Étape 1
La grotte où ils avaient établi leur quartier général était sombre et suintante. Sur les parois en roches brutes proliférait une mousse verdâtre et grasse comme de l'algue. Des stalactites découpaient le plafond, tels des dents menaçantes, alors que les murs latéraux étaient creusés par d'anciens écoulements aqueux. Certains d'entre eux avaient subsisté et glissaient encore et toujours labourant patiemment le calcaire. L'espace était empli par le clapotis de l'eau et le remous incessant des vagues à l'extérieur. Ils se trouvaient sur la côte. Leur refuge n'était en fait qu'une anfractuosité que la mer avait patiemment rongée au fil des siècles. Les façades de granit étaient couvertes de petits coquillages pointus et de cristaux de sel aux teintes laiteuses, preuves tangibles que les marées s'infiltraient encore dans cette cavité. Leur cachette n'était alors qu'un asile précaire, sommairement aménager pour être tout de même viable. Cet endroit, qui pourrait être qualifié de pièce, était le plus spacieux de tous. Ils l'avaient donc élu: salle commune, salle de réunion et salle à manger. Des coussins effilochés et ramollis leur servaient d'assise. Au centre du cercle s'étendait une natte de jonc où étaient disposés des parchemins jaunâtres et des verres crasseux certains vides, d'autres à demi-plein de sake odorant. Des torches accrochées aux murs distribuaient une lumière inégale et faible. Les flammes supportaient mal l'atmosphère imbibée d'eau et le bois moite ne leur fournissaient pas un bon support. Elles étaient incapables de réchauffer les corps que le froid humide mordait de toute part. La tête à peine appuyée contre le mur derrière lui, Sasuke but encore une gorgée de sake pour revigorer ses membres transis.
Il jeta un regard dédaigneux vers l'homme en rouge, le chef, Hakkai. Il tenait un discours volubile accompagné de grands gestes désordonnés. Épuisé par son agitation, le brun se détourna pour observer l'assemblée. Une vingtaine de ninjas, tous des hommes à l'air féroce, qui se passionnaient pour les paroles de leur meneur. Il soupira et préféra observer l'une de ses pâles imitations de cascades qui coulaient non loin de là. L'onde pure luisait de reflets étranges sous les lueurs des torches. Elle ressemblait à une pierre précieuse et merveilleuse, apaisante dans sa course inexorable. Il inspira une grande bouffée de cet air frais chargé d'iode et d'effluves entêtants de l'alcool, puis ferma ses paupières. Il avait sommeil, son corps était engourdi par des jours de veille incessante et il aspirait plus que tout à ce que cette mission prenne fin, ainsi il pourrait prendre un repos bien mérité.
Soudain, le bourdonnement des conversations changea de rythme. De l'excitation mal contenue perçait à présent des voix et des propos lubriques échappaient aux moins galants. Sasuke rouvrit les yeux à temps pour voir une jeune femme, accroupie près de Hakkai, se pencher pour poser sur leur table improvisée des mets fumants. Ses longs cheveux noirs tombaient en cascade devant son visage baissé, mais il savait très bien de qui il s'agissait. La seule femme de ces lieux, celle à cause de qui il était là, celle qui avait failli faire rater leur mission. Lorsqu'elle releva vers lui ses grands yeux aux pupilles d'ivoires, il ne put s'empêcher de lui décocher son regard le plus glacial. Cette Hinata Hyûga les avait foutu dans un pétrin sans nom. Il n'aurait vu aucun inconvénient à la laisser là, se débrouiller avec ces bêtes en rut, mais il doutait que cette idée plaise à leur Hokage. Or Sasuke n'était pas fou. Il venait tout juste de se racheter une conduite, il était à l'épreuve, il devait montrer qu'il était un ninja digne du grand village de Konoha.
Près de lui, un garçon blond, grand, maigre et dégingandé se pencha un peu pour mieux apercevoir la jeune femme. Il siffla entre ses dents et glissa à son voisin un « Putain de nibards! » qui fit dodeliner du chef tous ceux qui avait entendu le commentaire. L'Uchiwa jeta un regard désespéré à Hotaru, ces mèches couleurs des blés tombaient mollement sur ses yeux un peu idiot. Il était le compagnon de chambrée du brun. Peut-être parce qu'il lui rappelait Naruto, Hotaru avait trouvé grâce auprès de notre héro et ce, malgré son air hagard, sa voix criarde, ses manières de rustres et son quotient intellectuel de Geta (1). Il était bon vivant et riait de tout. Il était serviable aussi, c'était lui qui l'avait aidé à prendre ses repères lorsqu'il avait rejoint le groupe quelques jours plutôt. Aussi Sasuke avait-il développé une sorte d'amitié pour ce garçon. Bien sûr nous parlons de Sasuke Uchiwa, ses sentiments sont à peu près aussi clairs et limpides qu'une fausse de fange. En fait d'amitié, il serait plus souhaitable de parler de tolérance qui permettait au blond de s'approcher de lui à moins de deux mètres sans se faire à moitié assassiner... ce qui était un miracle en soit. Mais ce garçon candide avait ce petit quelque chose d'innocent qui, en toute circonstance, séduisait le brun.
Hotaru donc, joyeux et simple, trouvait normal de lancer à Hinata des compliments qui, venant de quelqu'un d'autre, aurait pu passer pour du harcèlement sexuel. La demoiselle, qui déambulait parmi eux pour leur verser une nouvelle ration de sake, avait pris des teintes rosées qui attisaient plus encore le désir des hommes qui l'entouraient. Des mains baladeuses trouvèrent le chemin de son corps, malgré ses efforts désespérés pour les repousser. Quand elle s'agenouilla entre Hotaru et Sasuke pour les servir à leur tour, ce dernier aurait presque eu pitié d'elle. Ses yeux étaient pleins des larmes qu'elle s'empêchait de verser. Ses lèvres étaient bleuies par le froids, alors que tout son corps tremblait, secoué par de violent frisson. Il faut dire qu'elle n'était que peu vêtue. Elle portait en tout et pour tout une tunique en lin blanc qui découvrait ses longues jambes fines et offrait une vue plongeante vers sa poitrine avantageuse. Quand elle se pencha vers le verre de Sasuke, il put remarquer des marques, comme des coupures sur son cou gracile, et des hématomes couvraient la peau diaphane de ses mains et de ses avant-bras. Elle avait dû être torturée, il en était certain, mais il ne pouvait pas l'aider. Il devait continuer à faire comme s'il ne la connaissait pas. Elle le savait, elle était professionnelle, aussi à aucun moment ses yeux blancs ne trahirent le lien qui les unissait elle et lui.
Quand elle quitta la pièce pour retourner dans l'espace qu'ils avaient aménagé en cuisine et garde-manger, des exclamations contrariées s'élevèrent tout autour de Sasuke qui claqua de la langue, agacé.
- C'est un joli brin de fille ! S'exclama Hakkai, en tapant sur son genoux.
- On avait cru comprendre qu'elle te plaisait, chef ! Pouffa un des hommes en tapotant sur sa joue d'un air narquois.
Son geste fit naître sur les lèvres de Sasuke un sourire goguenard. Sur les joues de Hakkai s'étendait de longues griffures assez profondes, souvenir de sa tentative de séduction échoué. Dès les premiers jours, l'homme avait montré des faiblesses pour Hinata. Cependant lorsque, armé de ses méthodes rudes, il avait tenté une approche, la jeune Hyûga eut vite fait de le remettre à sa place avec tact et doigté, beaucoup de doigté. Si cet épisode amusait Sasuke et un certain nombre d'autres, il avait l'art de porter sur les nerfs d'un petit cercle.
- Tu ferais mieux de te concentrer sur notre boulot Hakkai, plutôt que de t'amuser avec une gamine! Gronda Shigure, approuvé par quatre ou cinq hommes.
Shigure était de ceux qui agaçaient le plus Sasuke. Ce grand homme, bâti comme une montagne, avait des airs sournois et intelligents qui alarmaient le brun. Il devait avoir la quarantaine et sa barbe noire, taillée avec soin, le faisait ressembler à un professeur trop strict. Il servait un peu de bras droit à Hakkai, il était la partie raisonnable qui manquait au charismatique chef de bande. Ce dernier fit d'ailleurs une grimace en l'entendant et fit un clin d'œil à son petit favori, Hotaru. Il repoussa en arrière ses cheveux flamboyants et un sourire d'excuse fendit son visage que ces quarante années passées dans ce bas monde avaient à peine ridé.
- Je suis pas aussi parfait que toi, Shige-chan ! Quand je vois une si belle femme, mon bon sens fout le camp !
Sa déclaration fit rire tous les hommes réunis, même Shigure s'autorisa un rictus, amadoué. Un brouhaha sans nom envahit la salle. Ces hommes, en exile forcé, n'avaient plus connus de femme depuis des semaines, voire des mois. L'arrivée d'une dame parmi eux avait tendance à éveiller des instincts très primaire chez la plupart d'entre eux. Sasuke avait l'impression de se trouver au cœur d'une meute de loup à la saison des amours. Hotaru donna un coup de coude au ninja de Konoha pour qu'il goûte l'un de ses tours d'esprit extrêmement spirituel qui faisait d'ores et déjà s'esclaffer ses camarades. Bien que n'ayant pas entendu la blague, il accorda un sourire au blond, pour ne pas éveiller de soupçons, ce qui suffit à le faire poursuivre sur sa lancée :
- ... mais qu'la donzelle nous le rende stérile s'il continue, qu'ça m'étonnerait pô ! T'aurais vu hier soir, elle l'a mis un g'noux là où qu'ça fait bien mal. Notre Hakkai est devenu plus rouge que son nom !(2)
Des rires gras s'élevèrent de leur côté du cercle. Les traits d'esprit de Hotaru n'était heureusement pas parvenus jusqu'à l'extrémité où siégeait le chef, mais le jeune garçon avait parlé suffisamment fort pour que le tiers des mercenaires l'entende. S'ensuivirent des commentaires à mi-voix qui aidèrent beaucoup Sasuke à saisir l'état d'esprit général :
- Le chef croit trop qu'il peut la prendre pour lui...
- Un joli morceau cette Hyûga, le chef veut sûrement se la garder pour avoir une bonne descendance, un sang comme le sien, c'est la gloire assurée...
- Un sang comme ça, c'est un cadeau tombé du ciel.
Un rictus en coin, reflétant sa fatigue, échappa à Sasuke. Tombé du ciel ? C'était le cas de le dire.
- N'empêche qu'il devrait pas être le seul à pouvoir s'amuser ! La dernière qu'j'ai fait danser dans mon lit, c'est cette jolie p'tite brunette... déclara l'un d'un air rêveur.
- Le bordel d'Ondo ? Là bas y'a de belles dames et toutes des saintes ! Ajouta un second d'un ton docte, Kami-sama (3), j'ai bien dormi dans leur lit ! Mon épée n'avait jamais autant travaillé !
- C'était y'a plus de deux mois ! Soupira un dernier, depuis mon épée se repose...
- De saintes femmes, répéta le second, mais aucune plus belle que celle qu'on a là !
Des hochements de têtes marquèrent l'approbation générale. Il ne faisait aucun doute qu'Hinata avait un succès incommensurable auprès de ces hommes. De même, il apparaissait évident que chacun aurait voulu se l'approprier, qu'importe les penchants du chef... Sasuke posa ses yeux glacés et fiers sur l'assistance, un air satisfait se peignant sur son beau visage aux traits fins.
Hotaru retira la chemise grise qu'il avait portée ce jour-là, comme le jour d'avant et le jour d'avant... en fait, depuis son arrivée, Sasuke l'avait toujours vu avec ce vêtement. D'ailleurs, il était persuadé qu'il avait du être blanc à une époque lointaine, mais leur condition de vie ne permettait pas réellement de prendre soin de ce genre de détail. Le jeune blond plongea une serviette dans le baquet d'eau posé à même le sol de ce qui leur servait de chambre. C'était une cavité, comme les autres, mais l'Uchiwa était persuadé qu'elle avait été creusée de main d'homme. Des sortes d'alcôves sculptées dans la roche servaient, une fois garnies de paille ou de tissus, de lits peu confortables. Face aux deux « lits » se trouvaient l'entrée, séparée du reste de la retraite par un pan de bois, qui dût être porte un jour, mais qui, rongé par le sel et l'eau, n'était plus que rouille et moisi. Il fermait difficilement et laissait passer des courants d'air à faire frissonner les plus dur à cuire. Ce fut donc avec un peu de difficulté que Sasuke quitta son alcôve pour s'adonner à la pire épreuve de la journée : sa toilette. Hotaru s'était dépêché d'emmitouflé son corps maigre et tanné dans des couches de vêtements pour céder la place au brun. Celui-ci se déshabilla aussi, sous le regard toujours aussi effaré de son colocataire. Sasuke, amusé se rappela du premier soir qu'il avait passé ici, Hotaru était resté des heures à s'extasier sur son corps parce qu'il voulait le même : mince mais musclé, marqué par les souvenirs du combats, élancé et souple comme un félin, le corps du guerrier parfait, capable d'affronter toutes les situations et de séduire les dames... Hotaru trouvait juste que la peau blanche de Sasuke accentuait sa ressemblance avec une fille... Il avait passé des heures à détailler et décrire les moindres détails de la physionomie de son vis-à-vis, le vantant comme même Sakura aurait été incapable de le faire.
Il passa la serviette rêche sur son torse sensibilisé par le froid, étalant sur lui l'eau frigorifiant. Il se débarrassa sommairement des crasses de la journée, se jurant qu'une fois rentrée, il passerait trois heures sous une douche avant de se prélasser dans un sentô (4) aussi longtemps que le tolérerait sa constitution. Aussi abrégea-t-il au maximum cette torture pour plonger dans des vêtements plus chauds et retourner d'un pas chancelant vers sa couche. Était-ce dû à cette eau gelée ou alors les effets de l'alcool commençaient à se faire sentir ? En tout cas, sa tête le faisait souffrir, comme prise dans un étau, provoquant des vertiges assez désagréables. La pièce tanguait autour de lui et il était persuadé que son cœur s'était réfugié dans sa boîte crânienne pour battre de toutes ses forces. Il se laissa choir sur la banquette dure et s'enroula dans les vieilles couvertures de laine élimée et trouée. Il enfonça son visage dans l'une d'elle quand Hotaru se pencha depuis sa couchette pour le voir.
- C'était une bonne soirée, déclara-t-il, un sourire éclairant son visage enfantin, je me suis bien amusé !
- Comme à chaque fois Hotaru, fit remarquer le brun d'un ton sarcastique.
Le jeune homme ne releva pas, préférant éclater de son rire vif et franc, comme celui d'un gamin. Il fit une pirouette, atterrit avec agilité sur le sol avant de s'y asseoir en lotus et de fixer son vis-à-vis avec intensité. Il reprit avec entrain :
- Chef à bien fait de garder la Hyûga ! Ça met du soleil dans not'caverne !
- Elle te plaît bien...
Sasuke n'était généralement pas très intéressé par ce type de sujet. Les femmes, leurs charmes, leurs atouts... Il préférait en profiter plutôt qu'en discuter. Il fréquentait cent femmes, mais n'en appartenait à aucune. Il savait tout de leur beauté, mais ne savait rien d'elles. Disputer de choses futiles n'était pas son fort... quoique bavarder en général n'a jamais été le point fort de Sasuke Uchiwa. Aussi dût-il s'armer de courage pour poursuivre la conversation de Hotaru, pour le bien de leur mission...
- Un peu qu'elle me plaît, s'écria le blond, j'avais jamais vu des comme ça ! Une vraie princesse... et belle avec ça... et forte ! Vu comment qu'elle a remis le chef à sa place...
- Forte, pouffa Sasuke pour lui même. Il n'était pas aussi convaincu que son colocataire par la force de Hinata.
- Qu'est-ce tu dis ?
- Rien... Juste que t'as raison... une princesse...
- Mais bon, tout le monde l'aime bien... quelle chance j'ai ? Elle doit préférer les hommes...
- T'as quel âge Hotaru ? S'enquit le brun d'un air absent.
- Dix-sept ans...
- T'es bien assez homme pour les femmes ! Assura-t-il d'un ton ferme, J'avais seize ans quand mon frère et moi on a commencé à se chamailler pour elles.
Mensonge. Sasuke Uchiwa ? Se battre pour une femme ? Il serait plus juste de dire qu'elles se battaient pour lui... Mais il devait guider Hotaru...
- Tu te battais avec ton frère ? S'exclama le gamin, crédule.
- Hn... On avait souvent les mêmes goûts, alors c'était pas facile... du coup on essayait tous les deux de la séduire, celui qui arrivait à l'embrasser, avec le consentement de la fille bien sûr, avait gagné... l'autre devait les laisser tranquille...
Sasuke jeta un coup d'œil discret à Hotaru. Son histoire semblait le laisser songeur. Il savait d'ores et déjà qu'il avait atteint son but. Le ninja de Konoha était assez fier de sa petite histoire. Un beau mensonge qui l'aiderait bien... Hinata allait sûrement passer une mauvaise journée le lendemain, mais qu'importe, elle l'avait bien cherché. Tout était de sa faute ! Il se mordit les lèvres pour calmer la colère qui l'envahissait. Dire qu'ils seraient sûrement déjà rentrés au village caché de la feuille si elle n'avait pas gaffé.
- Tu devais tout l'temps gagner ! Déclara vivement Hotaru, l'arrachant à ses rêveries.
Sasuke le fixa un moment sans comprendre... Gagner ? Le visage souriant de Naruto apparut à son esprit. Il repensa à leur premier véritable face à face, dix ans plus tôt... aux années qui s'étaient écoulées, semblables à des dizaines d'éternités... à leur relation unique... à ce qu'il avait fait de lui... Naruto... son frère... Le grand ténébreux qu'il était s'accorda un sourire tendre, le premier sourire sincère qu'Hotaru lui voyait...
- Je n'ai jamais gagné contre mon frère, murmura le brun, absolument pas contrarié par cette constatation.
Hotaru fit la moue. S'il avait eu à dire les mêmes mots, il en aurait été furieux. Il n'aimait pas perdre. Quitte à jouer, autant gagner ! Il était jeune, impétueux et confiant. Une idée commençait à se peindre en petites touches délicates mais affirmées. Cette demoiselle avait le droit de choisir celui qu'elle prendrait pour amant... et lui aussi avait droit de tenter sa chance... tous avaient le droit de tenter leur chance... il le dirait le lendemain même au chef... Hakkai était joueur et avait tendance à lui céder en tout... il n'aurait pas à trop insister pour le faire céder...
Du coin de l'œil, Sasuke observait le blond et voyait les rouages de son esprit en arriver aux conclusions qu'il avait prévu... Il sourit. Sans conteste, il s'amuserait le lendemain.
Notes :
1- Geta : Ce sont des savates traditionnelles japonaises. Le socle est souvent en bois et les lanières en tissus colorés. Elles sont généralement assez hautes. Bon évidemment dans cette expression, elles servent surtout à dire qu'Hotaru n'a sûrement pas inventé la poudre.
2- « Notre Hakkai est devenu plus rouge que son nom » : Jeu de mot entre Hakkai, le prénom, et Akkai, la couleur rouge... Très spirituel Hotaru ! XD
3- Kami-sama : Dans les religions Shinto, les kami désignent à la fois les dieux et les ancêtres, d'une certaine manière, divinisés à leur mort. S'exclamer « Kami-sama » reviendrait à s'écrier « mon dieu » ou « grand dieu »...
4- Sentô : Il s'agit de bain public payant que l'on retrouve fréquemment au Japon. Dans leurs traditions, les japonais ont fait du bain un rituel presque sacré. Malheureusement, tout le monde n'a pas toujours les moyens et l'espace pour installer une baignoire. Donc pour se laver, simplement, ils se contentent d'une douche, mais pour pratiquer l' « art du bain » ils se rendent au Sentô.
Voici donc le premier chapitre de ma nouvelle histoire.
Il aurait du s'agir d'un One-Shot qui fêtait les 200 com' de D'un baiser sur mes lèvres, mais la chose prenait des proportions gargantuesques. Je l'ai donc divisé en plusieurs chapitres, plus courts que ce que j'ai l'habitude de faire. Ce sera donc une Short Story qui ne devrait pas faire plus de cinq chapitres. Une sorte de respiration pour moi entre deux chapitres de D'un baiser sur mes lèvres, j'en ai besoin pour ne pas me lasser. Mais que mes lecteurs qui passeraient par là au hasard se rassurent, je n'abandonne pas ma première fic et le nouveau chapitre avance à bon rythme... Et donc finalement pour fêter les 200 com', j'ai opté pour une song-fic, un vrai One Shot cette fois-ci, j'ai déjà la chanson, il ne manque qu'à taper l'histoire... mais ça devrait aller : ma muse, qui s'était fait la malle, est rentrée au bercail... XD
En tout cas MERCI d'avoir lu la première étape de Elle..., Lui... j'espère qu'elle vous a plu et que vous lirez la suite !
Cette histoire a été bétalu par Zagen, merci à elle pour son travail, patient et appliqué!
ATTENTION : Les commentaires sont gratuits et excellents pour la santé ! Surtout celle de l'auteur ! XD
J'aime bien avoir votre avis sur mon travail, ça ne vous prendra qu'une minute et ça me fera plaisir!
Biz!!
°oO°OoTsubaki no TsukioO°Oo°
