Un mois venait de s'écouler depuis l'accident. 30 petits jours interminables où l'espoir s'amenuisait au fur et à mesure que le temps avançait. Les jours semblaient moroses voir même pénibles au sein de l'équipe de choc du NCIS. Revenons quelques jours en arrière.
Un tueur en série s'attaquait aux filles dont le prénom commençait par la lettre A. Pour tout vous dire, cette sélection est étrange mais pourquoi pas. Après avoir envoyé plusieurs lettres de menace à notre meilleure scientifique, ce dingue suivait chacun de ces faits et gestes, même dans les endroits intimes. Dés que Gibbs eut prit connaissance de ces menaces, il mit en place un dispositif de sécurité autour d'Abby.
La scientifique devait se rendre au bowling afin de jouer avec les religieuses. C'était au tour de Tony de surveiller les arrières de la jeune femme. La soirée se passa à merveilles, sans l'ombre d'une attaque. Le reste de l'équipe suivait la situation grâce à l'oreillette et au micro sur Tony. Abby ouvra la porte de son appartement suivit par le bel italien quand une ombre, surgit de nul part, lui sauta dessus. Sans l'ombre d'une hésitation et sans réfléchir, Tony s'interposa et tira sur le dingue. Le fou tomba sur l'agent fédérale en le poignardant dans la poitrine avant de sombrer. Abby hurla. Hurla si fort que toute l'équipe restée au siège du NCIS durent se boucher les oreilles. Tombant à genoux, la scientifique secoua Tony afin qu'il ouvre ses yeux. Parmi ses sanglots, on pouvait comprendre « reste avec moi » , « Tony, ouvre les yeux. », « Je t'aime Tony. » « Qu'est-ce que je vais faire sans toi ? Qu'est-ce qu'on va devenir sans toi ? » mais aussi un message à destination des secours : « Vite ! Une ambulance. Dépêchez-vous ! »
Gibbs avait réagit et appuyé sur la champignon jusqu'à l'appartement, tout en appelant les secours. McGee et Ziva étaient resté bouche bée. Il étaient comme tétanisés. La peur de perdre leur collègue, leur ami les envahis. une larme roulait sur la joue de Ziva.
Lorsque que Gibbs arriva, il aperçut Tony gisant dans une marre de sang, un couteau dans la poitrine, non loin du cœur et s'assura que son agent se trouvait toujours en vie.
Gibbs : Il est vivant...Vite...Une...
Il n'eut pas le temps de finir sa phrase que les secours débarquaient et emmenaient l'agent à l'hôpital. Abby, toujours à genoux, ne bougea pas. Personne ne pouvait l'aider, pas même Gibbs. Ce dernier monta dans l'ambulance au côté de Tony et laissa Ziva terminer l'affaire seule, enfin ce qu'il en restait. Il appréciait énormément Tony, allant même jusqu'à le considérer comme son fils. Il avait peur de le perdre. Gibbs attendit que l'italien sorte du bloc pour pouvoir souffler un peu et lui rendre visite. Le chirurgien sortit de la salle et se dirigea droit sur lui. Ce dernier expliqua que l'opération s'était bien déroulée mais qu'une complication était survenue au cours de la phase de réveil : Tony avait sombré dans le coma. Le chef d'équipe se dirigea vers la chambre où se trouvait son agent, s'approcha de lui et glissa un téléphone portable dans la main droite de ce dernier. Il murmura :
Gibbs : Des milliers de filles réclament un Monsieur Charmeur répondant au nom de Sexe Machine.
Ziva était partit juste après Gibbs mais n'avait pas vu le corps de Tony dans la marre de sang. La simple flaque rouge lui indiquait la position de son ami. La jeune femme s'approcha d'Abby et posa une main sur son épaule. L'israélienne s'occupa de clôturer l'affaire en cours afin de ne pas penser à son collègue ou plutôt au fait qu'il se trouvait entre la vie et la mort. Abby finit par se lever, malgré elle et partit retrouver telle une zombie Tony.
La gothique entra dans la chambre d'hôpital et ne pu résister à l'envie d'enlacer Tony. D'ailleurs, elle le serra tellement fort qu'on était en droit de se demander si l'agent pouvait respirer. Apparemment pas de soucis à ce niveau là.
Abby : S'il te plaît Tony ! Reviens ! Reste avec moi, avec nous ! On a besoin de toi!Je ne sais pas si tu m'entends, si mes paroles t'atteignent à l'endroit où tu te trouves mais j'y crois. Si tu m'entends, reviens vite. Si tu savais à quel point je me sens coupable. C'était à moi de recevoir le coup de couteau. C'était moi qui devait me retrouver à ta place. Je sais que tu vas dire que tu étais là pour me protéger. Cela ne change rien. Je me sens toujours coupable d'attirer les cinglés. C'est ma faute.
Elle le serra une dernière fois dans un espoir ultime qu'il ouvre les yeux et rentra chez elle. Pendant une semaine, pas une seule visite pour notre gigolo préféré mise à part Abby qui passait aussi souvent qu'elle le pouvait. Autrement dit tous les matins et tous les soirs. Elle avait même redécoré la chambre façon « Abby » si vous voyez ce que je dire.
Des bruits de pas résonnèrent dans le couloir, une main abaissait la poignée mais la porte restait close. Chaque soir, cette situation se reproduisait. Personne n'entrait. Abby se demandait qui cela pouvait être. Pas de réponse. Ce jour là fit exception à la règle. La porte s'ouvrit et laissa apparaître...Ziva. Le sourire légendaire d'Abby illumina son visage et la pièce environnante.
Abby : Ziva. Je suis contente de te voir ici. C'est toi qui essayait de venir les jours précédents ?
Ziva : Oui. J'arrivais pas entrer dans la pièce, à me dire que Tony se trouvait entre la vie et la mort. Qu'est-ce qu'il attend ?
Abby : Si je savais. Il souhaite peut-être qu'on vienne le chercher.
Ziva : Qui sait ? Peut-être ! Tony, si tu m'entend, reviens vers moi ! Elle glissa dans l'oreille de Tony pour que personne d'autres ne puisse l'entendre : Je t'aime Tony. Si tu savais à quel point ! Je ne peux pas vivre sans toi. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai l'impression que la seule personne qui puisse t'atteindre là où tu te trouves soit moi. Ziva serra la main de son collègue aussi fort qu'elle le pouvait.
