Et voici le premier OS d'une longue série :)
Chapitre 1:
POV Tobias
1h45. C'est mort, je n'arriverais jamais à me rendormir. Autant aller faire un tour...
Je me lève et prends des vêtements. Je mets un pull, prends mon téléphone et sors. J'observe la porte de l'appartement de Tris, essayant par tout les moyens de m'empêcher de toquer à sa porte puis d'aller m'allonger avec elle pour dormir. Stop Tobias ! Arrête de te comporter comme un adolescent en pleine crise hormonale.
Tris est ta meilleure amie et rien de plus.
Je soupire puis continue ma route vers la Fosse. Je suis surpris d'y voir quelqu'un, enfin c'est juste un couple. Ils ont l'air si heureux, insouciants et complètement amoureux. Si seulement ça pouvait être Tris et moi. Stop Tobias.
Je m'installe au bord du Gouffre puis laisse le bruit de l'eau me calmer et me bercer tout doucement. Soudain, j'entends un bruit de sanglots. Qu'est ce qui se passe ?
Je regarde autour de moi, rien. Je fais le tour de la Fosse mais je n'arrive pas à trouver l'origine de se bruit. Je laisse finalement tomber et décide d'aller au fond du Gouffre pour être au calme sans risquer d'être dérangé.
Je prends le petit chemin qui mène au bas du Gouffre. Je continue de marcher mais j'entends à nouveau ces pleurs qui sont de plus en plus forts. Il fait aussi de plus en plus froid et je suis content d'avoir mis un pull.
Une fois en bas, je vois une jeune femme assise en boule sur la pierre. Ses cheveux blonds retombent autour de ses genoux, sa tête est cachée. Pourtant je sais qui c'est.
Tris
-Tris ? Qu'est-ce que tu fais la ? Je lui demande.
-Tris, lève-toi, tu vas tomber malade avec ce froid.
Elle relève son visage trempé par les larmes. Je la vois trembler de froid. Sans réfléchir, je m'assieds à côté d'elle et la prends dans mes bras pour la frictionner.
-Tris, merde tu es gelée. Dit moi ce qui ne va pas. Tu sais que tu peux tout me dire.
Elle secoue la tête et ses larmes reviennent. Mais qu'est ce qui a bien pu lui arriver pour qu'elle soit dans cet état ?
-Tu ne comprends pas, Tobias. Ça va aller, ça va passer. Je ne sais pas exactement pourquoi je pleure. Ma famille me manque trop sans doutes.
-Je comprends. Mais n'oublie pas que nous sommes tous ta famille maintenant.
Je lui souris et elle essuie ses larmes. Elle est toujours aussi magnifique.
-Merci. Qu'est ce que tu fait ici à...cette heure ? Il est quelle heure ?
-Deux heures du matin. Et je pourrais te poser la même question. Je n'arrivais pas à dormir, je me promenais dans le Fosse et j'ai entendue des sanglots. J'ai cherché partout, pas moyen de trouver l'origine. Je suis alors venu ici, pour être au calme et réfléchir mais il faut croire que tu m'as devancé.
-Désolée.
-Je plaisante Tris. Je suis heureux de t'avoir trouvé maintenant sinon j'aurais retrouvé un esquimau demain matin. Tu devrais aller te coucher. Je m'inquiète, tu es congelée.
-Comment j'ai fait pour avoir un ami comme toi ? Je me pose souvent la même question.
-Je sais je suis parfait, ça en devient presque lassant. Je lui dis avec un soupir exagéré.
-Et très modeste aussi.
Je me lève et lui tend ma main. Elle l'accepte puis je la tire sur ses pieds.
-Je te raccompagne, qui sait, n'importe quel pervers pourrait se promener à cette heure-ci.
-Tu parles de toi là, non ?
-Ha ha ha, très drôle Tris. Je lui dis sur un ton sarcastique.
Je décide alors de plaisanter un peu et lui lance le même regard qu'Uriah donne au gâteau Audacieux. Je l'avoue, je l'utilise aussi et pour la même occasion.
-Mais c'est vrai que je pourrais l'être. À quel point connait-on réellement quelqu'un ?
Son rire éclate puis elle se retient à mon bras. Je passe mon bras autour de sa taille pour la retenir. J'adore quand elle est dans mes bras, elle devrait y rester tout le temps.
-Tu ne ferais même pas de mal à une mouche. Et encore moins à moi.
Je lui souris de nouveau et elle le réciproque.
-C'est vrai. À propos de toi je veux dire, parce que je n'hésiterais pas à m'occuper de Peter si je le croise encore.
J'enroule mon bras autour de ses épaules pour l'inciter à poser sa tête sur mon épaule. Mission accomplie !
-J'imagine le jour où tu auras des enfants. Ils seront chanceux, ils auront un père si protecteur.. même si d'un autre côté, ça sera une vraie plaie.
Je rigole mais je ne peux pas m'empêcher de penser à ce qu'elle a dit. Le jour où j'aurais des enfants... J'y avais déjà réfléchis. Avec elle ou rien. Inconsciemment, je resserre mon étreinte sur son épaule lorsqu'on arrive à nos appartements. Je ne veux pas la quitter...
-Bonne nuit Tris, réchauffe-toi et repose-toi. Parce que demain, que tu le veuilles ou non, tu m'expliqueras tout.
Elle s'avance vers son appartement puis se retourne.
-Bonne nuit Tobias. Et pour l'explication, on verra.
Elle ne changera jamais... J'entre dans mon appartement, déçu qu'elle ne me parle pas quand visiblement, elle en a besoin. Je décide de prendre une douche pour me changer les idées mais visiblement ce n'était pas une bonne idée.
Mes pensées n'arrêtent pas de dériver vers Tris. Je me force à la sortir de mon esprit mais elle revient en force. Mon esprit d'adolescent pervers s'imagine déjà entrain de la voir sous la douche ou d'autres scénarios du même genre. Sur ces pensées, je tourne le robinet d'eau vers l'eau froide. Et ça marche, mes pensées sont à nouveau claires. Je sors de la douche, m'essuie rapidement puis retourne immédiatement me coucher sans prendre la peine de mettre un caleçon. L'avantage de vivre seul et de pouvoir dormir nu sans aucune gêne. Je me retourne dans mon lit et tombe dans un sommeil occupé par Tris.
Je suis réveillé quand j'entends quelqu'un toquer fortement à la porte.
-Quoi ? Je grogne.
-Quatre dépêche toi. C'est Tris. Elle ne répond pas. J'ai entendu des bruits bizarres. J'ai tellement peur pour elle.
En quelques secondes, je suis hors de mon lit et j'ai mis un caleçon et un pantalon. J'ouvre la porte, passe devant Christina et entre en force dans l'appartement de Tris. Je t'en supplie Tris, dis moi que tu vas bien.
Je frappe violemment à la porte de sa chambre.
-TRIS, est-ce que ça va ? Christina m'a dit qu'elle a entendue des bruits bizarres. Tris, ouvre cette porte.
J'ai la main sur la poignée, prêt à entrer à n'importe quel instant.
-NON ! Elle crie.
-Tris, est-ce que ça va ?
-Oui, je vais très bien. Christina a essayé de me réveiller mais je n'avais pas trop envie donc elle t'a cherché sachant que tu arriverais à ouvrir la porte.
Quoi ? Ça c'est gênant... Je repense à la porte que j'ai littéralement détruite en entrant.
-Oh.. d'accord. Je suis désolé. À ce propos, je dois te dire quelque chose, je peux entrer ?
-Deux minutes, je ne suis pas habillée.
Je ne peux pas empêcher mon rire.
-Tris, il est huit heures du matin, on est dimanche et porter un pyjama est normal.
J'essaye d'ouvrir la porte mais elle crie de nouveau,
-Attends !
-Pourquoi ? Je soupire bruyamment et je suis certain qu'elle l'a entendue.
-C'est bon.
Je tourne la poignée et entre dans sa chambre, elle me regarde avec un léger sourire. Je vois ses yeux se poser sur mon torse et je dois me retenir de rougir.
-Tu sais, pas besoin d'être gênée si tu portes un pyjama. Je lui dis en m'asseyant à côté d'elle.
-En fait, pour être honnête, je ne dors pas avec un pyjama. J'ai dû m'habiller...
Je fronce les sourcils, sans comprendre ce qu'elle me dit, puis c'est l'évidence... et je mes joues se teintent d'un rouge vif.
-Ah.. Oh.. ok. Excuse-moi. Je ne savais pas... Je t'avouerais que j'ai eu exactement le même problème quand Christina est venue me réveiller, heureusement que ma porte est fermée à clé sinon j'aurais eu un petit problème. Je lui avoue.
C'est à son tour d'avoir les joues en feu mais je ne peux pas me retenir de la trouver toujours aussi belle. J'ai envie de prendre ses joues dans mes mains puis de l'embrasser comme j'en ai toujours eu envie pendant ces deux dernières années.
Je suis ramené à la réalité quand elle se remet à parler.
-Oh.. tu voulais me dire quelque chose ?
-Oui..je suis désolé..mais avant quand Christina m'a dit qu'elle s'inquiétait.. j'ai eu peur et comment dire.. j'ai cassé la serrure.. Je n'ose pas la regarder dans les yeux, je ne veux pas voir de colère ou de déception dans ses magnifiques yeux.
-Tobias, c'est pas grave. Je la ferais réparer.
-Le soucis c'est que la porte ne se ferme plus.
-Oh.. je vais aller voir.
Elle se lève pour aller vérifier sa serrure et mes yeux tombent 'accidentellement' sur ses fesses. Euh... c'est moi ou elle ne porte pas de sous-vêtements ? Pourquoi il fait plus chaud ?
Je la vois ensuite observer sa serrure et la honte se répand en moi.
-Je suis désolé Tris.
-Je ne suis pas en colère, le seul problème c'est que n'importe qui peut entrer.
-Je vais appeler un serrurier.
J'attrape mon téléphone et compose le numéro.
-Ed ? On a un petit soucis avec la porte à Tris, tu peux venir à son appartement ?
-Je suis en route Quatre. Par contre, je ne sais pas si je pourrais la réparer aujourd'hui.
- D'accord.
Je raccroche et elle se tourne vers moi.
-Alors ?
- Il arrive pour voir les dégâts mais il ne sait pas s'il pourra la réparer aujourd'hui.
-Comment je vais faire ? Je ne peux pas dormir ici sachant que la porte est ouverte.
-Tu peux t'installer chez moi. Enfin, le temps nécessaire. C'est de ma faute donc bon.. Je lui ai proposé ça sans réfléchir, changeant encore une fois la couleur de mes joues du rose au rouge.
-Tu es sur que ça ne te dérange pas ?
-Bien sur que non. Et puis, j'ai toujours voulu un coloc' même si ça m'oblige à ranger mes affaires et à m'habiller la nuit.
Je préférais ne rien changer et qu'elle prenne mes habitudes mais je ne vais pas lui avouer ça et passer pour un gros pervers.
-Où est Christina ? Elle me demande.
Mais maintenant que j'y réfléchis, c'est une excellente question.
-Je ne sais pas, elle a disparu quand je suis rentré.
-Bizarre, bon je ferais mieux de m'habiller.
-Oui moi aussi.
J'entre dans mon appartement, prends un jean et une t-shirt puis mets mes bottes de combat. Je retourne à sa porte pour l'attendre. Elle revient aussi belle que d'habitude. Je vois Ed arriver au bout du couloir.
-Tris, Quatre, alors, quel est le soucis ?
-En résumé, Quatre s'est inquiété et à détruit ma serrure. Il se met à rire.
-Les petit-amis protecteurs. Ça arrive souvent.
-Non, on est pas.. on est juste amis. Elle rectifie immédiatement. Je ne lui en veux pas, on est juste amis... même si je préférais être plus que ça.
-Ok.. bon, voyons-ça. Il inspecte la serrure sous toute les coutures avant de rendre son verdict.
- Il faut complètement changer la serrure. Ça prendra environ une semaine. Je n'ai pas le temps avant. Je te conseille de vivre autre part en attendant parce que... une jeune femme vivant seule avec une porte sans serrure n'est pas la chose la plus intelligente.
-La proposition tient toujours ? Elle me demande.
-Bien sur.
-Merci. Tu me diras quand la serrure sera installée ?
-Bien sur, mais comme dit, ça ne sera pas avant une semaine. Je dois y aller. Je te tiens au courant. Il s'éloigne nous laissant seuls.
-Je t'aide à déménager ?
-Maintenant ?
- A moins que tu ne veuilles laisser tes affaires sans surveillance...
-Ok, c'est parti. Ensemble, le déménagement ne nous prends que 20 minutes.
- Ça te dit un petit déjeuner ? Je suis mort de faim.
-Pareil, allons-y !
Le premier extrait est terminé ! J'espère qu'il vous a plu... je reviendrai dès que possible avec un second :)
N'hésitez pas à me dire si vous souhaitez qu'un extrait ou un chapitre soit réécrit ;)
