Correspondance

Un Draco/Harry à travers des lettres et un récit. Une correspondance à fleur de peau.

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Chapitre 1 : Harry ?

Tu me hais salop, mais sans me connaitre. De tes lèvres j'en ai rêvé, de ton sourire, j'ai osé le cémenter, de ton visage j'ai épousé. Draco Malfoy, tu peux me haïr sans me connaitre, mais tu ne peux savoir. Savoir ce que je ressens, et ce que je suis prêt à faire. Ne me re-fais jamais plus ce que tu as osé faire. Ne me frappe plus sans raison, ne m'hurles plus dessus sans connaitre mes raisons. Je t'en supplie, écoute moi.

Harry soupira en lisant ses lignes. Est ce que le jeune homme l'écouterait, le lirait seulement ? Il frissonna. Non, il le haïrait bien plus, et se ficherait de lui. Il plia le bout de papier et le jeta dans la poubelle qui émie un froissement frustré par la quantité des papiers.

Ron arriva à ce moment là en rigolant. Il s'approcha de son meilleur ami, et son sourire s'effaça en voyant la corbeille pleine. Il grimaça et regarda dans les yeux Harry.

- Tu devrais arrêter d'écrire. Tu bousilles du papier pour rien ? Tu sais que tu tues des arbres, toi le grand sauveur ?

- Tu as parler à Neville récemment ?

- En effet.

Le rouquin grimaça de nouveau en réalisant que Neville avait un peu d'influence sur lui. Il soupira, et décida de rejoindre Hermione dans la salle commune. Il prévient Harry et descendit sans un regard pour le survivant. Le Gryffondor regarda Hedwige endormit dans sa cage. Il prit un nouveau bout de papier déchiré, et écrit :

Malfoy, écrit !

La chouette s'éveilla doucement, et prit le parchemin dans son bec, et s'envola vers le dortoir des Serpentards. Elle s'enfonça à travers les couloirs obscures, s'engloutis dans le cachot et arriva dans la chambre unique de Draco, le préfet des septièmes années. Elle vit le Grand Duc du Serpentard, et laissa tombé le papier sur les lèvres de l'endormis. Elle s'éclipsa retournant dans son propre dortoir, sa cage.

Quand le blond se réveilla, deux heures plus tard, il prit le papier et lu. Il ne savait pas d'où ce mot pouvait bien venir. Il n'y avait pas de signature, seul ce " Malfoy" que tant de personnes le respectant ou non, l'appelaient. Il pinça les lèvres, de mauvaise humeur, il regarda son hibou et s'énerva contre lui.

- QUI EST L'ÉMETTEUR DÉBILE !

Le Grand Duc s'écrasa et essaya de se faire plus petit qu'une souris. Draco prit un stylo et répondu à la lettre, et demanda à son hibou de le retourner.

Arriver dans sa chambre, pour prendre ses affaires de classes, Harry trouva l'hibou de Draco dans sa chambre. Il sourit trouvant que le message était vite passé. Il donna à manger à l'animal et lui prit sa missive.

Personne n'a le droit de me parler ainsi.

Et de plus, qui es tu ?

Harry sentit l'odeur de son bout de parchemin emplis de l'odeur de son destinataire. Il sourit devant ses gestes débiles, et prit une feuille vierge, pour répondre.

Cher Draco,

Je suis terriblement désolé de ne pas t'avoir parler correctement. Je m'en veux. Sache que je ne désir pas dire mon identité. Je veux mieux te connaitre sans préjugé. Pardonne moi de mon courage. Mais, je veux être une aide pour toi.

Comprends tu ?

Je veux être ton "journal intime intelligent", un journal intime tout à fait normal à part que je réponds à tes questionnements.

Sachant que je sais qui tu es, je n'aurais en aucun cas, le droit de parler de tes secrets.

Je ne m'en servirais nullement, et tu peux essayer de trouver qui je suis en compensation.

Trouves tu le marché suffisamment bon pour toi ?

Mes avantages seront : de mieux te connaitre, d'être parfaitement anonyme, et de savoir que tu es là. Toi, vraiment toi.

Pardonne moi encore pour l'anonymat.

Un fidèle ami.

Le parchemin s'envola sans autre forme de procé.

~XxX~

Harry regarda attentivement Draco pendant les cours. Il semblait sur ses gardes, pourtant, il n'avait pas encore lu sa lettre, il pouvait en être certain.

Alors les hiboux arrivèrent à l'heure du diner. Il frissonna en voyant le Grand Duc, se diriger avec sa lettre vers son maitre. Le blondinet s'en alla majestueusement et partit laissant Harry seul avec ses pensées de refus catégorique. Soudain, le Grand Duc réapparu et s'envola vers Hedwige, ils avaient l'air de se quereller, puis ils partirent. Seule Hedwige arriva quelques minutes plus tard, une missive dans le bec. Elle le déposa dans l'assiette encore vierge de nourriture d'Harry. Le jeune homme reconnu la légère écriture et s'esquiva à son tour. Ses amis le laissèrent partir de bonne grâce.

Harry arriva dans sa chambre, le rouge aux joues d'excitation. Il lu alors :

Cher Anonyme,

Le marché est bien plus avantageux pour toi, je le crois. Mais je n'ai point de vrais amis, tu dois t'en douter. Je n'ai que des ennemies ou des fans hystériques. S'en est troublant parfois.

En réalité, je porte un masque que j'ai peur, peur, oui, d'enlever. Me comprends tu quand j'écris cela ?

Je ne veux même plus parler comme ces bourgs que je courtises.

Je suis homosexuel, tu le sais n'est ce pas ?

Tout le monde est au courant depuis ... l'accident en divination. Tu dois te demander ce que j'ai vu pour ... avoir l'accident. Je ne te le dirais pas aujourd'hui, j'en suis désolé, mais je vais me rappeler de te l'avoué un jour.

Mais à vrai dire, je ne penses pas que les préjugés pourraient détruire cette correspondance, dis moi qui tu es, je t'en prie.

Je dois te l'avoué, je n'aime pas mon comportement, surtout avec Harry. Harry, Harry, Harry, Harry. Cela fait du bien de l'écrire.

Tu dois me prendre pour un fou.

Je déteste appeler par le nom de famille, pourtant je l'appelle sans arrêt ainsi. Je veux le haïr à un point inconcevable. C'est mon destin, de le haïr, crois tu à cela ? Le destin, un mot qui peut détruire des âmes, et une vie, comme la mienne. Cela fait tellement de bien de t'écrire en pensant qu'il n'y aura pas de conséquence. Y'en aura t-il ? J'espère que non.

Je serais si triste de perdre ce journal intime intelligent.

Je te pardonne, si toi tu pardonne mon âme noire. J'espère que tu me rendras plus humains.

Un fidel ami ?

Draco.

Harry sourit en lisant, deux, trois, quatre, dix-sept fois la lettre. Son écriture légère, doucement panché, gros caractère, il pouvait en écrire des lignes, cela faisaient un dessin merveilleux. Draco, Draco, Draco, Draco. C'est vrai, cela faisait du bien. Pourquoi lui faisait il si facilement confiance ?

Harry s'endormit, la lettre au creux de son cou, descendant dans la nuit, descendant sur son cœur, pour y inscrire ses lettres merveilleuses, et cette poésie de chaque minute.

~XxX~

Le lendemain, en plein cour, Draco se leva énervé. Il détestait les cours de divination. Depuis son accident, tout le monde riait de lui.

Harry se leva lui aussi, et commença à décrire ce que lui avait vu, enfin, presque tout.

- J'ai vu le fruit de mon désir comme vous tous. C'était un jeune homme ici présent, il était nu, et son regard m'hurlait son amour pour moi. Il se foutait que j'étais là pour le haïr, l'aimer, le détruire, le décrire, il voulait seulement que je sois là, avec lui. Il était nu et nous avions fait l'amour. Cela vous va à tous ?

Draco avait été le premier à lui rire au nez, mais plus personne ne s'occuper du Serpentard, Seul le Gryffondor occupait les pensées. Les Serpentards rigolaient de lui. Les Gryffondors, les Serdaigles et les Pouffsoufles trouvaient l'acte d'Harry héroïque et ridicule, Draco ne méritait pas cela.

Après avoir rédiger quelques lignes, Harry envoya la lettre au Serpentard qui ne tarda pas à répondre.

Cher Anonyme,

Tes questions sont pertinentes, je vais y répondre :

- As tu fais quelques choses que tu regrettes aujourd'hui ?

Oui, j'ai ris au nez de Potter (je préfère l'appeler ainsi pour ne pas faire de gaffe plus tard) cela n'a pas marché, dieu merci.

- T'a ton offert un cadeau, ou éviter l'humiliation ?

Comme je l'ai dis un peu plus haut, j'ai ris au nez de Potter, alors qu'il m'avait sauvé. C'est assez fort comme mot, mais si vrai. En Divination, à cause de mon accident tout le monde aime ce foutre de moi, lui, il s'est levé et à décrit son désir vécu lors de notre dernier cour. Il est HOMOSEXUEL ! Je le pensais bien plus différent de moi. Nous sommes pareils, et j'aime m'entendre dire, que nous sommes égaux. Si mes parents étaient au courant de cela, ils me tueraient !

- Pourquoi une confiance si subite ?

J'ai besoin de cette confiance que je ne pouvait offrir à personne. Pardonne moi, de te mettre ce poid sur les épaules. J'ai peur que tu ne sois qu'un mirage, qu'un jour tu me trahisses. J'aurais le coeur briser.

- Pourquoi ce masque ?

Je dois me protéger du bien et du mal, paraitre maléfique en restant impartial. J'aimerais tant être comme Potter, avoir le bon en moi.

- Aime tu ?

J'aime le chocolat, les mandarines et les serpents ! Je ne crois pas que ta question porté sur mes habitudes culinaires et sur mes animaux de compagnies. Je ne sais pas si je suis réellement capable d'aimer un être humain, alors je dirais que non.

- Si tu avais un vœu à faire, lequel serait il ?

Pouvoir aimer, et être aimer.

Anonyme, j'espère que tu arriveras à répondre à mes questions :

Pourquoi t'intéresses tu à moi ? Quel est ton plus grand rêve ? De quel façon veux tu mourir ? Aime tu quelqu'un toi ?

Draco.

Harry prit un stylo et répondit vite aux questions :

Draco,

Je m'intéresse à toi parce que tu as ce masque, cette peur encré dans tes yeux, ce visage d'enfant gâté, mais les pensées si noires. Tu es malheureux, et je le sais parce que je sais ce que cela est. J'ai eu une enfance difficile. Mes parents sont morts. Et je crois en cette destiné. Et ... à la place d'Harry, je n'aimerais pas entendre que tu veuilles être comme moi. En réalité, son enfance est bien plus douloureuse que ce que le monde aime pensée. Il a eu peur pendant des années, son oncle le détestait et le martyrisé, imagines dès qu'il doit les revoir.

Mon plus grand rêve est relié à la façon dont je veux mourir, c'est de quitter ce monde avec la personne que j'aime.

J'aime ... oui, je crois l'aimer, et plus encore tout les jours.

Anonyme.

Hedwige s'envola et trouva le Grand Duc, en grand relais habitué, l'hibou prit la missive et l'apporta à son maitre heureux. Draco la lu et sourit en fermant les yeux. Il sentit la lettre et reconnu l'odeur de son hibou et celle de son emetteur. Il porta la lettre à son coeur, il battait la chamade, comme à chaque fois que les lignes se déversaient à travers son être. Le Serpentard voulait enfin savoir, enquêter sur son correspondant.

~XxX~

Draco rassembla les premiers indices, Anonyme connaissait assez Harry pour l'appeler par son prénom, ce n'était pas un Serpentard donc. Fidel ami, qui cela pouvait être ? Ou alors il voulait devenir son fidel ami. Cela était une possibilité, et aussi ... il l'appelait Malfoy. Son enfance a été détestable, ses parents sont morts. Le Serpentard se planta au milieu de la cour de Poudlard, sortit sa baguette magique et fit retentir sa voix dans tout le château.

- Moi Draco Malfoy, je demande à tout les élèves m'appelant Malfoy, ayant perdus leur deux parents et étant assez proche de Potter pour l'appeler ... Harry, de venir sur le champ dans la cour. Je dois tous les voir !

Harry entendit l'appelle. Il regarda ses deux amis et tous explosèrent de rire. Hermione qui avait deviner que les deux adolescents s'envoyaient des lettres, avait fait avoué Harry devant elle même et Ron.

- Harry, commença le rouquin, tu as peut-être trop éveillé sa curiosité, mais là ... il abuse non ?

Le trio repartit dans un fou rire. Ils n'avaient jamais pensé le Serpentard capable d'un acte si ... courageux, Gryffondorien. Alors, Hermione reprit son sérieux et dit à Harry lui tapotant l'épaule :

- Harry vas le voir dans la cour ! Dépêche toi ! Toi aussi tu as perdu tes parents, et que je saches, personne ne peut être plus prêt de toi !

- Sauf que je ne m'appelle en aucun cas Harry.

Ron réfléchis quelques instant puis hocha de la tête.

- Si ! Parfois tu marmonnes quand tu essayes de lui écrire, tu dis : " Harry essaye de trouver quelque chose de cool, mais pas trop ! Et surtout anonyme ! "

Harry sourit doucement mal à l'aise. Il pensait pas que son meilleur ami avait entendu. Il leur tourna le dos et traversa les couloirs, et enfin, arriva épuisé dans la cour. Draco était entouré d'une bonne cinquantaine d'élèves, le pauvre.

Draco vit Harry arriver. Il ria et lui lança au loin :

- Je ne pensais pas que tu viendrais mon pauvre ! Malheureusement tu es encore là pour te pavaner bouffon de Potter !

Harry bouillonnait, de quel droit il lui parlait ainsi ? Il était venu, pour que l'Anonyme soit reconnu et lui ... il le rejetait. Comment osé t-il ?

- Appelle moi Harry, Malfoy puisque cela te fais du bien !

Le blond écarquilla les yeux de surprise et d'horreur, comment pouvait il savoir cela le Gryffy ? Il le haïssait ! Il fondit la foule et se jeta sur le rouge et or. Il lui abattit un poing sur la mâchoire qui craqua sous la force du Serpent. Harry grimaça. Des larmes dévalaient sur ses joues alors qu'il se rendait compte qu'il avait trahis son statut d'Anonyme. Il se haïssait lui même.

- Pardonne moi Draco.

Sa vue se brouilla alors que son corps tremblait sous les coups. Le Serpent s'était arrêter. " Pardonne moi Draco." Non il ne pourrait jamais plus lui pardonner. Mais en faite ... pourquoi devait il lui pardonner ? Il avait tant l'habitude de tout lui refuser, qu'il ne savait plus. Il lança un sort réparateur sur le corps meurtrit, et s'en alla.

Quand Harry se réveilla dans sa chambre, une lettre dormait contre lui.

Anonyme,

J'ai frappé Harry. Réconforte moi !

Draco.

Harry laissa deux larmes coulaient sur ses joues et tombaient sur le papier. Il prit un stylo et répondit :

Draco,

Je t'ai trahis, pardonne moi Draco. Je veux tant que mes paroles s'efface. C'est bien de (m'avoir effacé, encore quelque trace) l'avoir frappé, il le méritait ! Je m'en veux tellement !

Draco, je ne t'aide plus, je ne sers à rien.

Je suis un garçon de septième année, Gryffondor, dans le même dortoir que Harry.

Anonyme.

Harry était presse que Draco le trouve. Il pria pour qu'il sache enfin. Draco aurait le choix entre, lui même et Neville, il trouverait vite qu'Anonyme est Harry Potter. Il ferma les yeux si fort que des nouvelles larmes arrivèrent. Hedwige prit la lettre et s'envola pour la déposer sur le lit de Draco qui entra dans sa chambre juste après que la chouette l'eu quitter. Il était préssé de lire les lignes réconfortantes de son correspondant mais ... il lui avait juste dit qu'il avait bien fait de frappé Harry, qui est ... "m'avoir frappé". NON ! Anonyme est Harry Potter ! Il avait dévoilé, il avait parler du bien fait que dire son nom était pour lui. Il allait se venger. Harry voulait apparement qu'il le découvre vite, il en avait marre de son anonymat. Bien, il allait le faire payer bien plus cher que cette humiliation personnel lui avait couter.

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Cela vous as plus ? Je l'espère.

Reviews ?

Bisous !!!

Folle_2_cela.