Bonjour les gens ! Me voilà de retour pour une nouvelle fic. Depuis que j'ai vu le film Conqueror of Shamballa, je suis devenue une fan d'Alfons Heiderich. Il est trop mignon, trop adorable, ze l'adore XD !
Donc, je reviens de vacances avec un POV de ce charmant personnage. 5 chapitres assez courts en tout, terminée (bien sûr je posterai la suite si j'ai des reviews D … Exigeante, moi ? A peine !)
Chaque chapitre illustre un moment du film où il apparaît : ce qu'il pense ou aurait pu penser… jusqu'à sa mort. /chiale/
Les dialogues sont en italiques car ils sont directement copiés de ma version fansubbée du film. Je ne précise pas qui parle, mais si vous connaissez par coeur ce fabuleux film, vous n'aurez aucun mal à reconnaître ceux qui causent.
Sur ce, chers lecteurs, je vous laisse lire le premier. J'attends vos avis ;p !
Eolane
1
« Si si, je t'assure, je viens d'un autre monde ! D'ailleurs moi et mon petit frère… »
Et le voilà qui recommence. Edward Elric, l'infatigable conteur de fables. Ne se lassera-t-il donc jamais ? Il n'arrête pas une seconde. Heureusement que je suis patient. Il a l'air si content de me raconter tout ça. Je ne peux décidément pas lui en vouloir. Même en me forçant. Je me contente de sourire en secouant la tête. Il est même amusant quelques fois. Tiens, il me fait encore rire ! Vraiment, lui et ses récits abracadabrantesques…
Ah, mince, voilà cette satanée toux qui revient…
« Quelle histoire, Edward ! »
Qu'il est drôle, quand il s'y met ! Je me demande où il va chercher tout ça. Mais, oh, il a l'air déçu, tout d'un coup.
« Tu penses que je l'ai inventée ? Tu ne me crois pas, hein ? »
Non. Désolé Edward, mais non, je ne te crois pas. Je ne crois pas en un autre monde. Je ne crois plus en l'alchimie non plus. Et depuis longtemps. Pardon. Je sais bien que toi, tu m'en veux. Parce que je ne te fais pas confiance. Ah, Edward, sois réaliste un peu ! Qui voudrait croire en ces choses-là ? Les amateurs de légendes, peut-être ? Et je n'en suis pas un. Excuse-moi, je ne veux pas être méchant…
Lorsque, quelques mois plus tôt, chez un dénommé Oberth, moi et mes compagnons avons rencontré Edward, lui qui semblait si avide de tout savoir sur nos projets, sur nos constructions que nous appelions « fusées », sur leur fonctionnement, j'étais loin de m'imaginer qu'il s'agissait en fait d'un scientifique qui, ayant ne serait-ce qu'une seule et unique seconde de temps libre, se mettait à rêver d'un univers parallèle qu'il aurait exploré avec son petit frère...
Tu sais, tu devrais écrire ces aventures, Edward. Je suis sûr que ça se vendrait très bien et que ça aurait beaucoup de succès. Tu deviendrais célèbre, et tu gagnerais ton pain plus facilement que moi… Tente ta chance, nous allons justement au Carnaval.
Soupirant, il se retourne vers moi, un coude sur le volant, en insistant encore une fois. C'est dans ces moments-là qu'il m'exaspère un peu. Evidemment, je ne lui montre pas. Je suis trop gentil pour pouvoir et vouloir vexer quelqu'un. Cette gentillesse me perdra, je pense.
Eh bien, nous voici dans le fossé, à présent. Ma pauvre voiture.
