Non, c'est non ?
Chapitre 1.
-Hermione ? Tu viens ?
La jeune femme se redressa de sur son livre en un instants, et regarda Ron avec étonnement (1), comme si elle ne le connaissait pas. Il la dévisagea et lui expliqua gentiment qu'ils devaient aller faire leurs achats pour leur rentrée, la dernière année de Poudlard s'annonçait difficile, et Hermione ne cessait de dévorer tous les livres extra-scolaires qu'elle pouvait trouver.
-Où est ton insigne de préfète en chef ?
-Ron, ne soit pas ridicule, je ne vais pas porter cette chose !
-Cette chose ?!! Hermione, c'est plus qu'une chose, c'est ce que j'ai souhaité pendant toute ma scolarité !
-Ecoute Ron, si je le pouvais, je te le donnerai cet insigne, j'ai beaucoup mieux a faire que des faire régner l'ordre quand des examens aussi importants que les ASPIC se présentent en fin d'année !
-Mon dieu, Hermione ! Est-ce que tu t'entends ? Tu vas pouvoir retirer tous les points que tu veux à Malefoy, Crabbe et Goyle, et tu te plains. Je ne te comprendrais vraiment jamais ...
Harry venait d'entrer dans la pièce et sourit franchement quand il comprit que Ron et Hermione polémiquaient encore sur le poste de préfète qu'Hermione avait obtenu. Ils en parlaient minimum cinq fois dans la journée, et Harry avait l'impression que seulement cinq fois était un euphémisme, car ils ne parlaient vraiment que de cela !!
-Excusez-moi de vous déranger, mais nous devons y aller, maintenant !!!
-On sait, s'exclamèrent Ron et Hermione d'une seule voix.
Harry pensa encore une fois que les deux jeunes allaient vraiment plus que bien ensemble (2). Mais il ne précisa pas sa pensée, car la derniere fois qu'il l'avait fait, il s'était fait gifler gentiment par Hermione et un son meilleur ami avait éclaté d'un rire franc. Ils se levèrent enfin et Hermione enfila un pull en coton par dessus son débardeur qui laissait entrevoir ses formes apétissantes.
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-Très bien, cinquante mornilles je vous prie !
Harry sorti son argent afin de payer ses livres, et rejoignit ses amis, qui l'attendaient dehors. La somme de ses livres était de plus en plus exorbitante, et il annonça a ses amis qu'il allait vendre ceux dont il ne se servait plus. Hermione s'offusqua, elle ne pensait pas que quelqu'un puisse vendre des livres car « ils ne s'en servaient plus », ce qui irrita Ron et Harry au plus haut point. Elle annonça qu'elle allait prendre une glace à la terrasse de Florian Fortarômeavec sa meilleure amie, qui approuva.
Ainsi Hermione et Ginny se retrouvaient avec un sundae chacune, sur la terrasse ensoleillée du glacier, quand Ginny fixa Hermione d'un air interrogateur. Hermione comprit tout de suite à quoi Ginny voulait faire allusion, puisque c'était le seul sujet qui l'interressait depuis des semaines : Ron. Non, avouons-le, Ginny parlait autant de Harry que de Ron.
-Oui, Ginny ?
-Oh, Hermione, s'il-te-plaît, ne m'envoie pas balader, mais je veux savoir !
-Qu'est-ce que tu veux savoir cette fois ? Comment Harry passe-t-il son temps pendant les cours de sortilèges avec Flitwick pour nous endormir ?
-Non, en fait je voulais te parler de...
-Ron. Si ce n'était pas Harry, ça ne pouvait qu'être de Ron. Oui, Ginny ?
-Que trouves-tu d'attirant chez mon frère ?
-Mais rien.
-Mais alors comment se fait-ce que tu l'aimes ?
-Aha, Ginny, tu t'avances dans un terrain inconnu, je ne suis pas plus amoureuse de Ron que de Drago Malefoy.
-Oh mon dieu, quelle horreur, s'exclama une voix glacée dans leur dos.
Hermione se retourna et vit avec exasperation que Malefoy etait derrière elle, et avait entendu la conversation.
-Malefoy, au moins tu es rassuré sur mes sentiments à ton égard, annonça-t-elle avec un sourrire faux.
-Mon dieu, quelle horreur. Granger, si tu m'aimes autant que Weasmoche, j'ai beaucoup à craindre, tu vas tenter de me draguer toute l'année ?
-Malefoy, comme d'habitude, tu es très, trèèès sûr de toi (3), mais tu vois, je préfererais embrasser Cornelius Fudge sur ses deux fesses plutôt que de sortir avec toi, ou même de te draguer si tu vois ce que je veux dire.
-Oh, mais je peux lui en parler si tu veux, il est très amical avec ma famille si tu l'avais oublié...
-Tsss.
Hermione se leva en reglant les deux sundaes avant de lancer d'un air désobligeant :
-Au fait Malefoy, ta robe est à l'envers.
Le jeune homme rougit affreusement avant de se rendre compte que la jeune femme avait raison. Il la regarda s'éloigner en trépignant de rage.
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Quand Hermione rentra au Square Grimmaurd ce soir là, elle se jura de retier dix points a Malefoy à sa première attitude déplacée. La soirée passa à une vitesse vertigineuse, il fallait préparer les valises, laver les derniers vêtements, les dernières robes. Hermione prévu une robe de soirée, car l'année précédente, un bal avait été organisé, Dumbledore ayant remarqué que les élèves étaient enjoués lors de leur quatrième année, la jeune femme voulait donc prévoir d'etre à son avantage, au cas où le directeur aurait prévu une nouvelle fête cette année là.
Hermione dormit d'un sommeil de plomb, et le lendemain arriva plus vite qu'elle ne l'avait pensé, du plus profond de ses songes.
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Les quatre adolescents se tenaient sur le quai de la voie 9¾ et s'aprétaient à monter dans le train quand un jeune homme brun aux yeux bleux calmes tapota l'épaule d'Hermione qui se retourna vivement, quelque peu sur les nerfs en ce début de matinée.
-Excusez-moi, Miss, mais vous êtes préfète ?
-Oui, pourquoi cela ?
-Parce que vous devez porter votre insigne, et de plus, vous devez faire le voyage dans un compartiment à part. Veuillez dire au revoir à vos amis le temps du voyage je vous prie.
-Et moi qui pensait que vous veniez me voir pour me dire que j'étais la plus belle chose qui vous soit arrivée ! Rigola-t-elle en embrassant ses amis.
Le jeune homme rit de bon coeur et s'excusa de lui avoir fait de faux espoirs. Il la conduisit à son wagon, et annonça :
-Je dois avoir environ trois ans de plus que vous, j'arrive de France depuis peu, et si je ne puis pas dire que vous êtes la plus belle rencontre de ma vie, vous êtes la première rencontre interressante que je fais dans cette Angleterre qui m'est encore inconnue !
Hermione rougit et entra dans le wagon après avoir donné son nom à l'inconnu qui se révéla s'appeler Lex. Elle cessa de sourrire et déposa son sac sur le premier siège qui lui apparut, puis se redressa. En replaçant une mèche rebelle, elle fit le tour de la pièce qui semblait petite de l'exterieur, mais était en réalité plus grande que sa propre salle à manger. Son regard s'arrêta sur un corps penché sur son sac. Elle le regarda se redresser et ne pû réprimer sa surprise quand elle vit qui était son alter-préfet.
(1) Vous voyez le genre ? Un peu comme un alien, j'sais pas si ça vous fait ça aussi quand vous étiez a fond dans votre truc. Bref.
(2) Genre je vais les faire finir ensemble, Beurk ...
(3) Rien qu'un peu (A)