Note de l'auteur :
Disclaimer : Je ne suis pas propriétaire des personnages de Final Fantasy VIII squaresoft.
Hello,
Je ne veux pas me blâmer pour ma première fic mais voici quand même ma critique personnelle : j'ai peur que ça paraisse un peu répétitif par rapport à toutes les fics qui existent déjà, mais à force de lire plein de fics sur Squall et Seif', j'avais vraiment envie d'écrire cette histoire. Tant pis, si ce n'est pas très original et désolé pour les ressemblances qu'il pourrait y avoir avec d'autres.
J'attends avec impatience vos commentaires qui seront les bienvenus.
Je sais que je ne raconte pas si bien que certains auteurs mais j'aurai essayé. Peut-être que cette fic sera-t-elle un peu pompeuse, ennuyeuse ou cliché ? Etc... mais grâce à vos conseils peut-être serais-je en mesure d'y remédier si l'histoire vous intéresse.
Enfin, j'espère que ça vous plaira !
Le prologue se passe pas mal de temps après l'histoire du premier chapitre qui lui sera juste après la guerre avec Ultimécia...
Bonne lecture !
PROLOGUE
Il avait appris de source sûre que le commandant de Balamb s'était enfui depuis trois semaines. Oui enfui était le mot. Dans sa chambre, étaient restés tous ses vêtements, ainsi que les clés de la voiture que son père lui avait offert à l'occasion de leur retrouvaille ; il avait seulement pris soin d'emporter sa gunblade, sa chaîne en argent et sa boucle d'oreille.
Bien évidemment, dans la panique, la piste de l'enlèvement avait été la première idée, mais selon les caméras de surveillance et le fait qu'il n'y ait eu aucune effraction laissait supposer que ce n'était pas un kidnapping, surtout après la crise que l'officier avait piqué contre le groupe de l'orphelinat la veille.
Ne comptant pas le rechercher eux-mêmes, à cause de sa froideur persistante, le gang ou plutôt l'un du groupe avait décidé de reprendre contact avec Seifer. Depuis six mois, ce dernier avait décampé de l'université, laquelle gardait toujours une trace de lui juste au cas où.
L'ex-chevalier, dont le surnom lui restera longtemps, arriva, quasiment en face de l'île du foyer de son enfance, sur la plage de Sunset Beach où il espérait trouver le fuyard.
En effet, quelqu'un habitait bel et bien ce renfoncement taillé dans la falaise. Des tessons de bouteilles juchaient dans un coin, accompagnés d'une pauvre bouteille d'alcool de noix de coco quasiment vide, avec des traces d'un feu éteint, et une tonne de mégots surplombant le tout. Cependant aucun indice ne permettait l'identification du campeur.
Combien de temps la bande avait attendu avant d'envoyer quelqu'un à la recherche de leur chef ? Combien de nuits avait-il passé dans cet abri ? Et si ce n'était pas lui qui vivait ici... ? Mais d'après les informations qu'il avait eu grâce à Irvine, commandant par intérim, la description correspondait bien aux photos que le Seed avait réussi à recueillir, ayant balayé auparavant, sur les conseils de Seifer, toutes les plages d'où pouvait être aperçu le phare de l'orphelinat, grâce à la technologie des satellites.
Assis depuis deux heures, il avait eu du temps pour réfléchir à la situation, dos contre un mur, à l'endroit le plus obscur de la grotte, afin que le résident ne le remarque pas directement dès son arrivée. Seifer comptait le surprendre dès qu'il l'aurait identifié.
Il commençait à s'engourdir dans son coin. Peut-être aurait-il dû choisir un autre endroit pour l'intercepter. Et si ce n'était pas encore celui qu'il recherchait, il aurait encore perdu toute une journée.
C'est au moment où cette pensée fit surface qu'il perçut du bruit à l'extérieur. Une ombre, s'affairant à l'entrée bloquait maintenant la lumière du jour. Il n'eut aucune possibilité de voir son visage, mais il put reconnaître la silhouette, la couleur des cheveux qui ressortait vaguement grâce au soleil ; à peine distingua-t-il une mèche tomber sur sa figure, qu'il n'eut quasiment plus de doute quant à l'identité de l'individu.
Puis, plus rien : un moment d'inattention de sa part. Le guetteur n'entendit plus aucun son, ne vit plus de forme en mouvement. Silence total. La personne s'était comme évaporée. Pendant trente secondes, il se demanda s'il n'allait pas se manifester tout de même, quel idiot de vouloir lui foutre les jetons ici plutôt qu'ailleurs où il n'aurait pas eu à subir l'attente.
Seifer n'eut pas le temps de bouger qu'une lame se coinça déjà sous sa gorge.
« Fais pas le con ! s'alarma l'ex-chevalier.
- Pourquoi ? T'as peur que je t'égorge Almasy ?
- Ôte ce joujou de ma gorge Leonhart, ensuite tu te moqueras... »
Squall retira sa lame du cou de sa proie et sauta en bas.
« Je vois que tu n'as pas perdu tes réflexes. Tu es passé par où ? l'interrogea Seifer, ébahi.
- Par au-dessus, il y a une crevasse. Tu n'avais pas correctement repéré les lieux ?
- Comment as-tu su que je planquais ici ?
- Je t'ai vu entrer.
- Quoi ? Tu savais que j'étais là-dedans depuis tout ce temps ?
- T'étais pas obligé de te cacher, Sherlock !
- Pourquoi tu m'as fait poireauter ?
- Je voulais tester ta patience ! plaisanta Squall - ce qui n'était pas trop dans ses habitudes -.
- Tu as perdu ton temps à monter la garde aussi ? Ce n'est pas très malin de ta part !
- Pas besoin, affirma-t-il. Depuis que tu as changé, j'étais persuadé que tu resterais à ton poste, ricana-t-il. Ça m'a permis d'effectuer quelques achats... »
Seifer se vexa.
« Comment tu m'as retrouvé ? le questionna Squall afin de changer de sujet comme il ne voulait pas mettre davantage mal à l'aise l'ex-chevalier.
- C'est le Cow-boy qui a requis mon aide en fait puisque tu avais l'air d'avoir disparu de la circulation.
- Kinnéas ?
- Apparemment le seul à bien vouloir te retracer. Il m'a rapporté que les autres sont encore furax contre toi. D'après lui, tu n'y es pas allé de main morte avec eux durant une dispute ?! Je reconnais que tu as toujours eu l'art de faire le vide autour de toi, Squall ! se moqua-t-il.
- J'étais saoul.
- Circonstance atténuante ? Mais de là à détruire tout objet à portée de main, de gueuler sur tout le monde et de frapper ceux qui t'approchaient... c'était pas un peu exagéré comme réaction ? Dis-moi, pourquoi t'es-tu énervé comme ça au fait ? Les autres ont refusé de m'en donner la raison.
- Je n'ai pas envie d'en parler ».
C'est avec ces mots fermes qu'il clôtura le dialogue. Squall se dirigea vers le sac qu'il avait déposé à l'entrée de la grotte. Il sortit une nouvelle bouteille d'alcool contenant de la crème de caramel, et commença à l'ouvrir.
En découvrant l'étiquette, Seifer déclara d'un air moqueur :
« Tu essayes tous les alcools de fillettes ou quoi ?
- Ce ne sont pas tes affaires.
- Et moi, je te dis que ce n'est pas avec l'alcool que tu te sentiras mieux !
- Qu'est-ce que t'en sais ? »
Seifer agrippa Squall par le bras qui tenait la boisson.
« Lâche-moi !
- Pas tant que tu ne m'auras pas donné cette putain de bouteille.
- Non ! s'entêta le plus jeune.
- Si espèce de tête de mule ! »
Seifer réussit à s'en saisir quand même.
« Qu'est-ce que ça peut te foutre que je me bourre la gueule de toute façon ?! répliqua Squall, fou de rage.
- C'est loin de m'indifférer ! Je refuse de te voir te détruire comme tu le fais ! J'interviendrai que tu le veuilles ou non à chaque fois que tu commettras une connerie de ce genre ! »
Il lança alors la bouteille contre le mur. Squall le gifla. Au moment de le frapper une seconde fois, Seifer l'attrapa par le poignet.
« C'est pas bientôt fini, non ? » cria l'ex-chevalier.
Des larmes commencèrent à affluer dans les yeux du plus jeune gunblader.
« Pourquoi es-tu là au bout du compte ? questionna Squall, un trémolo dans la voix.
- Je suis venu te ramener. Tu feras des excuses à tout le monde. Ils te pardonneront et l'histoire sera close.
- Humpff... parce que tu crois que c'est aussi simple que ça, espèce de naïf ? Quoi qu'il en soit, je n'ai pas besoin de ton aide !
- Ça m'aurait étonné aussi... Raconte-moi au moins ce qui t'a mis hors de toi !?
- N'y compte pas ! »
Squall se détourna de lui et partit sur la plage. Seifer le laissa seul.
À suivre
Seifer : Eh, c'est quoi c't'histoire de claustrophobique dont parle Nied dans son commentaire ?
Squallygirl : Oh, c'est parce que j'avais mis ce mot (que j'ai enlevé depuis) dans l'explication qui en réalité devait faire partie du chapitre 1 et que je n'ai pas fait réapparaître puisque inexistant dans le dico.
Seifer : Pas maline la fille !
Squallygirl : Toi, tu vas pas commencer à me critiquer !
Seifer : Je vais me gêner...
