Hé tout le monde ! :D
Alors, un second OS, très très court. On pourrait même dire un drabble long, quoi. Ecrit cette nuit dans les deux heures du mat'. J'espère que ça vous plaira et n'hésitez pas à commenter, à faire part de vos critiques, bonnes ou moins bonnes. Tant que ça ne tourne pas en méchanceté, j'accepte ;).
Bonne lecture :) !
Elle lui lança un regard ironique. Elle ne pleurait pas, gardait ses larmes pour quand elle retrouverait son amie solitude. Il ne comprit pas. Cette fois-ci, il ne sut pas ce qu'elle pensait puisqu'elle s'était fabriquée son masque froid, neutre. Mais il savait qu'elle se sentait en faiblesse. Elle ne prononça pas un mot. Elle le fixait sans rien dire, le regardait juste avec son petit regard ironique qui avait l'air de le narguer en disant 'Tu crois quand même pas que je ne m'y attendais pas ?'. Par Merlin, il avait l'habitude des larmes et des cris mais là, il n'y avait rien. Juste deux yeux bleus qui le toisaient avec dérision et dédain. Il sut, d'un seul coup, ce qui l'avait tant attiré chez elle. Ce n'était pas ses deux grand yeux couleur océan, rieurs et joueurs, non. Ce n'était pas non plus ses cheveux châtains, un peu couleur miel. Ni son visage, ni son corps un peu ronds mais tellement séduisant. Non, loin de là. C'était sa façon bien à elle de changer de comportement face à lui. Sa manière de devenir froide et hautaine, parce qu'elle se sentait faible, en danger. Elle lui avait dit un jour, lorsqu'ils étaient ensembles, et seuls. Il avait rit, en disant qu'elle n'aurait plus jamais à utiliser ce masque devant lui. Elle avait rit. Et alors, qu'elle le contemplait de cette façon si … Dédaigneuse et sarcastique, qu'il comprit que ce jour-là, elle avait rit nerveusement. Puisqu'elle, elle avait été terre à terre et avait bien compris que leur histoire n'était pas faîte pour durer.
Et pendant que ce pauvre garçon s'excusait mille et une fois, en s'embrouillant, elle, elle ne ressentait rien. Elle était vide. Vide de sens, de sentiments. Et comme à son habitude lors de les moments où elle était capable de craquer, elle enfilait son masque. Oh, ce n'était pas contre lui, évidemment. Elle l'aimait. A la folie, elle lui aurait donné sa vie. C'était simplement comme ça qu'elle se protégeait et il le savait. Quand il eut enfin fini son discours, elle ne pipa pas un seul mot. Elle le dévisagea une dernière fois, et s'en alla. Elle le planta là, le laissant seul. Et elle, coquille vide, elle s'enroula dans son orgeuil blessée. Il ne lui avait pas seulement briser le cœur, non. Il avait touché son orgeuil. Comme une idiote, comme une enfant naïve, elle s'était laissée amadouer, et avait fini par y croire à leur histoire. Et alors, qu'elle sentait les larmes glisser sur ses joues, elle se fit la promesse de ne plus jamais aimer. Ca faisait bien trop mal, et son cœur n'était pas assez accroché. Les histoires d'amour finissent mal, en général. Et elle, pauvre petite Heather, pauvre Poufsouffle qui avait cru que ce bon vieux Sirius changerai pour elle. Mais, elle l'avait su dés le départ, même si elle avait préféré se le cacher. Et c'est pour cela qu'elle avait réussi à garder son masque, car au fond d'elle-même, durant les six mois qu'avaient durés leur relation, elle l'avait senti à l'intérieur de son cœur, que cette histoire était destinée à n'aboutir à rien.
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