Chapitre 1: le début des hostilités
La vie n'est juste avec personne, ça je le sais déjà, mais est ce qu'elle avait encore besoin de me tourmenter, après ce que j'avais enduré?
Je cours à en perdre haleine, je sais que mon temps est compté, mon sang coule d'une plaie au ventre, causée par un couteau en argent. Et même si cela ne me tuera pas, la douleur, elle, est bien présente. Mes pas se font de plus en plus saccadés au fur et à mesure que mon sang coule et que la force m'abandonne. Ma respiration est hachée, mes sens se perdent dans l'espace qui m'entoure. Mais je réussis encore à sentir les présences autour de moi, leurs mouvements presque inaudibles, et leur efficacité allait me tuer ce soir. Ma vue s'assombrit de plus en plus, jusqu'à ce que je ne vois plus qu'un grand trou noir, mon corps cède sous mon poids et je m'écroule.
Mes bras le long de mon corps, je suis face contre terre. Cette terre où je vais sûrement mourir. Je respire une dernière fois l'air frais et j'arrive à percevoir la brise de vent qui me caresse la joue. Je ferme les yeux et me concentre sur moi-même, j'ai souvent vécu des situations comme celle-ci. Mais, cette fois-ci, je ne m'en sortirai pas. Moi, le monstre tant redouté des deux mondes. Je finis par entendre les pas se figer près de moi. Je ne saurai même pas qui sont mes assassins.
Mes yeux refusent de s'ouvrir. Mais cela m'importe peu. Soudain j'entends une voix féminine.
- Allez, tuez là, je savais qu'on l'aurai, pff c'était trop...
Elle ne finit pas sa phrase et d'un coup des cris résonnèrent dans mes oreilles. Des coups de fusils tonnèrent et peu après le silence retomba. Je n'arrive toujours pas a bouger, ni a faire le moindre geste. Je ne sens plus la douleur. Suis-je morte ? Étaient-ce des cris des âmes condamnée à errer pour l'éternité en enfer ? Mais quand je sentis le sensation de fraîcheur qui me remplit le corps, je compris tout de suite que je ne suis pas morte. Quelqu'un est entrain de me donner son sang. Mais il n'est pas humain. Le sang qui coule a grande cascade dans ma bouche me fait l'effet d'un violent jet d'eau sur toutes les brûlures que mon corps a subit jusque là. Je ne peux me contrôler plus longtemps. Je veux en avoir plus. Beaucoup plus. Mais dès que mes mains tentent de bouger, mon corps se raidit et aucun mouvement ne m'est permis. Mon corps, martyrisé, refuse de m'obéir.
L'inconnu retire son poignet de ma bouche et marmonne quelque chose que je ne comprend pas. Je peux désormais ouvrir les yeux mais le reste de mon corps demeure paralysé. Je me sens toutefois soulevée dans les airs et je réussis à voir que mon porteur ne m'a pas seulement aidé à me lever. Il me fait carrément voler dans les airs comme si je ne pesais rien. On prend de la hauteur avant de sentir que le vent s'engouffrant dans mes cheveux change. Je ferme les yeux, trop épuisée, et me concentre sur l'inconnu que je n'ai toujours pas identifié. Il a une odeur particulière, celle d'un mélange d'épices et de cendres. Je me fige tout de suite en reconnaissant ce parfum. J'essaie de bouger mais mon corps refuse une fois de plus de faire le moindre mouvement. Et pourtant, aucune main ne me tient. L'inconnu me porte comme une princesse et je sens mes pieds nus flotter au vent.
- Ne bouge pas, tu es encore trop faible. Ne t'inquiète pas, je ne te ferai aucun mal.
Cela ne me rassure en aucun cas. Ma tête repose sur.. Son épaule je crois. Je peux le tuer maintenant, après tout je ne perds rien. Mais mon corps refuse d'obéir encore une fois. Tout à coup ma tête se met à tourner et je sombre dans l'inconscience. Je réussis cependant à prononcer un mot:
- Démon...
Ma tête me fait mal, mais je réussis quand même a ouvrir les yeux. Je remarque que je suis dans un lit. Les murs sont en pierre et la pièce est très peu décorée, seul un fauteuil casse un peu cette monotonie. Elle n'est pas très grande, mais une commode assez modeste s'étale contre les barrières du lit a mes pieds. Je m'assois bien que mes pensées soient encore floues, ne ressentant plus aucune douleur. Une minute plus tard, un mouvement dans le mur attire mon attention. Je n'esquisse pas de mouvement en voyant la paroi de pierre bouger. Elle se décale pour laisser entrer deux personne. Un homme et une femme.
- Je n'en reviens pas ! tu es enfin réveillée !
La fille a les larmes aux yeux. Mais ce sont des larmes de colère. Je la comprends, elle a dû s'inquiéter depuis ma disparition. Mon amie, Laurie, la seule, avec son copain Ace, qui connaît mon secret. Même si maintenant ce n'est plus vraiment d'actualité. Laurie a ses long cheveux bruns attachés en queue de cheval. Elle porte un jogging noir avec un haut de même couleur. Ses yeux noisettes et son regard, traduisent de sa colère. Mais elle la contient. Ace, quant à lui, est vêtu d'une chemise blanche et d'un jean bleu. Son visage est doux et ses yeux bleus ne montrent aucune expression. Il est en colère. Je le remarque grâce son odeur plus acidulée que d'habitude. Mais d'un coup, Laurie s'approche de moi et me met une grosse claque sur la joue en criant:
- La prochaine fois je te tue ! Comment as-tu osé faire ça ?!
Je baisse les yeux. C'est vrai que ce que j'ai fait était très dangereux. Mais bon... Depuis quelques temps, les choses se déroulaient plutôt mal pour nous. Au début, on était juste suivis. Mais vu que c'est relativement banal pour nous, on ne s'était pas tant inquiété que ça. Ensuite, vinrent les agressions à nos domiciles respectif. Laurie vit avec Ace depuis deux ans, mais moi je suis seule. Donc, quand j'étais au travail, ils en profitaient. C'est là que nous avons commencé à agir. On cherchait qui pouvait bien nous en vouloir. Nos recherches ont pris fin quand on a réussi à attraper l'un de nos ennemis. Ce n'était qu'un soldat. Il nous avait appris que ceux qui nous cherchent me voulaient moi à cause de ma nature quelque peu, particulière. Il nous avait aussi dit où se trouvait leur cachette. C'est alors qu'avec Laurie et Ace nous avons tout de suite établi un plan pour nous débarrasser de la menace. Mais je suis partie seule et j'ai réussi à tuer le boss de toute l'organisation. Mais tous les gardes, humains et surnaturels, m'ont pourchassés pendant des heures en me lacérant tout le corps avec des couteaux en argent. La dernière attaque fut la plus dangereuse. Et je n'ai plus réussis à tenir. Tout à coup je sursaute et regarde Laurie dans les yeux :
- Où est-ce qu'il est ?
Elle semble étonnée.
- Qui ?
- Fait pas l'innocente. Le démon qui est venu me sauver, il est où ?
Mon visage est sûrement devenu rouge à cause de la rage lorsque je me suis remémoré ce qu'il s'était passé. Je me suis faite sauver par un démon. Les choses que je hais le plus au monde. Et Laurie fait comme si de rien était. Elle sait pertinemment que je déteste les démons. Alors pourquoi lui avait-elle demandé de venir me sauver ? Ace écarte un peu Laurie en voyant mon expression. Celle-ci essayait de se dégager de son emprise pour me donner un coup de poing qui nous remettrait les idées en place, moi et ma nature surnaturelle qui commençait à prendre le dessus. Il me répondit d'un ton froid.
- On ne sait pas de quoi tu parles. On t'as retrouvée devant notre porte. On a entendu un bruit et on t'a vue inconsciente, en piteux état. Alors, après que Laurie a déclaré, je cite, ''ah on a abandonné un chien sur notre paillasson'', on t'a amenée dans la grotte pour être sûrs que tu sois en sécurité. Cela fait maintenant 24h que tu dors.
- Hé ! je t'emmerde Laurie !
Ah, alors voilà ce qu'il c'est passé. La grotte est un endroit que j'ai trouvé il y a quelques années par pur hasard. Mais j'avais tout de suite remarqué qu'elle était spéciale. En effet, cette grotte est invisible aux yeux des humains. Et, à moins de connaître parfaitement le chemin, on s'y perd très vite à cause de ses tunnels entremêlés. Moi même, j'avais mis une journée entière pour en sortir. Je l'avais montrée à Laurie et Ace. On a décrété que si l'un de nous était en danger, on devrait venir ici pour se cacher. On l'a brièvement aménagée de trois chambres, d'une salle de bain - la rivière glacée nous sert de baignoire - et d'une cuisine avec une petite table. On a tiré un fil pour nous donner du courant et on y vient souvent pour faire nos plan. Je perds ma voix un instant, j'ai dormi une journée entière et personne n'a vu qui m'a sauvée ! Je soupire en voyant que Ace est très en colère, Laurie a dû être très mal en découvrant que j'étais partie seule. Et Ace déteste voir Laurie comme ça.
- Enfin bref, je suis désolée, je ne voulais pas vous mettre en danger. Mais l'odeur de l'homme qui m'a sauvée est formellement celle d'un démon.
Laurie soupire et s'assoit sur le lit. Ace prend le fauteuil dans le coin. Mes yeux durent reprendre leur teinte brun foncé habituelle car Laurie n'hésita pas à s'approcher un peu plus de moi. Chose qu'elle n'aurait pu faire avant car Ace ne l'aurait pas lâchée sans que je reprenne totalement le contrôle.
- Tu as du halluciner. Tu avais des traces de couteau partout sur le corps. Elles ont guéri au bout de quelques minutes et peut être qu'elles...
- JE N'AI PAS HALLUCINÉ ! je suis sûre de ce que j'ai senti. Il sentait la cendre.
- Bon et tu veux faire quoi après ? Lui courir après à ton démon ?
- Je le tuerai dès qu'il sera à portée de main.
- Non maintenant tu arrêtes. Tu nous a déjà fait un gros coup de pute en partant comme ça alors sa suffit ! Si tu te mets encore en danger sans raison valable, c'est moi qui te tuerai !
Laurie m'attrape par les épaules et me secoue fort, très fort. Ma nuque craque tellement que si j'étais humaine, il y aurait de fortes chance que je sois déjà morte. Elle me lâche enfin après son discours. Je sais que ses paroles ne sont pas lancées en l'air. Même si je doute quelle me tuerait. Mais par précaution je préfère lui promettre que ça n'arrivera plus et elle se détend un peu. Même Ace semble soulagé, malgré ses sourcils légèrement froncés.
- Bon, au moins tu es là. Alors raconte, qu'est ce qu'il s'est passé là-bas?
Je leur raconte tout. Comment je suis entrée en défonçant la porte de derrière, comment j'ai réussis a trouver le bureau de Gregor Skolve, le boss de l'organisation, et comment je l'ai tué, puis comment je me suis enfuie avec au moins cent gardes à mes trousses. Puis je finis par ma presque-mort et mon sauvetage. Laurie me regarde sceptique quand je viens à parler du démon.
- Tu as vraiment bu du sang de démon?
- Heu...oui, mais je savais pas qui il était au début, et le sang de démon est... Délicieux. J'ai bien cru que je n'allais pas arriver à arrêter de boire.
- Beurk... J'ai le goût du sang mais là...
Elle fit un signe de rejet de la main tout en tirant la langue. La grimace qu'elle affiche me fait rire mais je me rends compte au même moment que je n'ai pas eu de vrai repas depuis 24h. Mon ventre se met à gargouiller tellement fort que Laurie et Ace éclatèrent de rire spontanément.
- Heu... Vous avez apporté de la nourriture ou du sang ?
- T'inquiète, on te connaît trop bien. On a ramené assez de nourriture pour un régiment complet, et pour le sang va falloir aller chasser. C'est meilleur frais et la chasse te remettra sur pied.
Bien sûr elle ne parle pas de chasser le cerf dans les bois. Même si c'est une de mes activités favorites. Nous éclatons de rire en même temps et même Ace, qui contrairement à nous ne boit pas de sang, rit d'exaspération. Son truc à lui, c'est plutôt la nourriture humaine, surtout la viande. Même s'il peut manger tout et n'importe quoi quand il a vraiment faim. Il possède une nature bien particulière. Il est constitué de feu et peut donc le contrôler. Les lames n'ont aucun effet puisque couper du feu est impossible. Laurie, elle, est ce qu'on appelle une Faucheuse. En outre, elle peut créer des portails pour voyager entre différents mondes. Et son arme de prédilection est le sabre. Des ailes noires lui ornent le dos quand elle en a le besoin. Je me lève doucement. Je suis habillée d'une simple chemise de nuit blanche à manches longues. Je sors de la chambre suivie par mes amis et me dirige directement vers la cuisine. Une fois arrivée, je constate que Laurie ne m'avait pas menti. Des tonnes de sachets sont posés un peu partout dans la petite cuisine. Le frigo est plein à craquer et seule la table a été épargnée.
- Vous pensiez vraiment que j'allais manger tout ça?
- On va se terrer pendant un moment alors... Et puis ce n'est rien encore ! Tu devrais voir la réserve.
Ace a dit sa sur un ton amusé. Laurie, elle, est hilare et ne se retient pas de rire. Je m'installe sur une des chaises de la table et commence à fouiller dans les sachets. Je crois que je n'ai jamais mangé autant de nourriture aussi vite dans toute ma vie. Quand je finis enfin, la cuisine est presque vide. Je m'affale sur ma chaise et soupire de contentement.
- ça c'est ce que j'appelle faire un festin.
- Ou plutôt un carnage, t'as bouffé comme un porc !
- Ta gueule ! Ça fait deux jours que j'avais rien avalé alors j'ai bien le droit de me laisser aller.
Je ris un peu mais le sérieux reprend vite le dessus. Laurie qui est assise en face de moi me regarde dans les yeux.
- Bon, tu as effacé le boss de cette organisation mais qui nous dit que personne d'autre n'est au courant pour toi ?
- Je ne sais pas. J'ai pas eu le temps de vérifier mais pour l'instant je crois qu'on va être tranquilles. Enfin...
- Si ta nature est révélée au humain, elle sera forcément connue du monde surnaturel. Sans compter que nous aussi... Alors va falloir être plus prudent quand tu vas chasser.
Je grogne à ce que vient de dire Ace. Mon périmètre de chasse est déjà bien assez restreint comme ça ! Si je dois encore faire preuve de plus de prudence, je ne risque pas de manger de si tôt. Laurie tape du pied en me regardant méchamment. Elle n'aime pas quand je fais ça. Je hausse les épaules en soupirant.
- C'est bon.. c'est vrai t'as raison Ace. Mais comprends bien que mes instincts sont plus forts que moi. Je n'ai même pas pu faire une vraie chasse depuis 2 mois minimum.
- Je sais, mais tu es obligée. Au pire, va chasser ailleurs.
Je secoue tout de suite la tête.
- Non, c'est trop risqué hors de la ville.
- Tu sais que tu nous donnes du fil à retordre ?
Oui ça je le savais depuis longtemps. Moi, Élisa, la dernière rinato de la planète. Ma forme de renarde blanche, et mes six queues prouvent bien que je ne suis pas comme les autres renards. Ma taille de 2m90 et assez voyante alors je dois tout le temps faire attention. Mes yeux anormalement rouges pour un rinato -ceux des rinato sont habituellement jaunes- ne sont pas issus de mon espèce. Elle provient en fait d'un démon qui m'a laissé ses marques avant que je le tue. Bien entendu, je ne l'avais jamais voulu. Du coup, mon essence est mélangée a celle d'un démon contrôleur de dragon. Quelques jours plus tard, je me suis retrouvée avec une dragonne errant dans mon salon. Kendra -ma fameuse dragonne- a les ailes rouge flamboyant et une longue traîne également rouge la recouvre du cou jusqu'à la queue. Elle m'avait tout de suite adoptée malgré mon refus, et au bout d'un moment on a finis par devenir inséparable. D'ailleurs, je ne l'ai pas emmenée avec moi quand je suis partie vers cette mission suicide. Je repris mes esprits et me retourne vers Ace:
- Ou sont Kendra et Ika?
Ika est le phénix de Laurie. Sa couleur bleue la rend exceptionnellement forte. Kendra et elle sont devenues très proches en même pas deux jours.
- Elles sont chez nous, on a préféré les laisser pour l'instant car Kendra était surexcitée et elle n'aurait fait qu'attirer les humains avec ses cris.
Je la reconnais bien là. La pauvre, elle a dû se sentir rejetée quand je suis partie. Je baisse les yeux, honteuse. Mais bon, je n'avais pas le choix. Je ne voulais pas risquer sa vie dans cette histoire. Les ghouls qui m'ont poursuivis raffolent de dragons et de démons. Il était hors de question que cela arrive un jour.
- Très bien, on ira les chercher tout à l'heure...
- Bon, maintenant que ça, c'est réglé, je vais te faire regretter ta décision de partir sans nous, espèce d'idiote!
Ho merde! Je saute de ma chaise avant que Laurie ne m'envoie un couteau dans la tête. Je l'évite de peu mais je n'ai pas le temps de me tourner qu'un point vint se loger dans mon ventre. Je me retrouve projetée dans le mur et ma tête se mis a tourner:
- Hé! Je pense que la claque de tout à l'heure était largement suffisante. Et pour info je ne regrette pas une seule seconde mon geste.
Je me relève et vois Ace sourire comme un con, toujours debout dans un coin. Je remarque aussi que le mur est très enfoncé suite à ma chute.
- Et toi, tu pourrais m'aider ! Retiens la un peu, c'est ta femme quand même!
Il lève lentement les épaules, d'un air détaché.
- Tu l'as bien cherché je te signal.
- Alors toi...
Je n'ai pas le temps de finir ma phrase que j'esquive une nouvelle attaque de Laurie. Au bout de 10 minutes, elle s'arrête enfin, pas par épuisement mais par exaspération. J'ai évité la plupart de ses coups et même rendu un ou deux. Mais je tombe hilare par terre. Les bonnes bastons avec Laurie sont toujours amusantes, puisqu'on fini par rigoler ensemble.
- C'est bon? T'as fini?
Elle me regarde d'un air sérieux mais son odeur m'indique quelle est aussi amusée que moi.
- pfff idiote.
Ace s'avance en tapant dans ses mains avec un grand sourire aux lèvres.
- Ce spectacle était fort sympathique mais je vous rappelles qu'on a du travail.
- Pardon?
Je dis ça sur le coup de l'étonnement. Après tout, la menace est éliminée. À moins que quelqu'un d'autre ne soit venu pendant mon absence. Laurie a dû lire sur mon visage mon incompréhension car elle rajoute:
- Ben oui, tu veux pas retrouver ton sauveur?
Elle le dit sur un ton canin. Je grogne pour lui signifier mon mécontentement et je lui souris juste après.
- C'est un démon et visiblement il me veut quelque chose. Alors on a pas besoin de le chercher, il viendra à nous tout seul. On va lui préparer une petite fête d'accueil, pour le remercier.
Laurie souris à son tour et tape dans ses mains.
- ça me plaît, on commence quand?
Chapitre 1: Fin
