Coucou ! Je vous présente mon premier lemon sur le couple Sterek de la série Teen wolf. On va pas se mentir, c'est un couple sur lequel je fantasme depuis mes 13 ans. Quel n'a pas été ma surprise quand j'ai découvert qu'à 18 ans, ce fantasme était plus vivace que jamais. Ce lemon m'a permis de me prouver que j'étais capable d'écrire des scènes érotiquES. J'espère que ça vous plaira ! Je prévois une suite (en 2/3 chapitres seulement je pense)

TW : scène de sexe détaillée avec langage cru. Homophobes : passez votre chemin.

Une histoire de complémentarité

« Bon les gars, j'espère que vous êtes prêt mentalement à faire LA fête de l'année parce que je vous invite à ma soirée de samedi !

- Euh Lydia ?

- Oui mon petit chou ?

- Tu nous as déjà invité tu te rappelles ?

- Oh mais oui ! Où avais-je la tête ! C'est vrai que je passe tellement de temps sur cette soirée que je sais même plus qui j'ai invité ! Oh j'ai une idée ! Et si j'invitais les profs ? »

Stiles grimaça et regarda son meilleur ami Scott du coin de l'oeil.

« Franchement pas top comme idée, je préfère de loin le concours de meilleur costume pour chien que t'avais proposé...

- Ah oui tant que ça ? Dit la jeune fille avec une moue

- Bah si dans le terme « profs » tu entends monsieur Harris...

- Mais justement Stiles ! scanda Lydia, Ce serait un super moyen pour vous de vous rapprocher, de devenir ami quoi ! »

Stiles était dubitatif. Monsieur Harris, son professeur de physique-chimie ne l'aimait pas et c'était une haine partagée depuis le début. Ah ce qu'elles n'allaient pas lui manquer ses phrases assassines ! Combien de fois avait-il entendu ses clashs à répétition « Monsieur Stilinski, je n'aimerais pas vivre dans votre tête ! Et avant que vous me demandiez pourquoi, parce que c'est toujours ce que votre cerveau vous demande de faire en cas d'attaque, je vais vous le dire : parce que j'ai peur du vide. » et il partait dans un rire tonitruant. Donc non, inviter les professeurs n'était pas une bonne idée.

Lydia s'était mise en tête, en tant que future reine du bal et fille la plus populaire du lycée qui sortait avec le garçon le plus populaire du lycée nommé plus communément Jackson, d'organiser une fête mémorable pour rassembler une partie, si ce n'était pas tout le lycée.

Stiles et Scott suivaient cela de loin, se contentant de jouer les larbins pour appeler tel traiteur ou telle entreprise qui vendait des chaises. En bref, Lydia mettait le paquet pour que tous passent une bonne soirée – et qu'elle remporte des voix pour être élue présidente du conseil des lycéens l'année d'après par la même occasion – tandis que les garçons ne faisaient que suivre ses directives.

« Et je pensais inviter Derek aussi !

- Derek ?! s'exclaffa Stiles, mais Derek ne sort pas, ne boit pas, ne danse pas, Derek ne parle pas !

- Et bien comme ça vous faites bien la paire non ? Répondit elle en lui faisant un clin d'oeil et en tapant dans la main de Scott qui était mort de rire de voir Stiles gêné.

- Pff y a absolument aucune paire entre lui et moi, ce mec me blase, il est pas drôle, il parle jamais, non mais Lydia tu te rends compte quand même qu'il ne parle jamais ? Tu pourrais, toi, sortir avec un gars qui parle pas ?

- Stiles ! On ne se moque pas des handicaps des autres, voyons ! le gronda-t-elle

- Mais Derek n'est pas handicapé ! » s'écria-t-il

Voyant que Lydia était déjà passée à autre chose et décrochait son téléphone pour répondre à l'entreprise qui louait des chateaux gonflables, il croisa les bras et bouda. Ses amis avaient le don de toujours faire des allusions absolument pas vrai ! Tout ça parce qu'à une soirée, Derek et Stiles s'étaient isolés une partie de la soirée – bon okey, toute la soirée – pour parler sur une terrasse. Mais pour sa défense, Stiles avait été gêné tout le long et il n'aurait pas été contre un autre interlocuteur !

Il se mit à sourire dans le vide. C'est vrai que cette soirée avait été chouette. Il ne s'attendait pas à avoir autant de points communs avec le loup-garou et même lorsqu'ils avaient des idées divergentes, Derek ne s'était jamais braqué et était toujours resté ouvert aux arguments. Ce soir là il avait redécouvert quelqu'un qu'il pensait déjà connaître. Derek était un garçon imprévisible et mystérieux après tout. Et quand ses amis l'avaient cherché, ils l'avaient finalement trouvé au moment même où Derek avait retiré son manteau en cuir pour le passer à Stiles qui avait froid. Ils avaient été raillé pendant des jours et encore maintenant, ils étaient la cible de moqueries enfantines. Evidemment, vu que Derek était l'alpha, aucun des loups-garous n'osait rien lui dire et il est vrai que Derek savait imposer le respect ce qui créait la situation suivante : seul Stiles se trouvait sujet aux moqueries, les jeunes de la bande se débrouillant tout le temps pour que Derek ne puisse pas entendre.

Stiles n'avait donc aucune idée de si Derek savait que des rumeurs circulaient encore sur eux. Stiles frissonna. Le jour où Derek avait appris ce qui se disait sur eux, il avait calmé rapidement tout le monde.

Mais Stiles comprenait, Derek n'était surement pas gay – définitivement pas – et il était normal qu'il en soit gêné. D'ailleurs, lui non plus n'était pas gay ! Oh non, bien sur que non... Enfin évidemment comme tout adolescent, Stiles s'était posé des questions sur sa sexualité. Il avait essayé d'expérimenter. Mais comment parler d'expériences quand celles-ci se limitaient à regarder des films pornographiques non représentatifs de la réalité et à se pénétrer avec des sextoys ?

« Au fait Lydia, lança Scott, t'es au courant que samedi prochain ce sera la nuit d'une lune bleue ?

- Une lune bleue ?

- Oui c'est la nuit de la treizième pleine lune de l'année, normalement y en a 12 mais là cette année y en a 13 !

- Et elle est bleue ?

- Non !

- Ah

- …

- Bah c'est nul du coup... »

Stiles éclata de rire. Il n'en attendait pas moins de Lydia. Il était toujours étonné de remarquer à quel point cette fille brillante, qui avait des notes qui dépassaient toutes les espérances de tous les parents de la terre réunis ne possédait en réalité absolument aucune curiosité intellectuelle. Elle reprit :

« Et vous allez réussir à vous tenir ? Non parce que je vous vois venir les loups-garous là ! Vous vous la petez, vous faites les beaux gosses et puis vous vous transformez et boum, magie, vous tuez quelqu'un !

- Roh ne sois pas si dramatique Lyd-

- Je te préviens, Scott Mccall, tu ruines ma fête, je ruine ta vie !

- …

- On est clair ?

- Oui chef ! Affirma-t-il au garde à vous

- Et ne t'avise pas de te foutre de moi, ce serait dommage que tu ne puisses pas gouter à mon fameux punch et mes petits fours !

- Oh non, pas tes petits fours... » gémit-il en riant à moitié

Lydia, satisfaite, empoigna le bras de Jackson qui écoutait calmement sa copine parler à une vitesse effrayante et lui annonça qu'ils avaient exactement 1 minute et 44 secondes pour trouver Isaac pour lui demander s'il pouvait venir à la fête. Stiles commença à lui crier qu'il avait déjà répondu qu'il viendrait mais la tornade rousse avait déjà disparu.

Scott s'assit à côté de Stiles.

« Pff j'ai encore du mal à comprendre comment Lydia et Allison ont réussi à aussi bien s'entendre ! dit le loup

- C'est parce qu'elles sont complémentaires ! »

Scott réfléchit un instant.

« Ouais, comme toi et Derek quoi ! »

Pour toute réponse face à son sourire ridicule et certain d'avoir titillé Stiles là où il fallait, il reçut un soufflet derrière la tête. La sonnerie sonna et ils regagnèrent leur classe gaiement.

Quelques jours plus tard, samedi, le jour de la fête :

Comme Stiles ne serait pas Stiles s'il n'oubliait pas tout et n'était pas aussi maladroit, il était normal que le jour de la fête de Lydia, il oublie chez lui le cadeau pour lequel Allison, Derek, Scott, Jackson et lui-même avait cotisé. Évidemment il s'en était rendu compte en arrivant chez Derek, aka la dernière personne qu'il devait passer chercher après Allison et Scott.

Or, ils avaient tous eu pour ordre d'arriver avec une heure d'avance pour paufiner les derniers préparatifs et Stiles ne pouvait pas se permettre de retourner chez lui avec tous ses passagers, laissant ainsi Lydia sans aucune aide. Elle ne s'en remettrait pas.

C'est ainsi qu'Allison et Scott s'étaient retrouvés à conduire la Jeep de Stiles pour aller prêter main forte à Lydia tandis que Derek s'était proposé – il avait surtout été supplié par tout le monde – pour conduire Stiles chez lui, récupérer le cadeau et aller chez Lydia.

Stiles savait que se retrouver seul avec Derek, c'était prendre le risque de s'exposer à des remarques et des railleries gentillettes mais ils n'avaient pas d'autres choix. Il s'engueula intérieurement. « Tu vois, si t'avais pas oublié son cadeau dès le départ, tu te retrouverais pas à devoir t'obliger à parler à ce mec grincheux qui te déteste et te regarde mal constamment ! ».

« Bon tu viens Stiles ? Cria Derek

- Allez bon courage mec ! » lança Scott en lui faisant un clin d'oeil et en rejoignant la Jeep

Ça du courage, il lui en fallait. Si faire le trajet aller-retour avec le loup-garou lui avait semblé être une bonne solution, il fut soudainement pris d'une peur panique en voyant ses amis partir. Le voyage promettait d'être long.

Il s'approcha de la voiture.

« Je peux conduire Derek ? demanda-t-il avec un enthousiasme enfantin

- Non.

- Oh trop cool !

- J'ai dit « non » Stiles, t'es bouché ?

- Non, je pratique la technique de l'autruche, si je fais semblant de pas avoir entendu et bien je peux pas connaître les mauvaises nouvelles !

- Tu m'en diras tant ! »

Le loup-garou fit vrombir le moteur et partit en trombe. Stiles s'était lancé dans un long monologue sur pourquoi il ne fallait pas démarrer une voiture aussi brusquement, qu'elle risquait de ne pas tenir longtemps mais Derek n'écoutait pas. Soudain, au bout de 5 bonnes minutes, Derek comprit que Stiles parlait énormément et qu'il passait d'un sujet à un autre sans réel lien apparant. Soit c'était dû au stress soit...

« Stiles, tu as pris tes médicaments ?

- Ah ça ! C'est drôle personne ne s'occupe jamais de savoir si je les ai pris, tu sais c'est une vraie charge mentale de devoir se souvenir de les prendre chaque jour, même plusieurs fois par jo-

- Stiles, tu as pris tes médicaments ?

- Non...

- Pourquoi ? Demanda Derek en essayant de ne pas montrer qu'il était inquiet pour sa santé mentale

- Oh c'est juste pour ce soir, au cas où tu t'inquiét-

- Je ne m'inquiétais pas.

- Ah. »

Un silence pesant se fit dans l'habitacle. Finalement, se fut Derek qui reprit la conversation.

« J'imagine que tu veux pas faire de réaction avec ton médicament et l'alcool ?

- Exact ! »

Même si Derek semblait un peu bourru aux premiers abords, il n'en restait pas moins un alpha qui aimait s'occuper de ses subalternes. Il occupait parfaitement ce rôle de chef. Ils arrivèrent dans le quartier de Stiles.

« C'est celle-ci ma maison ! Dit il en désignant vaguement une batisse

- Celle-ci ? Demanda le loup en ralentissant

- Mais non ! Tu vois bien que je pointe l'autre !

- Et bien non justement, je le vois pas ! »

Stiles s'enfonça dans le siège en croisant les bras.

« Tu fais la gueule là ?

- Non, je montre mon mécontentement ! »

Derek sourit, il savait que Stiles pouvait être ronchon et susceptible. Il s'arrêta au niveau de la maison et laissa Stiles sortir en courant pour récupérer le précieux sésame.

Il le vit sortir en sprintant, essoufflé avec le paquet en main.

« Pfiou, qu'est ce que je ferai pas pour les beaux yeux de Lydia, lança gaiement le jeune homme

- T'es... commença Derek

- Je suis ?

- Non rien, je... j'allais dire une bétise

- Oh steuplait ! Derek j'adore quand tu dis des bétises ! le supplia-t-il

- N'importe quoi ! » répondit le loup en levant les yeux au ciel et en démarrant

Le silence s'installa, Stiles jetant des petits coup d'oeil furtifs à ce qu'il pouvait à peine appeler « ami » à partir du moment où il avait l'impression de faire subir sa présence à Derek à chaque instant.

« Oh vous êtes là vous ! s'écria une voix pendant que les deux hommes passaient la porte d'entrée, c'est pas trop tôt !

- Pour ma décharge-, commença Derek

- Tut tut tut Derek, j'ai encore un millier de choses à faire ce qui veux dire que tu as aussi un millier de choses à faire, va plutôt t'occuper de barricader la porte qui mène au garage, il manquerait plus que quelqu'un saccage la voiture de mes parents ! »

Et Lydia partit comme une furie en engueulant Scott sur son passage qui n'attachait pas correctement les lampions qu'elle avait acheté. Stiles se mit à rire sous le regard noir que Derek lui lança.

Une heure plus tard, tout était en place et les invités commençaient à arriver.

2 heures plus tard, la fête battait son plein tout comme les coeurs qui battaient en rythme avec la musique.

3 heures plus tard, tout le monde avait bien bu et Stiles, qui lui-même n'était pas en reste, circulait entre les couples qui se pelotaient dans les coins et les célibataires désinhibés qui hurlaient à qui voulait l'entendre qu'ils ne comptaient pas repartir sans avoir tiré leur coup1.

Il n'était pas bourré. Il était vraiment bien bourré. Sa tête tournoyait gaiement et il avait la joie de vivre. Au quotidien, il savait qu'il faisait reflexions stupides sur reflexions stupides mais désormais, il se fondait dans la masse des gens bourrés qui faisaient eux aussi des reflexions stupides.

Il s'approcha du bar. Son objectif ? Repartir avec deux verres d'alcool, en offrir un à une jolie fille – il en avait déjà repéré une – et espérer qu'elle veuille bien rester le reste de la soirée avec lui pour converser. Et plus si affinité.

Le barman engagé pour la soirée lui servit les deux verres et au moment où Stiles se retourna pour faire le chemin inverse, il sentit un verre lui échapper des mains.

Décontenancé, il regarda par terre et ne trouva rien. Où donc était passé ce verre de malheur ? Il releva la tête et tomba sur Derek, son verre perdu à la main.

« Oh merci ! Tu l'as récupéré avant qu'il tombe »

Derek se mit à rire.

« Non, je te l'ai pris des mains !

- Eh ! C'est pas gentil ça, il est pas pour toi ! se denfit le jeune garçon

- Ah ? Et il est pour qui ? Demanda Derek d'un ton inquisiteur et en plongeant ses yeux dans ceux de Stiles ce qui l'empêcha de former une seule pensée cohérente

- Euh... Pour toi si tu veux ! Se ravisa-t-il

- Interessant ! » Répondit le loup en souriant

Stiles faillit défaillir, Derek était tellement sexy quand il souriait comme ça ! Il se fit la reflexion qu'il faudrait lui dire un jour pour faire passer les chances du loup de pouvoir pécho de 10 sur 10 à 11 sur 10.

« À quoi tu penses ? » Demanda Derek en haussant la voix près de son oreille pour se faire entendre

Stiles se rendit compte qu'il dévisageait Derek depuis tout à l'heure.

« Je me disais que t'étais vachement sexy quand tu souriais »

C'est tout de même drôle cette faculté qu'on a à dire absolument tout ce qu'on pense dès qu'une goutte d'alcool s'introduit dans notre système – ou plutôt, dès qu'on ingurgite 5 shot d'affilée. Stiles n'avait même pas honte ! C'est vrai quoi ? On avait le droit de se complimenter entre gars, ça ne faisait pas de nous des êtres inférieurs ! Si Derek était choqué et amusé de la révélation de Stiles, il n'en laissa rien paraître au plus grand plaisir de ce dernier.

« Au fait Derek, qu'est ce que tu voulais dire tout à l'heure ? Dans la voiture ! »

Derek siffla le verre qu'il avait dans la main d'une traite et se rapprocha encore plus de Stiles, se rendant compte que le volume de la musique augmentait à mesure que la soirée avançait.

« Rien ! Laisse tomber, c'était pas important !

- Oh allez Derek ! » supplia le jeune garçon comme il l'avait fait l'après midi même en s'accrochant cette fois-ci à son cou

Derek, désarçonné, tenta de trouver un appui stable. Une fois fait, Stiles continua de l'enlacer d'un bras distrait. Ils observèrent la scène qui s'offrait à eux. Des jeunes bourrés, débridés qui parlaient, rigolaient, hurlaient, qui dansaient, chantaient, sautaient. Derek se demanda ce qui l'avait poussé à accepter l'invitation de Lydia. Surement ses menaces dans un premier temps, personne ne ratait les soirées de lydia car personne ne voulait finir enterré vivant. Mais aussi la volonté de se laisser aller. Il y avait bien longtemps qu'il ne s'était pas laissé aller, boire de l'alcool, le laisser contrôler ses paroles, embrouiller ses pensées.

Il tourna sa tête embrumée vers Stiles qui venait de finir son verre.

« Je me demandais si tu aimais toujours Lydia...

- Ah ça ! Commença Stiles, je pense pas non, tu sais ce que j'ai dit sur les beaux yeux de Lydia... Enfin, c'est une expression quoi !

- Oui j'imagine bien... s'exclama Derek en souriant

- Allez viens ! cria Stiles dans ses oreilles, on va danser !

- Hein quoi ? Non ! » s'écria-t-il en paniquant

Mais Stiles lui avait déjà empoigné la main pour le mener dans la foule. Derek détestait danser. À vrai dire il ne savait pas danser, même se trémousser était un effort trop impossible à faire pour lui. Il se sentait ridicule. Stiles aussi ne savait pas danser, mais qui savait danser en étant bourré de toutes manières ?

Si les premiers pas de danse furent maladroits pour Stiles, il prit peu à peu confiance et se tourna vers Derek. Sous les lumières, il était magnifique. Les lumières mettaient en valeur le tee-shirt saillant du plus vieux et donc ses abdos. L'espace d'un instant, il eut envi de toucher ses bras, de les sentir se refermer autour de lui. Soudain, il comprit. Là, maintenant, il avait envie que Derek le touche. Il rougit devant cette pensée. Que lui arrivait-il ? Il était hétéro et ce n'était surement pas le magnifique corps de son ami qui allait le faire changer d'avis. Mais pouvait-on parler d'avis lorsqu'il s'agissait de la sexualité ?

Derek vit Stiles le détailler et à la vue de celui-ci qui se mordillait les lèvres pour éviter de dire quoi que ce soit qui puisse les gêner, il sentit le sang affluer dans toutes ses veines. Il faisait subitement chaud. L'instinct animal et sexuel de Derek s'éveilla et il eut soudainement envie de prendre sur le sol la personne sur laquelle il s'empêchait de fantasmer, en vain, depuis toutes ces années.

Stiles se colla au loup, le souffle haletant. Derek était pétrifié. S'il bougeait, il savait qu'ils iraient jusqu'au bout. Mais il pensait à Stiles qui le regretterait surement. D'ailleurs, il ne comprenait pas pourquoi Stiles paraissait tant passionné par son corps soudainement. Il l'avait toujours cru majeur, hétérosexuel et vacciné.

Il sentit les mains du jeune se poser sur son corps, effleurant chaque parcelle de son corps à travers la barrière de tissu. Stiles commença lentement à se frotter à lui, ignorant la présence des autres adolescents qui les entouraient.

Il bougeait au rythme de la musique et sa danse se faisait de plus en plus sensuelle. Derek ne s'était jamais rendu compte d'à quel point Stiles pouvait être attirant lorsqu'il le voulait. Oui, parce que Stiles le voulait. Il puait le sexe, l'envie, le désir. Stiles avait envie de Derek et Derek devait fou à mesure que l'odeur dégagée par Stiles parvenait à ses narines.

Stiles s'approcha de son visage et y stagna à quelques centimètres, donnant l'impression qu'il allait l'embrasser chaudement. Il sourit d'une manière perverse et prit la main de Derek. Il se retourna et commença à se mouvoir contre le corps du loup-garou. Il effleurait de ses fesses si bien roulées le sexe de Derek à travers le tissu. Derek prit conscience d'à quel point son érection était comprimée dans son pantalon. Il réprimait ses gémissements et alors que Stiles se penchait pour mieux frotter ses fesses sur la bosse de Derek, celui-ci, trop perdu dans son excitation, mima un mouvement de bassin.

Stiles se releva, perçut le regard de Derek et comprit que Derek le désirait tout autant que lui.

Derek, qui n'avait alors pas trop bougé depuis le début, empoigna la main de Stiles et se mit à arpenter toute la maison à la recherche d'une chambre. Stiles avait l'esprit embrumé et la musique l'empêchait de bien réfléchir mais il savait qu'il était entre de bonnes mains et qu'il en avait envie. Il en avait toujours eu envie. Derek était en fait la seule bite qu'il acceptait de recevoir au plus profond de lui.

« Derek attend ! » s'écria-t-il

Celui-ci se retourna, le regard montrant clairement son envie de sexe.

« Je... j'ai envie de toi mais- »

Derek s'approcha de Stiles, le coupant dans le cheminement de sa phrase. Stiles ne savait déjà plus ce qu'il voulait dire. Il lâcha sa main et saisit son cou pour rapprocher leur deux visages. Il y eut deux secondes de latence pendant lesquelles aucun n'osa faire le moindre mouvement, laissant à l'autre le temps de réfléchir et de revenir sur ce qu'ils s'apprétaient à faire. Mais chacun avait prit sa décision.

Derek posa alors ses lèvres sur celle de Stiles. Dominant, il imposa son rythme, il ne s'agissait pas de faire l'amour, d'être romantique mais bien de prendre le plus de plaisirs entre deux hommes qui se désiraient sans le savoir depuis si longtemps. Le mouvement entre leur lèvre s'accentua et chacun essaya de prendre l'ascendant sur l'autre, essayant de contrôler le balet de leur deux langues qui jouaient ensemble.

Stiles laissa échapper un gémissement qui plut énormément à Derek. Il aimait entendre ses conquêtes gémir et réclamer pour toujours plus. Il accentua sa prise sur le cou de Stiles et le poussa contre le mur. Si Stiles n'avait aucunement le contrôle de la situation, il n'avait jamais été si confiant avant de coucher avec quelqu'un. Il avait juste peur que Derek y aille trop fort dès le début, aveuglé par son plaisir.

Stiles avait déjà expérimenté la pénétration anale avec des sextoys mais il n'avait aucune idée de la taille du membre de Derek, ni de la vitesse à laquelle il comptait aller.

Pour le moment, il continuait de subir l'assaut de la bouche de Derek, si douce et si dominante à la fois. Le loup s'amusait à mordiller les lèvres de Stiles tout en lui palpant les parties du corps qu'il pouvait atteindre. S'il avait pu, il l'aurait déshabillé sur le champ et l'aurait baisé contre le mur. Mais ils ne pouvaient pas. Pas avec tous ces intrus autour d'eux.

Derek se rappela sa mission initiale : trouver une chambre pour pouvoir faire jouir Stiles autant qu'il le pouvait en toute intimité.

Il se dégagea à contre coeur du jeune homme, lui prit la main et repartit à la recherche de ce qui leur permettrait de se libérer. Stiles avait du mal à marcher vite à cause de son érection et du fait qu'il était toujours autant bourré. Il avait l'impression qu'il allait exploser d'un moment à l'autre. Jamais personne ne l'avait autant excité. Il aimait le caractère dominant du loup.

Derek ouvrit une première chambre et tomba sur un couple en plein préliminaire. Il grogna et referma vivement la porte. Il essaya la porte d'à côté. Raté. Il s'agissait de la buanderie. Il serra plus fortement la main de Stiles qu'il tirait désormais derrière lui sans ménagement.

Il essaya la troisième porte. Il s'agissait de la chambre des parents de Lydia. Qu'à cela ne tienne. Derek ne comptait pas attendre 1 seconde de plus. Il en subirait les conséquences le lendemain. Il referma la porte derrière eux et se rendit compte que les parents de Lydia avait installé un loquet. Il bénit ces deux personnes et l'activa. CLAC.

Il ne laissa pas le temps à Stiles de s'acclimater. Immédiatement, il le colla contre le mur, lui enlevant une par une les barrières de tissu. Il commença par le tee-shirt, révélant un musculature apparente même si moins proéminente que la sienne. Stiles voulu retirer celui de Derek mais celui-ci grogna. C'était lui qui tenait les rênes. Il retira son tee-shirt sous le regard médusé de Stiles et retourna s'attaquer à ses lèvres. Il les mordillait, les aspirait, elle n'appartenait plus qu'à lui. Il fallait qu'il en profite ce soir, qui sait s'ils continueraient plus tard.

Derek descendit légèrement pour lécher, mordre et aspirer la peau criblée de grain de beauté du cou du jeune homme. Sa peau ressemblait à une constellation. Il voulait le marquer, lui laisser un souvenir de cette soirée inoubliable qu'ils allaient vivre grâce à cette marque rouge et violette. Mais le suçon attendrait. En plus de respirer fortement, Stiles lui agrippait les cheveux, transi de plaisir.

« Enlève ton pantalon » dit Derek dans un souffle

Une fois fait, le loup souleva Stiles et le garda appuyé contre le mur en faisant frotter leur érection l'une contre l'autre. Derek regarda le visage crispé d'extase du jeune homme. Il gémit d'anticipation. Son côté bestial et son excitation décuplait.

« J'espère que t'aimes quand c'est dur et la domination ! » Lui grogna-t-il à l'oreille

Stiles ne put que répondre dans un gémissement. Derek qui portait toujours l'adolescent dans ses bras se décolla du mur et alla s'assoir sur le lit. Désormais, Stiles le chevauchait. Il se mit à mimer, tout d'abord timidement, puis plus franchement, des mouvements de va et vient. Il s'oubliait totalement.

Derek arrêta ses caresses pour permettre à Stiles de retirer son caleçon. Le jeune homme se retrouva alors nu. Sa queue était à moitié dure et Derek la contempla un court instant. Stiles avait un corps magnifique. Il était heureux d'avoir l'honneur d'être le premier à le pénétrer et à le posséder.

« Eh c'est pas juste, moi j'suis tout nu et toi t'es encore à moitié habillé !

- Tais toi et viens sur moi ! »

Sans plus de cérémonie, le jeune se remit dans sa position et il fut gêné un instant. c'était la première fois que Derek voyait son pénis. C'était d'ailleurs la première fois qu'un homme le voyait. Il enfouit son visage dans le cou de Derek qui empoigna d'un geste expert le membre de Stiles. Ce dernier rejeta sa tête en arrière. C'était tellement bon.

Derek arrêta de toucher le membre gorgé de sang. Il reprit plus calmement, se contentant de l'effleurer pour l'exciter d'avantage. Il voulait que Stiles lui demande, le supplie, il voulait qu'il pleure et qu'il en oublie son nom. Il voulait qu'il perde toute idée de fierté. Le liquide pré-éjaculation commençait à couler sur ses doigts et il les ammena à hauteur du visage de son amant.

« Lèche. »

Stiles arrêta de gémir. Il fixa les doigts de Derek tout d'abord avec hésitation puis avec envie. Il commença par embrasser les doigts un à un, puis il suça tout doucement l'index. Le majeur le rejoignit et enfin l'annulaire. Il regardait Derek droit dans les yeux, provoquant chez le loup un nouvelle poussée dans son pantalon. Derek regardait Stiles sans voix. S'il avait su que ce garçon si timide et maladroit pouvait se comporter comme la plus parfaite des salopes...

« Derek... s'il te plait, j'ai besoin que tu me caresses... dit le jeune langoureusement

- Non, je pense pas que t'en ai besoin. Tu me le prouves pas assez. »

Stiles adopta une mine boudeuse. Il se pencha sur le loup pour le renverser sur le lit. Celui ci agrippa des deux mains ses fesses pour les molester.

« Derek, dit Stiles dans un baiser mouillé, j'ai besoin de tes doigts, de ta queue, de ta bouche alors je t'en supplie... Touche moi, fais moi jouir. »

Le loup souffla d'anticipation. Stiles était tellement excitant. Il migra une de ses mains entre leur deux corps et recommença des vas et vients lents sur la queue de Stiles qui durcissait rapidement. De l'autre main il lui pelotait les fesses, roulant leur rondeur dans sa main. Il caressa le sexe vibrant de son amant jusqu'au point de rupture où il décida de s'arrêter. Seulement pour faire durer le plaisir evidemment.

« Suce moi. »

Stiles gémit. Avec plaisir aurait-il pu dire. Mais il était déjà occupé avec le pénis de son amant, assit à genou par terre. Derek se rassit correctement pour pouvoir voir Stiles lécher, tout d'abord doucement, la longueur de sa queue. Celui-ci prit en main la base de son pénis et commença un petit mouvement de va et vient pour stimuler l'objet de ses désirs. Le jeune homme se recula pour observer lé pénis avec envie. Il lécha ses lèvres d'impatience et se pencha pour avaler totalement la queue.

Le sexe tendu disparaissait désormais dans la bouche de Stiles. Il n'avait jamais réellement sucé un pénis, mais il s'était entrainé durement sur ses sextoys et il espérait que ça porterait ses fruits. D'après les gémissements étouffés de Derek, il en conclut que oui.

« Stiles... »

Le jeune releva la tête, relâchant le sexe du loup doucement. Il avait laissé toute sa salive dessus et continuait de masturber doucement l'homme face à lui. Il leva un regard lubrique sur Derek. Il n'en n'avait pas assez, il voulait le faire jouir sous ses coups de langue. Il voulait le sentir vibrer, il voulait sentir ses mains aggriper ses cheveux dans un dernier râle de plaisir. Stiles interrogea du regard Derek.

« Rien... C'est juste que je m'attendais pas à ça.

- C'est à dire ?

- Tu suces tellement... enfin c'est tellement bon de te voir avaler ma queue. C'est comme si t'avais une bouche faite pour ça ! »

Stiles rougit, il n'avait pas l'habitude qu'on lui parle comme ça. Il baissa le regard mais Derek ne l'entendait pas de cette oreille. Il lui releva le menton.

« Eh, dis moi si t'aimes pas quand je parle comme ça !

- Non ! s'écria-t-il, enfin je veux dire, non j'aime bien même... »

Derek se mit à sourire, d'un sourire pervers.

« C'est bien chaton, parce que j'ai jamais vu une salope aimer autant ma queue que toi ! »

Stiles se jeta à nouveau sur le membre prêt à exploser du loup. Si au début Derek avait laissé le jeune prendre ses marques et n'avait rien fait à part l'encourager, il se mit à prendre les rênes.

« Ici, c'est moi qui commande, t'es pas d'accord chaton ? »

Chaton gémit d'approbation, produisant une vibration sur le sexe tendu du loup. Immédiatement, il empoigna ses cheveux, le forçant à s'enfoncer plus loin sur son membre. Il se permit même de mettre quelques coups de hanche. Il commença lentement puis augmenta la vitesse, guidant l'humain sur sa queue. Il vit le visage de Stiles prendre une légère teinte rosée alors qu'il sentait son pénis taper contre son palais. Il avait l'impression que sa queue grossissait à mesure qu'il approchait de la délivrance.

Il vit son jeune amant mettre ses deux mains dans le dos, comprenant qu'il n'avait plus le contrôle et qu'il devait faire confiance à Derek pour garder l'équilibre. Le loup aurait pu jouir rien qu'en pensant à la soumission si facile et pourtant si inattendue de Stiles mais il n'était pas encore temps, ils pouvaient tenir encore un peu.

Il décida alors de faire tester la gorge profonde à Stiles. Nul doute qu'il serait surpris mais c'était aussi ça, les joies de la soumission. Violence et volupté. Il agrippa plus fermement encore les cheveux de Stiles et le força à rester enfoncé jusqu'à son léger buisson de poils. Il voulait voir Stiles galérer et le voir atteindre ses limites.

Stiles était concentré, il salivait beaucoup. Finalement au bout d'un temps qui lui parut interminable, il entendit Derek lui chuchoter quelque chose.

« Finit moi »

Il ressortit le membre de sa cavité bucale pour à nouveau faire des vas et vients rapides aidé de ses deux mains. Rapidement, Derek vint dans sa bouche. Il grogna. Il était prêt à remettre le couvert immédiatement. Il lui tint la tête pour le forcer à tout avaler. Stiles n'avait pas besoin d'être invité à le faire. Celui-ci releva la tête et ouvrit la bouche, tout fier, pour montrer sa langue, propre, tout comme la queue de Derek. Le loup eut envie de lui sauter dessus, il était tellement désirable. Stiles était rouge, essoufflé, la salive due à sa superbe fellation coulait sur son menton.

« T'es vraiment une sacré salope, hein mon chaton ? » dit le loup en se penchant sur Stiles qui était toujours assis à genou sur le sol.

Il embrassa chaudement son amant. Il aurait aimé le faire attendre, voir son excitation grandir. Mais son pénis reprenait déjà de la vigueur face à ce garçon si tentant. Il voulait le faire jouir. Après tout, domination ne voulait pas forcément dire plaisir solitaire.

Derek regarda le sol.

« Regarde ce que t'as fait chaton ! T'as taché le sol »

Effectivement, si Stiles n'avait pas éjaculé, il avait produit une quantité impressionnante de liquide séminal, créant une petite flaque. Stiles ne répondit rien, gêné.

« Ne sois pas gêné Stiles, j'aime quand mes amants sont chauds, tu es parfait » ajouta le loup avec un regard lubrique

Stiles releva le regard. Il fut invité à monter sur le lit. Derek savait que le jeune homme allait jouir rapidement à la vue de sa verge gonflée.

« Tu sais ce qu'il va se passer chaton ? »

Stiles sourit timidement. Il n'osait pas l'avouer mais il aimait quand Derek l'appelait chaton.

« Oui ! Souffla-t-il

- Alors suce moi pour que je bande à nouveau bien dur pour pouvoir te pénétrer comme tu le mérites »

La voix de Derek avait baissé d'un ton. Il était à nouveau excité comme un fou. Il n'attendait qu'une chose, pouvoir remplir de son sperme le trou si serré de Stiles, le marquer comme sien. Stiles se mit à quatre pattes sur le lit et s'appliqua à redonner de la vigueur à la queue de Derek, sous ses encouragements et ses grognements. Décidemment, Stiles avait vraiment une bouche de salope.

Une fois fait, Stiles regarda Derek. Celui-ci ne put resister à l'envie de l'embrasser, de posséder toute sa bouche. Il avait envie de toucher chaque parcelle de son corps. Stiles se retourna, essoufflé. Il se cambra, approchant ses fesses de Derek. Stiles enfouit son visage dans l'oreiller, il ne voulait pas montrer qu'il avait peur, même s'il avait entièrement confiance en son amant et qu'il était très excité.

Derek effleura l'anus de son amant et estima que le liquide séminal de Stiles avait permit une lubrification assez efficace. Il tenta d'y enfoncer un index. Celui-ci coulissa avec facilité, arrachant à Stiles un soupir de plaisir et à Derek un soupir de soulagement. Il commença de légers vas et vients, s'enfonçant dans la cavité presque jamais pénétrée, appréciant son étroitesse. Il banda de plus belle en s'imaginant pénétrer l'étau de chair. Il grogna et se pencha sur une de ses fesses pour la mordre.

Il ajouta un deuxième doigt, le majeur. Il sentit Stiles se crisper légèrement et ralentit le mouvement. Il lui chuchotait des paroles bienveillantes. L'heure n'était plus à la domination. Ça viendrait quand il sera assez à l'aise avec la pénétration, physiquement et mentalement. Petit-à-petit, le jeune se détendit et s'empala lui-même sur les doigts du loup. Il gémissait et il réclamait plus.

« On dit quoi ?

- S'il... s'il te plait...

- S'il te plait qui ?

- Derek, s'il te plait, va plus vite, rajoute un doigt, je sais pas mais fait quelque chose ! »

Il l'avait demandé, il l'aurait. Derek commença tout d'abord par accelérer ses doigts, arrachant des cris de plaisir à son amant. Quel son agréable... Il décida alors d'y ajouter un troisième doigt. Celui-ci mit plus de temps à rejoindre les autres et il entendit Stiles couiner.

Il décida alors de le masturber pour le détendre légèrement. Stiles était plongé dans un nuage mêlant alcool, plaisir et douleur. La situation l'excitait particulièrement. Non seulement parce qu'il s'agissait de Derek mais aussi parce qu'il était dominé. Il allait vivre quelque chose d'inoubliable, il le savait. Son anus était désormais bien mouillé, mélange de salive et de liquide séminal. Il trépignait d'impatience, attendant la libération qui montait. Soudain il couina plus fort, une décharge s'était produite dans tout son corps.

« En... Encore !

- Je vais faire mieux ! » Annonça Derek qui savait qu'il avait touché le point G

Il se positionna derrière le jeune homme et prit en main son pénis avant de l'appuyer légèrement sur l'entrée de Stiles. Le trou l'accepta petit-à-petit, lui permettant d'expérimenter sa chaleur étroite. Derek eut un frisson. Stiles semblait accepter cette présence inhabituelle assez bien et c'est même lui qui commença à se reculer sur le membre dressé de Derek. Derek n'en pu plus.

« Stiles, si tu commences à faire ça, je ne vais pas pouvoir me retenir...

- Parce que tu crois que c'est ce que j'attends de toi ? Demanda-t-il d'une voix désespérée

- Oh dieu... Stiles... »

Il accentua la pénétration, s'enfonçant jusqu'à la garde. Il ne prit pas le temps de voir si Stiles supportait toujours et repartit de plus belle. Il y avait tellement longtemps qu'il avait rêvé de pénétrer ce garçon. Il en avait rêvé un bon million de fois mais cette première fois dépassait toutes ses espérances. Il poussa un grognement. Il se mit à exercer de brusques vas et vients. Il sentait son pénis vibrer et pulser, Stiles l'excitait tellement qu'il n'allait pas tader à venir. D'ailleurs, celui-ci n'était pas en reste. Il gémissait sous l'assaut de Derek et écartait de plus en plus les jambes, suppliant pour toujours plus de contact.

Le loup s'agrippa aux hanches de Stiles, augmentant toujours plus la vitesse. Désormais, Stiles criait et étouffait ses cris dans l'oreiller. Il n'allait pas tarder. Il se pencha alors sur lui pour empoigner son sexe et le masturber rapidement.

Après quelques mouvements de hanche, il sentit tout le corps de Stiles se crisper. Le jeune homme éjacula dans un bruit sourd. Sentant l'étaut de chair se ressérer sur son pénis, le loup vint à son tour dans l'antre chaude si accueillante. Derek continua de le masturber pour ne perdre aucune miette de son sperme. La respiration de Stiles était saccadée, il n'avait plus de force dans les bras et s'écroula sur le lit.

Derek le retourna précautionneusement. Il observa le corps légèrement musclé de son amant. Il s'allongea sur le dos à côté de lui et l'intima de venir se blotir contre lui. Il lui caressait le dos.

« T'es un bon garçon Stiles, un bon suceur, tu es parfait pour ma queue. »

Stiles ne répondit rien. La honte lui apparaissait à mesure que le nuage de sexe et d'alcool disparaissait. Il se dégagea de la poigne de l'homme avec qui il venait de partager l'une de ses meilleures parties de jambes en l'air. Derek ne parut pas s'en formaliser.

« On recommence ça quand tu veux, chaton, je serai ravi de pouvoir te pénétrer tous les jours s'il le fallait. »

Il se rhabilla calmement, sans vraiment comprendre le silence de Stiles. Il mit ça sur le compte de la fatigue.

« On devrait retourner à la fête, ils vont finir par s'inquiéter.

- Et les traces ? Demanda timidement Stiles

- On dira que c'était quelqu'un d'autre. Il reste encore une partie de la nuit aux autres pour conclure ! »

Stiles se fit la reflexion qu'il aurait aimé être aussi confiant. Derek commença à tourner le loquet puis se retourna vers Stiles qui était toujours nu dans les draps. Il s'approcha avec un air mutin. Il se pencha vers Stiles qui leva un regard interrogateur vers lui. Il ne put résister aux lèvres si tentantes de Derek. Leur langue entamèrent une joyeuse danse puis Derek dérapa sur sa joue qu'il cribla de petits morsures pour finir dans son cou où il offrit un suçon assez haut pour ne pas être caché. Stiles offrit entièrement son cou et se mit à gémir alors que Derek mit un dernier coup de langue sur le bout de peau maltraité.

Il s'écarta avec un sourire malicieux.

« Comme ça demain tu ne pourras pas oublier ce qu'il s'est passé. »

Il se leva et disparut derrière la porte. Stiles doutait qu'il puisse un jour oublier ce qu'il venait de se passer. Il était heureux, fier, fatigué, honteux... Il était soudainement en proie à des dizaines d'émotions et il lui restait toute la soirée à passer. Il s'habilla rapidement, se rendant compte que le loquet étant dévérouillé, n'importe qui pouvait le découvrir nu.

Il descendit les escaliers, essayant d'adopter une démarche aussi naturelle que possible alors même que son derrière lui faisait souffrir le martyre.

Dès qu'il eut mit un pied dans le salon, une main s'abattit sur son épaule.

« Alors mon pote, on a passé du bon temps ? s'exclama Scott, railleur

- Euh je... hein ?

- Eh me mens pas ! T'as un suçon !

- Ah euh oui !

- T'inquiète, je comprendrai que tu veuilles pas me dire qui s'est ! Profites ! »

Scott le lâcha pour se diriger vers Allison qui dansait sur la piste. En réalité, Scott avait vu son meilleur ami monter à l'étage en tenant la main de Derek. Il savait aussi qu'il n'était pas prêt à en parler, à moins d'y être poussé gentiment...

1 : expression que je trouve absolument abominable, ma reflexion était inutile mais je tenais à le dire hihi !

Voilà ! J'espère que ça vous a plu ! N'hésitez pas à fav la story, à m'envoyer un petit commentaire si vous avez aimé ! Ça me fait plaisir de parler avec vous ! à PLUUUUSSSSSS