Un cadeau de l'avent, un! (Bon, j'avoue, j'aurais bien encore une autre qui est quasiment finie mais vu que ça se passe en Grèce antique, ça collait moins avec l'avent. Donc, on verra pour sa publication.)
Je ne sais pas encore si ce sera posté tous les jours ou pas (en fait, pour tout vous dire, là, j'improvise un calendrier de l'avent seule parce qu'il n'y a pas de volontaires sur Shivers pour m'aider ^^)
Du coup, bonne lecture et amusez vous bien!
Jour 1: Une histoire de calendrier
C'était le premier décembre et rien au monde n'aurait pu préparer Lex Luthor à ce qui allait lui arriver.
Cela avait commencé de manière discrète, presque banale. Il était sorti de chez lui, tout tranquillement, prévoyant déjà les dossiers urgents à traiter. Il s'était rendu à pied jusqu'à son bureau - privilège du patron qui vivait à deux pas de son travail - où il avait trouvé sa secrétaire, Miss Dobson, avec une paire de ciseaux et un air coupable sur le visage. Elle était en train de...
- Miss Dobson ?
- Oui, monsieur Luthor ?" Avait-elle répondu avec nonchalance. Comme s'il ne l'avait pas surprise en train de faire des choses louches avec des ciseaux.
- Que faites-vous ?
- Retournez-vous et vous le saurez.
Il avait obéi.
Pourquoi diable l'avait-il fait, cela resterait un mystère pour l'éternité.
Un bruit de papier déchiré plus tard, elle lui annonça qu'elle en avait finit. Elle lui tendit un paquet cadeau ainsi que sa demande de congé. Il l'avait acceptée trois semaines auparavant mais pour des raisons administratives, elle devait lui rendre en main propre sa demande le jour-même. Lex savait que c'était une stupidité mise en place par son père pour enquiquiner ses employés mais il n'avait pas encore trouvé le temps de changer le règlement de l'entreprise. Lionel Luthor avait tout légué à son fils en y mettant tant et tant de contraintes qu'une armée d'avocats n'avait toujours pas réussi à percer les failles de son testament.
- On se revoit l'année prochaine et surtout, ne trichez pas !" Insista-t-elle en désignant le paquet cadeau qu'il tenait désormais dans ses mains.
Il hocha la tête et la laissa partir. Comme convenu dans le testament, elle lui fit trois révérences à la suite. Feu son père était cinglé.
Lex Luthor découvrit alors son bureau couvert de petits serpentins de couleurs en papier. Il supposa que c'était destiné à l'origine pour garnir son cadeau mais elle n'avait eu le temps que d'en mettre un. Le rose bonbon. Bien entendu. Il s'accordait à merveille avec le papier cadeau Union Jack.
D'un soupir, il décrocha son téléphone et fut interrompu par son sous-secrétaire personnel, Toulouse Lechat, qui était la preuve qu'il y avait des parents extrêmement cruels en ce bas-monde (ou du moins, du même niveau que Lionel Luthor).
- Votre courrier, monsieur Luthor." Toulouse fit trois révérences, agita son chapeau à plumes (encore un coup du maudit testament) et lui lança le courrier à la manière d'un frisbee (toujours et encore ce satanée testament).
- Il faut vraiment que les avocats trouvent une solution.
- J'avoue monsieur, j'en suis au point que je fais la révérence à ma boulangère. Elle a eu tellement pitié de moins qu'elle m'offre un croissant tous les jours.
- Vraiment ?
- Oui. J'en viens à me dire qu'il faudrait que je continue encore quelques temps. Même si ce n'est pas idéal pour mon régime.
Lex leva les yeux au ciel. Toulouse avait certes un nom à coucher dehors mais il était néanmoins doté d'une musculature impressionnante. Pas un gramme de graisse quand ses pectoraux se compressent. Comme disait le grand auteur... dont il avait oublié le nom. Et Lex faisait de gros complexes face à son sous-secrétaire au chapeau à plumes.
- Toulouse, vous savez ce que sont tous ces paquets cadeaux ?
- Nous sommes le premier décembre, monsieur. Ça me semble évident.
Lex n'était pas vraiment avancé face à cette explication.
Il reprit son téléphone et composa de mémoire le numéro.
- Salut beau-frère!
- Lois, je ne suis pas ton beau-frère.
- Certes, épouse donc Chloé et on en reparlera.
- Ce n'est pas ta soeur.
- Détails ! J'te la passe!
- Merci.
- Lexou?" Fit alors une voix qui lui avait manqué.
- Oui, dis-moi, tu te souviens d'une close du testament qui parlait du premier décembre ?
- Chloé ?
- Hum ?
- Tu t'en souviens ?
- J'pense pas." Marmonna alors la voix.
- Tu n'as quand même pas...
- Tous les magasins sont en rupture de stock depuis le mois d'octobre! Il fallait bien que je puisse avoir mon petit plaisir coupable.
- Je suis ton petit plaisir coupable.
- Au lit, oui. Mais il m'en faut d'autres pour combler mes envies !
- Tu n'as quand même pas demandé à mes employés de te payer des sex-toys ?!
- Mais non ! Juste glissé ci et là l'idée que tu devais avoir des calendriers de l'avent pour respecter le testament.
- Ci et là...
- A dix ou quinze personnes, au maximum !
Lex compta rapidement ses paquets.
- Trente.
- Chloé?
- Yahouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu ! Jackpot ! Je suis tout simplement géniale !
Et c'est ainsi que dans un bureau surplombant la ville de Metropolis que l'on vit Chloé Sullivan dansant la fameuse danse du calendrier de l'avent (qui selon la légende permet d'avoir son calendrier à coup sûr depuis 1250) et gloussant.
- Et donc, tu ouvres chaque petite porte pour avoir le chocolat." Expliqua-t-elle d'un air patient à Lex qui ne comprenait pas vraiment la subtile beauté du geste.
- Tu te rends compte que ça va te faire presque une plaquette entière par jour.
- Oui! C'est là le vrai miracle de Noël!
- C'est bien ce que je craignais...
