Disclaimer: Ils ne sont pas à moi. Je ne gagne pas d'argent avec.
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Selon le souhait de l'auteur SGA4077, je prends la responsabilité de ma traduction et je mentionne que je poste son histoire avec sa permission. Elle désire aussi que j'ajoute le lien pour l'histoire en anglais mais je ne suis pas douée parce que je n'y arrive que partiellement: ..net/s/7455203/1/Zombie. Sinon vous trouverez sa fic dans la section anglais rating K+.
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TRADUCTION DE LA FIC DE SGA4077 : ZOMBIE.
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Zombie
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La nuit était déjà bien avancée quand le Docteur McKay entendit des bruits étranges venant de sa salle de bain.
-Satanés rats ! Grommela t-il dans son oreiller en s'enroulant étroitement dans ses couvertures. Puis il ferma les yeux. Juste avant de s'endormir il se rappela qu'il n'était pas dans son logement d'étudiant bon marché, lequel n'avait jamais mérité le nom d'appartement mais dans ses quartiers d'Atlantis. Et qu'il n'y avait pas de rats. Jamais. Alors, d'où venait le bruit? Est-ce qu'il l'avait vraiment entendu ou juste imaginé ? Il tendit l'oreille...dix...vingt...trente secondes...Là ! Ça recommençait ! Il y avait quelque chose dans la salle de bain.
Il s'étira, encore à moitié endormi et alluma la lumière. Elle était forte et lumineuse. Il se protégea les yeux d'une main tandis qu'il tâtonnait à la recherche de son arme de l'autre. Ses doigts se refermèrent sur une pierre colorée et brillante, aussi grosse que son poignet que ses scientifiques avaient ramené de PXR-366. Ils avaient découvert, après un examen minutieux qu'elle n'avait aucun intérêt sinon celui d'être jolie.
Tenant la pierre fermement en main il approcha de la porte de la salle de bain et était sur le point de l'ouvrir quand il entendit de nouveau le bruit en plus fort. Son sang se glaça dans ses veines.
Cela ressemblait au glouglou que ferait quelqu'un qui venait d'avoir la gorge tranchée, cherchant désespérément à respirer. Fallait-il que ce monde soit cruel pour qu'un physicien avec deux doctorats sache vraiment à quoi cela ressemblait ?
Il ouvrit la porte, déterminé. Il était prêt à se défendre au cas où... C'était là ! Un visage livide, sans expression avec des yeux injectés de sang. Ça le regardait et dans la semi pénombre il n'arrivait pas à voir si cela exprimait de la rage ou de la peur. Son cœur battait la chamade mais au prix d'un immense effort de volonté, il resta sur place. Avec un grand cri il jeta la pierre à la face grimaçante qui se tenait devant lui.
Le miroir de la salle de bain éclata en milles morceaux, répandant des débris méconnaissables sur le sol. Les eaux usagées des quartiers de l'étage au dessus glougloutèrent dans les canalisations, se frayant un chemin dans les tuyaux à moitiés bouchés.
McKay regarda le miroir brisé. Chaque morceau reflétait le visage qui l'avait terrifié l'instant d'avant. C'était le visage d'un homme qui avait un besoin urgent de vacances.
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FIN
