Je ne sais pas trop quoi vous dire à propos de cette fic, à part qu'elle existe parce que je suis fan d'ésotérisme (j'aurai pu être la meilleure amie de Luna).
J'utilise les grands évènements de la saga, sauf en ce qui concerne le couple d'Harry. Je l'aime mieux avec Draco.
Disclaimer : Bien évidemment, les personnages de la saga ne m'appartiennent pas. La tueuse et les morts par contre, oui.
Également, il faut que je vous dise que je n'écris pas forcément très vite. Le deuxième chapitre est prêt, mais pas la suite (bien qu'elle soit prévue). Donc je mettrais certainement le 2ème chapitre quand j'aurai fini le 3ème.
Bonne lecture !
I – Le Bateleur
22 avril 2006
St Clears, Pays de Galles
La porte était fermée. C'était bizarre, d'habitude son fils ne fermait jamais. Elle lança un Alohomora et la porte se déverrouilla. Elle entra, posa ses affaires dans le vestibule et avança vers le salon. Là, elle trouva que les choses avaient changer.
Certainement son fils avait-il déplacer les meubles. Mais enfin, où était la très jolie bibliothèque où il entreposait ses livres de potions, et le très beau et très ancien buffet offert par le grand-oncle Germain?
Mais derrière le canapé, ce tapis rouge, lui n'était pas là la dernière fois. Pas plus que le corps. Le...
- Aaaaaaaahhhhhhhhhhh.
Un cri de pur désespoir fendit l'air en ce samedi 22 avril dans la bourgade de St Clears.
OoOoO
Quelques jours plus tôt
19 avril 2006
12 square Grimmaurd, maison de messieurs Potter-Malfoy et de Ted Lupin de temps en temps.
Depuis quelques années, la maison avait retrouvée de vraies couleurs, de la lumière et de la propreté. C'était là que c'était installé Harry et Draco peu après leur mariage sorcier, laissant le manoir des Malfoy à la mère de ce dernier.
Pour le moment, les deux jeunes hommes de 25 ans étaient allongés sur leur lit, nus, essoufflés et en sueur, dû à leur dernière activité particulièrement épuisante. Ah, ça, Andromèda gardait son petit-fils pour les vacances, eux étaient en congé pour la journée, alors ils en profitaient bien.
Cela faisait un moment qu'ils n'avait pu se retrouver comme cela, rien qu'eux, leur corps et leur souffle. Avec tout le temps du monde pour se faire plaisir.
Et il était encore tôt...
OoOoO
19 avril 2006
St Clears
Sans doute aurai-t-elle eu du mal à commencer sa quête spirituelle sans lui. Ah, s'il n'avait pas été là, elle aurai dû attendre encore une année, voire bien plus. C'était tellement difficile de trouver les bonnes personnes aux bons moments. Elle n'avait pas le droit à l'erreur.
Elle était à St Clears depuis quelques jours, c'était une petite ville du Pays de Galles, coquette, chaleureuse et sorcière. Elle avait eu le temps de prendre ses marques, de rencontrer plusieurs personnes, avant d'aller le voir, lui. Sa première étape.
OoOoO
Marius Spinoza était professeur de potion à Poudelard depuis deux ans maintenant, le professeur Slughorn ayant pris sa retraite, pour de bon. Il avait repris le flambeau de la direction des Serpentards. Le professeur Longdubat et lui s'entendait bien, heureusement.
Il n'était pas marié, n'en avait en vérité pas trouvé l'intérêt. Il préférait resté avec ses recettes et ses potions, tranquillement. Et avec sa mère qui venait le visiter le week-end.
S'il était chez lui maintenant, c'était, bien entendu, parce que c'était les vacances de Pâques. Minerva les lui avait accorder de bonne grâce. La semaine passée, un élève de Pouffsouffle avait fait exploser son chaudron et toute la mixture s'était répandue dans la salle, arrosant chacun des présents. Et lui en particulier. Ça lui avait valu trois jours d'infirmerie et des vacances à passer chez lui, dans le calme et la sérénité.
OoOoO
19 avril 2006
12 square Grimmaurd
- Dray, non, ne t'en priiiiii... ha! Brute sauvage!
- Oui, oui, élu de mes deux... ventricules.
- Quel romantisme...
- Bien sûr! Je viens de te dire que tu étais l'élu de mon cœur, et môssieur n'est pas content!
- Je suis sûr que ce n'est pas à ça que tu pensais à la base. Oui, tes deux, tout court, j'ai bien compris. Peux-tu me reposer maintenant, s'il te plait, ton épaule n'est pas si confortable que ça.
- Non, non, non.
- Si, si, si.
- Non, pas avant que je t'ai ramené dans notre lit.
- Ah oui, et pour quoi faire? J'ai faim, moi. J'aimerai bien grignoter.
- Ah ça, tu va pouvoir grignoter, autant que tu veux, et à même mon corps.
- Oh, appétissant repas en perspective... Mais ton épaule n'est pas confortable quand même.
19 avril 2006
St Clears
Elle tremblait. Ça allait être le premier. Elle n'hésita pourtant pas. Elle frappa à la porte avec raffinement.
Il n'attendait personne pourtant, pas avant samedi en tout cas. Il arrêta le feu sous la potion qu'il préparait, cela ne craignait rien, et alla ouvrir.
S'il fallu qu'elle décrive ses sentiments à ce moment-là, elle dirait qu'elle était particulièrement excitée, appréhendant la suite, confiante dans sa quête, heureuse. Elle ne pouvait pas échouer.
C'est à un visage souriant qu'il ouvrit. Une jolie jeune femme aux cheveux auburn et aux yeux verts, un nez retroussé comme avec malice et une bouche d'un rose tendre.
Quiconque les aurait vu n'aurait rien soupçonné, elle eut put être une ancienne élève venu lui rendre visite par un beau et pluvieux après-midi d'avril.
C'est avec un accent américain qu'elle se présenta:
- Bonjour monsieur, je suis Desideria Manfreid, journaliste pour le Potion Champion, aux États-Unis. Vous êtes bien monsieur Spinoza, professeur de potion de Poudlard?
- Oui, mademoiselle, c'est bien moi. Que puis-je faire pour vous?
- Voilà, je souhaite créer un article sur les difficultés de créer la potion nommée Félix Felicis, ses différentes applications et savoir si elle fonctionne avec tout le monde.
- Vaste programme à ce que je vois. Venez au salon.
Et il la fit entrer, sans se douter une seconde de ce qui allait lui arriver.
OoOoO
19 avril 2006
12 square Grimmaurd
Un magnifique Hibou grand-duc tapota la fenêtre du salon de son bec.
Avec seulement un drap autour des reins, Draco alla lui ouvrir, à contre-cœur. Il l'avait reconnu. C'était le hibou coursier du Département des Aurors.
- Harry! On a du courrier! Hurla le blond à travers la maison
- De qui? S'entendit-il répondre de la même manière.
- Le bureau!
Un juron, et un éléphant descendant l'escalier plus tard, son amant arriva devant lui, la mine boudeuse, un pantalon passer sur ses jambes fuselées.
- Qu'est-ce qu'ils veulent? Z'ont jamais appris que les jours de congés, on travail pas...
- Tu sais bien qu'on peut être appeler tout le temps.
- Ouais, ouais. Alors?
« Potter, Malfoy, il y a quelque chose pour vous. Seulement pour vous. Je vous attend sans plus tarder. Kingsley. »
- Bon, je crois qu'on a plus qu'à y aller, non?
- Dray, on est obligé?
- Tu sais bien que oui, 'Ry.
Harry marmonna dans sa barbe totalement inexistante. Il se colla à Draco pour qu'il le réconforte comme un enfant à qui on a refusé une glace.
Après cet instant câlin, ils allèrent tous deux se laver et s'habiller pour ensuite transplaner au ministère de la Magie, triste de devoir travailler alors qu'ils étaient de repos, mais relativement heureux qu'il n'y en ai pas qu'un seul qui ait été appelé.
OoOoO
19 avril 2006
St Clears
Marius était parti chercher des boissons afin que la jeune journaliste installe tranquillement son matériel professionnel. Quand il revient les mains encombrées d'un lourd plateau, elle avait placé ses parchemins, plume à papote, et autres enregistreurs magiques de sorte qu'il y avait juste assez de place pour les verres et le pichet de limonade.
Il reparti ensuite pour aller chercher une fiole de Félix Felicis, potion ô combien difficile à créer, pour appuyer ses propos.
Il ne se doutait de rien, absolument rien. Il aurait dû pourtant. Pourquoi donc une journaliste américaine viendrai le voir, lui, à propos de la potion de chance, plutôt que l'ancien professeur Slughorn, maître ès Félix Felicis reconnu. Et n'y en avait-il pas, aux USA, des maîtres potionnistes?
Quelque fussent les pensées du professeur, elles ne contenaient aucun soupçons d'aucune sorte. Et c'était là que résidait sa chance.
À son retour, elle était debout, et semblait admirer les tableaux qui ornaient ses murs. Il sourit et lui précisa:
- Celui-ci a été peint par mon arrière-grand père moldu, ce sont des technique ancestrales de peinture qui ont donné ce rendu si exceptionnel.
- Oh, c'est très joli.
Elle se retourna, vit qu'il ne la regardait plus, l'interpella. Il se redresse, la fixe.
- Stupefix!
OoOoO
19 avril 2006
Ministère de la Magie, Département des Aurors.
Un grand noir les accueillit. Solidement bâti, épaules carré, torse en triangle inversé, bref, la parfaite panoplie de l'armoire à glace. On comprenait aisément que Luna Lovegood se soit laissée séduire.
- Bonjour Blaise, dit élégamment Draco.
- Salut Blaise, ajouta Harry.
- Bien le bonjour les tourtereaux. Vous avez fait vite. J'ai craint un instant que le hibou vous ai interrompu dans quelque chose de ... cosmique, répondit le sus-nommé.
- Presque, Blaise, presque.
- Ah, Dray, on est doué ou on l'est pas.
- Et tu ne l'est pas du tout, rétorqua le brun. Bref, de quoi s'agit-il cette fois?
- Et bien, tu ne vas pas me croire, mais il est question d'un meurtre.
Harry et Draco levèrent les yeux au ciel. On ne les auraient pas appeler pour moins que ça. Ah, si, pour un enlèvement, mais le reste... ce n'était pas de leur ressort.
Quand les autorités locales, toutes rattachée au ministère de la Magie, et plus particulièrement au Département des Aurors, ne trouvaient pas la solution à leur enquête, qu'elle était trop compliqué pour leurs pauvres petits cerveaux, ou qu'il s'agissait d'un tueur en série ou d'un enlèvement, c'était eux qu'on appelait.
Ils étaient Aurors, Harry, Draco, Blaise, mais aussi Ron, Dean, et d'autres encore, mais ils travaillaient dans une cellule spécialisée. Dans le monde moldu, on appelait ça des profileurs.
Ils étaient tous jeunes, c'était vrai, mais aucun « ancien » n'avait accepter de prendre cette charge, qui était de refaire une nouvelle formation, trouvant que celle, annuelle et obligatoire, de trois jours était bien suffisante. Alors on avait entrainé de jeunes diplômés.
Ils avaient une grande pièces juste pour eux, où ils pouvaient se déplacer à leur guise même avec les huit bureaux que la pièces comptait. Ils étaient dans les mieux loti de tout le ministère. Ils l'avait surtout exigé.
Harry, Draco et Blaise s'installèrent donc sur le bureau de ce dernier, sur lequel il avait le dossier voulu.
-Bon, une joggeuse a trouver un homme inerte dans une forêt près de Newseat, à 35 km d'Aberdeen, en Écosse.
-Ok, quel rapport avec nous?
-J'y viens, cher Harry, une petite seconde. Cet homme a été tué selon le modus operandis de l'Homme au lacet.
-Celui dont on a jamais su le vrai nom? Mais nous l'avons eu l'année dernière pourtant, répliqua Draco.
-Vrai. Alors, on nous demande de revoir cet enquête. Savoir si nous ne nous sommes pas trompé et qui chercherait à faire libéré cet Homme au lacet et se faire accuser à sa place. Ou devenir le prochain Homme au lacet...
-Très bien. Ron, Dean et Mike, où sont-ils?
-Déjà parti, chef.
Le noir évita de peu la taloche que voulait lui mettre son « chef ». Harry avait été nommé chef de la cellule, et Blaise aimait bien joué avec. Draco aussi parfois, mais dans d'autre circonstances.
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19 avril 2006
St Clears
Ah, ça, il se posait des questions maintenant. Il ne s'était pas attendu à ce qu'elle lui lance un sortilège, ça lui apprendra à croire ce qu'on lui dit, naïf qu'il est. Et il ne savait pas encore ce qui allait lui arriver.
Il avait vu la jeune femme descendre l'escalier qui menait à sa cave, là où il entreposait ses potions terminées et ses ingrédients. Que cherchait-elle? Était-ce une voleuse? Était-elle simplement là pour l'humilier?
Elle remonta les bras charger de différentes fioles de potion. Marius Spinoza prit peur. Il en avait reconnu une, très violente, et à ne surtout pas mélanger avec un quelconque autre mélange, même pas une vodka orange.
Quand elle vit les yeux écarquillé de sa future victime, son sourire s'élargit. Sa peur était jubilatoire. Il ne faudrait pas qu'elle oubli de la récolter. Elle posa les fioles sur la table du salon, d'où elle avait retiré le pseudo matériel professionnel. Elle fouilla dans son sac, en pris un tube étrange. Il était gravé de symbole cabalistique, certainement des incantations de magie extrêmement noire, mais elle ne savait pas les lire. Son maître lui avait dit: « Récolte la peur, et je t'apprendrais ce qu'il y d'écrit ». Alors, elle récolta la peur de sa victime.
Elle décapsula le tube. Une fumée grisâtre sorti de la bouche du professeur et traça son chemin jusqu'à l'intérieur du tube. Elle le referma au bout de quelques seconde. Si elle prenait plus, il n'aurait plus peur, et ça, elle ne le voulait pas.
- Movere Corpus
Elle le fit asseoir de force sur le canapé. Il restait stupéfixé, mais elle avait désormais le contrôle de son corps. De son sac, après avoir ranger le tube de peur, elle sortit un immense tapis rouge brodé d'or. Elle réduisit les meubles du salon, sauf la petite table sur laquelle les potions attendaient et les déplaça pour faire de la place. Tandis qu'elle étalait son tapis, Spinoza pu voir que les broderie n'étaient pas insignifiante.
Deux cercles, l'un dans l'autre, l'espace entre les deux fractionné en douze cases. Et à l'intérieur des cases, les personnages du zodiaque européen se promenaient à leur guise. Cela lui disait vaguement quelque chose. Mais il n'eut pas le temps de réfléchir qu'elle se mit à parler.
- À votre avis, professeur, toutes ces potions que j'ai ramenées, que se passerait-il si vous les ingurgitiez toutes? Après tout, vous êtes un maître potionniste, non? Alors?
Elle se dirigea vers la table basse. Elle pris une fiole apparemment au hasard et en lu l'étiquette.
- Dermindextra. Mh, je crois qu'on ne la choisira pas.
Elle la jeta par dessus son épaule, loin du tapis.
- Gestatio Normalo. Mh, ah, je crois que celle-ci n'est pas pour vous. Je la garde donc.
Elle la plaça dans un coin de la table.
- À quoi va-t-on l'associé... Ah. Terrible mélange. Vous avez la Captura Ama, vous. Cela m'étonne. Si j'en crois mes cours avec feu le professeur Rogue, c'est une potion très instable et il ne faut surtout pas boire d'autre mélange... Je crois que cela fera l'affaire. Bien.
Contournant le tapis, elle s'approcha du professeur d'un pas doux, sournois.
Comme elle contrôlait son corps, elle lui fit ouvrir la bouche en grand. Les fonctions vitales et les réflexes n'étaient pas pris en compte par le sort de contrôle des corps, alors, quand enfin elle déboucha la première fiole, la Captura Ama, et la versa dans la bouche grande ouvert du professeur, par pur réflexe, il déglutit. Étape une faite.
Et pour l'achever, elle enleva la protection du Gestatio Normalo et le lui fit ingérer encore une fois. Et encore une fois, les réflexes de Marius prirent le dessus sur sa raison. Il ne voulait pas s'étouffer, mais non plus avaler. Il avala tout de même.
Elle le déstupéfixa pour observer les jolies convulsions de son corps en proie aux potions. Elle s'assit sur le canapé comme pour regarder la télévision, sauf qu'elle ne connaissait pas cet appareil moldu.
Quand enfin il cessa de convulser elle vérifia qu'il ne respirait plus. Il était bien mort, dieu merci.
Avec un simple sortilège de Locomotor Mortis, elle le plaça à sa guise sur le tapis brodé du zodiaque. Sa tête dans la case du Bélier, le corps vers le centre, les mains sur le ventre. Le tapis faisait trois mètres sur trois, il ne risquait pas de dépasser.
Et sa touche finale. Sur les mains de feu le professeur Spinoza, elle plaça une carte de tarot. Arcane majeure numéro une: Le Bateleur.
