deux points rouges qu'elle avait sur le front. Dohko s'approcha, s'agenouilla près de son meilleur ami et lui constata :
-Mais... C'est une atlante !
-Non, ce n'en est pas une.
-Comment le vois-tu ?
-Les sourcils, elle a des sourcils alors que les atlantes n'en ont pas.
-C'est vrai.
Shion toucha doucement le cou de la jeune femme et découvrit un poul lent et dans le silence, il entendit sa faible respiration laborieuse. Il leva son visage vers Athéna et lui dit :
-Elle est encore en vie. Mais elle est salement amochée.
-Alors amenez-la à la clinique, elle a besoin de soins urgents. Shun ?
-Oui votre altesse ? Demanda le chevalier d'Andromède
-Appelle la clinique et dis-leur que nous arrivons avec une grande blessée.
-Tout de suite votre altesse.
Le doux jeune homme fit ce que sa déesse lui avait demandé, puis revint pour voir Shion utiliser ses pouvoirs télékinésiques afin de transporter la jeune femme dans les meilleurs conditions. Ses cheveux étaient tellement longs qu'ils frôlaient le sol alors qu'elle était à la hauteur du visage du Grand Pope. Tous décidèrent d'aller à la clinique afin d'avoir des renseignements sur cette étrange jeune femme. Quand ils arrivèrent, la jeune blessée fut immédiatement prise en charge et ils lui firent passer un scanner. Il fallut trois heures avant que le médecin de garde ne revienne complètement choqué. Il avait l'air hagard quand il entra dans la salle d'attente. Masque de Mort, Shura et Aioros étaient en train de boire un café quand le médecin prit leurs gobelets et les vida les uns après les autres, coups sur coups. Kanon éclata de rire en voyant Shura reprendre son gobelet vide et le regarder d'un air perplexe. Le médecin s'effondra près de Saga et secoua la tête d'un air effaré. Athéna lui demanda :
-Que se passe-t-il ?
-Si je ne vous connaissais pas, je penserai que vous me faite une mauvaise blague. Nous avons refait quatre fois les radios et les scanners et nous avons toujours trouvé la même chose. Répondit le médecin.
-Et alors ? Demanda Shaka.
-Elle... dites moi que ce n'est pas une mauvaise blague ? Redemanda le médecin avec un regard de médecin battu.
-Non, docteur. Mais pourquoi demandez-vous cela ? Demanda Athéna très surprise.
-Et bien voilà, elle... elle... Bafouilla le médecin.
-Bien, on sait déjà que c'est une femme ! Se moqua Masque de Mort qui commençait à en avoir assez des hésitations du médecin.
-Pardonnez-moi, mais je n'ai jamais vu ça de toute ma carrière. Cette jeune personne a trois poumons...
-QUOI ! S'exclamèrent les chevaliers, le Grand Pope et la déesse stupéfaite.
-Mais vous dite n'importe quoi, ce n'est pas possible. Personne ne peut avoir trois poumons. S'exclama Camus sceptique.
-Et ce n'est que le commencement, elle a des coussinets sous les pieds ainsi que des crocs rétractables. Mais le pire c'est...
-C'est ? Demanda Ikki qui comme Masque de Mort commençait à en avoir marre d'attendre le bon vouloir du médecin.
-Elle a sept membres dont trois sont rétractables. Nous les avons vu en fonctionnement, c'est incroyable.
-Ce n'est pas possible, les mammifères n'ont pas sept membres. Répliqua Shaka.
-Et pourtant, elle a des ailes qui se rétractent et une queue, extrêmement flexible et puissante. Je ne sais pas comment elle fait pour garder toute cette chair dans son corps sans que cela se voit, mais elle arrive à le faire. Cette jeune femme est une abhération génétique. Elle ne devrait même pas vivre. Le plus étrange, c'est qu'à chaque fois que nous faisions des radios, les os brisés étaient ressoudés, comme si elle avait passé huit mois dans le plâtre. Je ne comprends rien. A la vitesse où elle guérie, dans une semaine ou deux, elle devrait se réveiller faute de blessure.
Tous étaient sous le choc, ce que venait de dire le médecin était impossible, ou alors cette jeune fille n'était pas humaine. Shion regarda Athéna qui dit au médecin :
-Pourriez-vous nous appeler quand elle se réveillera ? Nous aimerions lui parler à son réveil, savoir pour quelle raison elle a échoué dans notre repas.
-Bien, mademoiselle Kido!
-Je vous remercie docteur. Répondit la jeune déesse.
Tous repartirent pour le Sanctuaire laissant une créature étrange dans le comas. Le cas de la jeune femme fut bientôt connu des médias et ceux-ci se précipitèrent afin de voir cette mystérieuse créature. Mais le médecin demanda de l'aide à Athéna et cette dernière envoya des chevaliers de bronze qui firent fuir les importuns. Quand la clinique fut vidée des photographes et des reporters, les chevaliers retournèrent au Sanctuaire, leur mission achevée. Le médecin couva cette jeune femme si jolie, mais il changea complètement d'avis le jour de son réveil.
Trois semaines après la chute, l'histoire du banquet continuait à faire rire le Sanctuaire et surtout le petit discour de Milo qui se faisait joyeusement charrier par les autres chevaliers d'or. Un jour, alors que le repas du midi allait commencer, Tatsumi arriva en courant et s'exclama :
-Mademoiselle Kido, mademoiselle Kido ?
-Oui Tatsumi ?
-C'est la clinique...
-Bien, je vais prendre l'appel.
Saori suivit de Shion et des différents chevaliers présents allèrent dans la salle de communication et elle prit l'appel qu'elle mit en main libre. Tous sursautèrent quand la voix du médecin qui se voulait enjoué, s'échappa des enceintes. Tous pouvaient entendre des grondements, mêmes des rugissements et des cris de panique en bruit de fond.
-Mademoiselle Kido ?
-Oui ?
-Vous nous aviez demandé de vous contacter au réveil de la jeune femme, et bien elle vient de se réveiller et... (couchez, couchez ! Lachez ce plateau ! Vous en...ten...dez la...chez ce pla...teau! GRRRRRROUUUUUUAAAAAAAAAFFFFFFFFF! )... nous savons maintenant à quoi sert le troisième poumon, c'est stupéfiant. Mais pourriez-vous venir la chercher maintenant s'il... (Docteur, docteur ? La salle d'attente est en feu ! Mais appelez les pompiers ! Les fils ont fondus avec la chaleur! FRRRRRRRRRRROOOOOUUUUUUUUUUUU! GGGGGGGRRRRRRRROOOOUUUUUUUUUUUAAAAAAAAAAAAAA!)... s'il vous plait ! Ça devient vraiment urgent et...(Retenez-la ! NON ne touchez pas au téléphone! GROAAAAAA !CRIIIIIIIIIIIIIIIIII ! Scronch !) BIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIP...
-Je ne sais pas ce qu'il se passe à la clinique, mais nous devons y aller immédiatement. Nous avons été coupés comme si un animal avait dévoré le téléphone. Dit Athéna avec une immense crainte au fond du regard.
Kanon remarqua :
-Tant que ce n'est que le téléphone, ce n'est pas trop grave, mais si cette bête a pris le personnel de l'hôpital comme amuse-gueule, là on a de gros problèmes.
-Vous avez raison. Partons maintenant! Ordonna la déesse.
Tous quittèrent le Sanctuaire pour la clinique. Les chevaliers divins accompagnaient les chevaliers d'or qui préféraient être avec leur déesse que rester sagement dans leur maison et apprendre qu'elle avait été dévorée par un mangeur de téléphone et peut-être aussi de médecins. Les chevaliers voulaient aller le plus vite possible, mais Athéna ne pouvait pas aller à la même vitesse qu'eux, jusqu'au moment où Seiya se mit devant la déesse et lui dit :
-Pardonnez-moi, Altesse. Mais nous devons y aller le plus vite possible.
Personne ne comprit ce qu'il voulait faire jusqu'au moment où Seiya prit la déesse dans ses bras. Athéna eut un doux regard pour son chevalier servant, puis elle entoura son cou resserra sa prise sur son sceptre et dit :
-Allons-y, ils ont besoin de notre aide.
Seiya fit un petit clin d'oeil à sa déesse et tous partirent à la vitesse de la lumière. Ils arrivèrent devant la clinique en deux secondes et Athéna s'exclama :
-J'adore cette sensation de vitesse. Je pourrais recommencer tous les jours.
Seiya devint rouge comme un coquelicot tandis qu'Aioros se moquait gentiment du jeune homme. Mais Milo les réveilla en soufflant un juron indigne de sa position de chevalier d'or. Tous se tournèrent vers la clinique et furent horrifiés par ce qu'ils voyaient. L'aile Est de la clinique était en flamme et le sinistre menaçait de s'étendre sur tout le reste du bâtiment. Hyoga se tourna vers Camus et lui dit :
-Éteignons cet incendie ensemble Camus. Montrons à tous que les chevaliers des glaces n'ont pas froid aux yeux !
Le chevalier du Verseau eut un léger sourire, puis tous les deux se rapprochèrent du feu et grâce à leurs attaques glaciales, l'éteignirent rapidement. Camus était vraiment très fier de son apprenti et il le lui montra d'une claque amicale dans le dos. Le jeune russe fit un grand sourire ravi au français, puis ils rejoignirent les chevaliers d'or et divins qui les félicitèrent. Cependant, ils arrètèrent de s'envoyer des fleurs quand l'incendie reprit de plus belle avec encore plus de virulence qu'auparavant. Ce sinistre avait vraiment l'air d'être vivant. Tous se regardèrent avec stupéfaction, puis décidèrent d'entrer dans le bâtiment afin de stopper le feu à sa source. Ils avancèrent dans des couloirs vide de monde mais remplis de fumée. Les deux chevaliers des glaces calmaient les incendies à coup de poussière de diamant. Le cygne et le Verseau tentaient de retenir leur rire, même le froid Camus, en entendant leurs collègues glisser et déraper sur la glace qu'ils venaient de créer. Mais Hyoga explosa de rire quand Masque de mort dérapa, et pour ne pas tomber se retint à Shura qui marchait près de lui. Malheureusement, le Capricorne étant vacillant sur ses pieds, il ne put garder son équilibre et tomba en même temps que le Cancer et Shaka qui se raccorcha à Aioros, lui-même à Saga qui se retint à son frère qui pour garder son équilibre empoigna Ayor qui fit de même avec Aphrodite qui pour ne pas choir se retint à Aldebaran en pensant que le Taureau resterait stable. Malheureusement ce ne fut pas le cas et celui-ci attrapa le bras de Mû qui fit la même chose à Milo qui attrapa le bras de Dohko qui tenta de se rattraper à Ikki, mais le jeune homme pas fou s'écarta brusquement, perdit l'équilibre et fit tomber tous les autres encore debout. Seiya fut le seul à rester debout avec Shion, car il portait toujours la déesse Athéna dans ses bras et que Shion avait trop d'expérience pour se faire avoir de cette façon. En tout état de fait, tous les chevaliers qu'ils soient d'or ou divins se retrouvèrent sur le ventre sous les rires quasi hystériques de Hyoga et de Camus qui avaient une vue parfaite de leur collègues et amis effondrés sur le ventre.
A suivre
