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Salut à tous!

Me voilà de retour avec une seconde fiction. J'espère qu'elle vous plaira!

Un chapitre par semaine sera mit en ligne.

Bonne lecture,

Enjoy !

-Tout les personnages appartiennent à S. Meyer-


Chaque chapitre est appelé selon un terme italien employé en musique ce qui donne un petit indice sur le "déroulement" ou du moins l'ambiance de chaque chapitre.


Chapitre 1 : A Capriccio Librement.

Je m'appliquai à ranger des crayons de couleurs dans leurs boîtes pendant qu'Alice continuait à essayer de me convaincre d'entrer dans une de ses magouilles douteuses.

J'en avais marre de ses combines.

- Je n'irai nulle part. Dis-je, catégorique.

Ma voix sans appel ne la découragea pas pour autant, elle persévérait à coup de «s'il te plaît», toutes les cinq minutes.

-Tu m'tapes sur le système.. Ronchonnai-je, dans ma barbe imaginaire.

Alice souffla et se mit à m'aider à ranger ma classe, une moue affichée sur le visage. Ma meilleure amie savait comment m'amadouer et me mener à la baguette.

Je ne céderai pas! Me dis-je mentalement, pour me donner du courage face au fait qu'elle ne me lâcherai pas avant que j'accepte sa proposition.

-Ces enfants sont vraiment des petits monstres, on dirait qu'il y a eu un tsunami ici! Rit-elle, en me tendant une poignée de gommes cachées sous une des nombreuses ardoises qui ornaient les différentes tables de ma classe.

-Où sont tous les crayons bleus ! M'exclamai-je, lui prêtant à peine attention.

Les enfants avaient dû les cacher quelque part. Ils avaient encore mis un fouillis digne d'une crise d'adolescent.

J'attachais mes cheveux en chignon sur le sommet de ma tête, à l'aide d'un élastique que je portais au poignet, et je me mis à regarder sous tous les meubles, à quatre pattes.

-Tu sais, si tu me rendais ce service, pour moi, je pourrais t'aider chaque soir à ranger.. Murmura Alice, comme si de rien était, angélique.

- Je ne travaille pas chaque soir, Aly. Contre attaquai-je, distraitement

Je l'ignorais comme je le pouvais, bien que sa proposition me semblait plus qu'alléchante. Même si je savais très bien ce qu'elle entendait par «t'aider». Elle voulait dire «engager quelqu'un pour le faire pour toi parce que je peux me le permettre ».

De toute façon, je n'avais même pas compris ce qu'elle voulait et attendait de moi. Aller à une espèce de gala de je-ne-sais-quoi à sa place.

Sous une des tables, je dénichai un petit bonnet rose sur lequel des petites fleurs violettes étaient dessinées. Je le reconnus immédiatement, la petite Cindy le portait tout à l'heure.

Je lui rendrai après le week-end, lundi. Je le lui rendrai lundi puisque je ne la verrais pas durant le week-end. J'écrivais alors un petit mot sur un pense-bête jaune pour ne pas l'oublier.

En le déposant sur mon bureau, au fond de la classe, je me disais que ce gala n'était rien d'autre qu'une corvée à laquelle elle voulait échapper par tous les moyens.

Alice s'activait face à moi, elle semblait concentrée.

- Je ne comprends pas comment ils ont fait pour mettre cette classe dans un tel état, ils sont tout petits...

Elle s'adressait plus à elle-même qu'à moi.

J'eus un sourire et elle continua sa tirade. Je ne l'écoutais plus vraiment..

Je continuais à réfléchir à ce qu'elle m'avait demandé.

Je pouvais comprendre quelle veuille échapper le temps d'une soirée à toutes ces formalités. Je savais que ses parents, Carlisle et Esmée, lui mettaient à elle et son frère Emmett, une pression monstre.

Après tout, ils étaient les deux seuls héritiers Cullen. Ils étaient ceux qui devraient reprendre le flambeau et gérer la fortune que leurs parents leur laisseront.

Les Cullen avaient de fabuleux hôtels, partout dans le monde. Que ce soit à New York, Dubaï, Paris,.. Partout.

Cette année, Forbes avait de nouveau établi la liste des personnes les plus riches des USA, les Cullen y apparaissaient.

Mais mon amie et son frère étaient assez humbles pour pouvoir faire oublier tout cela.

Sur l'instant, je me dis que délivrer un peu Alice de son fardeau, le temps d'une soirée, serait un acte qu'elle méritait que j'accomplisse au nom de notre amitié, vieille de neuf ans.

Je me doutais tout à fait qu'être à sa place ne devait pas être facile chaque jour. Je le savais très bien, d'ailleurs, pour toutes les fois où elle avait craqué dans mes bras, toutes les fois où j'ai dû la rebooster.

-Que voudrais-tu que je fasse, le temps de cette soirée? Demandais-je à mon amie, en souriant doucement, me disant qu'un peu de mon aide ne pourrait que lui faire du bien.

Elle me regarda un instant avant de venir me sauter dans les bras. J'allais vaciller mais n'en eus pas le temps car, déjà, elle m'entraînait vers l'avant.

Je repris de l'équilibre.

Elle s'était munie de son sac et m'avais mis le mien dans les bras avant de passer un coup de fil.

-Bren', j'ai besoin de toi, de Vincenzo et de ton équipe pour le Gala des Masen.

-Non, pas pour moi, pour mon amie.. Je n'ai pas envie d'y aller.. Tu dois avoir ses mensuration quelque part, elle à était à mon anniversaire.. Isabella Swan..

Elle se mit à écouter attentivement , puis elle nota un numéro sur une feuille qu'elle trouva sur la table la plus proche et le fourra dans son sac, en coinçant le téléphone entre son oreille et l'épaule.

-Très bien. Demain, chez moi, six heures du soir. Merci, besos.

Elle tourna sa tête vers moi et marcha vers la porte de sortie.

Avant de sortir, j'ôtais mes lunettes et je les mis dans mon sac à main.

Je ne me rendais pas compte à quel point Alice était fatiguée d'être une Cullen, par moments.

J'oubliais bien trop souvent toutes les responsabilités qu'elle avait.

J'étais garée devant la garderie. Alice m'avait rejoint en métro une heure auparavant.

-On rentre ? lui proposai-je en déverrouillant ma voiture.

Elle hocha la tête et entra dans l'habitacle. Nous vivions ensemble depuis maintenant un an.

Alice m'y avait forcée. Ses parents s'occupaient de tout concernant l'appartement mais j'avais insisté pour participer. Alors, je payais les courses etc.. Ils ne me laissaient pas contribuer plus.

Je connaissais Carlisle et Esmée depuis tellement longtemps qu'il me considérait comme leur fille, avec tout ce temps.

Je pris la route.

-Bon, il faut que je t'explique tout pour demain. Je ne peux pas attendre. Dit-elle, le regard pétillant.

Elle se mit alors à déverser des flots de paroles incessants, comme à son habitude. En bref, j'allais devoir m'y présenter en tant que Bella Swan mais, là-bas, je représentais Alice Cullen.

C'était un peu compliqué à comprendre mais je faisais une confiance aveugle à mon amie.

Le soir Alice me dit qu'Emmett allait être présent, ce qui me soulageait quelque peu. J'allais avoir du soutien et ne serai pas seule.

Je me demandais, pendant un instant, ce qu'elle ferait de sa soirée alors que je serai entourée de tout le gratin de New York. Ferait-elle ce que, moi-même, je faisais d'habitude chaque Samedi soir : un plateau télé?

Une fois dans l'immeuble, nous étions montées jusqu'au penthouse grâce à l'ascenseur. Je composai le code et les portes s'ouvrirent devant nous.

La soirée, nous l'avions passée dans la chambre d'Alice, à regarder des films romantiques

Nous étions accompagnées de nos adorés seaux de pop-corn sucrés.

Nous nous étions endormies un peu tard, dans son lit. Je n'avais pas eu le courage d'aller jusqu'à ma chambre, fatiguée suite à un débat sur le plus bel acteur de Hollywood.

Jude Law, mon choix, aurait dû gagner face à ce Robert Pattinson. Mais j'étais trop fatiguée pour argumenter.

Je m'étais alors assoupie et avait sombré dans un sommeil profond.

*.*.*.*.*.*.*.*.*.*

-Debout Bells! Chantonna Alice, prés de mon oreille.

J'ouvris grand les yeux, tout à coup, réveillée par la voix stridente qu'elle avait employée.

-Bonjour, marmonnai-je avant de me replonger dans le coussin autant moelleux que chaud.

L'odeur du bacon, des œufs et certainement du jus d'orange fraîchement pressé n'avait pas manqué de réveiller mon estomac, quelques minutes plus tard.

Alice avait déplacé de quelques centimètres l'un de ses divans et l'avais mis devant la télévision.

Elle sirotait joyeusement sa boisson.

Sur les oreilles, elle portait ses écouteurs qu'elle avait branché directement au portable pour ne pas me déranger, supposai-je.

Je piochai un petit biscuit posé sur le plateau qui était sur la table, entre le divan et l'écran de la télévision.

-Salut! Me dit elle en retirant les écouteurs du téléviseur, laissant le son emplir la chambre.

Je m'assis en tailleur prés d'elle et commençai à déguster le petit déjeuner poser devant moi.

Après avoir dévoré assez de bacon pour tenir toute la semaine, nous préparions nos sacs. Elle m'invitait au Spa, nous allions y passer le reste de l'après midi.

A dix-huit heures, nous avions pris la route pour aller chez Vincenzo, la personne qu'Aly avait eue au téléphone. Je me sentais tellement bien, si légère après cet agréable moment passé au spa.

-Merci, lui dis-je, un sourire plaqué sur mon visage.

Alice me dicta le chemin.

Nous étions alors arrivé devant ce qui ressemblait à un salon de coiffure.. Privé? Alice me fit entrer, après avoir tapé le code pour entrer.

A l'intérieur, je voyais des robes accrochées à des cintres sur une tringle poussé par une jeune femme. Quelques autres personnes se mouvaient partout dans la pièce, elles discutaient entre elles.

L'un d'eux, vêtu de noir comme les autres, s'activait de partout. Tout le monde était habillé très sobrement, comme en uniforme.

-C'est l'équipe qui va te préparer pour ce soir, Bella. me dit Alice, en souriant doucement.

-C'est donc ça que tu fais à chaque fois que tu vas à ce genre de fête?

Je compris alors pour quoi elle sortait toujours trois heures avant sa soirée. Cela allait être long..

Je lui avais posé ma question en balayant du regard toute la salle ou nous étions arrivés. Aucun mur ne séparait les sections de maquillage des autres et ainsi de suite.

-Oui, évidemment ! répondit-elle, distraitement.

Je me mis à paniquer.

-On va me prendre en photo, je serai dans le journal ? Quelque part ?

Elle se mit à rire tandis qu'elle salua de loin un jeune homme, blond de cheveux, qui venait vers nous.

-Non, répondit-elle. C'est un gala privé, comme tous ceux auxquels je vais d'habitude.

Je fus soulagée.

-Tu sais bien que je ne me fais jamais prendre en photo. Ajouta mon amie, comme si j'étais folle de l'avoir oubliée.

Il n'y aurait donc aucun photographe.

Je me rappelai alors de cette conversation que j'avais entendue entre elle et ses parents. Son image se faisait discrète.

Rares étaient ceux qui savait à quoi ressemblait les héritiers Cullen.

L'homme arriva alors face à nous.

Ses cheveux décolorés et son allure efféminée, amicale et légère me fit immédiatement éprouver de la sympathie pour lui.

Il salua chaleureusement Alice en la prenant dans ses bras, et elle lui claqua une bise avant de mettre ses mains sur ses épaules.

-Toujours aussi charmante, petite!

« Petite » avait-il dit. Lui qui semblait ne pas être plus âgé qu'elle et moi. Il ne devait pas avoir plus de vingt-cinq ans.

-Bella, je présume? Risqua-t-il

Je hochai la tête.

-Tout à fait. Mmh, Bren..? Risquai-je à mon tour, me rappelant la conversation qu'Alice avait eue à la garderie, la veille.

Je ne lui trouvais pas d'air de «Vincenzo» , il ne faisait pas très italien.

J'avais vu juste, car il me sourit en hochant la tête lui aussi. Je tendis ma main pour serrer la sienne mais il en rit.

-Pas de ça avec moi, les amis d'Alice sont les miens.

Il me fit la bise avant de me serrer gentiment dans ses bras.

Je me sentis quelque peu mal à l'aise. D'abord surprise de cette affection mais je finis par me laisser aller un peu à son étreinte.

-Bon, laisse moi te présenter l'équipe de Vincenzo et lui-même, chérie. Il va t'adorer !

Alice rit à côté de moi et me souffla quelque chose.

-Il est souvent en train de s'énerver sur l'équipe mais ne t'inquiètes pas, c'est une crème.

Elle m'entraîna alors vers un homme qui préparait son matériel de coiffure.

Il leva les yeux.

Plus grand d'une tête de plus que moi, il n'était pas fort grand. Son regard bleu, surplombé de sourcils épais, me fit l'effet d'une sonde, comme s'il essayait de plonger en moi.

Ses cheveux, noir corbeau, contrastant avec son regard, étaient parsemés ici et là d'autres cheveux plus clairs, blancs.

Cela lui donnait un charme ténébreux désarmant pour un homme de son âge. Il devait avoir la quarantaine, pas moins.

Un toussotement d'Aly me fit me reprendre.

-Je te présente Vince. Me dit la voix claire de Bren, entre deux paroles avec Alice.

Son regard dur s'adoucit bien vite.

Il m'embrassa la joue droite et se remit aussitôt au boulot, non sans me faire un grand sourire.

Après m'avoir présentée la maquilleuse et les deux stylistes -dont Bren- et les conseillers on m'installa au beau milieu du hall, sur un fauteuil, face à un miroir.

Je voyais la silhouette svelte de Vince se dessiner derrière moi et Alice, sur son téléphone à faire je ne sais quoi.

-Vince va venir te coiffer pendant qu'avec Bren, on regardera le choix des tenues. Dit-elle après avoir rangé son téléphone.

-Tu va devoir être très classe et chic, ce soir. Carillonna la voix d'Alice.

Cette phrase eut le don de me stresser d'avantage.

-Alice, je ne suis plus certaine de..

-Tu vas passer une belle soirée, Cendrillon ! Me coupa-t-elle, avant de s'en aller pour ne pas me laisser finir.

Je me tus, tremblante. Où m'étais-je fourrée ? J'avais l'impression d'être dans un monde parallèle.

Un accent Italien fort prononcé m'interpella.

-Bella, les cheveux en arrière t'iraient à ravir, sais-tu ?

J'aimais la manière dont il s'exprimait. Et son accent rendait la chose encore plus belle à écouter.

Ne craque pas sur Vince', il est gay. Me souffla une voix, dans ma tête.

Je ne craquai pas, seulement je n'étais plus habituée à tant de charisme.

-Qu'on m'amène quelqu'un pour manucurer les ongles de mi belissima ! S'écria-t-il, pour que tout le monde l'entende, impatient.

Une fois qu'il eut branché son sèche-cheveux et son fer à lisser à une rallonge au sol, personne n'était venu s'occuper de mes ongles et je crus qu'il allait exploser.

Je réprimandai un sourire.

-Victoria !

Une grande rousse, au décolleté un peu trop plongeant, dévoilant sa poitrine et aux formes plantureuses vint immédiatement s'occuper de ma manucure.

Une mine effrayée s'affichait sur son visage.

-Excusez-moi, dit elle, blafarde.

Victoria me faisait penser à un petit chaton qui avait peur, je m'empressais alors de la rassurer. (c'est vrai en plus!)

-Ce n'est pas grave, vous savez. Souris-je mais elle me lança un regard de glace.

Victoria s'en remit à mes ongles quand Vincenzo lui lança un regard, que même de dos, je sentis.

Je voyais Alice de loin, avec Bren. Ils étudiaient, très concentrés, les tenues que les stylistes avaient accordées les unes aux autres.

Pointilleuse, Alice ne semblait pas apprécier les assemblages proposés.

De là où j'étais, je pouvais l'entendre dire que des changements s'imposaient. Je ris doucement avant de regarder Victoria.

Elle s'activait comme une folle, les joues rosies par la chaleur du séchoir, j'avais l'impression qu'elle n'allait pas tarder à tourner de l'œil.

Je me demandais si, à chaque fois que Alice devait se rendre quelque part pour représenter les Cullen, elle devait se livrer à tous ces gens.

Cela ne devait pas la déranger, après tout, c'était Alice.

Une heure plus tard, les ongles parfaitement manucurés, les cheveux parfaitement coiffés, Vincenzo m'emmena jusqu'à Alice et Bren pour m'habiller.


Alors ?!

N'hésitez pas à me donner votre avis. Toutes critiques constructives sont bonnes a prendre!

Merci à ma Beta, tu te reconnaîtra. :D

A bientôt !

Pixie.