• Prologue ○◘
Je m'appelle Nila Wave, j'ai 17 ans. Les adjectifs qui reviennent le plus quant à mon caractère sont impulsive, déjantée, rancunière, déterminée généreuse... Je vis à Forks avec mon père Edwin Wave qui est un collègue et très bon ami du Docteur Cullen. Les Cullen sont comme ma famille, en particulier Emmett avec qui je suis très proche.
Tout se passe à peu près bien jusqu'à ce que je me fasse renvoyée définitivement du lycée. Je suis obligée d'aller à la Push et je vais faire des rencontres, pas toujours dans le bon sens du terme. L'idéal aurait été que ça s'arrête là. Mais je suis un aimant à problème. Je vais découvrir beaucoup de chose sur le monde qui nous entoure mais aussi sur moi même... Entre don, métamorphoses, secrets, amour, haine et beaucoup d'autres complications, je ne suis pas prête de vivre une vie normale!
Petite informations:
- Bella a été transformée quand elle a tenté de se suicider donc au niveau de 2 ème tome. Le reste n'a jamais eu lieu.
- Mon histoire se passe quelques années après que Bella ait été transformée.
- Les Volturi ne sont jamais venu à Forks
-Seth s'entend bien avec les Cullen
-Age des personnages:
Nila, ses amis de Forks et Kim : 17 ans, Paul et Leah: 19 ans, Jacob/ Embry/
Quil/Jared: 18 ans ,Sam et Emily; 23 ans
Je m'assis confortablement dans le canapé, comme si j'étais chez moi ce qui était presque le cas. Emmett sourit face à ma désinvolture mais il y était habitué. Il me regarda attentivement et j'eus l'impression de passer aux rayons x . Un peu gênée par son comportement, je regardai les membres de la famille Cullen assis à nos côtés. Edward tenaient tendrement Bella sur ses genoux, une moue mi-intriguée mi-agacée sur le visage, comme à chaque fois qu'il me détaillai. Rosalie, quant à elle, brossait inutilement sa cascade de cheveux blonds, le regard perdu dans le vide. Je devinai aisément qu'elle était plongée dans ses souvenirs. Esmé et Alice étaient dans la cuisine, je les entendais papoter. Carlisle, lui, était à l'hôpital comme toujours. Emmett, installé aux côtés du couple ne me lâchait toujours pas des yeux. Enfin, je regardai le plus mystérieux et renfermé de la famille. Je ne pensais pas que Jasper était quelqu'un d'insociable, il privilégiai juste l'observation à la conversation, tout le contraire d'Alice. Les opposés s'attirent, dit-on. Un sourire fin s'étira sur ses lèvres quand il me demanda.
-Qu'est ce que tu as encore fait ?!
Le rire cristallin du petit lutin qu'était sa femme envahit la pièce, signe qu'elle était au courant. Je pris la voix la plus calme et posée que j'avais en réserve.
-Je suis virée définitivement du lycée.
Tous, hormis Alice et Edward gardèrent la bouche ouverte sous la stupéfaction. Dans un autre contexte, j'aurai explosé de rire. J'entendis un verre se casser depuis la cuisine.
-Ce n'est rien!, dit Esmé.
Je devinai à son ton qu'elle parlait du verre et pas de mon léger problème. Ce fut Emmett qui rompit le silence en explosant de rire, faisant presque trembler les murs. Si je ne connaissais pas Emmett depuis de nombreuses années, je serai partie en courant. Son rire d'ours contamina tout le monde, moi comprise. Le fou rire passer, je gémis dans un souffle.
-Mon père va me tuer...
Toujours avec le sourire, Emmett me prit sur ses genoux en tentant de me rassurer comme il le pouvait. Je ne tiquai pas au contact de sa peau aussi froide que de la glace, j'y étais maintenant habituée.
-Alors Nila, raconte nous comment tu as réussi à te faire virer au trois quarts de l'année?, me demanda Bella d'une voix chantante.
Nouveau silence puis un gloussement de ma part.
-A cause...d'un jeu.
Nouveau haussement de sourcils de la part de la famille. Emmett sembla vraiment agacé de mon silence. Ses propos me le confirmèrent bien vite.
-Bon demi-portion tu craches le morceau oui ou m****!
Je souris, ravie de les faire languir, en particulier mon nounours adoré. Mon sens de la répartie prit le dessus, comme bien souvent.
-De 1, je ne suis pas une demi portion, c'est toi qui est bâti comme une armoire à glace! De 2, tu gardes tes injures pour toi. Et de 3, si j'ai pas envie de te le dire, je ne dirai rien!
Sur ces mots, je me levai précipitamment et partie en courant derrière la table du salon. Emmett, tout d'abord abasourdi, se ressaisit bien vite.
-Si tu crois que je vais laisser une gamine me faire la leçon, tu te fourres les doigts dans le nez jusqu'au c**!, répliqua t-il fidèle à lui même.
La famille Cullen leva les yeux aux ciel et je lui tirai puérilement la langue.
-Alice! Au secours!, hurlai-je tandis qu'Emmett commençait à me courir après.
Moins d'une demi-seconde plus tard, j'étais par terre, torturée de la pire manière qui existe. Des chatouilles. Cinq longues minutes plus tard, il me relâcha, me laissant essoufflée et complètement décoiffée.
-Avant de répliquer quoi que ce soit, je t'avertis que si tu ne me dis pas pourquoi tu es virée je recommence. Et tu auras beau me supplier, me dire que tu m'aimes, que je suis beau comme un dieu etc je ne m'arrêterais pas.
Une réplique cinglante brûlait mes lèvres mais je ne dis rien, tenant à la vie. De plus, la meilleure des vengeance est l'ignorance. Sans un regard pour Emmett, je m'installai dans les bras de Jasper en ignorant les soupirs bruyants de mon ami puis commença mon récit.
-Comme vous le savez, nous sommes le 1 er Avril. La bande et moi on voulait faire quelque chose d'original. Alors, Hadrien et Kyle ont proposé une sorte de jeu. On ne devait pas être hypocrite avec les profs pendant toute la journée. Si jamais un d'eux nous interrogeait, on devait lui dire une chose qu'on pense réellement de lui. Un chose négative évidemment. Sur le coup, ça m'a parut une super idée comme je ne suis presque jamais interrogée quand je ne lève pas la main. Sauf que j'ai été interrogée à chacun de mes cours.
Je voyais que les Cullen imaginaient déjà la suite et Esmé soupira avec une pointe d'amusement.
-Il était hors de question que je perde au jeu donc j'ai répondu à chaque fois... J'ai dit à la prof de français qu'elle avait un accent horrible pour cette langue. Au prof d'histoire que ses cours étaient tellement ennuyant que s'il nous annonçait le début de la troisième guerre mondiale on ne réagirait même pas. Au prof de sport que plutôt que d'essayer de nous faire courir il devrait lui s'y mettre sérieusement. Et, au prof de maths qui s'est plaint de moi, que plutôt que de regarder des magazines pornos derrière un bouquin d'exercice pendant qu'on fait des contrôles de faire attention aux tricheurs.
Bon d'accord, je n'avais pas exactement dit ça, surtout pour le dernier point. Ça avait plutôt été: « Monsieur l'obsédé de service arrêtez de lire des magazines de culs quand vous croyez qu'on ne vous voit pas parce que même avec ça votre poireau limite momifié ne reprendra pas de vigueur. Et ne vous étonnez pas quand toute la classe à la même note après! ». Juste une petite déformation, pour ne pas choquer Esmé et Bella. Cette tirade se suivit de plusieurs commentaires et Emmett s'approcha de moi.
-Tu leur a dit quoi exactement?, me demanda t-il dans le creux de l'oreille en insistant sur le dernier mot.
Je ne pus m'empêcher de céder et lui racontai en détails mes paroles. Étant toujours sur les genoux de Jasper, il m'entendit aussi et les deux garçons explosèrent de rire.
-J'adore ton sens de la répartie!, dit Emmett entre deux fou rires.
Hélas, je ne pouvais pas rire. Comment allais-je faire? Mon père allait me tuer quand il rentrerait. Ou allais-je finir mon année de première? Et mes amis? Eux, ils vont rester et moi je vais partir. D'accord, j'avais beau me plaindre sans cesse de mon lycée, je l'aimais plus que tout. Ne plus partager les cours de ma bande, ne plus pouvoir me plaindre de la nourriture infecte, ne plus me moquer des profs... Ça allait me manquer. Ayla, Hadrien, Kyle, Katia et James allaient me manquer. J'essayai de retenir mes larmes en me disant que je les verrai après les cours mais rien à faire. Ça ne serait jamais plus comme avant. Ma deuxième famille avait cessé de rire, comprenant mon malaise. Je devais sortir, me changer les idées, respirer un bon coup.
-Alice, je peux t'emprunter des affaires de sport? J'aimerai faire un jogging...
Sans attendre la réponse, je montais à l'étage ou elle m'y rejoint. Après m'être changée et attachée les cheveux, je redescendis.
-Nila, tu ne peux pas y aller toute seule, il va bientôt faire nuit!, dit Emmett d'un ton angoissé. Je viens avec toi.
-Non, j'ai besoin d'être seule. Et puis, tu m'as suffisamment appris à me défendre, rajoutais-je pour ne pas paraître trop sèche. Tu diras bonsoir à Carlisle de ma part quand il rentrera.
Tandis que je m'apprêtais à fermer la porte, il me tint le bras.
-Tu n'as rien oublié? Et le bisou à ton beau gosse préféré?
Je lui fis un bisou en rigolant puis sortis.
Je plaçais mes écouteurs sur mes oreilles tandis que je commençai à courir à travers la forêt, connaissant le chemin par cœur. Comment avais-je pu être exclue définitivement?! Mes résultats étaient plus que correct mais ma franchise était souvent mal acceptée. Et, disons que je m'emporte assez facilement. Mais je ne suis ni violente, ni insolente. Sauf avec... Oh non! C'est elle! C'est de sa faute! Je suis prête à parier qu'elle a été voir la proviseur pour se plaindre de moi! Je serrai les poings. Tout s'expliquait! Sabrina n'avait décemment pas pu accepter que je la ridiculise devant le lycée entier, même si cela datait de l'année dernière et qu'elle l'avait bien cherché. Depuis ce jour, elle attend que je fasse une erreur. Et c'était fait! Non mais qu'est ce que je suis idiote! J'avais bien vu son petit sourire!
Pendant l'heure de route qui me séparait de chez moi, je m'imaginai lui refaisant son portrait de pom pom girl 100 % refaite. Ce n'est pas parce que j'ai dit que je ne suis pas violente que je n'ai pas le droit d'y songer!
-Papa! Je suis rentrée!, fis-je en poussant la porte.
Seul le silence me répondit. En soupirant, je me dirigeai vers le téléphone. Un message.
1 avril 2012 à 21h55 « Coucou ma Nila chérie! Je suis désolé mais ce soir je rentrerai tard, il y a eu une urgence à l'hôpital. Ne m'attend pas et fais tes devoirs! Euh non en fait vu que tu es en weekend end. Je suis désolée, à demain ». Fin du message.
Je l'effaçai rageusement, cela faisait la troisième fois de la semaine qu'il me plantait! Je pris une douche puis préparai mon diner, une simple salade et m'installai devant la télé. Pour ne pas arranger mon humeur, il n'y avait rien. Au bout de la 500 ème chaîne, j'abandonnai et allumai mon portable que j'avais éteint chez les Cullen. Ma meilleure amie Ayla m'avait donné rendez vous chez elle à 22 heures. Et merde, je suis déjà en retard d'un quart d'heure. Je ne finissais pas mon plat et sortis, en prenant soin de bien fermer derrière moi. Elle habitait à 5 minutes, donc je fus arrivée assez vite.
Après avoir sonné, une cascade de cheveux châtains me sauta dessus et parla sans cesse, bientôt suivie de plusieurs autres. Un peu déboussolée mais heureuse de les voir, je me détachai.
-Alors, t'es virée? Me demanda Kyle
-Ouais, faut croire...
-Moi aussi!, dit James avec le sourire.
Oh, ok. Ils ne sont pas au courant que pour moi c'est définitif.
-Combien de temps?, lui demandais-je
-Juste une matinée et toi?
-Pour toujours...
Gros blanc. Même Katia et Ayla s'étaient tûs.
-Tu rigoles?, me demanda Hadrien.
-Non.
-Merde! S'écrièrent il en me sautant dessus.
Je ne pus m'empêcher de rire, nous étions tous entassés les uns sur les autres. Ayla et Katia pleuraient et les gars avaient eux aussi les larmes aux yeux.
-Le lycée sans toi c'est pas le lycée! Maugréa Kyle. Qui vais-je pouvoir embêter toute la journée?!
-Qui va pouvoir lui clouer le bec si tu n'es plus la?!
-Sur qui vais-je copier moi?, dit Hadrien d'un ton déçu.
Cela lui valut un coup dans les côtes. Les questions rhétoriques affluèrent, toujours plus nombreuses. Je leur demandai de se taire. Une fois. Deux fois. Trois fois.
-FERMEZ LA!
Rien de tel qu'un haussement de la voix pour être au centre de l'attention.
-Ok je ne serai plus dans le lycée. Mais on continuera à se voir après, comme toujours. Ça fait un peu kikou mais on est des amis pour la vie, non?
Tous opinèrent, plus ou moins bruyamment. Jusqu'aux environs de minuit, nous parlâmes de nos années, nos fous rires. Je leur expliquai mes soupçons sur Sabrina et je fus étonnée du nombre de jurons qu'Ayla avait en stock. Ils me vengeraient, c'était certain!
-Ça vous dit de dormir ici?
-Oui!, nous exclamâmes nous en même temps.
La mère d'Ayla arriva à ce moment dans le salon.
-Ma chérie, ça ne me dérange pas mais la prochaine fois demande avant!
-Oui maman, tu es la meilleure!
Chacun prévint ses parents et moi je laissai simplement un message sur la boîte vocale de mon téléphone. Mon père serait à l'hôpital pendant un certain bout de temps!
La soirée se passa merveilleusement bien, nous regardâmes Paranormal Activity et je devais avouer être rassurée de pouvoir m'accrocher à James, surtout à la fin! A la fin du film, ma meilleure amie (ou le moulin à paroles de 1 ère) débattit avec Kyle sur l'existence des êtres surnaturels.
-Moi j'y crois!, fit elle
-Pff c'est n'importe quoi!
-Non!
-Si!
-Non!
-Nila, tu y crois toi?
Et me voilà une fois de plus en tant que juge.
-Oui j'y crois.
-Dans ton c**!
Je restai perplexe. Quand j'avais répondu, j'avais pensé pour une raison inconnue aux Cullen. Ils étaient spéciaux, ça s'était sûr. Ils étaient d'une beauté incroyable, suprêmement intelligent (sauf Bella qui était plutôt normale)leurs yeux avaient la même couleur, ils avaient une peau froide. Je ne croyais pas à leur soi disant maladie de la peau. Carlisle ne savait vraiment pas mentir! Mais bon, de là à penser qu'ils n'étaient pas humains... Mes songes fut interrompus par un oreiller que je me pris en pleine figure. S'en suivi une bataille de polochons, James et moi en tête.
-Les enfants?, entendîmes nous de l'étage. Je vous ai déposé les duvets sur le canapé. Ayla tu n'as qu'à donner des affaires aux filles. Je sais qu'on est samedi mais il est déjà trois heures du matin et j'aimerai bien dormir.
-Oui mam!
Ayla monta chercher des affaires à elle. Elle me fit penser à Alice. Ayla et Alice, mes deux petits lutins préférés... Et dire que lundi, je serai séparées d'elles.
Nous passâmes une nuit blanche, ce qui était prévisible. La seule fois ou j'avais réussi à m'endormir (à peine 30 secondes), les autres m'avaient mis de la chantilly partout. Autant dire que cela a réussi à me maintenir éveillée! Il était 9 heures et ils dormaient. Je sortis mon portable qui faisait de superbes photos et les pris un à un. Ils étaient si mignons! Ça me fera des souvenirs. J'aime les souvenirs car ce sont les seules choses qu'on ne peut pas changer. Ayla et Katia s'étaient réveillées et m'aidèrent à mettre du rouge à lèvres aux garçons. Haha! Imaginez un peu leur tête quand ils ont émergé. Sur le coup, ils n'ont pas trop compris mais en voyant mon portable, ils ont réagi!
Comment je vais expliquer à mon père la cause de toutes ses traces de rouges à lèvres sur mes joues et même quelques unes dans mon cou! Ayla nous a presque jeté dehors quand nous fûmes changés et nous devions prendre notre douche chez nous. J'entrai chez moi, encore toute endormie. Je n'avais pas prévu que mon père m'attendrai de pied ferme, assis devant la table du salon, une lettre à la main.
-Monsieur Edwin Wave, lit il, nous avons le regrets de vous informer que votre fille Nila Elisa Wave est dorénavant exclue définitivement du lycée à cause de son comportement. Salutations blablabla...TU AS 30 SECONDES POUR T'EXPLIQUER!
Quand il utilisait ce ton je ne pouvais qu'imaginer quand il travaillait dans l'armée. Ça fait froid dans le dos, moi je vous le dis! Mais j'avais hérité de son caractère impulsif et légèrement emporté.
-Je suis virée parce que j'ai été franche. ET NE COMMENCE PAS A ME FAIRE LA MORALE! Si tu t'occupais un peu plus de moi on en arriverait pas la!
-Comment OSES-TU! Je fais TOUT pour toi! Ta mère t'a bien trop gâtée! Tu n'es qu'une gamine capricieuse et ingrate!
-Laisse Maman où elle est! Je t'INTERDIS de la critiquer!
Les larmes aux yeux, je partis m'enfermer dans ma chambre et filai sous ma douche personnelle. Mes larmes se mélangeaient à l'eau sous les sanglots qui agitaient tout mon corps. Il m'avait poussé à bout, c'était indéniable. Me rappeler la mort de Maman, c'était vraiment très lâche comme méthode! Maman, si tu savais comme tu me manques...Mon poing serra un peu plus la paume de la douche. D'un seul coup, l'eau devint brûlante et je lâchais la paume en hurlant tout en éteignant l'eau. Que venait il de se passer?! Je n'avais pas touché au régulateur de température! J'enfilai rapidement des vêtements propres et regardai ma main boursouflée. D'énormes cloques commençaient à se former et je mettais ma main sous l'eau glacée en gémissant légèrement. Bizarrement, seule ma main me faisait mal.
-Nila! Nila que se passe t-il! Ouvre moi!
Et voilà que mon père tambourinait à la porte de ma salle de bain... Attendez, comment il a fait pour rentrer?! Il n'a quand même pas...Non, il n'aurait pas... J'ouvris précipitamment la porte et l'ignorant complètement fis face aux dégâts.
-Non mais ça va pas! Pourquoi t'as défoncé ma porte!
-Je...Je, bredouilla t-il, je t'ai entendu crié et tu n'ouvrais pas!
-Je me suis juste brûlée avec l'eau! Brûlée! Je ne suis pas morte ni rien...
Pas le temps de terminer ma phrase, il m'inspectait sous toutes les coutures. Quand il vit ma main, qui avait triplé de volume, il cria presque.
-Il faut tout de suite mettre des glaçons! Viens!
Oui docteur, faillis-je répliquer rien que pour l'énerver. Il m'emmena dans la cuisine, en quête de glaçons. Il me plongea la main dans un sac rempli et je dois avouer que cela me fis du bien.
-Je suis désolé ma chérie.
Je savais directement à quoi il faisait référence. Il était toujours le premier à venir s'excuser car il était souvent le fautif. Mais j'avais aussi ma part de responsabilité.
-Moi aussi Pa'. Comment je vais faire pour la fin de l'année? Comment vais-je faire sans mes amis..., rajoutais-je plus bas.
Il m'entendit et me serra dans ses bras. C'était toujours ainsi, on se réconciliait très vite. J'étais rancunière mais je voyais très peu mon père donc je ne voulais pas gâcher nos moments. Être chirurgien n'est pas que positif...
-On va t'inscrire au lycée de la Push, en plus ce n'est pas loin.
La Push...Tout Forks adorait la plage mais détestaient les habitants. Mais bon, c'est ça ou aller à Seattle...Mon choix et vite fait! Demain, journée shopping avec et Alice puis l'inscription et après demain, lycée de la Push me voilà !
