Titre : Couples improbables.

Résumé : Comme son nom l'indique cette fic porte sur un couple improbable mais attention, c'est une histoire sérieuse, avec des sentiments et tout et tout et pas de tour de passe-passe (suivez mon regard)

Genre : romance, mouette lyrique et autres moments chamallow

Pairing : surprise !

Rating : On va dire M parce que je me suis choquée moi-même. (et pourtant, j'ai lu plus explicite)

Disclaimer: Toujours pas à moi, mais ça ne serait tardé. Comme le dit Bayas, seules les idées tordues m'appartiennent.

Note : Vu que les couples improbables fleurissent en ce moment sur le site je me suis dit : « pourquoi tu t'y mets pas ? » Donc, voilà, je m'y mets. J'ai eu l'idée de cette histoire un matin et je l'ai développée pendant que je bossais. Si les mamies savaient à quoi je pense pendant que je passe la wassingue chez elles… Et plus j'y pensais plus un autre couple improbable faisait le tour de ma tête. Donc, résultat, je me suis lancée un défi : faire des fics (des OS je pense) sur tous les couples improbables d'Atlantis, ship et slash. Donc, un KolKay est prévus tout comme un KolShepp et un Caldwell/Je-sais-pas-qui-encore-j'hésite-entre-Ronon-et-Lorne. Si vous voulez passer commande, ne vous privez pas, je ferais de mon mieux pour vous satisfaire. Et pour celle qui se disent que j'abuse de les faire attendre, désolée, les loups sont dans un coma végétatifs, je ne sais hélas pas s'ils en sortiront un jour.

Note bis : Ce OS n'est pas celui que je devais mettre en premier mais c'est celui que j'ai fini en premier. Alors, hum…soyez indulgente si vous plait mesdames et mesdames (toujours pas de messieurs ? on peut toujours rêver) parce que c'est mon premier lime/lemon, je sais pas dans quel classe le mettre, « sérieux » J'ai essayé, je dis bien essayé de faire un exercice de style, en clair je ne nomme jamais les perso, donc c'est peut-être dur à suivre au bout d'un moment mais d'après ma sœur (mon dieu, j'ai osé lui faire lire ça !) c'est pas trop grave. Bon je sais qu'il pourrait être dix fois meilleur mais honnêtement, j'arrive pas à le relire. Je vous l'ai dis je me suis choqué moi-même.

Bon ! Aller ! Je m'arrête. Bonne lecture !

ETRANGE

Etrange…

Il était dans son propre corps, pleinement conscient des sensations que cette enveloppe de chair ressentait et qu'elle faisait ressentir. Mais, en même temps, il était un spectateur extérieur planant au-dessus de lui et de lui, admirant la scène qui se déroulait sous ses yeux.

Etrange…

Il pouvait se voir, se sentir luisant de sueur sous cet ensemble de muscle, moite lui aussi. Ils bougeaient à l'unisson, accéléraient la cadence pourtant déjà impressionnante. Poussaient des cris, des râles, des gémissements. Prononçaient des mots…des noms. Les deux bassins ondulaient au rythme d'une danse rapide et saccadée. Les hanches s'emboîtaient parfaitement comme moulées les unes sur les autres. Les jambes venaient envelopper sa taille, large et puissante. Puissante, comme ses coups de reins qui envoyaient des décharges électriques dans tout son corps.

Etrange…

Il ne s'était jamais imaginé passif, même s'il ne l'était pas tant que ça. Il n'avait jamais laissé l'une de ses conquêtes prendre les commandes. Se laisser-faire ? Pas question ! C'était lui l'homme, le militaire bourré de testostérone. Lui qui se devait de donner du plaisir et d'emmener sa partenaire au septième ciel.

Etrange…

Il était avec un homme. Avait-il seulement déjà envisagé cette situation ? Il ne s'en souvenait pas. Mais s'il avait dû y réfléchir, il se serait placé « au-dessus » sans même se poser de question. Pourtant, là, à cet instant précis où le plaisir lui fit perdre la raison pour quelques secondes, il était en dessous, passif, dominé…Mais comment aurait-il pu en être autrement avec lui ?

OoOooOooOooOooOoo

Au même instant, à des milliers d'années lumières de distance, deux hommes se réveillèrent en nage, le cœur battant, la respiration rapide et un peu trop serrés dans leur caleçon. Leur rêve leur revenait en mémoire comme tous les matins depuis plusieurs semaines. Ils s'étaient habitués à ces visions plus qu'érotiques. Bien sûr, ils avaient eu un peu de mal, surtout lorsque au bout d'une semaine, ils avaient réalisé qu'ils se voyaient dans les bras d'un autre homme.

Au début, ils n'avaient fait qu'entrapercevoir leur propre corps frémir sous les stimulations d'une main invisible, puis ils avaient vu leur visage déformé par l'excitation et le plaisir. Ils s'étaient vus caresser un autre corps, et c'est là qu'ils avaient pris conscience du sexe de leur partenaire.

Aux premiers réveils, ils s'étaient interrogés sur l'identité de la jeune femme qui leur faisaient tant d'effet. Ils étaient tombés de haut en se découvrant une attirance pour le sexe non-opposé. Mais leur question demeurait, même s'ils avaient dû remplacer le « jeune femme » par « bel homme » Car oui, l'Autre était beau, bien fait, les muscles saillants, les mains fermes, les fesses galbées, la poitrine recouverte d'un doux duvet…l'Autre était la masculinité personnifiée.

La question resta sans réponse plusieurs jours durant lesquels les images de leurs ébats s'intensifièrent… jusqu'à aujourd'hui. Ce matin, ils savaient qui était cet Autre tant désiré. Car oui, ils le désiraient. Cet homme et uniquement cet homme, ce corps et uniquement ce corps. Aucun autre homme n'aurait autant d'effet sur eux. Aucun d'autre homme n'aurait d'effet tout court.

Pourtant, c'était lui.

Lui, l'ennemis, l'être abhorré, l'assassin, celui dont il devait prendre vengeance. Lui qu'ils désiraient à en perdre l'esprit, du jour au lendemain, sans explications, sans raisons.

Ils ne s'étaient rencontré que deux fois. Deux fois où ils étaient passés à un cheveu de s'éliminer. Deux fois, il y avait déjà longtemps... Alors pourquoi maintenant ? Pourquoi après tout ce temps ? Et surtout pourquoi lui ?

Les questions ne faisaient que se succéder sans trouver leurs réponses.

OoOooOooOooOooOoo

Il était là, devant cette flaque d'eau verticale qui n'en était pas une. L'eau ne peut pas rester suspendue en l'air, ce n'est pas physique. On lui avait dit, ou plutôt, on avait essayé de lui expliquer, mais il avait décroché avant la fin de la première phrase.

Il attendait. Il devait partir en mission diplomatique. Il accompagnait les diplomates, il ne le faisait jamais d'habitude.

Ses habitudes avaient changé depuis quelques temps…

Il allait le voir.

Plus que quelques minutes et il serait de l'autre côté, en face de lui. Il n'était pas mort comme il l'avait cru. En fait, il n'avait jamais vraiment cru à sa mort. Il était increvable, même dans ses rêves, alors pourquoi le serait-il dans la réalité ?C'était lui qui causait la mort, pas lui qui mourrait.

Il avait été son ennemi, maintenant, il était son allié. Il avait du mal à le croire. Comment pouvait-on avoir confiance en eux alors qu'ils les avaient utilisés ?

Le signal venait d'être donné. Il traversa la lumière bleue et se retrouva en à peine une seconde dans une salle immense, pleine d'une foule dans laquelle il reconnut plusieurs visages, mais dont un seul éveilla son intérêt.

Il était là. Debout, fier, bombant le torse, un demi-sourire sur les lèvres…comme dans ses souvenirs, comme dans ses rêves. Son regard accrocha le sien, ils ne se quittèrent plus. Pas une seule minute, pas une seule seconde, les iris verts perdirent les iris marrons. Même lorsqu'ils durent quitter le hall pour une salle de réunion, leurs yeux restèrent plongés les uns dans les autres. Ils ne parlèrent pas, ils n'écoutèrent pas. Ils étaient aveugles et sourds au monde qui les entourait, le leur se résumant à ses deux prunelles qui se hurlait un message qu'il ne voulait pas entendre.

Le temps s'écoula à sa guise, un instant trop vite, l'instant d'après trop lentement. Les pourparlers prirent une fin temporaire jusqu'au lendemain. Ils en étaient à la fois soulagés et frustrés de devoir rompre leur lien visuel. Et c'est dans un état de quasi-transe qu'ils se dirigèrent vers les chambres qui leur étaient allouées, l'un à demeure, l'autre provisoirement.

OoOooOooOooOooOoo

Il était allongé sur le lit des quartiers qu'on lui avait attribué. Il n'arrivait pas à dormir. Comment aurait-il pu dormir en sachant qu'il devait se trouver à quelques chambres de la sienne ?

Oserait-il ?

Oui.

Il se leva, ne prit pas la peine d'enfiler son uniforme et sortie dans le couloir à la recherche de ses appartements. Qu'espérait-il ? Il ne le savait pas trop. Il était porté par l'élan de sa décision. Il voulait le faire alors il allait le faire.

Il ne croisa personne sur sa route, à croire que le destin, le hasard ou autre chose mettait tout en œuvre pour que le rêve devienne réalité. Il stoppa devant une porte qu'il identifia immédiatement comme celle qu'il cherchait. Il appuya doucement sur la poignée…elle n'était pas verrouillée. Peut-être était-il attendu ?

Lentement, la porte s'ouvrit sur une pièce dénuée de meuble à l'exception d'un lit. Il était là. Etendu, endormi, nu sous un drap qui descendait suffisamment pour laisser voir une ligne noire sous le nombril.

Le tableau était magnifique, envoûtant, hypnotisant… Il s'en rapprocha comme attiré par un aimant. Il était le nord, lui le sud…ou inversement.

Il s'assit au bord du lit, étudia de plus près ce corps qui obsédait ses nuits. Il était là ce corps. A seulement quelques centimètres de lui.

Sa main s'avança lentement vers le ventre plat qui montait et descendait au rythme de la respiration de l'endormi. Elle voulut s'y poser, mais n'osa pas, les dernières barrières de sa raison n'étaient pas encore tombées. Elle oscilla en phase avec le souffle, diminuant au fur et à mesure, l'espace qui la séparait de l'objet de son désir. Après quelques respirations, la paume toucha sa peau. Elle était douce, il ne s'y attendait pas, et chaude, elle le brûlait presque.

Il fit descendre sa main sous le drap. Elle commença à caresser tendrement le membre si semblable au sien et en même temps si différent. Ce n'était pas lui qu'il touchait et pourtant, il ressentait au plus profond de lui des frissons d'intenses excitations.

Il l'entendit gémir. Il reporta son regard sur son visage. Il avait tourné la tête vers lui et le regardait dans les yeux. Il n'y vit aucune surprise, aucun dégoût… juste de l'envie. Leurs yeux restèrent plusieurs secondes les uns dans les autres, cherchant ce qu'il y avait derrière, interprétant le message qu'ils envoyaient.

Ils comprirent au même instant. Ils scellèrent leurs lèvres pour un baiser passionné, presque affamé. Sa main remonta le long de sa colonne vertébrale pour repartir aussitôt vers l'intérieur de ses cuisses, tandis que la sienne prenait possession de sa nuque afin de l'approcher encore plus de lui. Le ballet de leur langue sembla durer une éternité durant laquelle plus rien d'autre à part eux n'existait. Ils durent quand même mettre fin à leur échange et refaire le plein d'oxygène. D'un coup de rein, il en profita pour s'allonger sur lui. Il effleura sa joue un peu rougie et leur regard se trouvèrent une fois encore.

- Après…

Ce n'avait été qu'un murmure. Il avait tant de choses à dire mais ses doigts sur ses lèvres l'empêchèrent d'aller plus loin.

Il y aura d'autres missions diplomatiques.

Lui aussi avait chuchoté, comme pour que lui seul s'entende.

Il reprit ses lèvres alors qu'il ouvrait ses cuisses pour entamer, réellement cette fois, la chorégraphie de leurs nuits.

FINI !

Alors, hum…faut-il que j'arrête d'écrire des lemons ? Pour décrire l'une des scènes je me suis inspiré (bon, ok, j'ai honteusement pompé toute une scène) d'un film avec DH. La scène que j'ai décrite n'était pas avec lui, mais bon, c'pas grave. J'attends de voir si les vraies fans de Dieu on reconnu le fameux film.

Ah! Oui. Pour ceux qui ont pas comprit c'était le KolShepp.

Voilà, voilà. Maintenant je file me cacher dans un trou de sourie, je n'en ressortirais que lorsque que j'aurais accepté le fait que j'ai osé écrire ce OS.