N/A: Coucou les loulous :) Non je ne reviens pas pour un chapitre de Never be the same, mais pour un petit OS qui me trottait dans la tête :)
Écrit en écoutant la chanson Sauras-tu m'aimer de Yoann Freget, je vous laisse découvrir :)
A bientôt :)
Doutes.
Me manque ce temps de l'innocence
Me manque ce temps de l'enfance
Où notre seule pensée
Était de savoir à quels jeux jouer
Ou quelles merveilleuses personnes on allait rencontrer…
Aujourd'hui nos esprits ont évolués.
Le seul fait de plaire
Est devenu un savoir-faire
Indispensable à notre survie dans cette société
Où tout n'est que futilité.
Le port du masque est obligatoire
Si on veut éviter d'être la poire
Qu'il faut à tout prix éviter,
Pour ne pas être mit de coté
Par cette « bonne société »
Sans manière, ni propres pensées.
Le respect ? Disparu.
Pour être reconnu,
Nous sommes prêts à faire n'importe quoi,
Et ainsi faire des mauvais choix.
Mais je ne vendrais pas mon âme au diable,
Je ne veux pas être la poupée malléable
De ce monde qui part en vrille
Où je ne me sens plus tranquille.
Je garde mon esprit,
Car cela n'a pas de prix.
Je ne veux pas ressembler
A ceux qui ne font que recopier.
Ma personnalité,
Je veux conserver,
Car à quoi bon être comme tout le monde ?
Être unique est-il un acte immonde ?
« Qu'est-ce que tu fais ? »
La voix dans son dos le fit sursauter, trop occupé par ses pensées qu'il ne l'avait pas entendu arriver. Deux bras qui l'encerclait, une tête dans le creux de son cou.
« Rien… ».
« Viens te recoucher bébé… ».
« J'arrive… Vas-y je te rejoins ! ».
Et la chaleur réconfortante le quitta.
La sensation de sécurité également.
Malgré le cap des deux ans, Stiles doutait toujours…
Comment pouvait-il être heureux alors qu'il n'était rien ?
Comment avait-il eu la chance de trouver l'âme qui manquait à son cœur, quand il n'apportait que des ennuis aux gens qu'il aimait ?
Un long soupir s'échappa de ses lèvres. Il quitta des yeux cette lune qui de ses rayons créait une atmosphère agréable pour le jeune homme.
De retour dans sa chambre, dans leur chambre, il comprit pourquoi il n'avait toujours pas quitté cette ville où sa vie avait changée.
Sa raison de vivre, son centre de gravité, son homme, son amour l'attendait. Les rayons de la lune gibbeuse éclairaient son visage où l'inquiétude s'y reflétait.
Un pâle sourire se grava sur le visage du jeune homme avant qu'il ne se précipite dans les bras du loup. Bras qui se refermèrent autour de lui dans une étreinte possessive et protectrice. La tête sur le torse de son amant, Stiles écoutait les battements du cœur, écoutait ce son qui calmait instantanément la tempête qui régnait dans sa tête.
« Qu'est-ce qu'il se passe bébé ? ».
« Rien, j'ai juste du mal à trouver le sommeil… ».
Il releva la tête pour croiser les yeux tendres mais inquiets de son amoureux. Derek se pencha pour attraper les lèvres de l'adolescent, qu'il n'était plus vraiment, entre les siennes et ainsi lui montrer qu'il pouvait lui faire confiance, qu'il pouvait compter sur lui.
« Je t'aime, Stiles ».
Cette phrase avait toujours un effet particulier sur lui. Il savait que le loup était plus réservé, plus renfermé, mais pouvait-il lui en vouloir ? Alors à chaque fois que le lycan lui exprimait ses sentiments, le jeune homme se sentait fébrile, amoureux.
« Moi aussi, Der' ! Je t'aime aussi. ».
Après un dernier baiser, le métamorphe se rendormit, gardant fermement le corps de son compagnon contre le sien.
Ce dernier, se laissa aller contre le torse du loup et se laissa happer dans la douceur que lui offrait Morphée.
A quoi bon douter,
Puisque la vie rêvée
N'existe que dans les écrits
Qu'on lit la nuit ou par temps de pluie.
A quoi bon laisser la dépression
Prendre possession
De nous, alors que la vie nos tend les bras.
Il faut juste sauter le pas.
Et apprécier ceux qui comptent,
Et ainsi faire de la vie notre conte.
Notre conte de fée.
Si tu lisais entre les lignes
Entre les peurs, entre les signes,
Un peu plus loin que voient les yeux.
Si tu croyais à l'impossible,
Alors tout serait possible.
Parce que derrière les différences,
Malgré le passé, les distances
Tout reste à inventer.
Tout tes rêves à réaliser.
