Bonjour à tous,
Voici, mon « nouveau » projet, il s'agit en réalité d'une ancienne histoire que j'ai écrite il y a au moins 4 ans.
J'ai décidé de la reprendre, de la rendre plus mature et peut-être même plus réaliste.
L'histoire reste la même, même début, même fin (ou plus ou moins)
L'histoire est du point de vue de Bella, sauf quelques-uns du point de vue d'Edward (ce sera précisé).
J'espère que vous aimerez cette histoire. J'ai quelques chapitres de réécrit, mais je voudrais des avis pour savoir si ça vaut vraiment la peine. Si par exemple, il y a quelque chose dans l'histoire qui cloche, peu importe ce que c'est.
Ps : Navré pour les fautes d'orthographe et de grammaire, je fais de mon mieux.
Chapitre 1
Je fais partie de ces adolescents qui n'ont plus de famille et qui vivent dans des foyers ou qui voyage de famille d'accueil en famille d'accueil.
Je ne suis pas une fille joyeuse, pétillante et qui déborde d'amour. La vie ne m'a pas fait de cadeau, d'abord la mort de ma mère puis celle de mon père. Mon monde s'est écroulé au moment où j'ai vu le corps de mon père sans vie sur le sol de notre cuisine, une boîte de somnifère vide à la main.
Je ne suis pas une fille joyeuse, pétillante et qui déborde d'amour. Je ne sourie pas, ne rie pas, ne parle pas avec les gens que je ne connais pas. Je suis insociable ou bien juste incomprise. Je ne sais pas vraiment ce que la vie me réserve. Mais ce que je sais c'est que j'ai aucune envie de me retrouver dans une famille d'accueil.
Je suis dans le même foyer depuis 4 ans, je me suis liée d'amitié avec d'autres orphelins, si on peut parler d'amitiés. Mais ça me convient. Dans quelques mois j'aurais 18 ans. Je pourrais quitter le foyer et mener ma propre vie...
... Sauf qu'en ce moment je suis dans la voiture de mon assistante sociale, pour aller dans une famille d'accueil. Et ça ne me réjouissez pas du tout. J'avais toujours refusé de me retrouver dans cette situation. Je n'aime pas qu'on puisse avoir pitié de moi. Je ne suis pas une petite chose fragile qui a besoin de câlins et de réconforts. On m'a élevé comme un garçon. La danse ? Très peu pour moi. Bonjour la boxe. Merci papa.
La voiture est calme, ça ne me gêne pas. J'aime le calme, je ne ressens pas le besoin de m'exprimer parce que de toute façon je n'ai pas caché mon mécontentement quand nous avons pris la route. Je voulais juste retourner au foyer encore quelques mois et qu'on me fiche la paix.
Mon assistante sociale fut la première à prendre la parole : Tu aurais pu mettre autre chose qu'un joggingIsabella!
- Non! Je grinçais des dents en l'entendant employer mon prénom en entier.
- Enfin Isabella! Je l'agaçais, je le voyais bien.
- Je n'ai rien demandé moi! Je ne veux pas aller chez ces gens, je ne les connais pas. Je veux qu'on fasse demi-tour et qu'on me laisse tranquille pour toujours. Ce n'est pas trop demander quand même.
- Ces gens sont là pour t'aider pas pour avoir pitié ou autre chose.
- Je ne veux pas de leur aide! Je veux retourner au foyer! Je n'ai besoin de personne.
- Tu ne te rends pas compte de la chance que tu as de pouvoir avoir une famille, pense à tous ces enfants qui n'ont pas de famille et qui eux en veulent une.
- Ils peuvent prendre ma place.
- Nous sommes arrivées.
J'ai tourné la tête vers ma vitre et cru m'étouffer en m'apercevant le quartier. On était clairement chez les riches. Les maisons ressemblaient plus à de grosses villas tout droit sorties d'un film avec leurs grandes barrières blanches et leurs jardins impeccables où se cacher probablement piscine et tous ce genre de merde qu'ont ces riches à la con.
- Je veux rentrer! Maintenant.
- Sors de cette voiture Isabella. Au pire, ce n'est pour que 6 mois. C'est une bonne famille. Elle a ajouté après avoir claqué la portière.
Je suis sortie de la voiture, bien obliger sinon elle m'en aurait fait sortir elle-même. Elle m'a littéralement traîné jusqu'à l'immense porte d'entrée bordeaux. Je fessais vraiment tâche ici dans mon jogging gris miteux et mes cheveux en pétards enfermés dans un chignon fait au réveil. La porte ressemblait à une de ces portes blindées, comme si c'était le chemin vers ma nouvelle prison. Je dis une dernière fois à mon assistante sociale que je voulais rentrer ce qui lui a fait lever les yeux au ciel avant que la porte ne s'ouvre sur une femme d'une quarantaine d'années. Elle était jolie, même magnifique digne des magazines de mode, on ne pouvait pas dire le contraire et je fus immédiatement certaine que je ne m'entendrais pas avec elle. Tallons de quinze centimètres, une tenue trop propre, et un sourire trop grand pour être sincère à mon avis. Elle nous laissa entrer dans la maison où deux personnes attendaient debout dans le salon, sûrement son mari et sa fille.
- Tu dois être Isabella, je suis René Swan et voici Charles mon mari et notre fille Jane. Nous sommes ravies de t'accueillir chez nous.
Chacun d'eux m'adressait un grand sourire dont ils ne se séparèrent pas durant tout le temps que dura l'entretien avec mon assistante sociale. C'était quoi leur problème bordel ? Pourquoi ils sourissent tous comme ça ? Ils ressemblaient à des robots et c'était complément flippant. Elle ne pouvait pas sérieusement me laisser chez eux. J'allais devenir complément schizophrène ici. Je n'avais rien à faire ici, il n'y avait pas une seule trace de ressemblance, là où ils étaient blonds, moi, j'étais brune, le mari avait les cheveux poivre et sel donc je ne pouvais pas vraiment m'y fier. La fille Jane, si je me souviens bien est aussi une jolie fille, les cheveux d'un blond incroyable, sûrement naturel, une couleur pareille ne pouvait pas être une copie. Elle devait avoir un peu près mon âge, plus grande et plus mince. Et ne tenait pas en place, un sourire collait sur la tronche. Le père semblait le plus calme des trois. Je commençais sérieusement à m'inquiète pour mon état mental.
Je me mis à compter le nombre de jours exact qu'il me restait avant d'atteindre la majorité, d'atteindre la liberté. J'arrêtais mon décompte quand on s'adressa à moi. Mais je n'avais pas entendu les mots sortir de leur bouche.
- Bella ne parle pas beaucoup. Avait répondu l'assistante avec gêne.
Je ne fessais clairement pas bonne impression. Je l'ai dit, je ne suis pas une fille joyeuse, pétillante et qui déborde d'amour. Je passe mes journées à broyer du noir et à grogner, mais ce n'est pas comme si je comptais m'éterniser ici.
- Ce n'est rien, on a tous un temps d'adaptation. Tu sais, tu es la première qu'on accueille alors on ne s'est pas vraiment comment s'y prendre avec toi.
Quoi ? Je me suis retourné brusquement vers mon assistante sociale, les yeux ronds comme des soucoupes.
- Tout va bien se passer Isabella...Peut-être qu'on pourrait lui montrer sa chambre.
- Oui, viens. Jane se leva rapidement et se dirigeait déjà vers les escaliers. J'ai débarrassé la chambre pour que tu puisses t'installer. J'espère qu'elle sera assez grande pour toi.
Si elle se foutait de ma gueule, ce n'était pas drôle. La chambre fessait 2 fois ma chambre précédente. Que ce soit au foyer ou dans ma maison d'enfance. Dedans, je paressais minuscule, bien sûr, je ne mesurais qu'un mètre soixante donc ce n'était pas difficile. Le lit, deux places était immense, je pense qu'on pouvait facilement y dormir à quinze là-dedans et qu'il y aurait encore de la place. La chambre était bien, très bien. Si on zappait le fait que les murs étaient rose foncé. Ça dus m'arracher une grimace parce que mon assistante s'adressa à moi avec un ton de reproche.
- Je pense que ça ira, n'est-ce pas Isabella ?
J'ai osé les épaules, après tout ce n'était qu'une chambre et ce n'était que pour 6 mois. Après ça, je toucherais l'héritage que mes parents m'ont laissé à leurs morts et je pourrais m'offrir un appartement et mettre autant de noir sur mes murs que je le voudrais. J'ai horreur du rose.
- Si ça ne te plaît pas, tu peux changer si tu veux. Je t'accompagnerais au magasin.
- Tu vois Bella, ça se passe bien. Mon assistante sociale semblait pleine d'espoir.
Je sais ce que je dois faire pour avoir la paix. Je suppose que si je reste tranquille alors elle m'oubliera ou en tout cas, elle serait plus cool avec moi.
- Avant de partir, on va régler les derniers détails, tu veux ?
- J'ai vraiment le choix ?
- Non.
Elle était catégorique. D'une certaine façon, je l'appréciais parce qu'elle ne nous prenait pas en pitié. C'est rare, en général une fois que les gens savent ton histoire, ils ont le visage qui change et son prêt à chialer à notre place sur notre sort, c'est ridicule. Comme si ça avait une véritable importance, c'est trop tard et ça ne changera rien. On est redescendu et on m'a expliqué...
- On ne veut pas que tu sentes mal à l'aise ici, on se doute que tu n'aimes pas qu'on puisse te regarder différemment à cause de ton histoire. Ensemble, nous avons pris la décision avec ton assistante de te faire passer pour notre fille biologique. M'a annoncé René me laissant abasourdi.
- Votre fille biologique ? Qui est capable de gober ça au juste ? Je suis aussi brune que vous êtes blondes toutes les deux! Je m'agitais vraiment mal à l'aise.
- Il nous suffira juste de dire que tu tiens simplement de Charlie.
- Isabella, nous voulons que tu te sentes ici comme chez toi. Charles avait parlé d'une voix calme qui me calma instantanément.
- Nous avons quelques amis à qui nous avons simplement dit que tu vivais chez ta grand-mère, la mère de Charlie dans le Colorado parce qu'elle est malade. Et tu es revenu pour faire ta dernière année de lycée ici ... Près de ta famille.
René semblait vraiment croire en ce mensonge, mais je suppose que cela me convenait . Ce n'est pas un mensonge difficile à retenir sans trop de détails. On devra seulement se mettre au courant de ce qui sera dit en dehors.
- As-tu des questions Bella avant que je ne parte ?
- Ma grand-mère, comment elle s'appelle ?
- Maria. Charles me sourit amusée.
- Ok. Bien. Est-ce que je peux monter maintenant ?
- J'ai ramené tes affaires ici. Je te laisse les monter en haut et t'installer. Je passerais sans doute la semaine prochaine afin de voir comment ça se passe.
- Je ne vais agresser personne si c'est ce que tu crains. Je suis capable de me tenir, je pense. J'ai ajouté avec un petit sourire hypocrite.
J'ai attrapé l'une de mes valises et j'ai monté les escaliers jusqu'à la chambre que j'allais occuper et où j'allais passer à mon avis de longs moments. J'ai balancé la valise sur le lit et j'ai ouvert l'énorme placard vide. Il était bien plus grand qu'on ne peut le penser de l'extérieur. Des dizaines de cintres étaient accrochés sur la barre. Alors lentement, j'ai entrepris de le remplir avec mes vêtements et ça fessait vraiment pitié. J'avais quelques jeans et un tas de haut. Mais ça ne remplissait même pas un quart du placard. Sans savoir pourquoi j'eus un sentiment de gêne et de honte. C'est ridicule et ça me mit en colère. En quoi je devais avoir honte ? Un truc cloche chez moi!
- Je peux rentrer ? Demande Jane.
- C'est chez toi non ?
- Toi aussi maintenant. Je ne réponds pas. Mes parents ont invité des amis et voisins, ceux qui vivent en face. Tu devrais les apprécier. Tu veux bien descendre dans environ 20 minutes ?
- Ce n'est pas vraiment comme si j'avais le choix si ? Je ne peux pas dire être malade.
- Pas vraiment … Tu vas te plaire ici Bella, j'en suis sûr.
- Ça ne m'intéresse pas, merci. J'étais sec avec elle, ça m'importait peu.
- Je me doute que tu ...
- Je me fous pas mal de ce que tu as à me dire. Je veux que tu sortes de cette chambre.
- Je sais que ...
- Tu es sourde ? Est-ce que je vais avoir besoin de me répéter ?
Je devenais agressif et je le savais. Mais bon sang, c'est quoi son problème à vouloir être sympas avec moi. Je n'aime pas les gens comme ça, il y a toujours un truc qui se cache derrière.
J'étais descendu environ 15 minutes après sans aucune envie et je pense que ça se voyait.
- Tu vas rester dans cette tenue ? Le nez de René s'est tordu devant ma tenue.
J'étais resté en jogging et je me fichais complètement que ça pose un problème ou non. Moi, je n'avais aucun souci avec ça alors du reste, je m'en fiche pas mal. Je suis à l'aise dans cette tenue alors que je ne le suis pas ici.
- Bon, les Cullen ne devraient plus tarder. Ils ont 3 enfants, une fille et deux garçons. Rosalie est un peu timide, mais je suis sûr que tu t'entendras très bien avec elle.
Elle s'est prise pour le cupidon de l'amitié ? Je ne suis pas là pour me faire des amis, je suis là pour me faire discrète et ensuite prendre mes jambes à mon cou loin d'ici.
Pourquoi elle me regarde comme ça, avec son sourire de détraquer ? Cette famille est flippante. Ces six 6 mois vont être les plus longs de toute ma vie. Le foyer semble vraiment euphorique à ce moment-là.
