NDA : Vous pourrez trouver cette histoire sur le blog skyrock du MissingxWorld ; nul plagiat, il s'agit de mon propre blog.

Ceci est une fanfiction ; tous droits réservés à J.K Rowling.

Le Baiser Du Détraqueur

Ce monstre n'a pas d'âme ;

Le bonheur il condamne.

Et sous son voile noir,

Répand le désespoir.

Cette abomination,

N'est pas douée de raison.

Aux pires meurtriers,

Elle dérobe un baiser.

Mais si jamais un jour,

L'un connaissait l'amour,

Alors qu'adviendrait-il,

De cette* sinistre idylle ?

Quel idiot Détraqueur,

Commettrait donc l'erreur,

D'imaginer siens,

Ces souvenirs humains ?

Presque pris de folie,

Il voudrait à tout prix,

Ses lèvres déposer,

Sur la bouche rêvée.

Oh, quelle stupidité !

Celle alors d'oublier,

Qu'il arrach'rait sa vie,

A l'humain que voici.

C'est un adolescent ;

Il a juste quinze ans,

Ignorant vaillamment,

Le gardien d'Azkaban.

Au milieu de la masse,

C'est fier qu'il marche et passe,

A côté du bourreau,

Qui le fixe un peu trop.

Dissimulant sa peur,

Avec un rire moqueur,

Il fait le courageux,

Se prenant même au jeu.

Brillent ses cheveux d'or,

Il se conçoit si fort.

Brillent ses yeux d'argent,

Il se croit si puissant.

Enfin, quelle arrogance !

Ou plutôt inconscience,

De se croire en lieu sûr,

Malgré ces créatures.

Un soir qu'il était seul,

Il vit alors la gueule,

De la mort en personne,

Venue croquer la pomme.

Tout à fait satisfait,

Le Détraqueur allait,

Bientôt goûter aux lèvres,

De ce travail d'orfèvre.

Et Draco pétrifié,

Vit la chose approcher,

Avec elle sa mort ;

Il ne verrait l'aurore.

Il se mit à pleurer,

Le corps entier gelé,

Ayant en sa mémoire,

Les pensées les plus noires.

Il était en enfer.

Où donc était Cerbère ?

Cette terreur profonde,

Le suivrait dans la tombe.

Alors il s'effondra,

Et plus tard s'éveilla,

Dans les bras rassurants,

De son discret amant.

La peau d'un blanc de lait,

Les cheveux noirs de jais,

Des yeux plus sombres encore ;

Son nom est Théodore.

Le Détraqueur chassé,

Par une forme bleutée,

Avait dû renoncer,

A voler ce baiser.

[... ... ...]

*Croyant à l'origine que « idylle » était un nom masculin, j'avais compté mes syllabes avec un « ce » pour déterminant, or, la faute une fois corrigée, le vers passe à douze au lieu de onze syllabes ; toutes mes excuses.

Note de l'auteur : Je me suis demandée ce que ça ferait si à force de dévorer les sentiments des gens, un Détraqueur ne faisait plus la différence entre ses victimes et lui-même. J'ai même pitié de lui...