Bonjour à toutes et à tous! Après des semaines de réflexion, j'ai décidé de reprendre l'écriture de cette fiction, et ce depuis le début. J'ai déjà remanié les chapitres qui étaient présents ici auparavant. Je tiens d'abord à m'excuser pour mon absence. J'essayerais, cette fois, de ne pas abandonner l'écriture de cette fiction et de la terminer, en sachant qu'elle sera vraiment très longue, car elle traitera d'un grand pan de la vie de Serah, de son arrivée à Poudlard jusqu'à la mort de Voldemort, donc de ses 11 ans à ses 38 ans. J'essayerais aussi d'avoir un rythme de parution plus ou moins régulier, c'est à dire toutes les deux semaines, en sachant que je suis en classe préparatoire (oui, je suis folle) aux écoles de commerce et que je suis vraiment, vraiment noyée sous le travail, et que ce rythme sera peut-être rompu quelques fois (surtout au moment des concours blancs).

Bon, maintenant, parlons fiction. Serah est une fille solaire et, au début, cette fiction vous semblera peut-être un peu naïve. C'est un effet voulu; je souhaite que l'ambiance des chapitres soit en accord avec la vision du monde qu'aura Serah. Autrement dit, le début de cette fiction sera solaire et rigolote car Serah est une enfant à ce moment; et elle se terminera avec un style d'écriture et une ambiance beaucoup plus dure. Je tiens tout de même à rappeler que cette fiction n'est pas un drame.

Enfin, j'aimerais que vous ne jugiez pas trop durement Serah; elle peut paraïtre arrogante et naïve, mais c'est une enfant, élevée dans du coton. Elle évoluera, c'est tout l'intérêt du personnage.

Mon ennuyeux monologue terminé, il ne me reste qu'à vous souhaiter un bonne lecture!


« Stop ! Attendez-moi !

Une jeune fille blonde comme les blés courait le long d'un étrange quai de gare, trainant une énorme valise noire. Un chat blanc trottinait à ses côtés. Le train rouge vif, sur le point de démarrer, arborait des lettres étincelantes. « Poudlard Express ». Les portes s'ouvrirent en grinçant, au grand soulagement de la jeune fille.

_ Merci beaucoup ! »

Elle souleva avec effort ses bagages et s'engouffra dans l'étrange train de l'étrange quai.

Cette jeune fille, c'est moi. Serah Helann. Yeux argent pâle, cheveux d'un blond lunaire, petite et fragile, sorcière de sang-pur, née le 7 février 1960, dans une famille pour le moins étrange. Je suis en route pour ma première année à la grande école de sorcellerie Poudlard.

Et je ne me sens pas bien, pas bien du tout.

A cause de mon abruti de grand frère et de sa manie à bousiller les balais, j'ai dû venir à la gare en alternant taxis moldus, marche et poudre de cheminette depuis notre maison qui se situe à quelques kilomètres de la banlieue nord de Londres. A 11 ans. Toute seule, avec un chat.

Bon, d'accord, je suis une sorcière. Qui n'a pas sa langue dans sa poche. Et un peu téméraire. Mais ça me ferais du bien si ma famille s'occupait un peu plus de moi.

En plus de tout ça, j'ai une santé fragile. Fragile, genre vraiment fragile. Impossible pour moi de sortir dehors sans attraper une maladie quelconque, d'origine moldue ou magique. Ce qui fait qu'avec tout ce temps passer à courir pour éviter de louper ce fichu train, je dois bien avoir attrapé une bronchite carabinée.

A cause de ce handicap, je ne sors jamais sans écharpe, paquet de mouchoirs –d'apparence moldue, mais qui peut générer des mouchoirs à l'infini. Donc ça fait beaucoup, beaucoup de mouchoirs- et un arsenal de potions faites par mon père pour alléger les symptômes.

Parlons de ma famille, tiens. Mon père, Roger Helann, sorcier de sang-pur d'origine française. Sa famille est reconnue dans le monde entier pour le talent héréditaire de ses membres pour la fabrication et l'invention de potions médicinales. Mon père est quelqu'un de très froid. Les français sont des gens assez sympathiques en général, mais mon père est l'exception qui confirme la règle. Avec son regard dur et sévère, il est vraiment impressionnant. C'est quelqu'un d'intelligent, rusé même, à l'esprit analytique, un peu mesquin et ironique. Et très coincé aussi.

Ma mère, elle, est tout son contraire. Si je ressemble comme deux gouttes d'eau à mon père, ma mère possède des yeux ambrés joyeux et pétillants, une masse de cheveux bruns bouclés, un teint bronzé –seule chose que j'ai hérité d'elle- un visage rond et doux, comme son caractère. Je ne comprends comment deux êtres si opposés comme mes parents peuvent se supporter, et ressentir de l'amour l'un envers l'autre.

Ma mère, Elizabetha Helann Jones de son nom de jeune fille, est également une sorcière de sang-pur. Sa mère était une sorcière originaire des Caraïbes, et son père un sorcier anglais renommé ayant jeté son dévolu sur la marine magique.

J'ai également beaucoup de frères et sœurs. 5, pour être exact.

Il y a Léo et Eléah, les deux faux jumeaux, ainés de la famille. Ils ont chacun un travail dans les hautes sphères du Ministère de la Magie.

Ensuite, il y a Pauline. Le portrait craché de ma mère, je l'adore. Elle est en 7ème année à l'école de sorcellerie française Beauxbâtons. Je suis très proche d'elle.

Puis il y a Sylvestre. Il ressemble beaucoup à notre père, excepté un certain sens de l'humour et une manie de casser tout ce qu'il touche. Comme le balai que je devais utiliser pour venir à la gare, entre autre. Il est en 5ème année à Durmstrang, où papa avait fait aussi ses études.

Et enfin, il y a Emile. Lui, c'est un mélange entre papa et maman. Un mélange détonant donc. Tout comme nos relations. Avec lui, c'est simple. Soit on se blaire pas, soit on fait les 400 coups ensemble. Il est en 3ème année à Poudlard, c'est un Gryffondor et il le vaut bien.

Oui, au niveau de mon caractère. On peut dire que je ne suis pas facile à vivre. J'ai hérité du goût de mon père pour les potions et surtout de son sens de l'ironie et de la ruse. Rajoutez à ça une grande sensibilité et un amour dévorant pour mes proches, héritage de ma mère, et enfin un goût du risque, une haine des règlements et une grande soif d'aventures et de connaissances.

On peut dire que je suis une sorcière pour le moins originale. Du moins, c'est ce que toute ma famille me rabâche depuis que je suis en âge de créer toutes sortes de bêtises.

Oh ! Tiens, un compartiment vide.

Je ne connais absolument personne ici, à par mon frère, et celui-ci est déjà avec ses amis, je n'ai pas envie de me coller à lui.

J'espère me faire beaucoup d'amis, et devenir une grande sorcière.

Je posai donc ma valise dans les filets au-dessus des sièges, et je m'installai confortablement. Snow, mon chat, vint se calfeutrer sur mes genoux et quelques secondes plus tard, il ronflait déjà. Pas très original comme nom, je sais, mais il lui va bien et j'aime les choses concises. Bercée par la respiration de Snow et les mouvements du train, il me fallut peu de temps avant de m'endormir.

« C'est incroyable ça, impossible de trouver un compartiment vide !

_ James, calme-toi. Regarde, il n'y a qu'une seule personne dans celui-ci. On va lui demander gentiment si on peut venir dans son compartiment et le problème est réglé.

_Si tu l'dis Remus…

J'entends des voix. C'est bizarre, elles sont comme étouffées par quelque chose…oh, laissez-moi dormir en paix…

_Hey ! hey, réveille-toi !

_Quooooooiii ? marmonnai-je en ouvrant un œil endormi.

_Blondie se réveille enfin !

Blondie ? Pour qui il se prend celui-là ?

_Ne m'appelle plus JAMAIS comme ça ! sifflai-je, parfaitement réveillée.

_Et en pleine forme ! renchérit-il.

Quatre garçons me faisaient face. Celui qui m'avait appelée Blondie était plutôt mignon, je dois l'avouer. Il avait de grands yeux marrons pétillants et des cheveux noirs bouclés et soyeux, ainsi qu'un air malicieux.

_Sirius Black, enchanté princesse, ironisa-t-il avant de me tendre la main. J'hésitai, avant de lui rendre son salut.

_Serah Helann. Et vous autres ?

Je regardais fixement les autres garçons. Il y avait un brun à lunettes, sourire en coin plaqué contre le visage, plutôt mignon aussi, avec ses cheveux en vrac, et un autre au regard doux et à la présence plus effacée. Il me semblait vraiment gentil. Le dernier dégageait moins de charme. Et de prestance. Il avait un visage bouffi, des yeux larmoyants et un bon morceau de chair en trop.

Le lunetteux s'avança vers moi et dis :

_Je m'appelle James Potter. Celui dans la lune, là, c'est Remus Lupin. Et l'autre, c'est Peter Pettigrow. Enchanté.

Et il me décocha un sourire à faire chavirer le cœur le plus froid. Remus me regardait avec intérêt, et me serra doucement la main. Quand à Peter, il évitait mon regard et sembla se ratatiner sur place quand je m'approchait pour lui serrer la main. Je soupirais avant de renoncer à comprendre cet énergumène.

_Et bien, enchantée, Sirius, James, Remus et Peter, fis-je en souriant de toutes mes dents.

Les garçons prirent place dans le compartiment, et nous commençâmes à discuter joyeusement.

Je sens que je vais adorer cette école !