Alors, par où commencer…
Parler de la fiction ? Ah oui, ça me semble bien. Ce n'est pas tout à fait une histoire d'amitié, ni une histoire d'amour, mais comme toute la fic est écrit du point de vue de Rose, on va dire qu'elle ne voit que ce qu'elle veut. Toute la fic se déroule dans la forêt, avec seulement Rose et Scorpius, sauf les paragraphes en gras qui sont des souvenirs. Le premier chapitre ne décrit que les pensées de Rose, mais les prochains auront autant de dialogue que de pensée. Rose est un peu vulgaire, mais rien de bien méchant :)
Je m'excuse pour les fautes d'orthographes et de verbes (surtout de verbes) égarés. Je fais mon max pour ne pas en faire mais elles m'aiment tellement qu'elles ne me lâchent pas.
Disclamer : Je ne suis malheureusement pas JKR et n'ai pas inventé les personnages principaux. Et non, non, je ne toucherais aucun centime sur cette fiction.
J'oublie pas quelque chose ?... Ah si ! Bonne lecture !
Chapitre 1
Connerie de saleté de putain de forêt de MERDE !
Alors là, je suis à bout. Ça fait au moins une-demi heure que je tourne et retourne dans la forêt interdite sans en trouver la sortie !
Quand je retrouverai ces crétins, ils ne reviendront plus me chercher, je le garantis ! Encore faudrait-il que je trouve le château avant ma mort, et c'est plutôt mal barré.
Je passe une énième fois entre la flore en marmonnant entre mes dents. J'étais pourtant sûre de voir au moins le toit de l'école d'ici, mais rien. J'en ai marre, marre, MARRE ! Je m'arrête quelque secondes entre les buissons et ferme les yeux pour me calmer.
Ce n'est pas grave, tu vas la retrouver. Dans à peine une heure tu seras dans ton dortoir… Non, tu tueras ce connard de Lloyd.
Cette pensée me redonne bizarrement du courage. J'ouvre les yeux mais me retrouve bien démunie, perdue dans les végétaux. Je soupire et m'apprête à me remettre en marche lorsque j'entends un mouvement derrière moi. Ni une ni deux, je fais volte-face… Pour me trouver devant un simple buisson.
Arrête ça Rose, tu deviens parano.
Je décide de reprendre mon chemin, et prends la direction dans laquelle j'avais l'intension de partir. J'écarte des branches, je passe au dessus de racine, je marmonne, je me fais piquer, je me prends des feuilles dans la gueule…
ET JE NE RETROUVE PAS CETTE SALETE DE CHÂTEAU !
Je marche, encore et encore. Grâce au boucan que je fais, je suis certaine de faire fuir tous les animaux. Pourtant, je suis sûre d'entendre des bruits sur mon passage. Comme si quelque chose me suivait.
Je risque un coup d'œil à droite, un autre à gauche. Rien. Mais pour une fois, je suis sûre que ce n'est pas ma paranoïa qui me donne des hallucinations. Ce doit être un animal, peut-être un lapin.
Je me fige le cœur battant : un bruit bien plus effrayant que ce qu'un lapin, même enragé, aurait pu produire vient de se faire entendre. Un genre de gémissement rauque qui me glace le sang. Ce doit être un sanglier, ou quelque chose de plus gros et de plus dangereux, et le buisson derrière moi qui tangue dangereusement ne peut que me le certifier.
Le courage des Gryffondor me lâche un peu. Il faut dire que sans ma baguette je ne fais pas trop la fière.
Que faut-il faire déjà si un sanglier nous charge ? Ne pas bouger. Non courir ! Merde, j'aurais du prendre Soin aux créatures magiques en option…
Le buisson ne bouge plus, moi non plus. Je décide de rester dans cette position jusqu'à ce qu'il s'en aille, ou qu'il me charge comme ça je pourrais courir en étant sûre que c'est ce qu'il faut faire.
Le buisson se remet à bouger, tout doucement. J'arrête de respirer. Il y a quelque chose de bizarre. Le buisson bouge par à-coups, comme si ce qui était à l'intérieure ne voulait pas que je m'aperçoive de lui. Etrange. Qu'est ce qui peut bien se cacher là dedans ?
Soudain, j'aperçois une main et lâche un juron sonore : ces imbéciles m'ont suivi ! Instantanément, j'ai le reflexe le plus con de ma vie : je me baisse, ramasse des cailloux, et les lance violemment sur le buisson. Je n'ai pas de baguette, je fais comme je peux ! Mais je réalise trop tard que j'ai peut-être imaginé la main, et que je viens de canarder un animal qui pourrait me manger en quelque minute.
Trop tard car une des pierres a touché « la chose » qui a poussé un râle de douleur.
J'arrive tout de même à garder un peu de courage Gryffondorien pour rester face au buisson. Il y a surement aussi une part de curiosité car j'ai terriblement envie de savoir ce qui me suit depuis presque une heure, au risque de tomber nez à nez avec un sanglier furieux. C'est peut-être de l'inconscience, non ?
L'arbuste tremble, un pied apparait. C'est bel et bien un de ces débiles qui m'a suivi. Le stress se transforme en agacement :
- Qui est là ? Je demande de ma voix de glace.
Une main sort, puis une autre. Et enfin un corps émerge. Le garçon se redresse de tout son long, me dépassant de seulement quelque centimètre. Il sourit, du sourire qui me donne envie de lui donner une claque. Mais que fait-il là cette andouille ? Il ne faisait pas parti de mes agresseurs pourtant.
- Scorpius ! Je m'écris surprise, mais en aucun cas contente de le voir.
- Je t'ai manqué Rose ? Renchérit-il en accentuant son sourire de dragueur à la noix.
Tuez-moi, s'il vous plaît.
Les seuls rapports que nous avons eu, Scorpius et moi, se finissaient toujours par « vas mourir, crétin ».
Rien que la Répartition avait dressé la barrière. « Rose Weasley, Gryffondor ! ». Lui, Scorpius, a évidemment été envoyé à Serpentard.
Les fondateurs de nos maisons étaient ennemis, alors nous devions forcément les imiter.
Non, non, je dis ça mais même si nous avions été dans la même maison, il nous aurait été impossible d'être amis, parce que bien que tous les membres de ma famille aient des avis partagés sur le père de Scorpius, ils se rejoignent sur un point : durant sa scolarité il était très con.
Du coup, sans me l'interdire, mon père m'avait dit qu'il préfèrerait que je ne noue pas de lien d'amitié avec Scorpius. Je pense qu'il avait peur qu'il soit aussi con que son père… Il avait aussi peut-être peur que Serpentard déteigne sur moi…
Heureusement j'ai mon libre arbitre. Je ne voulais pas absolument devenir amie avec lui, et pour tout dire, je n'en avais plutôt rien à foutre, mais si un jour la discussion s'engageait je n'allais pas partir en courant ! Et si nous nous entendions bien, pourquoi ne pas être amis…
C'est la première fiction que j'ose poster, je suis un peu intimidée!
En tout cas, j'espère que ça vous a plu :)
