Autre vieille fic de mon placard, pas recorrigée alors désolée des fautes et du style qui pourrait manquer d'expérience... Cette fic me rappel de bon souvenir c'est tout :P
Disclaimer: Persos pas à moi, tous à mamzelle JKR!
Note de l'auteur: Ici... bah euhhh... Un slash... encore lol!
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L'infirmier
Chapitre I
C'était un jeune homme courageux, qui aimait tout le monde, enfin presque. Il avait toujours eu une belle vie, d'après ce que disent les autres, mais pour lui, ce n'était qu'une vie accessoire, vue ce qu'il était pour Dumbledore. Tout le monde l'aimait beaucoup, sauf Draco Malfoy, jeune blond de 15 ans lui aussi, élevé dans la plus pure tradition 'mangemort'.Il y avait aussi le professeur Severus Snape qui semblait beaucoup le haïr, il en donnait l'impression en tout cas.
Mais pourtant, cette nuit-là, quand Harry se sauvait de Rusard, Severus fut gentil avec lui...
Rusard allait giffler Harry, il avait trouvé le jeune homme dans un endroit interdit, quand Snape l'en empêcha en lui criant après.
-RUSARD! On ne frappe pas un élève!
-Mais il a encore...
-Ce n'est pas une raison, aller, fillez avant que je n'avertisse le directeur!
Rusard partit donc sans mot dire et ne revint jamais embêter Harry..... Du moins pour ce qu'on en sait.
Une autre fois, Harry avait fait exploser une potions lors d'une retenue et Snape s'était contenté de lui soigner ses blessures au visage sans lui retirer de points ou même lui donner une autre retenue. Il avait seulement soupiré en allant chercher de quoi le soigner. Il lui avait nettoyé le visage si doucement que Harry eût du mal à croire que c'était Snape. Chaque fois que Snape lui passait le tissu imbîbé d'eau sur le visage ressemblait à une tendre caresse, comme si Snape manquait le fait d'être père et qu'il se contentait de Harry pour le faire.
Il y a aussi la fois où Snape avait ri, oui, ri. Il s'en souvenait comme si cela avait été hier...
Harry était en train de courrir après un genre de grenouille en papier que les jumeaux Weasley avaient confectionné. La grenouille en question se rapprochait dangereusement des appartements de Snape et Harry voulait absolument l'arrêter.
Malheureusement pour Harry, la grenouille avait atteind le couloir dans lequels Snape résidait. Elle faisait un vacarne monstre et Harry ne fut pas surpris de voir son maître des potions sortir la tête de son, salon dirons-nous, car personne n'a encore vu l'intérieur, alors supposons que la porte donne au salon.
La grenouille, ne sachant pas réfléchir et étant suicidaire, décida de foncer sur le professeur qui écarquilla instantanément les yeux de surprise et, avouons-le, de peur. Harry, suicidaire également, fonça sur Snape, ou plutôt, sur la grenouille, pour l'empêcher de sauter sur le professeur et ainsi éviter, il le souhaitait, une perte de points considérable.
La grenouille fit un bond de trop.
Harry venait de réaliser que la grenouille, encore dans les airs à ce moment, se dirigeait droit dans... dans la robe de Snape, plus précisement, dans sa poche de droite. Alors, lui aussi, d'un bond, sauta pour rattraper l'animal en papier...
BOUM!!!
Ph oui, Harry avait bel et bien mis la main sur la grenouille, qui s'écrasa sous le poids de cette main, mais la main était sur la grenouille, la grenouille était....... et bien...... juste là où se rejoignent la cuisse et le bas-ventre. Heureusement que Snape la portait à gauche à ce moment! (hehehe!)
Snape ne bougea pas, il resta étendu sur le sol, sans aucune expression. Harry non plus, ne bougea pas, comme stupéfixé d'avoir ainsi agi. Finallement il fit un timide sourire à son professeur, comme pour atténuer l'atmosphère puis retira sa main lentement, trop lentement...
C'est à ce moment précis que Snape lui sourit. Ce n'était certes pas un sourire amicale, encore moins timide. Harry y avait dénoté un soupçon de méchanceté, mais ce n'était pas de la haine. Ensuite il se souvient que Snape avait soupiré lorsqu'il avait complètement retiré sa main. Comme s'il avait été las de toutes les singeries de Harry.
Mais il avait sourit.
Et là, aujourd'hui, quand Harry est tombé du plafond en essayant d'y marcher à la suite d'un épisode moldu de Fifi brin d'acier (Mais elle, elle avait utilisé de la colle puissant fait maison lol!), il s'était brisé une côte. Snape l'a encore ramassé, car oui, le con de Harry avait fait ça dans les donjons pour ne pas se faire entendre.
Et là, ce soir, il est encore prisonnier du méchant maître des potions qui le tient dans son salon. Et oui, Harry savait maintenant que la porte d'entrée de Snape ne donnait pas dans le salon, mais dans un grand hall pierreux.
Dans le salon, la pièce juste après le hall, Harry reposait sur un grand fauteuil rouge aux bordures or, le torse entour. de bandelettes blanches et un flacon de potion qui répare les os sur la petite table à côté. Dumbledore l'avait envoyé là car l'infirmerie était déjà pleine dû à l'épidémie de grippe moldue que Hermione avait ramené de ses vacances. Il avait demandé à Snape de le prendre, vu qu'il connaissait les composants de cette potion car l'infirmière n'avait pas le temps de lui en préparer. Snape avait accepté, à condition que Harry sorte aussitôt qu'il irait un peu mieux. Le voilà à attendre son pseudo garde-malade pour qu'il lui fasse avaler cette maudite potion qui goûtait l'amande mélangée au sable.
Snape arriva finallement.
-Voilà votre remède, prenez-le et rendormez-vous, je ne veux pas être dérangé par vos gémissements de douleur.
Harry ouvrit la bouche et laissa Snape y verser 4 cuillèrées de la potion horrible. Snape lui lança un regard étrange, puis disparut dans ce que Harry croyait être le bureau, ou la chambre peut-être. Dans le fond, il s'en foutait, il voulait juste guérir au plus vite et sortir des appartements de Snape pour ne plus avoir à subir ses regards accusateurs et intimidants.
Ce soir-là, Snape revint dans le 'salon' pour vérifier, Harry croyait, qu'il dormait et ne jouait pas avec ses effets personnels. Harry ferma les yeux pour faire semblant de dormir et ainsi éviter de se faire réprimander.
C'est alors qu'il sentit une main sur sa poitrine, dessinnant les rebords de ses pansements. Puis, une autre main vint faire la même chose, sur sa poitrine.
タ 15 ans, on a le droit de s'imaginer des choses, aussi stupides qu'elles puissent être et c'est ce que Harry fit! Il croyait que Snape lui touchait pour son simple plaisir de pervers fini, qu'il voulait des choses pas bien quoi.
C'est là qu'il ouvrit les yeux.
-Professe...
-Chhht.
-Mais vous allez me faire mal, ce n'est pas guérit encore et...
-CHHHHHHHT! Je dois changer ce pansement, il n'est pas suffisament serré.
Harry eût un soupir de soulagement intérieur. Il laissa Snape le toucher, lui enlever le pansement et le regarda s'éloigner pour le voir revenir, un flacon à la main.
-Qu'est-ce que c'est?
-C'est pour les os, ça traverse la peau et atteint les os endomagés pour les réparer.
-Merci.
-Non, vous ne pouvez pas l'appliquer vous-même Potter, vous risqueriez de vous abîmer encore plus et je serais obligé de vous garder plus longtemps!
C'est ainsi que Snape plongea sa main dans le flacon et laissa tomber quelques gouttes gelées sur le torse d'Harry.
C'était froid, et on aurait dit que Snape prenait plaisir à faire sursauter Harry en recommençant plusieurs fois.
-AマE!
-Arrêtez-moi ça, je ne vous ai même pas touché encore!
-C'est bien ce qui m'effraie le plus, professeur!
-Salle gosse! ノcartez vos bras!
Harry mit ses bras au-dessus de sa tête, mais pas en-dessous. Il apréhendait le moment où Snape allait poser ses mains, pure douleur. Snape frottait ses deux mains ensemble pour les enduires complètement et regardait Harry comme s'il allait le tuer. Cela devait l'écoeurer de devoir toucher Harry.
Une main sur sa poitrine.
Puis l'autre sur ses côtes, aïe!
-AマE!
-Ne faites pas l'enfant!
-Mais vous me faites très mal!
-Vraiment?
-Oui!
-J'irai plus doucement, mais arrêtez de chiâler!
-Bien.
Snape y alla plus doucement, bien plus doucement que Harry ne l'aurait cru capable. En fait, Snape lui caressait presque le haut du corps tellement il y allait délicatement. Harry se surprit d'apprécier, mais n'afficha pas son contentement, car Snape aurait fait exprès de lui presser le sternum pour le faire souffrir. Harry en riait presque que son maître des potions détesté adoré soit à son service personnel.
Il fit une grave erreur...... il gémit en se tortillant un peu.
-Ce n'est pas une scéance de massage, Potter!
-...
Harry n'ouvrit pas les yeux, il ne voulait pas que Snape arrête, il se sentait déjà un peu mieux grâce à ce traitement et ne voulait pas retourner à la souffrance tout de suite.
-Vous souffrez encore?
-Oui.
Petit petit mensonge, Harry aurait pus lui dire qu'il souffrait moins. Il eût ce qu'il voulait :Snape reprit le 'massage' de plus bel.
Snape, sûrement par un pouvoir inconnu venant d'une planète lointaine, se trouva à serrer les hanches de Harry tout en glissant vers le haut. Probablement pour l'aider, dirait-il. Il passa ses mains graisseuse (Effet de la potion, OK!) à des endroits où Harry n'en avait pas besoin, comme le haut de son torse, ses épaules, son cou et même un peu ses bras avec une petite pression qui semblait être sensuelle, voire sexuelle.
Avant qu'Harry n'eût le temps de dire quoi que ce soit, il s'endormi paisiblement sous les caresses de son enseignant qui n'avait toujours pas cessé.
Et Snape s'en rendit compte.
D'un seul coup, il cessa et alla se laver les mains. Non pas par dégoût, il n'y pensait même pas, non, juste pour enlever le mélange huilleux qui le gênait. Il alla ensuite dans sa 'chambre' pour dormir, espérant ne pas se faire réveiller parce que cet incompétant de Potter a mal bougé et s'est fait mal. Il s'endormi donc.
Ce qui devait arriver, arriva.
Il fut lentement sortit de son sommeil par des cris, des cris de douleur qui venaient du maudit salon! Il aurait dû faire coucher Harry dans la penderie, comme ça il serait en train de dormir et non de se lever pour aller voir ce que cet enfant a encore fait!
Mais Potter ne semblait pas éveillé.
Il ne faisait que rêver, Merlin qu'il méritait une giffle! Quand Snape se retourna pour aller reprendre son sommeil, il entendit un cris, mais un cris différent, un sanglot puissant. Il se retourna encore et vit toute l'ampleur du cris qu'il avait entendu.
Harry pleurait.
Il ne pleurait pas comme un enfant, mais plutôt comme un parent, comme un père qui aurait assisté à l'assassinat de son fils en direct, c'était, en d'autres mots, épouvantable.
Snape ne prit même pas le temps de consulter sa morale surgelée et se précipita près de Harry, il s'assit sur le rebord de l'immense fauteuil aux couleurs étrangement Gryffindor et surèleva le haut du corps de Harry pour le coller à lui. ヌa ne changeait rien, il pleurait toujours, rien ne semblait s'arrêter. Malgré lui, Snape commença à se balancer d'avant en arrière pour bercer le jeune homme tout en lui caressant la nuque d'une main rétissante, mais experte.
Harry cessa enfin de pleurer.
Snape vint pour le recoucher, mais Harry l'entoura de ses deux bras, comme s'il rêvait de ses parents et qu'il ne voulait pas qu'ils partent. Le maître bougea un peu plus froidement, sans pouvoir toutefois se sortir de sa situation embarassante.
Ce qui devait se produire, se produisit.
Harry, toujours inconscient parce qu'endormis, tira les cheveux soyeux de Snape et une fois sa tête près de la sienne, il mis ses deus mains dans son cou puis l'embrassa pendant un bon douze secondes. Rien de bien poussé, heureusement, juste un baiser comme un père donne à son fils (On pense pas aux fics d'inceste là, OK!!!). Aussitôt ceci fait, l'endormis lâcha prise et se recoucha subtilement en silence, pleurs et gémissements ayant cessé du coup.
Maintenant Snape pensait aux longs quatres jours qu'il allait devoir passer avec Harry, peut-être plus s'il mettait du temps à guérir.
Snape alla se recoucher, espérant que Harry ne se réveille pas de nouveau, il avait autant besoin de repos que le jeune homme car il sentait la fatigue engourdir le derrière de sa tête.
...Au matin, Snape se précipita dans le salon pour voir si Harry avait bien dormi, aussi pour vérifier qu'il ne s'était pas blessé d'avantage durant son sommeil agité.
Harry dormait toujours.
Snape remarqua que le garçon se tenait le ventre comme s'il souffrait. Il s'approcha et vit que le bandage précédent était lâche et ne supportait en rien sa cage toracique. Il ne voulait pas le réveiller, pas maintenant, il voulait avoir la paix et ne pas se sentir observé tout le temps, mais visiblement, Harry souffrait beaucoup et il ne voulait pas décevoir Dumbledore en lui rendant un Harry à moitié remit.
Ce qui dû se faire, ce fit.
Snape alla soulever doucement Harry, faisant très attention de ne pas le réveiller et enleva le vieux bamdage inutile. La peau d'Harry était humide et blanchâtre, cela lui causerait d'énormes démengeaisons, donc le professeur eût une idée et se dirigea vers une armoire non loin du fauteuil.
Il revint près de Harry avec une petite boîte, pas plus grosse qu'un jeu de cartes moldu, puis s'assit de nouveau sur le meuble où dormait Harry, poitrine dénudée. Doucement, il mis cette poudre couleur pêche sur le torse de Harry, puis souffla dessus pour l'étandre partout. Ses grandes mains se posèrent sur la peau moite du jeune homme et il se mit à frotter la poudre partout sur le haut du corps de Harry.
Harry bougea, Snape cru qu'il se réveillait, mais non, il n'avait qu'un peu remué, probablement parce que cela faisait mal, donc encore une fois, il adoucit ses touchers, faisant grogner Harry de satisfaction pendant son sommeil. Le petit insignifiant avait l'air si vulnérable, à la mercie des mains dangereuses de son maître des potions, Snape eût un vague sourire à cette pensée soudaine.
Harry ouvrit les yeux.
Il se sentait bien, là, entre les mains de Snape, même s'il ressentait un certain inconfort vu la personne qui le 'caressait' de cette façon, mais il ne dit rien et se laissa faire, se contentant de lui envoyer un timide sourire pour lui montrer que cela aidait.
-Il faut mettre un nouveau bandage, l'autre n'a pas tenu la nuit.
-C'est vraiment nécessaire, professeur? Je me sens très à l'étroit avec tout ce tissu qui m'entoure!
-Oui, ça l'est, relevez-vous un peu.
Snape aida Harry et le colla contre sa poitrine pour avoir un meilleur accès à son dos afin d'enrouler le nouveau bandage. Sous les mouvements de son enseignant, Harry se cramponna en passant ses bras autour de la taille de celui-ce, qui n'avait pas l'air d'en faire de cas, pour une fois!
Il en faisait tout un cas.
Sentir quelqu'un si près de lui le déstabilisa un peu. Il resta un moment sans bouger, laissant Harry le serrer. Il lui passa ses deux mains dans le dos, de haut en bas et sentit Harry frissonner légèrement. Sa peau était redevenue douce et agréable au toucher, il respirait si lentement, il devait être bien, là, dans les bras de Snape.
Juste par pure satisfaction personnelle, Snape repassa ses mains sur le dos de Harry.
Harry ôsa la même manoeuvre.
Severus était un peu mal, mais bien à la fois, c'était différent. Mais qu'est-ce que c'était que cette caresse? Snape ne savait pas s'il en voulait encore ou s'il voulait que ça cesse, car il n'en avait eue qu'une seule, et écourtée par la surprise du geste en plus. Son coeur avait manqué un battement, pas de l'amour, on s'entend bien là-dessus, plutôt un 'certain' bien-être, ou plutôt encore, un doux sentiment de on ne sait quoi. C'était décidé, Snape allait devoir lui appliquer l'huile de guérison des os à ce moment, oui!
Il en versa d'abord près du nombril de Harry, mais n'en mit pas plus. Il posa sa main par-dessus le liquide et fit remonter ses doigts jusqu'au cou du survivant, qui ferma les yeux à cet instant, se laissant mou sur le dos. Il ne parla pas, comme s'il savait que Snape profitait entièrement de ce moment, lui aussi.
Snape eût comme un instant d'amnésie.
Il se pencha sur le torse de son blessé, ses cheveux noirs chatouillant les pectoreaux de Harry, puis y déposa un léger, mais vraiment très léger baiser. Voyant que Harry n'objectait pas, il ne s'en était sûrement pas rendu compte de toutes façons, il répéta, un peu plus évident cette fois-ci.
Harry ouvrit les yeux.
Mais qu'était en train de faire le directeur des Slytherins?
-C'est un nouveau traitement? Ironisa Harry.
-ヌa fonctionne?
-C'en est un, professeur? Insista Harry.
-Non.
-Alors c'était quoi?
-Quoi quoi, Potter?
-Ce souffle chaud qui m'a sorti de ma concentration.
-Je .....
-Professeur?
-Je vous appliquait la potion.
Harry, ne se souvenant plus vraiment de la sensation parce que trop vite passée, se résigna à refermer les yeux alors que Snape avait repris de faire pénétrer l'ongan dans l'épiderme de son invité imprévu.
Harry gémit encore.
Mais quelle était cette réaction? Harry n'avait pas le moindre souvenir d'avoir jamais autant apprécié un traitement de guérison. Ou alors Snape savait y faire, ou alors Harry ne faisait plus la différence entre l'attirant et le repoussant. Snape savait y faire, Snape savait y faire! Harry se damna lui-même pour avoir pensé une telle chose sur son professeur.
-Vous me semblez vous rétablir vite, peut-être allez-vous pouvoir quitter mes appartements avant la date prévue.
-Avec vos mains sur moi, il est certain que je guérirai plus vite.
Harry dit cela parce que Snape savait y faire, vraiment. Snape, lui, eût une mauvaise pensée pendant une minute, se demandant ce que '...Vos mains sur moi...' aurait bien pu vouloir dire, mais se resaisit rapidement.
-Oui, je m'y connaît asser bien dans ce domaine.
-Alors peut-être pourrez-vous m'aider.
-Où voulez-vous en venir, Potter?
-J'ai quelque chose au genou gauche. Chaque fois que je déplie ma jambe, ça fait 'Crack!', cela ne peut que provenir de mes os.
-Laissez voir...
Snape prit la jambe de Harry par le mollet, la souleva puis la plia sur elle-même. En la dépliant, il entendit clairement le bruit.
-Ce genou est-il plus gros que l'autre?
-Je ne sais pas, professeur, attendez...
Snape afficha un regard de 'Mais qu'est-ce que je fais lici?', puis attendit de voir ce que Harry faisait en se tirant le pantalon vers le haut, sans pouvoir en découvrir son genou, la sortie étant trop étroite pour celui-ci.
Harry stoppa toute activité, même ses clignements d'yeux, semblant être en train de réfléchir à la plus grande question du monde, sans pouvoir y trouver de réponse. Quand, soudainement, il lança un sourire incertain à Snape et porta ses mains sur sa ceinture.
-Qu'êtes-vous en train de faire, Potter?
-Je vérifie s'il est plus gros, comme vous me l'avez demandé.
Snape eût une autre mauvaise pensée.
-Ce n'est pas la peine, vous pourrez vérifier tout à l'heure, dans votre bain.
-Mais.... mais comment je vais me...
-Malheureusement, c'est moi qui m'en chargerai.
-QUOI?
-Vous n'êtes pas sourd. Aller, reposez-vous un peu avant votre repas.
Un repas? Snape allait vraiment lui apporter... Lui servir un repas? Là il venait d'avoir la plus horrible des images en tête ; Un Snape habillé en femme de ménage, un plateau argent dans les mains, lui souriant à pleine dents...
PAFFFF!
Il fût sortit de son rêve hilarant par un petit paquet qui avait atterrit entre ses genoux. Il le prit et vit Snape s'éloigner dans la 'cuisine'.
-NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON!!!!!!
Fut ce que les murs des donjons résonnèrent pendant quelques longues minutes. Un sandwich, au pain brun, mais ce n'était pas le pire, non. Le pire, c'était les croûtes séchées sur les rebords, presque trop durcies même pour un rongeur! Snape devait plaisanter! Il n'aurait tout de même pas ôsé lui donner ceci, autant lui donner de la nourriture pour poissons!
Snape revint dans la pièce.
-Quelque chose ne va pas, Potter?
-Mangez-vous vraiment ça?
-Non.
-Alors pourquoi me l'avoir filé?
-C'est tout ce qu'il y a, je ne garde pas de nourriture ici.
-Je n'ai vraiment pas faim, merci.
-Si vous y tenez, je vais remplir votre baignoire.
-Je vais y arriver seul.
-Bien, alors allez-y.
Harry fut essssssssssssstrèmement soulagé de ne pas avoir la compagnie de Snape lors de son hygiène corporelle. Il savait toutefois qu'il allait souffrir le martyr, que sa cage toracique ne lui permetterait pas un tel effort tout de suite, mais tenta quand-même le coup.
Cela lui prit un bon quart d'heure à se dévêtir complètement, bien qu'il ne portait qu'un pantalon et un sous-vêtement, avec les interludes du professeur qui lui parlait au travers de la porte pour savoir si tout allait bien.
Quarante-neuf minutes exactement que Harry était dans la baignoire, incapable de se pencher pour entrer et s'assoire dedans.
Il se résigna finallement à appeller Snape.
Snape entra.
Harry était dans la baignoire, mais à demi-penché, les deux mains sur les rebords, incapable de bouger. En voyant tout cela, Snape ne pu empêcher un semblant de rire et pouffa légèrement.
-Ne riez pas!
-Attendez, n'essayez pas de bouger.
Snape alla saisir Harry par la taille pour l'aider à s'assoire, mais n'y parvint pas.
-Vous vous lavez avec vos sous-vêtements?
-Non, mais j'ai cru bon les garder juste au cas où j'aurais eu à faire appel à vous.
-Pourquoi ne suis-je pas surpris dutout!
-Aidez-moi, s'il-vous-plaît.
Après de nombreuses tentatives infructueuses, Snape et Harry s'accordèrent sur un fait : Snape allait devoir entrer dans le bain avec Harry pour le supporter jusqu'à ce qu'il soit bien assit.
Contre sa volonté, Snape dû se résigner à enlever sa grande robe noire, gardant toutefois ses pantalons et son par-dessus.
-Mettez vos mains sur mes épaules, tenez-vous bien, je vais vous assoire.
タ cet instant, Harry admira Snape, il découvrait une autre facette de son professeur, il ne savait pas trop comment décrire cette admiration. Snape était gentil tout en étant lui-même, Harry était quelque peu confu. Harry prit place dans le bain et Snape en ressortit immédiatement.
-Fermez vos yeux, Potter, ça pourrait être très douloureux. Dit-il en saisissant le savon en barre et un bout de tissu qui ressemblait à une débarbouillette moldue.
-Je peux le faire! Laissez-moi...
-Non, Potter! Après avoir analysé les résultâts de votre dernière tentative de vouloir faire quelque chose seul, je préfère en finir au plus vite!
Et Snape posa sa main sur Harry.
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Sadique? MOI? Bah non, c'est un Two-shot, donc le lemon vient innévitablement ensuite lol!!!
SNAPESLOVE
