Bonjour à tous !
Pour commencer, je remercie Socks et Aë qui une fois encore n'ont pas hésité à donner de leur personne en corrigeant et annotant ^^ MERCI les filles !
Et Cricri TheBadger, ce premier chapitre est pour toi -)
Bon, assez blablaté, bonne lecture ^^
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Hermione Granger et le Cristal du Temps.
Disclamer : Tout appartient à JKR et à Aurette… je me contente simplement de traduire…
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Hermione était assise à son plan de travail dans son minuscule bureau du Ministère et fixait le journal, tristement choquée. Le petit article de la Gazette du Sorcier donnait les détails de la mort tragique de Fawkler Sparrow, âgé de 38 ans, marié et père de trois enfants. Il avait apparemment été victime d'un Désartibulage fatal lors de son retour du pub il y avait de cela deux nuits. L'article poursuivait en exhortant le public à prendre conscience des dangers possibles lors du TSI -Transplange Sous Influence - et citait des statistiques macabres destinées à les effrayer en bonne et due forme.
Hermione grimaça au ton moralisateur qui semblait oblitérer la tragédie, plutôt que l'exagérer. La section du Département de la Coopération Magique Internationale pour laquelle elle travaillait avait beau être réduite, les employés y était très soudés, et la mort de l'un de ses membres avait été un coup dur pour eux tous. Fawkler avait été unanimement apprécié au sein de sa section.
«Miss Granger?», déclara Alonso Behari depuis la porte. «Avez-vous vu le journal de ce - Oh, vous l'avez là.»
«Oui, je l'ai vu,» dit-elle. «Que faisons-nous?»
L'adjoint de la Responsable de Section soupira bruyamment, sa longue moustache argentée agitée par la douleur qu'il essayait de contenir. «J'ai envoyé un hibou au fleuriste, et lancé une collecte pour sa veuve. Je crains fort que nous ne puissions récolter autant que quand Rigley est mort. Trop de décès dans le département cette année. Les gens ne seront sans doute pas aussi généreux une troisième fois.»
«Troisième?» dit-elle en levant les yeux. «Qui d'autre est mort?»
«Emerson Thackeray. Il était en train de sillonner les lignes telluriques quand il est tombé de son balai deux mois avant que vous ne preniez la place de Philips.» Alonso poussa un profond soupir et fit un geste de la main vers le journal qu'elle tenait encore. «Prions pour que ce soit le dernier. On dit souvent que la tragédie frappe généralement trois fois, et trois décès survenus dans notre petit département en un an sont déjà trois de trop.»
Hermione grimaça à la douleur présente dans la voix de l'homme.
Alonso était peut-être son cadet dans la hiérarchie, mais il était assez vieux pour être son grand-père et beaucoup plus qualifié pour le poste qu'elle occupait. Il avait été d'une aide inestimable pour elle quand elle avait été mutée à ce poste à la retraite soudaine de son prédécesseur. Il avait refusé le poste de Chef de Section, en disant que lui et sa femme avaient l'intention de déménager en Inde en début d'année prochaine. Il avait seulement accepté d'aider le Département en aidant à la transition avant son départ.
Hermione ne savait pas comment elle allait faire face quand il partirait. Elle dépendait de lui pour tout. Elle était une simple assistante administrative au Département du Budget avant d'être transférée à ce poste. Ce qui à première vue lui avait semblé être une belle promotion se révéla avec du recul être une impasse.
Pourtant, même si le travail était ennuyeux, le salaire était confortable, et les personnes qui travaillaient pour elles s'étaient montrées chaleureuses et accueillantes, rien à voir avec les dizaines de petits bureaucrates avec lesquels elle avait travaillé avant et qui n'avaient jamais pu se souvenir de son nom.
«Que fait-on à présent? Et comment se fait-il qu'aucun de nous n'ait été mis au courant avant de tomber sur le journal de ce matin?»
«Maire, la femme de Fawkler a été mise sous sédatifs,» répondit Alonso, «quant à ses enfants, ils sont resté auprès de leur grand-mère. Personne n'a pensé à nous prévenir. La veillée est pour demain. L'enterrement, le jour d'après.»
Hermione laissa tomber le journal sur son bureau. «Faites savoir au personnel que demain sera une demi-journée, et que le bureau sera fermé mercredi pour le service funèbre.» Elle prit une grande inspiration et exhala lentement, avant de regarder vers lui. «Dois-je faire d'avantage ?»
Le brave homme secoua la tête. «Non, ma chère. Vous êtes très bien. Gardez la tête froide, et faites le tour du bureau. Sachez simplement écouter, laissez-les en parler. N'oubliez pas que vous devez garder une certaine distance, ils auront besoin d'une personne représentant l'Autorité pour les réconforter.»
Elle hocha la tête. «Merci, Al.»
«Voulez-vous que je vous amène une tasse de thé?»
Elle hocha la tête. «Ce serait très gentil.»
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«C'est une telle tragédie», murmura Erina Kith alors qu'ils quittaient tous ensemble l'aire de Transplanage vers l'endroit où la famille était réunie devant la tombe. «C'est épouvantable...»
Hermione sortit son mouchoir de la manche de sa robe noire cousue sur mesure et serra la main de l'agent de terrain. «Oui, ça l'est. Ça l'est vraiment. Courage; nous devons être forts pour les petites. Je crains que si nous craquons, nous ne bouleversions les enfants de Fawkler encore plus que ce qu'ils ne le sont déjà.»
Elle tapota l'autre femme dans le dos et l'entraina vers l'endroit où le reste de leurs collègues se trouvaient. Hermione se plaça légèrement à l'écart, essayant de jauger la bonne distance. Priorité à la famille; elle pouvait les voir réunis autour de Maire Sparrow et de ses trois filles, formant un rempart de soutien. Venaient ensuite des amis, dont la plupart étaient des anciens collègues du défunt. Ils s'étaient déployés autour du petit groupe comme une garde d'honneur. Hermione se tint juste au-delà d'eux, un peu sur le côté, afin de pouvoir facilement être vue. Elle estima que c'était un bon compromis étant à la fois le patron du défunt, et donc un représentant du Ministère, et étant ici la seule personne qu'ils connaissaient le moins.
Elle conserva un air neutre, et fit en sorte que son chagrin ne se voit pas. Ce fut difficile. Fawkler avait été un homme plein d'entrain et sociable, et il lui avait fallu peu d'efforts pour l'aimer. Lui, comme la plupart des agents de terrain, ne revenaient au bureau qu'une fois par semaine, mais l'endroit semblait s'éclairer quand il était là.
Et ils en avaient eu bien besoin. L'ambiance au bureau était lourde. Il y avait seulement quatre mois ils avaient perdu Rigley Pepperton, un autre agent de terrain. Il n'avait que vingt-neuf ans quand il était mort dans son sommeil d'un problème cardiaque. Hermione ne l'avait pas bien connu non plus, elle était au Département depuis quelques semaines à peine. Elle s'était sentie très mal à l'aise et avait un peu bafouillé quand elle était allée exprimer ses condoléances à son partenaire. Elle était bien déterminée à ne pas faire de cafouillage cette fois.
Le Ministre arriva de derrière elle et s'entretint doucement avec la veuve et une vague de raclements de gorge et chuchotements signalèrent que la cérémonie allait commencer. Elle jeta un coup d'œil aux alentours pour voir si personne ne manquait, et sourit quand elle vit Caleb Lloyt arriver de sa démarche chaloupée habituelle. Il lui fit un signe de tête et un petit sourire en coin signalant à la fois le plaisir de la voir et de la tristesse de la situation. Elle hocha la tête pour le saluer, en espérant avoir l'air rassurante et professionnelle en même temps.
Caleb était la seule personne dans le département avec laquelle elle avait du mal à maintenir une frontière. Principalement, parce qu'il était un peu mieux bâti que la moyenne. Approchant la cinquantaine, il était à l'apogée de sa beauté. Des cheveux bruns raides grisonnant légèrement sur les tempes, une ombre de perpétuelle barbe naissante soulignant la cicatrice qui disparaissait dans les rides autour de sa bouche sur sa joue, les yeux bruns. La première impression qu'il donnait était d'être un peu rebelle. Son long manteau, son pantalon de cuir, et la montre à gousset se balançant en permanence de la poche de son gilet lui donnaient l'air d'un cow-boy. Tout cela incitait souvent à sous-estimer son intelligence et son esprit malicieux.
Plus de la moitié des femmes du bureau avaient le béguin pour lui, et Hermione était assez honnête pour admettre qu'elle était l'une d'entre elles. Cependant, étant sa supérieure, il était hors d'atteinte, même si elle devait lutter pour essayer de le garder à sa place.
Il le savait et prenait un malin plaisir à la tourmenter.
Elle soupira et se tourna vers le Ministre qui levait les mains pour commencer.
« Recueillons-nous...»
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«Je vous dis que c'est plus qu'étrange», déclara Alonso encore une fois, levant sa pinte à sa bouche avant de continuer. «Trois en un an? Notre section compte seulement dix-sept personnes au total, ça défie les statistiques.»
Il y eut des murmures d'assentiment tout autour de la salle du Dragon en Kilt. C'était le lieu de rencontre de prédilection des travailleurs du Ministère, et pour Hermione l'endroit immanquable pour tous ceux qui étaient comme elle peu enclins à se disperser après le boulot.
«Vous pensez qu'il pourrait s'agir d'une sorte de malédiction?» demanda Keith Remor, son chef de bureau.
«Peut-être,» dit Zara Hornsby.
«J'espère que non, parce que jusqu'à présent seuls les agents de terrain ont trouvé la mort,» plaça Erina. «J'ai mieux à faire que de m'inquiéter pour savoir si je vais être la prochaine.»
«Ne sois pas stupide», déclara Ruben Jordan, un autre agent de terrain. «Qui diable voudrait nous maudire? Nous ne faisons pas un travail intéressant. Nous sommes la section la moins remarquée du Ministère.»
Ce dernier fut accueilli par des réactions mitigées et Hermione but une gorgée de son soda de Branchiflore et les laissa débattre. Il y eut un tintement de poche remplie de monnaie à sa gauche et elle tourna la tête pour voir Caleb se glisser dans le box à côté d'elle avec sa pinte. Elle sentit son odeur épicée et secoua la tête.
«Pensez-vous qu'il y ait là quoique ce soit digne d'alimenter un débat?» demanda-t-elle à son employé en déposant son verre.
Il plissa les yeux vers eux, ce qui atténua les rides non tannées autour de ses yeux. Après un long moment, il secoua la tête. «Non,» répondit-il. «Ils essaient juste de donner un sens à ces disparitions, c'est tout. Ruben est sur la bonne voie. Rien d'intéressant ne s'est passé dans notre section depuis plus de quatre cents ans. Nous étudions les lignes telluriques, Granger. Nous ne sommes pas assez intéressants pour attirer le mauvais œil.»
Hermione étouffa sa réaction devant son accent gallois à son couper au couteau et se poussa son verre plus loin. «Je suppose que vous avez raison.» Elle se rassit et pencha la tête pour le regarder. «Donc, rien d'intéressant ne se passe jamais?»
«Pas plus que ce travail est palpitant. Pas durant les sept années que j'ai passé avec eux. Nous lisons et envoyons des rapports. Votre bureau emploie les larbins qui ordonnent et classent ces rapports, et personne ne se soucie jamais d'eux. Les seules choses dignes d'intérêt ici ce sont les gens. Ils se chamaillent, se réconcilient, se marient, divorcent, ont des bébés, et -» il pointa son verre sur le reste de ses collègues, «- meurent. Le plus souvent nous ne nous en soucions pas.»
Elle hocha la tête, voyant avec tendresse son petit effectif comme des représentants de la vie en général. Ainsi va la vie, pensa-t-elle, prenant une gorgée et redéposant son verre. Elle tourna son attention vers l'homme à côté d'elle, ignorant l'insistance avec laquelle son esprit et son corps semblaient lui chuchoter leurs opinions sur lui.
«Puis-je vous poser une question personnelle?»
Il pencha la tête vers elle. «J'espérais bien que vous le feriez,» dit-il d'une voix douce qui la fit frissonner.
«Arrêtez ça,» dit-elle. «Je me demandais pourquoi vous avez refusé trois promotions.»
Il sourit, montrant sa dent en or, et se pencha en arrière dans le box. Quel que soit ce qui avait causé cette cicatrice ça lui avait aussi coûté la dent. Ça devait avoir été une blessure vraiment atroce pour que la magie ne soit pas en mesure de le guérir complètement. Il se tourna vers elle, le bras posé sur le dossier du box juste derrière ses épaules. «Vous vous êtes renseignée sur moi. C'est un bon signe.»
Elle se sentit rougir légèrement. «Je me suis renseignée sur tout le monde dans ma section, Caleb. Je vous remercierais de bien vouloir garder votre libido sous contrôle.»
Il rit, un son profond, riche qui lui fit ressentir tout un tas d'intenses choses inavouables de manière délicieuse. «J'aime le travail de terrain. J'aime être à l'air libre. Je ne supporte pas être enfermé derrière un bureau. J'ai eu assez de tout ça quand je travaillais au Département des Mystères.»
«Vous y avez travaillé?» Elle fut agacée en constatant que sa voix avait pris le ton de celui qu'elle appelait 'stupide-petite-fille'. Elle avait été surnommée ainsi chaque fois que son intérêt pour un nouveau sujet lui avait valu la colère du professeur Rogue.
Caleb lui offrit un petit sourire. «Et oui.»
Elle fronça les sourcils et prit son verre à nouveau. «Je suppose que vous ne pouvez rien me dire à ce sujet.»
«Au Contraire (en français dans le texte original), depuis que ma section a été fermée, en fait, je le peux.»
«Vraiment? Alors dites-moi! Qu'avez-vous fait là-bas? Et pourquoi a-t-il fermé?»
Il la regarda longuement, ses yeux bruns dansant d'une joie à peine dissimulée. «Je travaillais dans le domaine de la recherche chronologique. Enfin, jusqu'à ce qu'un groupe d'écoliers envahissent les lieux et détruisent tout notre équipement.»
Hermione s'étrangla avec sa gorgée et rougit furieusement. Elle prit la serviette qu'il tendit avec un rire, et s'essuya les yeux ainsi que la table.
«Je suis désolée,» dit-elle doucement. «J'étais l'un de ces étudiants.»
Il rit de nouveau. «Je sais. Ce n'était guère un mystère.» Il se pencha en avant et posa ses coudes sur la table, regardant par-dessus son épaule. Sa frange tomba dans ses yeux. «Ne vous inquiétez pas, Granger. Ce travail me rendait malade de toute façon. On pourrait même dire que vous m'en avez libéré.» Il leva son verre et but une gorgée. «Une fois libre, c'était impossible de me faire retourner derrière un bureau à nouveau.»
Elle soupira de soulagement et sourit. Elle se sentit mieux sachant qu'il était sur le terrain parce qu'il y était heureux. Il y avait quelque chose de bien trop sauvage en Caleb pour l'imaginer derrière un bureau.
Quand elle réalisa où ses pensées la menaient, elle poussa son verre plus loin pour la dernière fois. Il était temps de prendre congé.
«Déjà fini?» demanda-t-il. «Je n'ai pas eu l'occasion de vous offrir un verre.» L'espoir brilla dans ses yeux.
«Il faut vraiment que j'y aille», dit-elle en se levant alors qu'il s'écartait pour la laisser sortir du box. «J'ai juste le temps de rentrer au Bureau et de terminer un de vos inutiles rapports.» Elle se leva de toute sa hauteur, ce qui ne lui permit pas de dépasser son épaule.
Il se pencha vers elle et murmura. «Vous n'êtes faites pour aucun travail de bureau, Granger. Vous êtes stupéfiante.»
Elle sentit les réactions contradictoires instantanément. Sa colonne vertébrale se raidit tandis que ses jambes se ramollirent. «M. Lloyt,» siffla-t-elle. «Vous allez trop loin.» Elle leva le nez en l'air et lui tourna le dos.
Tandis qu'elle saluait les autres et leur souhaitait une bonne soirée, elle l'entendit rire tranquillement derrière elle.
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Hermione était assise avec ses pieds posés sur la table basse et enfournait une pleine bouchée de nouilles. C'était Vendredi Soir, et cela signifiait dîner au square Grimmaurd avec Harry et Ron. C'était au tour de Ron de faire le dîner, ce qui signifiait Nouilles Instantanées.
«C'est vraiment étrange, comme l'a fait remarquer Alonso, mais je pense que ce qu'a dit Caleb est plus sensé. Il n'y a rien à propos de notre travail qui pourrait indiquer qu'il s'agit d'autre chose que de malchance.»
«Qui est Caleb?» demanda Ron, la bouche pleine.
«Un de mes agents de terrain,» répondit-elle sans lever les yeux.
«Je ne sais pas,» dit Harry avec un vague mouvement de sa fourchette. «A première vue, ça me semble suspect. Je veux dire, sur dix-sept employés trois sont morts en huit mois. En regardant cela du point de vue d'un Auror, ça me fait dresser les cheveux sur la tête.»
«Tout te fait dresser les cheveux sur la tête,» répondit Ron.
Harry agita sa fourchette sous le nez de Ron. «Parce que toi, tu trouves normal qu'un gars meurt d'une crise cardiaque dans son sommeil alors qu'il n'a pas trente ans, qu'un autre tombe de son balai dans le cadre de son travail, et qu'un troisième transplane jusque chez lui après une nuit au pub et se Désartibule la tête. Qu'est-ce qui ne te semble pas suspect dans tout ça?»
Hermione cligna des yeux. «Eh bien, dit comme ça ...»
Ron secoua la tête. «N'importe quoi. Quel intérêt y aurait-il à tuer les mecs qui prennent des mesures sur les impulsions magiques le long des lignes telluriques? Je veux dire, qui s'en soucie?»
Elle tourna sa tête vers Harry en haussant les sourcils.
Ça avait l'air de l'ennuyer de voir son raisonnement confondu par la logique. «Eh bien, le plus souvent le motif est un profit personnel. L'argent, le pouvoir ...»
«Comment veux-tu tirer profit d'un phénomène naturel?» demanda Ron. «Est-il possible de manipuler ou de modifier le réseau de l'énergie magique?»
Hermione secoua la tête. «Non. Ce serait comme essayer de contrôler l'air ambiant. L'énergie longe les lignes telluriques, mais le résidu magique est partout. On peut canaliser cette énergie pour notre usage personnel, mais on ne peut pas l'endiguer comme un fleuve, ou la diriger dans une autre zone. Seulement l'exploiter.»
Harry s'enfonça dans les coussins du canapé. «Eh bien, je dis toujours que c'est suspect.»
«Nous sommes des Aurors,» dit Ron. «Tout paraît suspect. Le seul moyen de ne pas finir comme Maugrey c'est de savoir quand laisser couler. Nous ne pouvons rien faire sans un doute raisonnable.» Il se tourna vers Hermione «Si tu nous trouves quelque chose qui ressemble, même vaguement, à une preuve d'agissement répréhensifs, je laisserais Harry agir.» Il se retourna vers Harry et lui lança un regard sévère. «Jusque-là, nous avons trois autres cas à traiter. En attendant, arrête de te prendre la tête.»
Hermione sourit à la façon dont Harry se renfrogna dans le divan et se mit à bouder. Certaines choses n'avaient pas changé.
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Après un week-end passé à retourner la question dans tous les sens, Hermione retourna au bureau le lundi et farfouilla dans les dossiers des employés Fawkler Sparrow, Emerson Thackeray, et Rigley Pepperton.
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Aurette : C'est parti mon kiki ...
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Note de Sevy4eveR : Bon, voilà, le décor est planté ! J'espère que vous avez apprécié. Je m'embarque pour une longue fic, cette fois (plus longue que 'What E'er') donc n'oubliez pas les encouragements, hein =) Merci d'avoir lu et à bientôt !
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Note d'Aë : Mwahahahaha ! Un bon cliffie dès la fin du premier chapitre ^^
Mais y a pas encore Severus.
J'adorerais que ce Caleb soit Sev.
Sev4 : Bah non, pas de cliff… la faute à Sevy4 qui a traduit la dernière phrase comme une clenche…. Bref, j'y ai remédié ^^
Ahaaa, mais Sev arrive très vite !
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Note de Socks : Bon on va avoir droit à une enquête policière à ce que je vois !
Bien j'ai mordu à l'hameçon, donc maintenant j'attends la suite :D
Sev4 : Merci ma p'tite Socks ! ^^
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Les p'tites notes rigolotes d'Aë et Socks :
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Je vous remercierais de bien vouloir garder votre libido sous contrôle.» hihihi
«Au Contraire (en fr ds le texte), depuis que ma section a été fermée, en fait, je le peux.» (Département des Mystères, fermé ? Ben ça alors !) Sev4 : l'explication est toute simple ^^
Enfin, jusqu'à ce qu'un groupe d'écoliers envahissent les lieux et détruisent tout notre équipement.» (Tiens, je me demande bien qui :p)
«Déjà fini?» demanda-t-il. «Je n'ai pas eu l'occasion de vous offrir un verre.» L'espoir brilla dans ses yeux. Ah, les dragueries entre collègues…
C'était au tour de Ron de faire le dîner, ce qui signifiait Nouilles Instantanées. (C'est bien un mec lui ^^)XD avec la maman qu'il a il n'a pas appris à faire mieux ?
En regardant cela du point de vue d'un Auror, ça me fait dresser les cheveux sur la tête.» (Ah ben on est deux !)
Qu'est-ce qui ne te sembles pas suspect dans tout ça?» Je suis d'accord avec Harry. Une crise cardiaque à 30 ans ? Alors qu'un sorcier peut vivre jusqu'à deux cent ?
