AVANT-PROPOS

Tout d'abord, je tiens à ce que vous m'excusiez. J'avais dit que j'écrirais une fic Barnabas/Josette, cependant je n'avais pas pesé mes mots. Je dois avouer que, vouant un culte à Josette, il en va de même pour Vicky. Il était plus compliqué de faire une histoire sur Josette – la vraie – puis il me paraissait plus intéressant d'écrire sur Vicky.

Ensuite, pour ceux qui n'ont (toujours) pas vu le film, (Sortie DVD le 10 octobre, pirater c'est mal !) j'espère que vous ne serez pas trop perdus avec tous les personnages. J'ai tenté de les décrire quand même, histoire de vous aider un peu.

Ha oui, truc chelou que vous ne saisirez peut-être pas, du moins pas dès le début cette histoire est vue au travers des yeux de Carolyn. Vous vous attendiez sûrement à Josette donc je vous préviens pour pas que vous vous paumiez comme des bébés truitovomis.

Enfin, merci à Brainautopsy qui m'a donné cette idée de fic. Puis merci aussi à Scaretale_ et AmelieICanFly qui me donnent gentiment leur avis avant publication.

J'oubliais ! C'est ma toute première fic et je n'ai pas vraiment l'habitude d'écrire. Alors laissez donc quelques critiques constructives mes hobbits ! Josette bless you.

PROLOGUE

Collinwood, ma maison. Un vieux manoir lugubre tombant un peu plus en ruines chaque jour. Les Collins, ma famille. A l'image de ma demeure. Le genre de structure que l'on essaye tant bien que mal de consolider et de maintenir du mieux que l'on peut avec ce qu'il reste, tout en sachant qu'elle est vouée à chuter tôt ou tard. Certains ont compris qu'il n'y avait plus rien à y faire et sont partis avant de tout voir s'effondrer. Les autres restent, persuadés que des jours meilleurs sont à notre porte. Ils s'attendent sûrement à voir la grandeur des Collins renaître de ses cendres. Ma mère dit toujours que notre famille provient de l'amour, que c'est lui qui a su nous faire perdurer à travers les siècles et qu'il nous sauvera. Petite, je croyais à ce genre de chose. En grandissant, j'ai pris conscience que ce n'était qu'un mensonge de plus pour garder mon oncle Roger à la maison. Cependant, ma mère s'accroche à cette idée et organise parfois des soirées où nous sommes tous réunis pour qu'elle nous explique une énième fois d'où nous venons, qui nous sommes et comment nous comporter. Ce ne sont que des coups de peinture superficiels; cela n'empêchera pas les murs de s'effriter pour autant. Continuer de la sorte n'est pas une solution. L'amour n'est pas une solution. Du moins, c'est ce que je pensais avant.
Oui, avant. Avant d'avoir assisté à quelque chose de fort. Le genre de scène qui vous prend les tripes et vous les tord dans tous les sens afin de comprendre l'intensité des émotions dégagées. Un peu comme une chanson d'Alice Cooper.