Slt ! Je vous préviens dès maintenant ceci est ma première fanfiction. Je vous laisse le digérer ou le remarquer en lisant ce premier chapitre qui met ici les premiers personnages en scène. Je vous souhaite une bonne lecture à toutes et tous !
"Quel effet ça a de tomber amoureux ? Demanda quelque part dans le parc une petite fille assise sur les genoux de son père.
Cette dernière question prit l'homme au dépourvu, il s'arrêta un instant de jouer avec ses boucles blondes pour contempler sa fille. Et c'est en voyant son visage tout a fait sérieux qu'il comprit que cette question l'a démangeait déjà depuis longtemps. Il ferma alors les yeux réfléchissant à ses prochaines paroles.
" Tomber amoureux c'est se rendre à la fois vulnérable et naïf, commença t'il, tu t'exposes à toutes sortes d'émotions, le bonheur, la tristesse, la joie, la jalousie, la haine... C'est comme ta palette de peinture, i la fois des couleurs chaleureuses, mais aussi froide. Ou comme les arcs en ciels, c'est un phénomène créé par le mélange des rayons de soleil et des gouttes de pluies."
"Je ne comprends pas." dit-elle tout en regardant son dessin en essayant de reproduire le lien avec le sujet.
"L'amour est un chemin si tu veux..., reprit l'homme en baladant ses doigts sur la paume de la main de la jeune fille, il est souvent remplie d'embûches et d'illusions. Tu ne pourra pas accéder au bonheur sans t'exposer au malheur comme tu ne pourras pas avoir un arc en ciel sans de la pluie"
"Comme le bien et le mal" proposa t'elle.
"Ou la haine et l'amour. Tu comprendras plus tard. Les contraires s'attirent. L'un ne peut exister sans l'autre. C'est comme ça que fonctionne l'amour. Nous sommes tous destinés à quelqu'un... comme des pièces de puzzle. Il y a une infime liste de combinaison mais une seule y correspond. L'une destinée à l'autre, vent contre marée...
"Mais quel effet ça donne ?"
"Aimer une personne c'est pouvoir lui faire pleinement confiance, pouvoir lui pardonner ses erreurs, ne le voir que pour ce qu'il est, oublié le passé pour profiter du présent et penser au futur..."
Il marqua une pause pour reprendre son souffle et repris aussitôt
"C'est pouvoir aimer inconditionnellement, indéfiniment. C'est franchir la frontière de la folie sans jamais avoir l'impression de se tromper, ne jamais à avoir penser à la fin parce qu'il n'y en aura jamais, avoir ce sentiment de puissance, d'éternité, de joie et de bonheur. C'est sourire sans aucune raison, rire avec le coeur, avoir cette sensation si bizarre et pourtant si agréable dans l'estomac, avoir l'impression de flotter et d''être intouchable. Ne plus à avoir penser pour agir, ton coeur le fera lui-même.
Un jour tu rencontreras quelqu'un qui te fera cet effet et cette personne sera la plus chanceuse du monde crois-moi..."
14 ans plus tard...
L'amour... Clarke en était toujours à là. C'était officiel, elle n'y comprenait vraiment rien. Pourtant elle y avait cru, ne serait-ce qu'une petite minute. Elle avait vraiment pensé que son petit-ami ne la quitterait jamais, qu'ils étaient faits l'un pour l'autre. Mais elle s'était trompé, comme d'habitude...
Elle avait du travailler une bonne partie de la nuit, pour aider une petite fille atteinte d'un cancer général. Mais il était trop tard, et elle le savait bien. Et pourtant elle ne pouvait pas s'empêcher de lui rendre régulièrement visite. Charlotte était devenu une figure de réconfort et de confidence, et vice-versa. Le temps lui était compté, et tout était une question de semaines avant qu'elle ne rende l'âme . Mais Clarke ne voulait pas y penser, pas maintenant. Pourquoi tout était si difficile dans sa vie. Elle n'avait pas le droit d'avoir de parent, elle n'avait pas le droit au bonheur, elle n'avait pas le droit à l'amour ! Mais que lui restait elle ? Rien. Se dit-elle. Absolument rien. Elle contemplai les yeux embués de larmes, le message affiché sur son téléphone qu'elle tenait d'une main tremblante.
J'ai beaucoup réfléchis à notre relation aujourd'hui. Et après avoir chercher, attendu le meilleur moment pour t'en parler je te le dis maintenant. On ne peut plus continuer comme ça. On ne ze vois presque jamais, j'ai l'impression que l'étincelle qui nous réunissais n'est plus présente. Quand je pensais à toi, tes cheveux, ta manière de rire ou de faire ta petite moue, je sentais mille et une émotion comme si c'était la plus belle chose qu'il me soit jamais arriver. Mais quand je te regarde aujourd'hui ou quand je te parle, je ne ressens plus cette joie de vivre, tu as changé Clarke et je ne sais pas quoi faire. Alors je pense qu'on devrait s'arrêter là. J'ai envie de te dire que tout va bien se passer et qu'on va trouver une solution. Mais je ne pense que ce soit la meilleure la façon de régler le problème. Et la seule et unique que je vois est de malheureusement mettre fin à notre relation. Ça me fait aussi mal que toi mais je ne peux plus continuer comme ça. Je passerai chercher mes affaires demain matin, ne m'en veux pas Clarke. Tu auras toujours une place unique dans mon coeur.
Respire, Clarke, Respire. Il n'y avait pas moyen que ce lâche lui gâche sa journée. Elle prit son sac, avala la boule de bile qui s'était formé dans sa gorge et essuya ses yeux. Elle n'allait surement pas lui donner le plaisir de la voir faible, elle devait être forte, comme toujours...
Elle était encore habillée de la robe bouffante ,qu'elle avait portée pour Charlotte, sur le bord de la route à appeler un taxi. Mais aucun ne prenait la peine de s'arrêter. Jusqu'à qu'un passe et l'éclabousse en roulant sur la flaque d'eau à côté du trottoir. Définitivement cette soirée n'était pas la sienne. La pire date de l'humanité.
"Espèce d'Abruti !" s'emporta t'elle en faisant son chemin vers la voiture qui de toute évidence allait trop vite pour elle. "Et on ose être taxi ! " Plusieurs personnes se retournèrent sur leurs passages mais elle s'en fichait. Qu'on l'a prenne pour une folle habillé en princesse... Elle s'en fichait encore plus. La situation ne pouvait pas être pire. Du moins c'est ce qu'elle pensait avant que la voiture fasse demi-tour pour se retrouver à sa hauteur. Le conducteur ouvrit sa vitre passagère pour la contempler d'un sourire taquin.
"Une princesse aurait-elle besoin d'un prince charmant accompagné de son fidèle taxi pour la raccompagner chez elle" demanda t'il.
Clarke se mit à espérer que le noir de la nuit dissimulait le rouge d'embarras qui se répandait sur son visage. Mais au lieu de fuir, elle ouvrit la portière et rentra dans la voiture. Stupide fierté, se dit-elle.
"28ème arrondissement de l'Arche." dit-elle le plus fermement possible
"Ça roule" dit-il en enclenchant le petit boîtier qui comptait le nombre de kilomètre. Le trajet se passa dans le silence, Clarke préférait regarder le paysage par la fenêtre en ignorant les regards furtifs que lui lançait le chauffeur brun. Mais alors qu'ils s'approchaient de leurs destinations, ils passèrent à côté d'une voiture qui lui semblait bien trop familière.
"Arrêtez-vous juste là" demanda t'elle d'un ton ferme
"Mais ce n'est pas la destination demandée"
"Je sais. Ne partez pas." Sur ses mots elle sortit de la voiture et s'approcha de la plaque d'immatriculation de l'autre véhicule. C'était bien celle de son petit-ami ou plutôt de son ex petit-ami. Et c'est en regardant les alentours qu'elle se rendit compte que ce lieu ne lui était pas non plus étranger. C'était le parking de l'immeuble où habitait sa meilleure amie : Raven. Les rouages se mirent à tournés vite dans sa tête, et une vague de fureur se répandit dans ses veines. Ce n'était pas possible, Finn n'aurait jamais fait cela. Mais en repensant à l'attitude de celui-ci ces derniers temps, il n'y avait rien de surprenant. Stupide, idiote,naïve... se répéta-elle.
Bip. Bip.
"Le compteur tourne, princesse !" cria le chauffeur.
Clarke se tourna vers lui et avec une colère étrangère retourna à ses côtés.
"Avez-vous un cric ?" lui demanda t'elle
"Quoi ?!" C'était pour le moins inattendu.
"Je vous demande si vous avez un cric..." répéta-elle
"O... Oui, bégaya t'il, dans le coffre"
"Bien..." Elle se dirigea à l'arrière du véhicule et s'empara de l'objet en question. Elle se retourna une dernière fois vers l'homme figé "Et ne m'appelez plus princesse !" dit-elle avant d'écraser l'outil contre le pare-brise qui vola en mille morceaux de verres. Comme ça faisait du bien, qu'il ne croyait pas s'en sortir, elle allait se venger.
Elle balança l'objet dans la voiture satisfaite avant de se glisser à l'intérieur en laissant échapper un sifflement.
"Cette fois on peut y aller" lui souffla t'elle
L'homme l'a contempla un instant dans un premier temps surpris puis ensuite amusé par la situation. Il sentit un sourire se former sur son visage et bientôt il se surprit à rire.
"C'est la première fois qu'on me l'a fait celle-là" dit-il à bout de souffle. "Je pourrais vous dénoncer à la police vous savez..."
Elle prit un air renfrogné
"Mais vous ne le feriez pas. Et puis arrêtez de me vouvoyez, je ne suis pas si vieille que ça"
"Si tu le dis Princesse."
"Arrêtes de m'appeler comme ça !"
"Et si tu me disais qu'est ce qu'à plutôt fait cette voiture pour mériter un tel sort." lui demanda t'il d'un ton neutre.
"C'est celle de mon ex petit-ami" dit-elle en contemplant la ville éclairée.
"Je vois. Il a rompu avec toi ?"
"C'est ça"
"En même temps... Je comprends pourquoi " commença t'il en jetant un oeil à son visage avant de s'en détacher immédiatement
"Je te demande pardon ?" demanda t-elle en se retournant vers lui.
"Qui voudrait sortir avec une fille susceptible de détruire ton pare-brise ?" Dit-il en jetant un dernier coup d'oeil au véhicule plus ou moins endommagé.
"Et qui voudrait sortir avec un homme comme toi ? C'est vrai... tu es..."
Elle essaya de trouver une remarque à lui faire. Mais en regardant son visage bronzé, ses petites tâches de rousseurs et son regard profond, toute sa détermination partit aussi vite qu'elle avait surgit. Et elle se trouva à bégayer de nombreuses tentatives.
"Un idiot, voilà ce que tu es." balbutia -elle.
"C'est tout ce que tu as princesse ?" rie t'il
"La ferme, vraiment la ferme"
Le reste du trajet se fit dans le silence tandis que le chauffeur riait lui-même.
Les lumières dans la ville se reflétaient dans les yeux de la jeune femme et le chauffeur à côté ne pouvait s'empêcher d'esquisser un petit sourire. Elle était plutôt mignonne dans sa robe de princesse.
"Mais c'est ici ma destination ?" s'exclama-t'elle en se retournant vers lui.
"Je sais" répondit-il d'un ton las. "Je fais juste un petit détours."
"Quoi mais..."
"Ça ne va pas être long." l'a rassura t'il en la coupant en plein milieu de sa phrase.
"Tu ne vas pas me retenir dans cette voiture tout de même ?" demanda Clarke avec une pointe d'ironie dans la voix.
"Si pourquoi ?" dit-il d'un ton léger.
Elle souffla fort en guise de réponse et se pencha un peu plus, elle posa ses pieds sur le tableau de bord sous ses yeux ahuris.
"Mais qu'est ce que tu penses faire là ?"
"Ça ne se voit donc pas ? Je me mets à l'aise."
"Hors de question ! Vire tes pieds trempés du bord" lui ordonna t'il d'une voix bourru. Personne n'avait le droit d'abîmer sa voiture, il détestait devoir l'a nettoyer après le travail. Il terminait déjà trop tard...
"Sinon quoi ?" le mit-elle au défi.
"Je le ferais moi-même" dit-il lentement pour adopter un ton autoritaire.
Elle haussa les sourcils en signe de défiance.
"J'y crois pas un mot"
Quelle plaie cette fille. Hargneuse, intimidante, insupportable et vraiment mignonne... Ça lui plaisait. Ressaisis-toi. Ressaisis-toi se répéta t'il en resserrant sa prise sur son volant faisant blanchir ses doigts.
Il fut soulagé quand ses yeux se posèrent sur la silhouette au bord de la rue. Il se gara à côté et l'a laissa entrer.
"Je m'attendais à aller te chercher à l'intérieur" lui lança-il en balançant sa tête vers la maison bruyante.
"Et me faire humilier devant tous mes amis ? Hors de question" La fille brune se glissa à l'intérieur bruyamment et saisit l'outil qui y avait été placé négligemment. "Pourquoi tu as sortis le cric ?"
"POUR rien !" répondirent Clarke et le jeune homme simultanément.
"Okkk " dit-elle en leur lançant des regards interrogatifs en particulier vers la jeune fille.
"Et qui es-tu toi ?" repris t'elle
"Un cliente qui aimerait pouvoir rentrer chez elle sans avoir à payer plus de 100 dollars pour un trajet de 10 kilomètres." soupira Clarke.
La jeune fille à l'arrière sourit et posa un main sur son épaule.
"Tu me plais toi !"
Le trajet continua ainsi et Clarke finit par arriver chez elle.
"C'était un plaisir de faire affaire avec toi !" lui cria le chauffeur.
"60 dollars pour un trajet de 10 kilomètres est du vol ! JE vais porter plainte."
"Je te met au défi, princesse !"
"Je suis sérieuse"
"Oui, oui ! Peut-être allons-nous nous rencontrer à nouveau ?" lui cria t'il avant de partir.
Comme je le disais précedemment, cette histoire est ma première fanfiction. Alors s'il vous plaît ne soyez pas trop dur... hein... Je plaisante, si vous avez des commentaires à faire n'hésitez pas (qu'elles soient positives ou pas du moment que ce soit constructif !) ou si j'ai fais des erreurs, des fautes (parce que je ne suis pas parfaite non plus...). En tout cas je vous dis à bientôt j'espère ;)
