Disclaimer : Rien n'est à moi. Sirius est à J.K. Rowling et le one-shot original ("The justice of the hell") à Lillei.
Note de l'auteur : Bonjour tout le monde ! Me re-voilà avec une autre traduction. Je trouvais ce one-shot pas mal donc j'ai voulu vous en faire profiter ! J'espère que vous allez l'aimer bien que comme à mon habitude, ce n'est pas très joyeux...
La justice de l'enfer
La saleté… la saleté était partout. Et les ténèbres, les ténèbres qui le rongent d'une colère invisible dans ses yeux ouverts. Une multitude d'émotions l'aurait envahi par le passé rien qu'à la pensée d'être en ces lieux. Voici donc ce qu'est l'enfer qu'ils appellent justice… l'enfer qu'ils appellent Azkaban.
La plupart des prisonniers revivaient leurs plus mauvais souvenirs plusieurs fois. Il l'a su car chaque jour des cris perçants, aigus faisaient échos dans tout le bâtiments, rebondissants d'un mur à l'autre, rebondissants dans ses tympans et augmentants le broyage de son esprit. Mais par la suite, les cris sont remplacés par la tranquillité… car la plupart des prisonniers devenait aliéné. Silencieux, aliénés, abandonnés à leurs pensées. Azkaban qui par le passé était considéré comme la justice, n'était plus. Le ministère indiquait qu'il protégeait le peuple et que la présence des Détracteurs facilitait le maintient des prisonniers. Ils disaient que le pain et l'eau, noircis et moisis par la suie, étaient tout ce que les prisonniers méritaient.
Mais ce n'était pas comme ça. Même la personne la plus cruel ne mérite pas d'être emprisonnée dans sa tête… son esprit. Pour ne voir que du noir tous les jours, pour être convaincu qu'en raison de leurs erreurs passées ces personnes ne pourraient jamais changer… ce n'était pas justice. Ce n'était pas une méthode d'enseignement… ce n'était qu'une méthode de dictateur. Personne n'en est jamais sorti. La plupart s'étendaient sur l'existence qu'elle appelait, autrefois, la vie, ils étaient emprisonnés de manière permanente dans leur propre esprit, allant jusqu'à leurs limites physique. Les visites d'un jour pouvaient noircir le blanc des yeux d'un homme pendant un mois, les emprisonnements illégaux pouvaient détruire une personne de l'intérieur… l'incitant à penser que c'était de sa faute lorsqu'il était innocent.
La prison n'était pas justice. C'était un homicide indirect. Au lieu de travailler durement toute leur vie en parlant de ce qui a mal tourné et en apprenant de leur passé, les détenus étaient torturés mentalement. Il avait entendu qu'il en n'était pas ainsi dans le monde des Moldus, cette justice-là était moins sanguinaire. Il enviait le sens de la justice que les Moldus possèdent. Certains des prisonniers se sont suicidés. La plupart ont succombé aux voix de leur esprit, les voix de leur passé. La plupart sont mort car ils ont permis à leur état mental de les dominer.
Ainsi était la justice du monde des sorciers. La justice devait détruire une personne dans sa tête au détriment du cœur et de son corps. C'était un cycle cruel. C'était la justice du monde des sorciers, la justice de l'enfer. Et il sait maintenant que le vrai criminel n'était pas qui a assassiné ou volé ou violé la loi. Les vrais criminels étaient les personnes qui l'avaient mis dans ce lieu, les personnes qui exercent la « justice » sur les autres mais qui n'ont jamais expérimenté eux-mêmes. C'était l'enfer… et le monde des sorciers soutenait inconsciemment les démons du diable. La justice de l'enfer… Il n'y en avait pas.
Sirius Black s'appuya contre un mur en pierre encrassé et regarda fixement le haut de sa cellule, essayant d'imaginer qu'il pouvait voir les étoiles à travers le plafond. Mais il ne pouvait pas l'imaginer.
