Et si…? – Prologue

Disclaimer :

L'univers d'Harry Potter appartient, comme vous le savez certainement, à Mme J. K. Rowling. (God save the queen… and J.K. Rowling)

En tant que fans vous saurez très certainement décerner ses personnages des miens. Dans le cas contraire, je vous invite à lire les tomes de la saga d'Harry Potter. (Ils sont vraiment bien (pendant les cours en amphi), surtout en version originale)

De plus le prologue qui suit est entièrement tiré du chapitre vingt-sept: La tour frappée par la foudre du tome "Harry Potter et le Prince de Sang-Mêlé". (Cet extrait permettra de poser les bases de l'histoire, mais vous êtes des lecteurs malins: vous vous en doutez, ne ?)


- Il ne reste plus beaucoup de temps, quoi qu'il arrive, dit Dumbledore. Alors, examinons tes options, Drago.

- Mes options ! s'exclama Malefoy. Je suis là avec ma baguette à la main… Je m'apprête à vous tuer…

- Mon cher ami, cessons de jouer à ce jeu. Si tu avais dû me tuer, tu l'aurais fait dès que tu m'as désarmé, tu n'aurais pas perdu de temps à bavarder agréablement sur les moyens mis en œuvre.

- Je n'ai aucune option ! s'écria Malefoy qui était devenu brusquement aussi pâle que Dumbledore. Je dois aller jusqu'au bout ! Sinon, il me tuera ! Et il tuera toute ma famille !

- Je mesure la difficulté de ta position, dit Dumbledore. Pourquoi donc crois-tu que je n'ai pas essayé de t'arrêter plus tôt ? Parce que je savais que tu aurais été tué si Lord Voldemort s'était rendu compte que je te soupçonnais.

Malefoy eut une grimace en entendant prononcer le nom.

- Je n'ai pas voulu te parler de la mission qu'il t'avait confiée et dont j'étais au courant, de peur qu'il se serve contre toi de la légilimancie, poursuivit Dumbledore. Mais maintenant, au moins, nous pouvons dialoguer sans détour… Aucun mal n'a été fait, tu n'as blessé personne, bien que tu aies eu de la chance que tes victimes imprévues aient survécu… Je peux t'aider, Drago.

- Non, vous ne le pouvez pas, répliqua Malefoy, la main qui tenait sa baguette secouée d'intenses tremblements. Personne ne le peut. Il m'a ordonné de le faire, sinon, il me tuerait. Je n'ai pas le choix.

- Rejoins le bon camp, Drago, et nous te cacherons mieux que tu ne saurais l'imaginer. En plus, je peux envoyer des membres de l'Ordre chercher ta mère dès ce soir pour la cacher aussi. Actuellement, ton père est en sécurité à Azkaban… Le moment venu, nous pourrons le protéger à son tour… Passe du bon côté, Drago… Tu n'es pas un tueur…

Malefoy regarda Dumbledore dans les yeux.

- Je suis arrivé jusqu'ici, non ? dit-il lentement. Ils pensaient que je ne sortirais pas vivant de ma tentative, mais je suis là… et vous êtes en mon pouvoir… C'est moi qui ai une baguette à la main… vous, vous êtes à ma merci…

- Non, Drago, répondit Dumbledore à voix basse. C'est ma merci qui compte à présent, pas la tienne.

Malefoy resta silencieux. Il avait la bouche ouverte, sa main toujours tremblante. Harry crut voir sa baguette s'abaisser lentement…