NDA: J'aimerais souligner que dans cette fic, le corps de Sasori est normal. V'voyez. S'pas une branche avec un faux coeur en plein milieu. Merci d'en prendre note.
Aussi! Ce texte est un lemon. Yaoi en plus. Âmes sensibles et pures, fuyez pour sauver votre chasteté ! xD
Il faisait chaud. Trop chaud. Les tissus collaient à la peau, l'air était lourd et rempli de cette énergie bizarre juste avant un orage. Deidara se retourna encore et encore dans son lit en essayant désespérément de dormir. Il était trois heures dépassées, l'insomnie battait son plein. En même temps, comment dormir par ce temps désagréable?
- Il me faut une clim.
Le blond répéta ces mots pour la centième fois tout en enlevant une mèche rebelle mouillée qui lui collait au visage.
- Arrête de râler et dors.
La voix parvenait de l'autre côté de la pièce.
- J'y arrive pas, danna!
- Je m'en fou de ta vie! Ferme-là et laisse moi dormir!
- Mais euuuh!
- MAIS TA GUEULE!
Sasori s'était levé et Deidara remarqua avec stupeur que son « danna » était vêtu d'un simple caleçon. Il ne l'avait jamais vu si peu habillé, même s'ils faisaient leurs missions ensemble depuis un certain temps déjà. Il était mince, ses muscles fins lui donnaient une certaine grâce toute masculine et la courbe de ses fesses à travers son boxer était très appétissante.
« Mais, je deviens fou ou quoi? »
Le pauvre blond mis ses délires sur le compte de la chaleur torride et suivit le roux des yeux jusqu'à la salle de bain. Il laissa la porte entrouverte et c'est par un pur hasard que Deidara put admirer, par le biais du miroir, son coéquipier se dénuder pour aller sous une douche glacée. Une chaleur qui n'était pas due du tout à la température ambiante se retrouva dans son entre-jambe.
Il était vraiment en train de bander après avoir vu un autre mec à poil?
- Hun! S'exclama le blond, légèrement frustré.
En fait, il n'avait pas eu l'occasion de se soulager depuis si longtemps qu'il ne s'en rappelait même plus. Il se doutait bien que Sasori était dans le même état que lui. Les bourses pleines à exploser. Enfin, façon de parler. Il fut tenter de profiter de l'absence de son coéquipier pour se... Nan. L'idée mourut dans l'oeuf, étouffée par l'orgueil de Deidara. Il ne se rabaisserait pas à se masturber en pensant à Sasori. Même si c'était très mais alors très difficile de résister. « Dommage que Konan soit si coincée du cul. » pensa le membre de l'Akatsuki avec aigreur. Et comme il n'avait pas le droit d'aller voir ailleurs, sous formelle interdiction de Pain, il n'avait plus que sa main droite avec qui s'amuser. Il se remémora avec colère l'instant ou on lui avait appris que sa vie sexuelle prenait fin. Il revenait d'une rencontre nocturne avec l'une de ses conquêtes. Pain l'avait surpris en train d'entrer dans le repaire et lui avait dit:
- Refais ça une autre fois et c'est la fin, Deidara.
- Pourquoi, hun? Je fais s'que j'veux!
- Les hommes sont trop bavards sur l'oreiller avec quelques verres dans le nez.
- Parce que t'y connais quelque chose?
- Ne t'avise pas te recommencer.
- Sinon quoi?
- Je me débarrasse de la source du problème. Clair?
Deidara eut du mal à déglutir. Son patron venait vraiment de le menacer de le castrer? Il répondit d'une toute petite voix.
Et depuis ce jour, rien. Le néant sexuel.
Quand Deidara repensa au corps trop bien sculpté de Sasori, il ne put arrêter ses envies. Il s'était levé à son tour, avait poussé la porte de la salle de bain et y avait pénétré. Sasori lui tournait le dos sous la douche, il semblait s'extasier de l'eau froide qui caressait son corps. L'érection déjà importante du blond se fit encore plus impressionnante.
Quand il ouvrit la porte de la cabine de douche, Sasori se retourna vers lui brutalement. Il était extrêmement surpris... Et pour cause!
- Qu'est-ce que tu fous là bordel? S'exclama le rouquin.
Le jeune homme aux yeux d'azure avait préalablement enlevé ses vêtements et s'était glissé sous le jet d'eau en frôlant Sasori doucement.
- J'avais vraiment trop chaud.
La cabine était petite, leurs corps étaient si proches qu'ils se touchaient presque. La verge durcie de Deidara s'imposait entre eux deux. Sasori était tétanisé, il ne savait pas du tout comment réagir à...ça.
Ce fut Deidara qui démarra le bal, en glissant le bout des doigts sur l'épaule du roux et en descendant doucement vers son ventre plein d'abdos.
- Euh. Tu fais quoi, là?
Sasori semblait choqué et profondément interloqué. Ce qui provoqua l'illumination absolue de Deidara à propos de son mystérieux coéquipier.
- T'ES PUCEAU!
- Arrêtes de dire n'importe quoi et dégages.
Or, les joues rouges de Sasori prouvait que Dei avait raison. Enfin, pas vraiment.
- J'ai déjà forniqué, si ça t'amuses de le savoir. Mais ça ne m'intéressait plus, après.
Comment peut-on dire une chose pareille? À moins que...
- C'était nul?
- Non, pas particulièrement.
- Ben alors?
- J'suis frigide, que veux-tu que je te dise de plus?
- Impossible.
- Ah?
- T'es trop beau pour être frigide.
- ... Euh, je crois que ça n'a rien à voir.
- Je ne comprend pas.
Ils étaient planté là, à quelques centimètres à peine du corps de l'autre et ils se fusillaient du regard.
- Moi non plus, je ne comprends pas pourquoi t'es toujours là.
Deidara décida qu'il ne servait absolument à rien de continuer à bavarder avec ce beau gosse qui soit était vachement stupide soit s'en foutait éperdument. Il le poussa contre le mur et s'attaqua à ses lèvres voracement.
- J'suis pas gay, grogna Sasori.
- Alors, pourquoi tu ne résistes pas?
Il détourna le regard en rougissant, faisant fondre Deidara.
- HAHA! T'aimes ça!
- Je ne répondrai pas à ça.
Le blond repassa à l'attaque en léchant le cou dégoulinant de Sasori. Une main baladeuse glissa le long de sa hanche et alla se caler sur la fesse rebondi de son compagnon. Un soupir s'échappa de la bouche de Sasori. Cela faisait très longtemps que personne ne l'avait touché, encore moins à un endroit pareil. Sans même sans rendre compte, il se pressa contre le corps du jeune homme qui lui faisait face, en demandant tacitement plus. Celui-ci s'empressa de répondre à sa demande en le plaquant plus durement contre le mur et en le soulevant d'à terre. Sasori enroula ses jambes autour de sa taille, il sentit son membre gonflé pressé contre le sien dans le même état. Leurs lèvres étaient soudées, leurs langues se caressaient goulument.
Or, la passion dans la douche est quelque chose de très risqué. Deidara faillit perdre pied et tenta de reprendre son équilibre en posant la main sur le robinet. Sans faire exprès, il mit de l'eau brûlante. C'est à grands renforts de cris que les deux hommes évacuèrent la cabine de douche.
- Bravo, maintenant j'ai l'air d'un crabe!
Sasori s'était saisi d'une serviette et la pressait contre lui avec une moue fâchée.
Deidara craqua encore une fois. Il fallait qu'il se l'avoue, Sasori était mille fois plus sexy que toutes les femmes qu'il avait pu culbuter dans sa vie. Il ne put résister une seconde de plus et se jeta quasiment sur l'homme qui lui faisait face. Leurs langues jouèrent à nouveau et le comptoir de la salle de bain devînt leur terrain. Deidara avait une nouvelle fois soulever le roux et ne put s'empêcher de s'emparer du sexe tendu d'excitation qui s'offrait à lui. Sasori pencha la tête vers l'arrière en gémissant quand Deidara commença ses mouvements de va-et-vient. Ce n'était pas assez, ni pour l'un, ni pour l'autre. Deidara lâcha les lèvres de son compagnon et glissa sa langue sur son torse imberbe et soyeux jusqu'à la source de son plaisir. Il la titilla un peu avant de la prendre entièrement dans sa bouche et d'entamer quelques mouvements langoureux.
Les gémissements de Sasori se firent de plus en plus insistants, de plus en plus fiévreux de désir. Sans arrêter son occupation principale, Deidara en entama une seconde, un passage obligé pour la dernière étape. Il glissa une main sur le ventre de son partenaire, pinçant doucement son téton rose au passage et poursuivit son voyage vers sa bouche ouverte d'extase. Il y glissa deux doigts que Sasori suça avec avidité. Maintenant humides, les doigts purent accomplir leur travail. Deidara le prépara avec soin, lentement, tentant de trouver son point sensible. Il y parvînt après maintes manœuvres, un cri de plaisir lui prouva qu'il avait bien trouvé. Sans même demander l'autorisation, Deidara guida son sexe douloureux vers l'intimité de Sasori et força l'entrée avec une grimace. C'était très serré. Mais soudain, cela se relâcha un peu, permettant à Deidara de se mouvoir enfin dans la chaleur de son partenaire... C'était bon, tellement bon!
Itachi dormait tout innocemment quand soudain, un cri le sortit de son rêve peuplé de fées et de licornes qui gambadaient joyeusement.
- Encore un rêve de drogué, râla le brun en glissant une main dans ses cheveux détachés et humide de sa sueur.
Il se leva donc et se rendit à la cuisine pour boire un peu d'eau. C'est alors qu'il entendit un autre cri.
- C'est quoi ce bordel?
Il se dirigea à pas frustrés vers le bruit. La chambre de Sasori et Deidara.
- Ils sont en train de s'entre-tuer, oui ou merde?
Itachi, à trois heures du mat', lorsqu'il faisait chaud et humide parlait tout seul et était d'humeur exécrable. Il pénétra dans l'antre des deux artistes psychopathes et la découvrit vide.
- Bizarre, j'étais certain que ça venait de là.
Un gémissement. L'Uchiha tourna la tête vers la salle de bain et découvrit, à son grand dam, les deux idiots décérébrés en train de faire des cochonneries.
Il soupira et s'en retourna de là ou il était venu.
- Pourquoi tu me regardes comme ça? questionna Sasori la bouche pleine de céréales.
- Je ne t'ai jamais imaginé comme étant le passif, rétorqua Itachi avec un sourire moqueur.
- Quoi? S'exclama Konan les sourcils tellement froncés qu'ils se touchaient presque.
- Rien, j'ai juste vu des choses que je n'aurais jamais voulu voir. Maintenant, je me venge.
Itachi se leva et un rictus vainqueur éclaira son visage.
