En cas de plagiat du titre de ma "fiction", je tiens à m'excuser : ce n'est pas très original, sachant qui sont les héros, et j'ai peut-être mal vérifié ! Désolé.
Eh bien, salutations à toutes et à tous ;
Ayant récemment "redécouvert" la série "Once Upon A Time" et ayant eu un gros coup de coeur pour le duo Belle & Rumplestiltskin - que je galère encore à écrire, pardonnez mes erreurs, je n'ai pas résisté à l'envie d'écrire sur eux. Donc, voici une Rumbelle. Woilà...
Je tiens à ajouter que je ne suis pas doué dans les histoires d'amour. Je veux dire, à écrire les histoires d'amour. Donc, si jamais il vous prend l'envie de lire ce... ce "truc", là, je me permet de vous demander - non mais quel culot, n'est-ce-pas ?! - de me donner votre avis. J'ai d'autre idée de petites histoires sur ce couple, mais je préfère être sûr de ne pas baigner dans le... disons le ridicule ou le nul en continuant à écrire dans ce style.
Sur ce, je ne vous embête pas plus, et je vous souhaite une bonne lecture !
Amitiés ;
Lola. ;D
Disclaimer : je ne possède rien, à part les mots que j'emploie... et encore !
Désolé pour les fautes s'il y en a, elles me sont passées sous le nez !
« Together »
Partie 1
« En fait, pour moi, l'amour, c'est une énigme. L'amour c'est un… mystère qu'il faut résoudre. » Une énigme. Un mystère. Il était une énigme. Il était un mystère. Alors pourquoi cette phrase avait-elle tant d'impact sur lui ? Oh… Sûrement parce qu'il ne pouvait résoudre ladite énigme. Elle restait close à son esprit, et aucune hypothèse ne lui venait. Il avait passé des années à tenter de la résoudre, mais sans vraiment s'y pencher complètement. Et puis, il avait fait mieux que la résoudre. Oui, il l'avait contrôlé, enfermé. Fabriqué. Elle était à lui. Était. Mais il savait comment l'enfermer de nouveau. Très simple. Cela faisait longtemps qu'il avait cessé de chercher. D'autres choses plus importantes l'attendaient. Cette énigme ci ne lui causait que souffrance et nostalgie. Oui, cela faisait longtemps qu'il avait oublié.
Mais ce soir, tout refaisait surface. Tout revenait en violente vague. Tout le submergeait. Et il avait peur. Lui. Tout puissant qu'il était, la peur le prenait. La peur de perdre un être cher, encore. Et il ne voulait pas. Cela lui était déjà arrivé deux fois. Mais dans ce monde, les gens avaient l'habitude de dire « jamais deux sans trois ». Cela allait-il se révéler exacte pour lui ? Non. Bien sûr que non. Bien sûr que non car il ferait tout pour que ça n'ai pas lieu. Mais, ce soir, il était troublé. Et il avait peur.
Mr. Gold soupira. Assit sur un fauteuil, le menton posé sur ses mains et les mains appuyées sur sa canne, il réfléchissait. La lampe, posée sur une petite table, à côté du fauteuil, éclairait doucement le salon. Au dehors, la pluie noyait Storybrook et les éclairs décoraient le ciel. Mais, très franchement, Gold s'en fichait. D'autre chose le préoccupait. D'autre chose comme une respiration lente et douce qui provenait du premier étage. Délicate, mesurée, reposante, mélodieuse et puis… Ah mais ! Gold cligna des paupières et tapa sa canne sur le tapis. Il devait se sortir de cette rêverie mal venue. Ce n'était pas bon, pour lui, d'écouter ce genre de son. Trop… nostalgique. L'homme soupira et laisse ses yeux se fermer. Presque immédiatement, un visage apparu. Ce même visage qui le hantait tendrement depuis des heures, mais qu'il ne pouvait ou ne voulait pas rejoindre. Une peau d'un blanc nacré, des yeux d'un bleu lumineux et envoutant, des cheveux d'un brun sucré… La parfaite magnificence incarnée. Et elle semblait lui appartenir. A lui. Le monstre. La bête. L'horrible. Bête. Les jointures des mains de Gold blanchirent sur la canne. Il fallait qu'il arrête de se faire du mal tout seul. La douleur de sa jambe devait lui servir amplement. Enfin… à croire que, non, ce n'était pas encore assez. Il rouvrit les yeux et leva la tête, se laissant tomber dans le confortable fauteuil. Il soupira. Depuis quand soupirait-il, en fait ? Il se surprit à soupirer une nouvelle fois et eu un rictus. Il devait vraiment arrêter. Et surtout, il fallait qu'il fasse le point.
Des années plutôt, Regina lui apprenait la mort de celle qui l'avait aimé, lui. Désespéré, il avait sombré plus profondément dans les Ténèbres, jusqu'à se rendre compte que ce n'était pas ce qu'elle aurait voulut. Alors il en était sortit et avait retrouvé ses petites habitudes. Puis le sort l'avait transformé en pauvre humain sans magie, et la douleur était revenue. La douleur de la perte s'était additionnée à celle de sa jambe. Il avait passé vingt-huit ans, solitaire, à jouer distraitement avec la petite tasse ébréchée, seul souvenir d'un amour lâchement perdu et terriblement regretté. Et puis, elle était réapparue. Comme ça. Tout avait eu lieu en même temps, et trop vite. Mais elle était là. Et elle l'aimait… et lui se sentait terriblement coupable. Coupable de l'avoir abandonné, coupable d'avoir voulu l'oublier, mais aussi coupable de l'aimer, la condamnant ainsi aux menaces constantes. Belle…
La canne tapa de nouveau sur le sol. Non, il ne fallait pas désespérer. Belle ne le voudrait pas. Elle dirait que, pour le moment, tout ce qui comptait à ses yeux, s'était qu'ils soient réunit. Et Gold savait pertinemment que si la jeune femme venait à se réveiller maintenant, seule dans le lit, elle ferait tout pour retrouver ses bras. A lui. Cela le fit sourire. Pauvre fille. Et lui, chanceux qu'il était d'en avoir hérité. Oh oui, il se sentait heureux de pouvoir jouir de l'amour d'une femme telle que Belle. Si charmante, si précieuse… Elle était son joyaux, son trésor, son bien le plus précieux. Bien sûr, il ne le formulerait jamais oralement de cette manière. Belle n'était pas le genre de personne qui appréciait faire partie d'une collection. Et s'était notamment pour cela qu'il l'aimait. Parce qu'elle n'avait pas peur de lui. Parce qu'elle avait cherché à voir au-delà de l'apparence. Et, plus encore, parce qu'elle était allé chercher au plus profond de son cœur et avait réussi à trouvé ce que lui-même croyait avoir perdu à jamais. L'Amour. Le vrai.
Une vague d'amour le submergea et ses mains tremblèrent sur la canne. Ce n'était pas un plaisir sexuel qui s'emparait de lui, mais bel et bien une vague d'amour pur. Il crut que son cœur allait exploser et durant un moment, il en perdit son souffle. Sa respiration revint. Dieu qu'il aimait cette femme ! Elle allait le rendre fou ! Il se passa une main sur le visage. Un instant, il se dit qu'un peu d'eau ne pourrait que lui faire du bien. Mais, bien vite, il dut se rendre à l'évidence : tout ce dont il avait besoin, s'était Belle. Sentir sa peau sous ses doigts, ses cheveux sur sa joue. Et pourquoi pas ses lèvres sur les siennes.
Avant même qu'il n'y eu songé, il était déjà debout et avait commencé à marcher vers les escaliers. Mais il se stoppa. Il réfléchissait trop. Pourquoi ne pas se laisser guider par ses instincts, pour une fois ? Oh… Peut-être parce que la belle en question dormait et qu'elle n'avait pas besoin qu'un amant fou d'amour vienne la réveiller pour lui voler un baiser. Jamais il n'aurait pensé se dire cela à nouveau, et ce depuis qu'il avait perdu son fils, mais… le bien de la personne qu'il aimait devait passer avant le sien. Il laissa ses membres se détendre, déçu, mais n'alla pas se rasseoir pour autant. Il secoua la tête, continuant de fixer le sol. Et puis commença à se dire que la maison lui paraissait bien silencieuse. Il releva violemment la tête. Belle était là, dans l'embrasure de la porte, appuyée sur le chambranle. Elle le regardait avec… oui, avec amour. Délicatement. Elle le couvait presque de ses yeux bleus. Il eu un sourire mélancolique. Celui que lui renvoya sa bien aimé était terriblement sensuel. Et amoureux, littéralement.
Gold ne savait que faire. Il restait figé dans son mouvement déjà stoppé, toujours recouvert d'une bonne couche d'amour. Qui, soit dit en passant, passait d'agréable à démangeant.
- Tu comptais me rejoindre, Rumple ? dit alors la jeune femme. Ou bien me laisser dormir toute seule ?
Gold avala calmement sa salive. Il tentait vainement de reprendre contenance.
- Je t'aime, Belle.
Cela lui avait échappé. Littéralement, clairement, purement échappé. Il ne l'avait même pas vue venir. Mais ces mots eurent le don de détendre l'atmosphère. Gold lâcha un rire à la fois gêné et léger en se débloquant. Belle, quant à elle, haussa les sourcils dans un réflexe adorable. Elle se décolla du bois poli.
- Eh bien, dit-elle avec un petit rire nerveux, ça venait du cœur !
Gold lui sourit.
- Tu… Tu devrais retourner te coucher, Belle, dit-il d'une voix hésitante en désignant vaguement le couloir. Tu dois avoir besoin de repos.
Tiens, lui venait la manie de dire « Belle » dans chacune de ses phrases, maintenant. La jeune femme dut s'en rendre compte, car elle eu un sourire ravissant. Mais au lieu d'acquiescer et de rebrousser chemin, elle s'avança vers l'homme. Alors qu'il croyait encore qu'elle allait juste lui souhaiter une bonne nuit d'un baisé sur la joue, elle le dépassa dans un coup de vent, le frôlant au passage, et alla s'asseoir sur le canapé. Son odeur se faufila jusqu'à Gold qui ne put s'empêcher de la respirer le plus longtemps possible. Puis il expira doucement et rit. Il se retourna vers Belle qui le fixait. Avec son petit sourire.
- Tu risques de prendre froid, reprit-il. Tu n'es… pas très couverte.
Et en disant ces mots, il inspecta le vieux tee-shirt qu'elle avait choisi de mettre pour dormir. Il n'avait pas eu le temps de lui donner des vêtements convenable, mais ce vieux tee-shirt, trop grand, même pour lui, semblait convenir à la jeune femme.
- Et ce n'est pas pour de déplaire, n'est-ce-pas ? rétorqua-t-elle, un clin d'œil dans la voix.
- Belle ! s'indigna-t-il faussement.
Mais il ne nia pas pour autant. Non, en effet, cela n'était pas pour lui déplaire. Le tee-shirt s'arrêtant à mi-cuisse, il laissait voir ses jambes parfaites. Belle remarqua qu'il la détaillait du regard et lui envoya un regard amusé. Gold lui répondit par un sourire espiègle.
- Ça fait longtemps que tu es debout ? demanda-t-il. Je ne t'ai pas entendu descendre.
- Quelques minutes. Je te regardais réfléchir. Ça m'a rappelé le temps où… où tu…
Sa voix se brisa et ses yeux brillèrent. Elle était encore fragile.
- Enfin, tu sais, termina-t-elle avec un sourire désolé.
Elle esquissa un geste incertain de la main, mais celle-ci retomba lourdement sur le coussin. Une larme coula sur la joue de la jeune femme. Gold ne prit même pas le temps de réfléchir. Il traversa le salon et alla s'asseoir à côté de Belle. Elle lui sourit un peu plus, mais évitait son regard et murmura un « désolé » étouffé. Gold sentie son cœur se serrer.
- Non, non, Belle, c'est moi qui devrais être désolé.
Alors, il y était. Enfin. S'il devait le faire, autant y aller avec les formes. Il lâcha sa canne qui tomba sur le sol avec un bruit sourd et pressa les épaules de celle qu'il aimait.
- Tout est de ma faute, dearie. Tu n'es pas à blâmer. Tu m'entends ?
Belle hocha la tête. Une nouvelle larme coula, sauf que ce n'était plus une larme de tristesse, mais une larme d'émotion. Pour une personne qui ne connaissait pas Rumplestiltskin, ces quelques mots pouvaient paraître infimes. Mais pour elle… ils suffisaient amplement. Un nouveau rire lui échappa, et Gold lui sourit doucement. Du bout du doigt, il essuya ses joues. Il la touchait avec douceur et précaution, comme s'il avait peur de la blesser. Ou peur qu'elle ne soit qu'une illusion.
- Tu n'as pas changé tes habitudes, décida-t-elle de dire après un court silence.
Il haussa un sourcil en laissant ses mains retomber sur celles de Belle.
- Dearie, précisa-t-elle.
Il lâcha un « ah » amusé, puis acquiesça doucement. Un nouveau silence s'installa, mais Belle ne put retenir ses pensées plus longtemps.
- Tout à l'heure, quand je me suis réveillé, j'ai eu peur.
Gold serra ses mains en même temps que son cœur se serrait, encore une fois.
- Peur que tu n'aies été qu'une illusion, précisa-t-elle avec un rire mouillé, comme si elle-même trouvait ça ridicule. Je crois bien que Regina à réussi à me rendre paranoïaque.
Les yeux du sorcier s'assombrirent au nom de son adversaire. Belle serra ses mains à son tour.
- Je veux dire, se reprit-elle, j'ai peur de te perdre, Rumple. Encore.
- Cela n'arrivera pas, rétorqua-t-il presque froidement.
Belle encaissa un peu durement les paroles de son amant et Gold s'en rendit compte. Il se radoucit.
- Je ne la laisserais pas nous séparer à nouveau, dearie. Aies confiance.
Belle hocha vivement la tête. Elle lâcha les mains de Gold et les porta à son visage qu'elle emprisonna dans une étreinte légère. Elle plongea ses yeux dans le regard sombre de l'homme.
- Je vais te dire, Rumple… dit-elle avec une douceur extrême. Je t'aime. Je t'aime aussi.
Elle ne lui laissa pas le temps de sourire et déposa ses lèvres sur les siennes. Il répondit délicatement au baisé, faisant glisser une main dans ses cheveux. Ils se séparèrent lentement, coupant leur baisé au dernier instant. Belle déposa sa tête sur l'épaule de son amour, un sourire serein sur le visage. Ils restèrent ainsi durant de longues minutes, jusqu'à ce que Gold se lève. Il récupéra sa canne et tendis son autre main à Belle.
- Et si nous allions dormir un peu, dearie ? dit-il, et sa voix monta légèrement dans les aiguës au dernier mot.
Belle y retrouva le Rumplestiltskin qu'elle avait connu autrefois. La jeune femme se leva et attrapa la main de Gold. Il la tira vers et elle tomba dans ses bras, ne s'attendant décidément pas à ce qu'il fasse ça. Elle s'appuya sur son torse et leva la tête vers lui, étonnée. Il lui renvoya un énième sourire et lui vola un nouveau baisé. Puis il la redressa délicatement et ils rejoignirent l'étage. Heureux. D'être ensemble. De s'aimer. Et la suite ? Ils auraient du temps pour improviser. Heureux, pour l'instant, et cela suffisait.
