Hey, hey ! :D Ahem... Alors euh.. Annonce ! J'avais envie d'écrire un H.S de C&C à propos de Suga', sauf qu'en fait, j'peux pas le poster avant le c16 du coup, j'ai eu l'idée d'écrire un aut' truc -oui, j'ai que ça à foutre ahhahahaa #ironie- en attendant ! Du coup, j'vous laisse ce petit truc pour vous faire patienter et parce que j'avais envie :')
PRECISION POUR LE RECUEIL !
- Les O.S n'auront aucun lien entre eux et ne se suivront pas spécialement.
- La longueur peut changer d'un O.S à l'autre
- Les ratings peuvent changer d'un O.S à l'autre, je les préciserais donc à chaque début.
- Ce sont des H.S de C&C, par ce fait, je posterais la date et les chapitres où l'action se passe.
- Je n'ai que deux idées au moment ou je poste, celle-là -tiré d'une review qui m'avait fait rire- et celle de Suga', donc il n'y aura peut-être pas plus de deux O.S, j'en sais rien, c'est juste pour le fun que j'écris ça !
Personnages : Oikawa & Iwaizumi
Words : 1,5K
Rating : K+
Chapitre 9, Dimanche 28 février – 13h58
- Arrête tes conneries et lâche-moi !
- Mais t'as dit que tu m'aimais pas !
Iwaizumi souffla fortement. Il était incapable de s'éloigner de la porte qu'il venait de clore avec l'idiot qu'il avait sur le dos.
- Tu vas la fermer ? Ton patron va jamais pouvoir dormir à ce tarif-là !
Oikawa desserra légèrement sa prise. Pas trop pour que son amant puisse partir, mais assez pour qu'il puisse se retourner dans ses bras et lui faire face. Comme cela, le brun eut tout le loisir de regarder la moue enfantine qu'affichait le châtain. Ce qui l'irrita au plus haut point.
- Lâche-moi.
- Pas tant que tu m'auras pas dit que tu m'aimes !
Mais comment pouvait-il adorer ce chieur, déjà ? Bonne question. Question qui revenait à chaque fois que son emmerdeur de petit-ami lui taper sur le système, ce qui arrivait vraiment, mais alors vraiment souvent. Et c'était pire quand il lui faisait cette tête-là. Mais si, vous savez, celle de chien battu, les yeux presque larmoyants et la lèvre un peu pincée, remontée dans une petite moue absolument mignonne.
Hajime serra le poing. S'il pensait que le châtain était adorable, il était foutu et allait tomber dans ses bras, comme d'habitude. La fuite était la meilleure solution aujourd'hui.
Il pinça durement les cotes de son amour, l'obligeant ainsi à le lâcher avant de fuir vers le salon, en espérant que l'autre lui foutrait la paix. Bien entendu, c'était mal connaître Tooru pour penser ça. Ironie du sort pour celui qui le discerner mieux que quiconque. Enfin, pas tellement ironique, puisqu'en le connaissant, il savait pertinemment qu'il aurait pu aller n'importer où et même s'enfermer, l'autre aurait trouvé un moyen de venir lui faire chier et d'avoir ce qu'il voulait. L'ex-capitaine était beaucoup trop borné pour son propre bien. Et on pouvait en dire autant d'Iwaizumi qui s'entêtait dans l'espoir de faire plier le châtain quand il était comme cela.
Il avait tout de même réussi l'exploit d'arriver dans le salon avant que son idiot lui saute sur le dos, les entraînant tous deux dans sa chute. Face contre terre pour l'as, dix mille façons de tuer quelqu'un sadiquement défilaient dans son cerveau, le choix était vraiment compliqué. Il releva difficilement la tête, avant de se retourner vers la source de tous ses problèmes qu'il foudroya du regard.
- Oop's.
- C'est pas « oop's » c'est « pardon » Bakawa ! hurla presque le brun.
Il s'était retenu de justesse en se rappelant de l'homme endormi dans la chambre d'amis. Et cet idiot qui le regardait avec un air de morue morte. Il allait vraiment le dégommer. Il s'asseya face à son chieur, et alors qu'il voulait le frappait, Oikawa reprit la parole, le coupant dans son geste.
- Tu saignes...
Il baissa les yeux par réflexe et sentit le liquide chaud passer sur ses lèvres. Il jura et hâta vers la salle de bain, une main empêchant le sang de couler. Il poussa la porte de sa hanche et laissa tomber le fluide rougeâtre -qu'avait récupéré sa seconde paume- dans le lavabo.
Il jeta un coup d'oeil à la glace pour apercevoir son capitaine, le regardant d'un petit air inquiet.
- Reste pas planté là et file-moi les mouchoirs...
Le passeur prit rapidement la boîte qui se trouvait à sa gauche. Il en tendit quelques-uns à son amant de toujours, ce dernier nettoya hâtivement son visage et balança sa tête en arrière tout en maintenant le tissu blanc contre son nez.
Sans un mot, Tooru le força à passer sa main pleine de sang sous l'eau avant de l'essuyer, l'air désolé. La tâche finit, le brun glissa ses doigts dans la douce chevelure châtain. Il les ébouriffa un court instant, arrachant des geignements plaintifs à leur porteur.
- J'vais bien alors arrête de tirer cette tronche.
- Je ne tire pas de « tronche ».
Iwaizumi haussa un sourcil, un peu sceptique. On voyait clairement que l'ex-capitaine faisait la tête, alors pourquoi le niait-il ?
- Dans ce cas-là, souris.
- Je ne vais pas sourire pour rien comme un idiot !
- C'est bien ce que tu fais habituellement.
Le passeur afficha un air outré, commençant à râler juste après.
- Alors en plus de ne pas m'aimer, tu me trouves idiot !
- J'ai pas dit que j't'aimais pas... Arrête de chouiner, lâcha le brun tout en s'asseyant sur le rebord de la baignoire.
- Tu l'as clairement sous-entendu !
- Tu penses que j'serais encore là si j't'aimais pas ? Si tu veux jouer à ça, c'est plutôt à moi de m'énerver vu que tu donnes toujours autant de faux espoirs aux filles.
- Je t'ai déjà dit que ce n'était pas ma faute. Y'a que toi que j'aime et que je veux.
L'as ne répondit pas, le saignement avait l'air de s'arrêter. Il baissa la tête, et vérifia les mouchoirs, bel et bien teinté de carmin. Il essuya son nez, au cas où des traces de sang subsistaient et garda tout de même le tissu près de ses narines.
Deux mains se posèrent sur ses joues, le forçant à remonter la tête pour planter ses yeux dans ceux noisette.
- Tu ne me crois pas ? demanda Oikawa à cause du manque de réplique.
Les billes presque vertes se détournèrent.
- Si.
- Alors pourquoi tu ne me regardes pas quand tu me réponds ?
- Parce que tu me mets mal à l'aise avec tes conneries.
- Mes conneries c'est mes sentiments, Iwa-chan !
Il grommela quelque chose d'inaudible avant que les lèvres du passeur ne se posent sur les siennes, dans un doux baiser. Il se recula peu après, gardant le visage -un peu rouge- de son amant entre ses mains. Il eut un petit sourire et ne put s'empêcher de le taquiner.
- C'est quand même dingue que tu ressentes encore de la jalousie après tout ce temps !
Au vu du regard noir que lui lança le brun, il aurait peut-être dû éviter.
- C'était pour t'embêter !
Iwaizumi se leva, chassant les mains par la même occasion.
- Je ne suis pas jaloux, va te faire foutre, lâcha-t-il froidement quand il passa devant lui.
Deux bras entourèrent rapidement sa taille alors que la tête de Tooru se calait sur son épaule.
- Si tu viens avec moi, pas de problème...
La voix était langoureuse, un peu chaude. Mais après avoir vécu plus de cinq ans avec la même personne, les petits tours de ce genre commençaient doucement à s'essouffler.
Pour preuve, sa réponse fut de lui coller son mouchoir plein de sang dans le visage, l'obligeant à le lâcher par ce geste. Il en profita pour remplir le verre qui traînait et lui lança dessus en plus.
- Non merci, ajouta le brun.
Il se tourna pour sortir, mais à la place d'avancer, il se retrouva plaqué contre le lavabo. Le corps coincé entre ce dernier et celui de son amant, il grogna.
- J'ai dit non.
Oikawa le mordilla dans la nuque, le tenant fermement pour ne pas qu'il bouge. L'as n'eut pas d'autre choix que d'essayer de le repousser durement, jusqu'à ce qu'il sente de l'eau gelée giclée tout le long de son dos. Il se crispa et enfonça ses ongles courts dans les épaules de son assaillant. Une fois l'échine complètement trempée, le passeur lâcha sa peau avant de murmurer,
- J'avais entendu, il lui baisa la joue, Hajime.
Il se recula, profitant de la stupéfaction du brun pour retirer son t-shirt mouillé qu'il jeta dans la corbeille. Il s'arrêta sur le bas de la porte, un sourire en coin.
- J'espère que tu tomberas malade !
La réplique le sorti de sa transe, éberlué, il alla dans le couloir rapidement.
- Et j'peux savoir pourquoi ?!
- Parce que tu m'aimes pas et que tu veux pas me faire l'amour ! cria Oikawa, depuis le salon, sans faire attention une seule seconde au fait qu'ils avaient un hôte.
Rouge de colère, Iwaizumi retira son haut qu'il jeta sans ménagement. En s'avançant, il se jura de faire tuer son idiot d'amant de ses propres mains.
… Voilà, voilà... Alors en vrai, j'voulais faire un PWP (lemon) mais... Mais non, j'sais pas pourquoi ça voulait pas venir, du coup j'ai l'impression d'avoir fait un truc tout brouillon et tout nulle même pas drôle, c'est chiant XD
M'enfin, voilà, autant le poster puisque je l'ai écrit :') Même si j'aime pas, je me dis que si vous voyez quelque chose qui ne va pas, vous pourrez m'aider à l'améliorer !
N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez, j'apprécie toujours !
A la prochaine,
Cia ! o/
