Coucou ! Oui je sais ce que vous pensez "Pourquoi est-ce qu'elle fait une nouvelle histoire alors qu'elle devrait continuer les "Fantasmes de nos Nations". Et bien très chers lecteurs et lectrices, je vous annonce que, en parallèle à mon autre fic où le chapitre 4 met un temps fou, je vous l'accorde, à être corrigé, je ferais celle-ci, et peut-être, bientôt, une autre sur laquelle je travaille.

Ceci est donc un UA, avec, évidemment, mon couple préféré, le FrUK. Il s'agit en fait de l'un de mes romans (car j'écrivais des romans avant de me lancer dans la formidable aventure des fanfictions) que je réadapter en fonction de Hetalia. Bon alors, cette fic ne tourne qu'autour du couple France/Angleterre et pas sûr qu'il y ait d'autres couples abordés.

Donc, je suis désolée si les personnages pourront vous paraître un peu OOC, mais je vraiment essayer d'adapter mon ancienne histoire par rapport aux personnalités des personnages. Et je m'excuse s'il y a des fautes qui seraient passées au travers des mailles de mon filet.

Pairing: Définitivement du FrUK.

Rating: Je pense K+, mais ça pourra encore changer d'ici là.

Disclaimer: Bon, on le sait, aucun personnage ne m'appartient même si j'ai demandé qu'on me prête Arthur. On a pas voulu ! Bouh !


Chapitre 1: At the corner of a corridor

Exister. Qu'est-ce que ce mot peut bien vouloir dire ? Est-ce que l'on dit « j'existe » parce que l'on est une personne réelle, concrète, qui vit jour après jour jusqu'à ce que la mort est raison de nous ? Parce que l'on a une âme, un corps… une présence ? Est-ce que l'on dit « Vivre pour exister » ou « Exister pour vivre » ? Ou bien peut-être que l'on existe simplement parce qu'on a quelque chose à prouver au monde ? Il y a-t-il vraiment une différence entre vivre et exister ?

Un jour, un grand homme a dit : « Il faut vouloir vivre et savoir mourir ». Moi, j'aimerai savoir vivre et vouloir mourir. Vivre, c'est espérer et attendre. Attendre quoi ? Que la mort vienne nous chercher lorsqu'on dort ? Espérer quoi ? Une vie meilleure et un avenir favorable ? Pleins d'amis, d'enfants et d'amour ? A quoi, bon ?

Exister, c'est être là. Est-ce que le seul fait d'exister est un bonheur ? Est-ce que le fait d'être ignorer c'est exister ? Est-ce qu'être invisible aux yeux des autres c'est exister ? Si oui, dans ce cas je ne fais qu'exister. Juste exister. Moi, je ne vis pas. Car moi je n'espère rien et n'attend rien de la vie. Elle, elle m'a lâchée. Comme les autres… comme toujours. Peut-être qu'elle non plus ne sait pas que j'existe ? Peut-être qu'elle ignore que je suis là ? A exister… pas vivre… juste exister.

Peut-on ne pas vouloir vivre à mon âge ? C'est vrai, je ne suis pas bien vieux après tout. Je n'ai que dix-sept ans. Peut-on être las de notre vie avant même de l'avoir commencé ? Peut-on se demander, chaque soir, pourquoi nous sommes ici ? Dans quel but ? Pour quelle raison ? Peut-on ne pas vouloir de l'avenir que l'on nous offre ? Peut-on ne pas vouloir d'avenir du tout… ?

Parfois, le soir, je me demande ce qui me retient ici, ce qui m'empêche d'aller voir ailleurs… Peut-être ne suis-je tout simplement pas prêt ? Pas encore. Peut-être jamais. Sans doute pas maintenant. Est-ce que l'on vient sur terre pour accomplir quelque chose ? Pour refaire ce que l'on a fait de mal ? Pour se corriger dans ces erreurs ? Pour devenir meilleur ?

Parfois, le matin, je me réveille en me disant que ce que je vais apprendre, n'a pas grande utilité. Pourquoi apprendre si je n'ai pas d'avenir ? De plus, je n'ai que rarement de bons résultats. J'ai beau essayer d'apprendre, je ne retiens rien. Pourtant, ce n'est pas faute d'avoir essayé. Encore et encore. Mon cerveau ne retient rien ou ne veut pas retenir, la moindre information secondaire. A quoi sert-il d'apprendre la date à laquelle est morte Jeanne d'Arc ? Ce n'est pas elle qui nous aidera à comprendre le théorème de Pythagore. A quoi sert-t-il de passer des heures sur le fait que le tabac et l'alcool sont dangereux pour la santé alors que ceux qui nous l'expliquent sont des fumeurs et doivent boire un moins un verre d'alcool chaque jour ?

Les adultes nous prennent pour des idiots. Ce dont j'ai horreur. Je ne suis pas stupide parce que je n'arrive pas à retenir mes tables lorsqu'elles vont au-delà de celle de sept. Ni parce que je confonds l'accord du verbe et le complément d'objet. C'est juste que je ne voie pas à quoi ça sert d'apprendre.

Je ne suis pas déprimé. Non, j'ai toujours été comme ça. Et je pense que je le saurais si je l'avais été. Alors non, on ne peut pas dire que je sois déprimé. Je pense que blasé et un terme que j'emploierai plus justement. Je ne suis pas non plus malheureux. Pourquoi le serais-je ? Je ne pleure jamais, ne me plains jamais de ma vie pourtant nulle… Non, blasé semble vraiment le bon mot.

Arthur referma brusquement son petit cahier rouge lorsque le professeur se dirigea vers sa table et le rangea dans son sac. Le professeur d'histoire, Mr. Rodriguez était l'un des professeurs les plus strictes du lycée et ne laissait rien passer. Surtout pas le comportement détaché du jeune Arthur durant son cours. Il ne le portait pas dans son cœur. Et ce sentiment était réciproque.

Mr. Rodriguez déposa sur la table du jeune homme, son contrôle, d'où était noté en gros sur le haut de la page : 2/20. Le garçon regarda vaguement sa copie avant de tourner son regard vers son professeur qui lui jeta un des ces fameux regard noir qui faisait frissonner la plupart des élèves. Mais ayant l'habitude, il ne répondit que par un regard désabusé, ce qui fit davantage froncer les sourcils à son enseignant.

Puis ce dernier repartit à travers les rangs, donnant les copies aux autres élèves, souvent suivi d'une réplique acerbe selon la note. Cet homme était l'un des seul à remarquer la présence, bien que presque imperceptible, d'Arthur.

Celui-ci reporta son regard sur sa feuille et haussa nonchalamment ses épaules face à sa note catastrophique. De toute façon, sa mère ne dira rien… elle ne disait jamais rien.

Le jeune homme tourna son regard à l'autre bout de la classe. Là, assis à côté d'un grand brun et d'un albinos, un jeune garçon aux longs cheveux blonds éclatants et au sourire qui ferait frémir d'envie le soleil se tenait, discutant à voix basse avec ses voisins. Ses yeux bleus ciel étincelaient comme des perles à la lumière et son visage, bien que pointu, était harmonieux.

Ce magnifique garçon, Arthur le connaissait. De loin, en tout cas. Il se nommait Francis Bonnefoy et il s'agissait du le garçon le plus populaire de l'école avec ses deux amis et voisins. Ils se faisaient appeler, le Bad Touch Trio. C'était le genre de garçon à s'entendre avec tout le monde et à avoir une nouvelle petite amie toutes les deux semaines.

Depuis l'école primaire, ils se côtoyaient, mais le plus populaire, tout comme les autres, n'avait jamais remarqué la présence du petit blond. Lui par contre, connaissait beaucoup de chose sur lui, l'ayant connu depuis longtemps.

Arthur savait pas mal de choses sur lui, choses tout à fait banales et qui importait peu mais qu'il connaissait tout de même : il était né le 14 juillet 1990, il était français et habitait à Paris avant de s'installer à Londres, il vivait avec ses parents et son petit frère, il était chef du cours de cuisine ainsi que du club de théâtre, il était super populaire et avait beaucoup d'amis… Oui, Arthur connaissait beaucoup de chose sur lui, mais ne l'avait jamais considéré comme un être à part.

Après tout, c'était le genre de personne qu'il ne pouvait pas voir en peinture, même s'il ne supportait pas le monde dans son intégralité. Beau à l'extérieur, mais tellement superficiel qu'il en était fade à l'intérieur, comme la plupart des autres. Tous à se faire des compliments sur leur nouvelle coupe de cheveux ou leur chaussure, mais dès que l'autre avait le dos tourné, on se moquait.

Arthur ne comprenait pas pourquoi les gens se montraient si hypocrites. S'ils n'aimaient pas une personne, pourquoi la côtoyer et lui faire des compliments quand c'était pour la mépriser une fois parti.

L'anglais poussa un soupir mais personne n'y prêta attention. Le blond eut à peine le temps de noter ses devoirs que la cloche sonna, le faisant presque soupirer de soulagement. Il se leva et se dirigea vers la cafétéria pour son déjeuner, son sac de cours porté en bandoulière et pendant négligemment sur son épaule gauche.

Heureusement que le prof ne levait pas vu écrire dans son carnet, où il aurait été mal. Mais le cours d'histoire était tellement ennuyeux qu'il n'avait pas pu résisté très longtemps à s'adonner à l'une de ses activités préférée, c'est-à-dire, écrire. Comment les adultes voulaient-ils qu'il apprenne quoi que ce soit si les cours étaient d'un ennui mortel ?

Si seulement il pouvait ne pas venir en cours. Il n'avait pas beaucoup de connaissance, certes, mais il n'aurait aucun mal à se trouver un petit boulot jusqu'à sa majorité. Mais sa mère ne le lui aurait pas pardonné s'il avait arrêté les cours… enfin, à une époque. Elle qui avait toujours rêvée d'un avenir brillant pour son fils… oui, à une époque seulement.

Arthur chassa ces sombres pensées de sa tête. Il ne s'était même pas rendu compte qu'il avait cessé de marcher. Il reprit donc, plus maussade que jamais. La tête basse et le regard triste, il tourna à l'angle du couloir mais… rentra dans quelque chose de solide et tomba à terre, sous le choc.

Il sentit une douleur fulgurante sur son nez, remontant jusqu'à son crâne. Il se releva sur ses coudes, se massant l'arrête du nez. Des étoiles dansaient devant ses yeux et un mal de crâne pointait.

Arthur ouvrit douloureusement ses yeux humides pour tomber, à sa grande surprise, sur de belles converses bleus marine. Il remonta alors son regard le long du corps de l'inconnu et réprima un sursaut lorsqu'il tomba nez-à-nez avec Francis Bonnefoy qui le regardait, inquiet.

- Excuse-moi, je ne t'avais pas vu ! J'espère que je ne t'ai pas fait trop mal ! Commença le garçon devant lui, un sourire d'excuse se peignant sur son visage.

- Pourquoi les gens disent toujours la même chose ? Chuchota Arthur en détournant la tête.

- Tu as dit quelque chose ? Demanda l'autre blond.

Arthur ne répondit que par un regard noir. Bonnefoy lui tendit la main et malgré son état de stupeur, le jeune homme la lui prit. Il se sentit tirer en avant et s'accrocha de justesse à deux bras forts qui le retinrent. Il fit un bond en arrière, surpris et confus.

Il sentit alors sa douleur revenir, plus insupportable que jamais et s'empressa de toucher son nez du bout des doigts. Du sang y coulait et tâchait sa chemise blanche. Il fit une grimace, le sang n'était pas facile à nettoyer sur du tissu blanc.

- Oh, mais tu saigne ! Attends, j'ai sûrement un mouchoir !

Le garçon aux longs cheveux commença à fouiller dans son sac. Arthur poussa un soupir, pourquoi cela devait-il lui arriver à lui ? Le français ressortit alors un long tissu rouge.

- Désolé, je n'ai pas de mouchoir, mais par contre tu peux t'essuyer avec le tee-shirt que j'utilise pour faire la cuisine.

- Oh non, c'est bon ! Répondit le petit blond, surpris d'entendre sa propre voix, si peu utilisée. Je vais aller aux toilettes et m'essuyer.

- Si ! Tiens ! Ca va arrêter ton hémorragie ! Ne t'en fais pas, j'en ai un de rechange de toute façon.

Il poussa un second soupir et prit le tee-shirt proposé, à contrecœur. Il aurait mieux fait de refuser mais il ne voulait pas que son chemisier soit trop tâché. Il posa délicatement le haut de vêtement sur sa blessure et se sentit un peu apaisé par la douceur du tissu sur sa douleur. Il ferma un peu les yeux sous l'accalmie et huma quelque peu l'odeur du tee-shirt. Il devait sortir tout droit de la lessive pour sentir si bon. Une délicate odeur de pêche et de vanille.

- Encore désolé, je ne t'ai vraiment pas vu arrivée ! Poursuivit Bonnefoy, semblant vraiment gêné.

- Ce…n'est…a…grab' ! Répondit Arthur, sa voix étouffée par le textile.

Le garçon se mit un rire légèrement, un rire doux et clair qui surprit l'anglais. Jamais il ne pensait entendre un son si naturel chez un garçon tellement apparent.

- Pardon, mais je ne t'ai pas compris ! Dit-il, riant plus doucement.

Il retira le tissu devant sa bouche et repris sa phrase :

- Ce n'est pas grave ! Réitéra-t-il.

- Oh, si, tout de même un peu ! Regarde le sang n'arrête pas de couler ! Viens, je t'emmène à l'infirmerie !

- Non, ce n'est pas nécessaire ! Je vais me débrouiller. Merci encore pour…ton tee-shirt ! Dit Arthur en lui redonnant son bien. Désolé pour les tâches de sang, mais ça devrait partir avec un bon lavage. Au revoir !

- Attend j'aimerai savoir ton…prénom !

Mais le blondinet avait déjà filé à l'angle du corridor.

Arthur alla se réfugier aux toilettes et se pencha sur le lavabo. Les gouttes de sang tombaient dedans, formant des tâches rouges sur le lave-mains blanc. Il releva la tête et fit une grimace quand il découvrit son visage. Son nez pourpre avait enflé d'au moins un centimètre, ses yeux étaient rouges de larmes contenues, ses cheveux étaient en bataille (enfin, plus que d'habitude) et sa bouche était déformée en une grimace de dégoût. Oui, il faisait peine a voir.

Il plongea son visage dans de l'eau fraîche et eut meilleure mine en y ressortant. Il s'essuya rapidement et se dit que de toute façon, personne ne fera attention à son allure…ou à sa chemise. Il ressortit des toilettes dans un meilleur état.

Le jeune homme se dépêcha de se rendre à la cantine, il avait prit beaucoup de temps avec cette petite altercation et il ne lui restait qu'une demi-heure pour déjeuner. Il y parvint cependant assez rapidement et se servit une assiette des restes, les autres élèves n'ayant presque rien laissé. Puis l'anglais aux épais sourcils s'assit à la seule table libre de tout occupant et se mit à manger sa part de ragoût. Pas qu'il affectionna particulièrement cette galimafrée – comme il se plaisait à l'appeler – qu'ils servaient à la cantine pour étouffer la faim.

Il mangea rapidement avant de sortir son carnet rouge qu'il avait rangé dans son sac un peu plus tôt ainsi qu'un stylo. Il se remit à écrire et ce fut sans doute pour cette raison qu'il ne vit pas une personne s'approchait et s'asseoir en face de lui. Arthur ne releva même pas la tête vers l'opportuniste.

- Re-salut, je peux savoir ce que tu écris ? Demanda alors l'inconnu avec un sourire lumineux, voyant qu'Arthur ne semblait pas avoir remarqué sa présence.

Le jeune garçon leva lentement la tête et s'il fut surpris de croiser un regard azur, il n'en montra rien. Estimant qu'il ne servait à rien de répondre et que bientôt son vis-à-vis partirait, il replongea dans son carnet, non sans lui avoir lancée un bref mais pourtant explicite regard disant bien « Barre-toi, tu ne vois pas que tu me dérange ? ». Apparemment, le jeune homme ne s'en formalisa pas car il sourit d'autant plus – si c'était possible. Arthur fit claquer sa langue d'agacement et poussa un soupir énervé avant de poser calmement son stylo et de redresser encore la tête vers son irritant voisin.

- En quoi cela te regarde-t-il ? Répondit-il avec un sang-froid qu'il ne se connaissait pas.

Le garçon se mit à rire, de son rire clair et franc. Le blond leva un sourcil, que pouvait-il y avoir de si drôle dans ce qu'il venait de dire ?

- Tu sais, tu me fais vraiment rire, toi. Mais réponds à ma question et je répondrais à la tienne, d'accord ?

- Pourquoi ferais-je cela ? Continua-t-il placidement. Ta vie ne m'intéresse guère.

Les yeux de Francis furent traversés de quelque chose qu'Arthur se refusa de déchiffrer, mais son sourire restait bien en place sur son visage.

- Pourquoi réponds-tu à mes questions par des questions ? Poursuivit le grand blond.

Arthur se retint de sourire et de pousser un autre soupir exaspéré en même temps. L'autre était malin, il avait compris sa tactique en seulement quelques secondes. Peut-être n'était-il pas si ennuyeux que ça, finalement. Cependant, l'esquisse de son sourire fut de nouveau remplacée par son masque de lassitude. Mieux valait ne pas faire croire à Bonnefoy qu'il pouvait l'intéressé d'une quelconque manière.

- Encore désolé pour ton nez, mais il à l'air d'aller mieux. Et puis, personne n'arriverait vraiment à remarquer, de loin, qu'il est légèrement enflé. Ne t'en fais pas, je ne dirai à personne ce qu'il c'est passé. Déclara le blond.

- De toute façon, même si tu le disais, je doute fort que ça intéresse qui que se soit.

L'adolescent eu un air plus que surprit et l'anglais se retint de rire.

- Pourquoi dis-tu ça ? Demanda le garçon blond, les yeux écarquillés.

- Parce que personne ne se préoccupe de moi. La preuve, je suis dans ta classe depuis l'école primaire mais tu ne connais même pas mon nom. Je pense même qu'aujourd'hui était la première fois où tu m'as vu, je me trompe ?

- Je…euh…enfin…tu…Bégaya-t-il en ayant la bonne idée de rougir de gêne.

- C'est bien ce que je pensais. Tu sais, tu n'as cas…oublié notre petite interlude d'aujourd'hui. Retourne donc à ta petite vie de garçon populaire et adulé de toute l'école et laisse-moi resté le garçon invisible aux yeux de tous. Je pense que c'est mieux pour tout le monde. J'imagine que tes amis n'apprécieront pas si tu traîne avec une personne comme moi.

Francis, qui avait de plus en plus écarquillés les yeux au fur et à mesure de la tirade fut surpris lorsqu'il lui fit un signe de tête pour lui montrait quelque chose derrière lui. Il se retourna et vit, un peu plus loin, ses amis assis à une table, lui faisant signe de les rejoindre. Il rougit encore plus.

- Je suis…vraiment désolé ! Dit-il simplement.

- Ce n'est rien, mais à partir de maintenant, oublie-moi ! C'est tout ce que je te demande, d'accord ? Répondit le blond décoiffé, plus froidement qu'il ne l'aurait voulu.

L'autre jeune homme se leva et rejoignit ses amis à leur table. Arthur, pour une raison qu'il ignorait, se sentait un peu triste. Et voilà, le beau blond avait traversé sa vie monotone comme une étoile filante. Mais c'était sûrement mieux ainsi. Pour eux deux. Ils venaient tout le deux d'un univers bien différent. Au moins, à présent, il savait qu'il ne devait pas revenir… pour de bon.


Voici le premier chapitre, le deuxième ne devrait pas mettre très longtemps à arriver. Dites-moi ce que vous en pensez ! Personnellement, j'adore les réparties entre Francis et Arthur, je trouve que ça leur ressemble bien. Donc, Review, s'vous-plait!