Titre : Chambre 624

Auteur : lunny

Disclamer : Les personnages ne m'appartiennent pas, ils appartiennent à Masashi Kishimoto. Mais je peux toujours les traumatiser… (Sasuke : Je me disais bien que c'était trop beau…)

Résumé : UA Naruto est hospitalisé, tout pourrait bien se passer, sauf si comme colocataire il n'avait pas Sasuke… NarutoxSasuke

Genre : yaoi et Univers Alternatif

Avertissement : Tous ceux qui la possibilité que deux mecs soient ensembles choquent, demi-tour ! (Gauche, droite ! gauche, droite !)

Note : Je suis malade (physiquement parce que mentalement ça fait déjà longtemps…) Donc j'en profite pour commencer une nouvelle fic ! Euh, je n'ai aucune idée ce que c'est d'être dans le coma, alors ne m'en voulez pas !

Bonne lecture !

Des phares qui se rapprochent, des cris puis le noir…

Le noir qui l'enveloppait, il avait l'impression de flotter, flotter au beau milieu de nul part… Il avait l'impression d'entendre des gens parler autour de lui, mais il ne comprenait pas, il entendait ces voix mais elles étaient trop lointaines, il semblait les entendre à travers un mur, comme quand il avait écouté les gens parler de lui à l'époque… Comme quand il les écoutait quand ils se réunissaient quand il le croyait loin, et qu'ils l'insultaient, le maudissant pour ce qu'il avait provoqué… Il se rappelait parfaitement ces voix qui étaient remplis de haine, ce n'était pas de sa faute mais personne ne semblait y croire… Ils disaient tous qu'on aurait du le tuer… Il ne les entendait plus à présent car il avait cessé de les écouter, mais il sentait dans leur regard toute leur haine pour lui. Et maintenant, il se demandait dans cette obscurité si il était encore vivant… De toutes façons, mort, il n'entendra plus ces voix, mort, il ne sentira plus ces regards, mort, personne ne le regrettera… Il pensa un instant se laisser sombrer dans ce noir intense et s'y perdre, tellement profondément que personne ne le retrouverai… Mais, ça ne se passa pas comme ça…

Lentement, il ouvrit les yeux, il ne se souvenait pas les avoir fermés, les ténèbres laissèrent place à une lumière aveuglante. Il mit son avant-bras droit sur ses yeux, il n'arrivait pas à lever le gauche bien plus lourd. Et il entendait une machine à ses côtés produire un bip régulier. Il sentait tous ses muscles le faire souffrir, mais la douleur n'avait pas trop d'importance, car il avait conscience qu'il était vivant. Et malgré sa difficulté à parler, il réussit à soupirer :

-Et merde…

Il savait qu'il ne devrait pas dire ça, qu'il devrait être heureux d'être en vie, mais il ne ressentait aucune joie, plutôt du dégoût et de la peine. Pourquoi n'était-il pas mort ? Il aurait préféré mourir plutôt que d'entendre encore ces voix le maudirent. Très doucement, les mots sortirent de sa bouche hésitante, sa pensée était tellement forte qu'il avait parlé tout haut, il s'était demandé :

-Je me demande si quelqu'un s'est inquiété pour moi…

Il soupira, cette question était tellement bête, mais la réponse lui faisait horriblement mal, personne sûrement, qui pourrait s'inquiéter pour l'enfant maudit ? Il enleva doucement son avant bras légèrement douloureux de son visage, il laissa ses yeux s'habituer à la lumière aveuglante par à rapport aux ténèbres dans lequel il s'était plongé. Il vit le plafond blanc, il eut un léger sourire, il se demandait qui avait eu une idée aussi bête de peindre en plafond en blanc alors que la plupart des gens qui le voyait sortaient des plus noir des ténèbres. Il réussit à tourner sa tête vers sa gauche, il observa les montants du lit levés, sûrement pour l'empêcher de tomber, enfin ce n'était pas vraiment utile vu l'état où il était, il n'arriverai même pas à faire un pas si on lui demandait. Il aperçu la machine qui produisait des bip réguliers aux rythmes du battement de son pouls. Il observa sa table de chevet sur laquelle trônait un bouquet de fleurs, pas très imposant, constitué d'une dizaine de fleurs, des coquelicots rouges comme le sang, ses fleurs préférées.

Il les observa, elles tenaient dans un vase transparent qui contenait un peu d'eau, elles étaient bien rouges, il sentait leur doux parfum malgré qu'il se situait un peu loin… Il sourit, quelqu'un était venu le voir… Sûrement Iruka, lui seul savait qu'il aimait les coquelicots. Juste cette pensée le fit sourire, c'était l'une des seules personnes qui ne le considérait pas comme un monstre, comme un enfant maudit. Il observa le reste de la pièce. Des murs blancs, une porte sûrement celle pour sortir de la pièce, car il voyait une petite fenêtre vitrée sur le haut. Une autre, dans l'autre mur menait à une pièce adjacente, la salle de bain sûrement, elle était légèrement entrouverte. La pièce était banale, enfin du côté gauche, peut-être que le côté droit lui réserverait des surprises. Mais, il jeta un coup d'œil à son bras qui lui semblait vraiment trop lourd par rapport à son corps. Il vit que son avant-bras était dans un plâtre. Il resta un moment à l'observer, de toute évidence, il ne s'en était pas sorti indemne, ça ne l'étonnait pas. Il bougea doucement ses doigts qui n'étaient pas recouvert par du plâtre, il sentit un frisson dans son bras, une sensation bizarre et désagréable… Il s'arrêta de les bouger.

Il tourna sa tête vers la droite, il aperçut une perfusion injecté dans son bras droit, heureusement qu'il n'était pas conscient quand on lui avait mise, il détestait les piqûres, il leva les yeux pour observe le reste de la pièce… Il se figea. Des vingtaines de bouquets différents, toutes les sortes de fleurs trouvables en cette partie de l'année, des peluches aussi, des cadeaux pas ouverts, des livres, il regarda cet assemblage de cadeau, la plupart qu'on ne semblait pas avoir touché… Des cartes de bon rétablissement empilées sur la commode, la salle embaumait de ces fleurs, et il se rendit alors compte que ce n'était pas ses coquelicots qui sentaient si bons, c'étaient ces fleurs magnifiques… Il regard le garçon dans le lit voisin, tous ces cadeaux étaient pour lui… Allongé sur le lit, les draps recouvrant le bas de son corps, il lisait un livre. Il semblait blasé dans sa lecture, pourtant il continuait à lire. Les bip de la machine étaient moins espacés comme si la simple vue du garçon son cœur battait plus vite. Très doucement, comme pour être sûr de ce qu'il voyait, il appela le garçon qui lisait :

-Sasuke ?

L'interpellé se tourna vers lui. Il eut un sourire sadique et dit :

-On dirait que la belle au bois dormant s'est enfin réveillée…

La dite belle au bois dormant lui lança un regard noir qu'il aurait bien accompagné de quelques insultes si il n'avait pas autant de mal à parler. Puis il fronça les sourcils et demanda se rendant compte de quelque chose :

-Attends… Enfin ? Comment ça ? Je suis dans cet état depuis combien de temps ?

Même si sa gorge lui faisait affreusement mal, il ne s'était pas gêné pour prononcer cette longue phrase. Sasuke qui avait repris sa lecture eut un reniflement de mépris et lâcha :

-Presque un mois…

-Quoi ! Un mois ! Mais…

Le garçon ne pu finir sa phrase, la machine produisait des bips de moins en moins espacés puis se calma. Le jeune garçon avait essayé de se redresser mais avait lamentablement échoué, son rythme cardiaque avait augmenté quand il avait crié et chuté quand il était retombé dans les draps silencieusement. Il ne pu que soupirer une fois de plus :

-Et merde…

Il se remit à observer le plafond… Sur ce coup là, il avait tout foiré… Puis il se redressa légèrement et observa le mur lui faisant face, blanc. Puis il tourna soudainement vers Sasuke et demanda :

-Mais toi, qu'est ce que tu fous là !

Sasuke soupira, entendre la machine produire des bips irréguliers à cause de l'humeur d'un imbécile, ça lui tapait sérieusement sur les nerfs, il préférai encore quand l'autre était dans le coma, c'était plus calme et reposant, même si l'autre ne bougeant plus était vraiment bizarre, surtout quand on avait l'habitude de le voir courir partout… Il délaissa sa lecture qui était un livre à l'eau de rose, faute que on ne lui avait apporté que ça, on allait tuer son cerveau à force de lui faire lire des âneries pareilles… Enfin, ça lui donnait quelque chose à faire en attendant. Il scruta le blond qui le regardait d'un air ahuri, enfin ça ne changeait pas de d'habitude… Il finit par répondre :

-A ton avis ? Qu'est ce qu'on peut foutre dans un hôpital ?

Le blond lui lança un regard de tueur et cria :

-J'avais bien compris ! Mais qu'est ce que tu fous dans ma chambre !

Sasuke se massa les tempes, il ferma les yeux, oui, franchement il le préférait endormi… Et les bips de la machine qui ne se calmaient pas…Si il la détruisait il pourrait toujours plaider pour de la légitime défense, sinon ses nerfs auraient lâché. Il répondit doucement :

-Notre chambre, Naruto. On doit se la partager, y a pas assez de place…

Un grand quoi retentit dans la salle qui était silencieuse il y a, encore quelques minutes. Naruto hurla :

-Non ! C'est pas vrai ! Partager ma chambre avec toi ! C'est hors de question ! Je refuse !

-Tu crois que je suis content de partager ma chambre avec un brailleur pareil ? répliqua sans hausser la voix Sasuke, regrettant amèrement le mois de silence qui précédait cette conversation.

-Tu c'est ce qu'il te dit le…commença Naruto.

Il fut coupé par une quinte de toux. On entendit clairement Sasuke pousser un soupir d'exaspération. Il murmura :

-Tu ferais mieux de te calmer. T'es épuisé.

Naruto lui lança un regard noir, mais sa vue devenant flou, il se laissa tomber dans le lit. Il avait horriblement mal à la tête, il ferma les yeux et plongea lentement dans un vrai sommeil…

A suivre…

L'auteur (affalé sur la table où se trouve l'ordi, sur le point de s'endormir) :

-Bon, pour une fois je vais essayer de respecter le caractère des persos…

Naruto (regardant l'auteur inquiet) :

-Heu t'es sûr que tu vas bien ? Tu ne devrais pas te reposer ?

L'auteur (avec le regard noir) :

-Depuis quand tu t'inquiète pour moi ?

Naruto (grosse goutte de sueur) :

-L'es de mauvaise humeur ou quoi ?

L'auteur (à moitié mort) :

-Je t'emmerde…

Naruto (prions pour lui) :

-Euh, juste comme ça, pourquoi je suis à l'hosto ?

L'auteur (la voix de mourrant) :

-Tu le sauras bientôt…

Naruto (désespéré) :

-On peut rien en tirer dans cet état là… Envoyez des reviews, là je suis vraiment inquiet…

L'auteur (avec la voix caverneuse) :

-Naruto…Je te confie cette fic… Je ne pourrai pas la continuer…Je…Je…heurk.

Naruto (au bord des larmes) :

-Noooonnnnnn !

L'auteur (se redressant soudain parmi les morts) :

-N'oubliez pas de laisser des reviews !