[Après l'épisode de Lundi j'ai été inspiré. Pour que Rumbelle ait sa Happy Ending ! ^^]

Je me trouvais dans mon immense château, ruminant sur l'existence et attendant qu'une personne soit assez désespérée pour venir me demander de l'aide. Le temps était froid, la neige était tombée toute la nuit et à présent, le paysage était blanc, immaculé comme une page d'écriture. Comme si quelque chose de nouveau allait être écrit. L'auteur était peut-être en manque d'imagination, peut-être était-il seulement en train d'inventer une nouvelle histoire.

Je filais toute la journée puis, retournais dans ma tour et regardais par la fenêtre un temps assombrit par la nuit et surtout, glacial. Je fermais les yeux, il fallait que j'attende avant de pouvoir retrouver mon fils, Bae, mais j'avais trouvé le moyen de faire en sorte d'atteindre le monde dans lequel il avait été envoyé.

Mon cœur me faisait terriblement mal, je ressentais les ténèbres prendre la place des dernières parties de mon cœur encore pures. Il n'allait bientôt plus rester de Rumpelstiltskin qu'une apparence physique. J'allais mourir, consumé par le mal. Il n'y aurait aucun espoir pour moi de revenir. J'étais assis par terre dans ma boutique, au même endroit depuis un certain temps à présent. Je relevais péniblement la tête vers l'auteur qui devait certainement écrire l'histoire tel qu'il l'entendait. Je lui donnais des détails de ce que je voulais : un chevalier, un héros, et Belle. Je voulais inverser la donne en devenant un héros. Il avait pris sa plume et écrivait.

Un homme entra dans le château.

« Il y a quelqu'un ? Il y a quelqu'un ? J'entre…..la porte est ouverte, j'entre. »

C'était un vieil homme rondouillard. Je restais dans ma tour, le laissant arriver. Il s'avançait dans les ténèbres de mon château que j'avais gardé dans l'ombre. Je ne supportais pas qu'une personne soit entrée sans ma permission. J'allais à sa rencontre. Il sursauta.

« Je vous promets monsieur, la portée était ouverte.

-Comment êtes-vous entré ici ? dis-je du ton le plus menaçant que je puisse trouver dans mon répertoire.

-Je voulais…..j'allais…..je me suis perdu…

-Vous êtes entré chez moi. Continuais-je

-Oui mais….

-Vous n'en sortirez plus jamais.

-Pardon, pardon….s'il vous plait…..s'il vous plait ! »

Il me criait, me suppliait, mais j'étais inflexible. Je l'enfermais dans un cachot.