Epilogue
La lumière du jour me transpersait les paupières, aussi violemment que je ne pus m'empècher de plisser mes yeux. J'étais encore habitée par le sommeil, et ce dur réveille me rendi aveugle quelques instants.
-" Si tu restes longtemps avec cette mimique tu vas attraper des rides. À ton âges et sur un si jolies visage, tu ne trouve pas que ça serait dommage?!"
Cette voix, c'était celle de mon demi-frère Kiosuke. Il adore me taquiner et surtout le matin. Moi qui suis d'une extrême fétardise, il a trouvé le moyen pour me réveiller en me mettant bien sur, de mauvaise humeur. Comme à chaque fois il venait s'agenouiller à côté de mon lit, en prenant soin avant, d'ouvrir délicatement les rideaux. Puis il se plaçait juste devant mon visage et attendait que le soleil me défigure. Dès fois il est telement si près, que je crois qu'il va m'embrasser.
-" Kio, faut pas te sentir obligé de me réveiller tout les matins... Tu sais j'suis plus une petite fille!"
Je trouvais son prénom trop long et trop sage pour lui, alors je pris l'initiative de le diminuer: comme il le fait aussi pour moi d'ailleurs.
-"Mais c'est mon rôle en temps que grand frère d'une étérnelle fétarde,"Dit-il.
D'un oeil, je le vis accrocher sur la porte du placard, mon uniforme que sa mère avait pris le soin de repasser.
Il se retourna et m'offra son plus beau sourir matinal.
Ce n'était pas réellement mon demi-frère, nous n'avions en commun ni père ni mère. Ma mère était partie vivre en europe après ma naissance et les parents de Kio avaient divorsé à ses 7 ans. Un lien très fort nous unissé, beaucoup plus fort que de l'amitié, donc nous considèrions ce lien comme fraternel.
Il s'avança vers moi et déposa un baisé très tendre sur mon front. Puis approcha ses lèvre près de mon oreille, me l'a mordit légèrement avant de me chuchoter:
-"Il est 8h40. Sachant que vous commencez les cours à 9h, il ne vous reste donc que 20 minutes pour vous préparer et courir jusqu'à l'école. Alors activez vous Madmoiselle je n'suis plus une petite fille."
Prise d'une immense panique, je le repoussa si violemment qu'il tomba en arrière.
Avant de franchir la porte de ma chambre l'uniforme à la main, je lui lança un regard noir en lui hurlant:
-"Pourquoi tu ne me l'as pas dit plus tôt?!"
IL sourit sadiquement avant de me rétorquer:
-"C'est telement plus distrayant de te voir courir partout dans la maison le matin."
Je m'appelle Junko Sakamura, j'ai 17 ans, et comme à chaque rentrée scolaire je suis en retard...
