Eh bien me revoilà après « On DOIT lui dire » que j'ai publié il y a un petit temps déjà, par essai, je me suis décider à sortir d'autres récits, plus récents, que j'ai écrit.
Disclaimer : Ceci est une fiction se produisant des l'univers conté dans la Saga Harry Potter de JKR
Spoil : La totalité des tomes sont pris en compte DANS LES GRANDES LIGNES. Il y a des événement choisis qui ont été modifiés par moi-même et des gens blessés, ou mort qui ne le sont plus. Cependant les futurs couples, enfant ou carrière des personnages sont issus des dires de JKR elle même.
Rating : M et c'est pas pour les chiens. (je tient à rappeler qu'il s'agit là de mon premier écrit érotique.... OMG 1er Lemon O_O)
ATTENTION : Il s'agit d'un slash, autrement dit RELATION HOMOSEXUELLE. Dans le cas de cette histoire en particulier, il y a des RELATIONS SEXUELLES EXPLICITES.
Vous êtes dons prévenu.
Pairing : Harry Potter / Severus Snape (Et il va falloir vous y habituer =D)
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Beaucoup de gens seraient surpris. Harry soupira. Il avait une impression malsaine de s'être trahi. Il repoussa lentement les mèches noires et lisses de son amant, qui gardait à l'instant un visage calme et paisible. Il respirait calmement et très profondément.
Son professeur de Potions! Bon dieu... Que s'était-il passé? Harry se rallongea doucement sur la poitrine de Severus Snape. Il observa d'un air perdu la fenêtre du 12, Square Grimmaurd. Il se sentait bien. Le principal... Il restait tout de même songeur. Ouais... Son professeur....
Severus Snape avait 21 ans de plus que lui. Il était un ancien Mangemort et qui plus est l'espion qui avait révélé l'existence de la prophétie qui amena à la destruction de ses parents et du semblant de vie normale qu'il aurait pu avoir. Et il avait porté le coup mortel à Albus Dumbledore. Il l'avait vu presque mort dans la Cabane Hurlante. Et dans l'énergie du désespoir il l'avait avoué...Tout.
Flash-Back
Les yeux de Snape se posèrent sur Harry. Il essaya de parler. Lorsque Harry se pencha, Snape saisit le devant de sa robe et l'attira vers lui. Un râle, un gargouillement abominable sortit de sa gorge.
« Prenez-...les...Prenez-...les... Harry...Désolé...Je…suis...si désolé...
Quelque chose d'autre que du sang ruisselait du visage de Snape. D'un bleu argenté, ni gaz , ni liquide, la substance jaillissait de sa bouche de sa bouche, de ses oreilles, de ses yeux. Harry sentit de l'humidité sur ses joues.
« Non... Tenez bon... on va...vous sortir de là...
Harry.... Prenez- les....trop tard.... »
Hermione tendit une fiole à Harry. « Je te laisse ». Un éclair de compréhension l'avait renseignée : quelque chose de fort se passait. Elle tira Ron, choqué, en dehors de la pièce.
Il offraient un spectacle effrayant. Severus Snape mourant, le corps prostré contre terre. Harry Potter, terrassé, le visage très proche de son professeur. Il agitait sa baguette et recueillait doucement les souvenirs de son protecteur.
« Regardez-... moi... » Harry leva les yeux. « Si... différents...Lily... » Harry sanglotait désormais. Sa magie le faisait briller d'une étrange lumière. « Harry... Ange... Je t'...aime... »
Les yeux perdait doucement les lueurs de l'âme. Harry hurla à la mort. Son énergie magique se dirigea vers Snape qui fut illuminé d'une lumière blanche, légèrement olivâtre. Hermione se précipita dan la pièce. Elle prit dans ses bras le corps tremblant de Harry. « je ne veux plus... Je ne veux plus qu'on meure pour moi... » Il tremblait et était blême. Hermione le serra fort. Puis se risqua un œil vers son professeur. Elle se raidit. « Vivant... Harry... »
Quoi?
Il est vivant...Snape est vivant... »
Harry se retourna violemment il toucha doucement le visage barbouillé de sang de Snape, puis descendit doucement vers son cou. Un pouls régulier. Sa poitrine se soulevait doucement. Il tourna les yeux vers Hermione. « Emmène-le au château et soigne le. Je vais en finir. Assez. Il voulait mourir pour me sauver. Plus personne, plus jamais. Protège-le et dis au gens que Harry Potter veut garder Severus Snape en vie. Qu'il croient ce qui leur plaît. Plus jamais. » Hermione acquiesça doucement. Dans les yeux verts de son ami, brûlaient des flammes étranges. Il se leva rapidement et courra rapidement en direction du château... »
Fin du Flash-Back
Sur le moment Harry n'avait rien compris. Ou plutôt il savait que des liens forts l'unissaient à Severus Snape. Après la haine et le dégout et enfin la rancœur, l'incertitude était venue faire sa place. Il pensa un moment que Snape délirait et puis avouait son amour à Lily, disparue.
Mais la réaction du survivant et le geste désespéré de sa magie pour garder en vie Snape finirent par instaurer un doute. Durant toute sa convalescence Snape ne regardait personne ni ne parlait. Il gardait de son accident une affreuse cicatrice sur la longueur du cou. Elle partait de son menton et se terminait au creux sa clavicule.
Harry se remémorait tout cela, les yeux toujours fixés au dehors. Un piaf se posait doucement sur un arbre nu de feuilles. Le ciel bleu était une illusion. On se les caillait franchement. Le temps clair permettait une atmosphère ensoleillée mais le vent glacial fouettait le visage de quiconque s'aventurait au dehors.
Harry s'en fichait. Son corps était plongé dans une douce quiétude, contre la chaleur humaine d'un autre corps. Il leva les yeux ; Snape les yeux clôt. Harry caressa puis embrassa la poitrine du corps aimé. Un petit sourire étira le visage sévère de Snape.
Flash-Back
Le moins qu'on puisse dire c'est que Madame Pomfresh était débordée. Beaucoup d'aide lui était apportée cependant. Harry s'avança doucement dans l'infirmerie. Trois jours après la bataille il était très bien remis. Une atmosphère de douce folie émanait de l'infirmière. Les perte de la guerre la rendaient incroyablement triste, mais le soulagement d'une nouvelle vie lui insufflait la force et le courage nécessaire de rencontrer ses patients.
« J'aimerai voir le professeur Snape s'il vous plaît. ».
A l'annonce du nom le visage de l'infirmière se tordit. « Aurais-je peut-être la raison qui vous a poussé à le sauver? Votre grand cœur... » Elle s'interrompit. Le visage du sauveur ne faisait aucun doute sur son absence de réponse. Des yeux verts et flamboyant annonçaient sa détermination. « Eh bien... Je crains que vous perdiez votre temps Harry... Il se laisse mourir. Il n'a rien accepté d'avaler ; il se force à rester éveillé et reste muet. »
Harry s'avança vers les rideaux immaculé qui le ramènerait auprès de Severus Snape. « et si vous parvenez à vous faire entendre... tenez des potions. » Harry leva le regard vers elle. « Il ne se laisse pas soigner? » Le regard disait tout.
Harry tira les rideaux blancs et resta coi devant le spectacle qui s'offrait à ses yeux. Une silhouette maigre aux cheveux d'un noir corbeau était allongé sur le lit au draps blancs. Son visage était d'une pâleur maladive et les traits tirés de son visage témoignait une grande fatigue. Deux grand yeux d'un noir profond tressaillirent à la vue de Harry. Il baissa les yeux.
« Professeur... c'est Harry. » Harry s'approcha doucement du lit et s'assit à son chevet. Il hésita un peu puis approcha sa main tremblante du bras de son professeur. Cette légère pression fit redresser Snape.
« Pourquoi?... » La voix était tremblante, rocailleuse. Harry baissa ses yeux, puis soupira.
« Ma magie a agi seule. » Harry souda son regard émeraude aux deux onyx en face de lui. Une détresse sans nom les coloraient.
« Personne... ne me veux... vivant. » Harry cessa de respirer. « Je le veux. » Il fit glisser sa main puis serra sous ses doigts la main pâle et fine du Maître des potions.
« Pourquoi?... » Harry regarda le corps de Snape, malade, malingre. « J'ai cru mourir quand je vous ai vu tomber. J'ai explosé. J'allais mourir de toute façons. Je voulais mourir pour vous, plus que les autres. Je suis mort pour vous. Pour que vous viviez. » Un reproche léger à la fin de cette déclaration plus que surprenante.
Harry se rendit compte de ce qu'il venait de dire et ses joues se teintèrent d'un rouge soutenu. « je... je sais pourquoi vous avez fait tout cela... vous aimiez ma mère...Lily » Severus leva les yeux. « Elle est morte. » Une larme coula sur la joue du professeur Snape. « je... j'ai... complètement... Merdé. ».
Harry lui saisit l'épaule. « Regardez-moi » Snape s'exécuta avec lenteur. « Je suis le fils de Lily Evans. Je vous pardonne tout. Je vous pardonne tout Severus au nom de Lily Evans. » Le visage strié de larmes Snape prononça de sa voix faible et tremblante « Harry... je suis désolé. »
Harry prit une potion Régénératrice. « Vous soignerez-vous pour moi? » Sans un mot Snape saisit la fiole qu'il avala doucement. Puis il vida toutes les autres d'un geste tremblant en terminant par la potion de Sommeil Sans Rêve. Il regarda Harry et du bout de son pouce il caressa la main de Harry avant de s'endormir.
Fin du Flash-Back
Sans doute qu'il avait agi à l'instinct. Les nuages filés commençaient à défiler dans le ciel bleu. Harry ne parvenait pas à se rendormir. Il observa son bien-aimé. Il était très pâle. Une pâleur qui contrastait furieusement avec ses longs cheveux corbeaux qu'il n'avait pas coupé depuis la dernière guerre. Un noir profond et une douceur à toute épreuve. Cela faisait un moment que Severus n'était retourné à ses chaudrons. Les vapeurs douceâtres et l'ambiance terne avait eu raison de sa dépression; il était devenu fou, quand Harry, qui avait pris peur s'était éloigné.
Harry trembla. Il lui avait fait tant de mal. Il caressa du bout des doigts la joue sensible de Snape. « Je t'aime ». Il souffla doucement. La prise autour de lui se raffermit. « Je t'aime aussi Potter. » Harry leva les yeux.
« Tu comptais me dire que tu était réveillé? » Snape sourit, fatigué. « Je n'ai pas dormi. »
« Comment ça? Tu veux me faire mourir d'inquiétude? »
« Jamais de la vie... C'est juste... je stresse un peu. »
« Un peu... ne te moque pas du monde... Ils comprendrons. »
« On a eu cette conversation. Tu sais bien que non. »
« Ce qu'il ne comprendrons pas Severus c'est qu'on ai mis du temps à leur dire. »
Severus soupira. Il savait à quel point Harry tenait à ses amis. Il ne savait qu'a moitié en revanche l'amour que lui portait Harry. Il se voyait avec tout les défauts du monde et seul le concours de Harry lui avait fait accepter son reflet. Il avait souffert c'est clair. Mais sa raison de vivre était Harry.
Depuis l'accident de la Pensine, il s'était surpris à voir Harry d'un autre œil. Le fils de Lily. Pas le fils de James. Harry. Harry, simplement Harry. Et là il était trop tard. Il s'était torturé l'esprit. Un garçon, de plus de vingt ans son cadet, qu'il songeait à lui avec tendresse et envie de protection.
Qu'il devait haïr en public pour préserver une image digne de ce nom. Il avait été un beau salaud et malgré tout les trésor de discrétion dont il avait fait preuve, son esprit dérangé lui amenait toujours l'image d'un Harry pur, que lui connard de Mangemort, osait corrompre par ses pensées malsaines.
Il serra Harry plus fort dans ses bras. Celui-ci l'observa, une lueur d'incompréhension dans le regard. Snape trembla. « Je ne supporterai pas que tu soit malheureux. Je sais qu'ils me haïssent. Et qu'il y a mieux pour toi. » Harry eut un regard furieux. « On a déjà eu cette conversation également. Je t'aime, je ne veux que toi. Si on me demande de choisir entre eux et toi... eh bien même si c'est difficile ce sera toi. Toujours. »
Cette fois Severus se redressa. En position assise il toisa Harry de son regard pénétrant. Doucement il colla son front contre celui de Harry. « Je t'aime Potter » Harry ferma le yeux. Il sentait le souffle chaud de Severus. Doucement ses fines lèvres se posèrent sur les siennes. Chaudes et douces. « On devrait se lever Harry. »... Il leva les yeux vers son amour et se redressa, joignant le geste à la parole.
Le plancher était gelé; il frissonna. Il tendit la main. « Vient Severus. On va se doucher. ». Severus caressa la main aimée. « Vas-y Harry. Je vais préparer le petit déjeuner. » Harry sourit doucement. Il se dirigea vers la salle de bain trainant son long bas de pyjama, qui traînait sur ses hanches. Il était menu, et fin. Il sentait le regard amoureux de Snape, qui le fixa jusqu'à qu'il soit hors de vue.
Un bébé se mit à crier dans le silence tranquille de ma grande maison.