Je suis là, devant toi,

Tu m'observes, je le vois.

Peut tu me dire pourquoi nous sommes là ?

Peut tu me dire qui suis-je pour toi ?

Qui suis-je pour moi ?

Parce que j'ai tout oublié, tu vois ?

Petit à petit mes souvenirs prennent le dessus,

Je me souviens de tout ce que j'ai vécu.

Et bizarrement, je vois tes souvenirs,

Tes pleurs, tes joies, et surtout tes sourires.

Je me souviens de mon nom étrange,

Ridicule, idiot, donné par un homme encapuchonné.

J'ai toujours eu envie de hurler, ça me démange,

Que je le hais depuis qu'on me l'a donné.

Je me souviens d'un homme aux yeux émeraude,

Et de cette fille, qu'au début, il surnommait La noiraude.

C'était mes amis, enfin je crois,

Ne faut-il pas avoir un cœur pour cela ?

Un cœur, en faite j'en suis dépourvut,

Oui c'est ça, je n'en ai jamais eu.

Mais je ressent des choses cependant,

Est-ce cela qu'on appelle Sentiment ?

Oh non, ne pars pas,

Je t'en pris restes la.

Parce que tu sais, sans toi,

Je ne survivrais pas.

Ton cœur est une prison, certes,

Mais une prison dorée.

Et même si ma vie s'arrête,

Elle est de celles dont on ne veux s'échapper.

Quelque chose coule sur ma joue

Une larme ? Ce n'est pas très agréable.

C'est surprenant, ce n'est pas possible pour nous.

Tu sais, pour moi, et mes semblables.

Lèves les yeux, regardes le ciel

Vois-tu comme la nuit est belle ?

Si parfaite qu'on dirait qu'elle est artificielle,

Malgré la lumière stellaire qui nous appelle.

Là, tous les deux, à regarder la lune,

A observer la voûte céleste,

Près d'un point d'eau, demeure de Neptune,

Et à détailler chacun de tes gestes.

Devant ce spectacle, tes pupilles étincellent,

Et la brise porte jusqu'à moi ton parfum,

Alors je sent cette douce odeur de cannelle,

Qui en à fait succombé plus d'une, j'en suis certain.

Il est temps pour toi de te réveiller,

J'espère que tu ne m'auras pas oublié.

Mais surtout, ne t'inquiètes pas,

Pour toujours je resterais avec toi.

Car je t'aime,

Sora...


Et c'est la fin ! Merci d'avoir lu =)

Aller salut !

...

Hey

Tu es encore la?

...

Vraiment?


-Sora, Sora, réveilles toi !

-Sora, tu pleures...

-Sora, réagit bon sang !

Le jeune homme ouvrit les yeux et vit ses amis tous réunis à son chevet. Il ne comprenait pas pourquoi ils étaient tous là, il ne savait pas où il se trouvait. Sora essaya de réfléchir, mais son cerveau n'obtempéra pas, laissant le garçon dans le vague.

Il sourit. Un sourire joyeux, triste, mélancolique, un sourire forcé, spontané, sincère. Un sourire indescriptible, un sourire qui n'avait jamais élu domicile sur le visage si enjoué de Sora.

-Excusez moi, tout va bien.


Bah tien, je t'offre la Vrai fin pour la peine x)

Désolée d'avoir du alterner entre Gras et Italique, mais sinon on ne voyais plus les couplets D: