Depuis combien de temps je n'ai pas publié dans ce fandom ? Non. Je n'ai pas envie de savoir en fait.

J'ai cette histoire en tête depuis longtemps, très longtemps. Je n'ai réussi à l'écrire que maintenant. Elle ne sera pas très longue je dis toujours ça, mais c'est une vérité cette fois.

Il y a aussi un petit cross over, que je préfère garder secret. On verra plus tard, si je change les informations de cette fanfiction.

Bonne lecture et bientôt !


A Wolf under the Mountain

Oìn est un médecin. Sa mission est d'aider son prochain, qu'il soit nain, elfe, humain, hobbit, enfant ou adulte, femme ou homme. La race n'est rien face à le plus beau cadeau et que les dieux peuvent offrir : la vie.
Son besoin vient après celui des autres. S'il peut aider, Oìn aidera. En tant de paix, comme en temps de guerre.

Dans cette maison aux dimensions immenses pour être celle d'un humain, le vieux nain a bien du mal à reprendre son souffle. Ils ont échappé à un duel de montagnes en rage, aux gobelins, aux orques ainsi qu'à une créature gigantesque ! Et tout cela, en quelques heures à peine ! À son âge, ces d'exercices physiques et mentales sont bien peu conseillés. Malgré tout, malgré cette fatigue écrasante, il parcourt du regard ses camarades. À son plus soulagement, ils n'ont que des égratignures.

Pourtant, alors que les respirations se calment et que ses camarades se laissent tomber çà et là, l'odeur du sang, cette odeur cuivrée qu'il a appris à détester, reste dans l'air. Elle va jusqu'à empester le bois de la large maison.

À l'arrière, dans une sorte d'étable, sur un lit improvisé à même la paille, il y a un jeune garçon.
Le visage est pâle, marqué par la douleur et la fièvre. D'un simple coup d'œil, son ouïe ne lui étant de plus aucune utilisé, il devine une respiration sifflante et périlleuse, surement expliqué par la présence massive de bandages teintés de sang présent sur ton corps. Oìn ne réfléchit pas. L'hésitation n'a pas sa place dans son métier il fonce aux côtés de ce blessé qui n'a reçu que les premiers soins, les plus importants.

Sous le regard soudain bien inquiet de la Compagnie, le nain soigne cet inconnu blond aux oreilles pointues. Sous les bandages lourds de sang, les blessures sillonnent la peau pâle. Oìn grimace à la vue des marque de fouet ayant incrustée la peau dans l'unique but d'y laisser des cicatrices si l'enfant survivait. Et puis, il y a les blessures plus profondes, surement faites avec une ou plusieurs lames et qui s'infectent déjà. À cela, le vieux nain ne compte pas les os cassés et les côtés trop affaissées.
Telle une course contre le temps, Oìn s'occupe de soigner, jusqu'à occulter toute autre chose. Son frère et Bofur viennent l'aider quand le petit se met à s'agiter pour s'extirper à la douleur supplémentaire. Aucun son ne sort de ses lèvres, pas même un grognement. Filì et Kilì s'occupent de trouver des tissus propres et de l'eau chaude, Bilbo apporte des herbes.

Alors qu'Oìn s'occupe de recoudre une plaie abdominale, le garçon se tend sous ses doigts et il croise un regard fiévreux. Un regard d'un bleu ciel, encore plus bleu que le roi Thranduil. Et derrière la lueur de la douleur omniprésente, Oìn y lit une fierté sauvage indescriptible. Il se laisse happer par ce regard, jusqu'à ce que ce petit ne tourne de l'œil, achevé par la douleur.


Beorn, leur hôte, ne leur a pas dit qui était le petit blessé, ni où il l'avait trouvé. Le Changeur de peau l'avait trouvé. Point.

Gandalf a conseillé de ne pas insister – sous les grognements d'énervement d'Oìn. L'homme-bête étant déjà bien gentil de leur accorder asile dans son logis, de leur donner des vivres, et de leur prêter des poneys jusqu'à la lisière de la Forêt Noire.


_ Je ne t'ai pas soigné. Les nains ne m'en ont pas laissé le temps. Ce sont eux qui t'ont soigné.

Il y a un silence, avant qu'un corps ne se secoue un peu.
Il avait une dette au fer rouge. Il la rembourserait.