[Tous les personnages appartiennent à Stephenie Meyer]
Âme de félin
Edward/Bella
Bella a été abandonnée dans la forêt alors qu'elle n'était qu'un bébé, elle doit sa survie à un groupe de panthères et à un étrange animal qui lui apporte à manger.
Carlisle, vétérinaire, la trouve et décide de la recueillir à la clinique Denali, dans un premier temps, pour la réadapter à la vie humaine.
Prologue
Elle était belle même si ses cheveux et son corps étaient sales, elle n'avait jamais pris de douche ou de bain. Juste la pluie la lavait, ou sa mère, au début, mais plus maintenant. Il y avait aussi cet étrange animal qui lui amenait à manger deux fois par jour, parfois il lui lavait tout le corps avec des lingettes à l'odeur industrielle, pour ne pas qu'elle tombe malade.
Elle avait vécu trop longtemps dans les pattes de sa mère, ce n'était pas normal, les petits ne restaient que deux ans avec leur mère. Mais pas elle. Elle avait 17 ans mais elle ne le savait pas. Elle ne savait pas compter, elle ne savait pas lire ni parler mais elle savait mordre, griffer et grogner. C'était suffisant pour vivre avec sa meute. Elle savait aussi ronronner, réaction qui se perd normalement avec l'âge, sauf chez les chats domestiques mais ça non plus, elle ne le savait pas.
La jeune fille avait été abandonnée dans cette forêt par sa mère qui ne savait pas qu'il y avait un groupe de panthères dans le coin, ou peut-être que si, comment savoir ? Elle était bébé à ce moment là, et ce fut l'une des femelles qui l'avait trouvée la première. Elle l'avait adoptée, elle venait de perdre ses petits, peut-être que l'adoption venait de là mais c'était une chance pour le bébé qui pouvait boire le lait de la panthère.
Le mâle dominant, n'eut d'autre choix que d'intégrer l'étrange animal dans la meute.
Les panthères étaient normalement des animaux solitaires, mais celles-ci avaient été élevées en captivité puis relâcher dans la nature, elles étaient habituées à vivre en groupe et n'avait pas changer leurs habitudes. Sauf leur petits qui quittait la meute après 2 ans, n'étant pas habitué à aller contre leurs gênes.
Aucun ne se rendirent compte qu'à une dizaine de mètres d'eux, dans un abri camouflé, se trouvaient deux observateurs. À l'intérieur, Carlisle Cullen, vétérinaire et spécialiste du comportement animal, sa spécialité était les félins, il les trouvaient fascinants. C'était la première fois qu'il voyait des panthères vivre en groupe, il comprit pourquoi quand il vit les numéros tatoués sur l'une de leurs oreilles. Il y avait à ses côtés son fils, Jasper, stagiaire à la clinique vétérinaire pour animaux sauvages, la clinique Denali, venu pour en apprendre plus sur le métier de vétérinaire.
Ça faisait une heure qu'il observait le groupe de panthères ainsi que l'humaine qui se prenait pour une panthère. Il y avait des panthères oranges à tâches noires et d'autres entièrement noire, dû à leur trop forte concentration en mélanine.
L'humaine était brune, ses cheveux sales, ondulés et emmêlés lui arrivaient à mi-chemin entre ses épaules et ses coudes, la peau pâle, des yeux marrons profonds. Elle portait un débardeur qui était blanc, à la base, et une jupe de la même couleur qui était assez longue pour masquer ses fesses, ses deux habits étaient couverts de terre, tout comme sa peau et ses cheveux. Elle se déplaçait à quatre-pattes, les pieds tournés vers l'extérieur, parfois ses genoux touchaient le sol parfois non.
Les deux hommes ne parlaient pas, pour ne pas alerter leurs voisins, ils se feraient incontestablement attaquer.
La panthère, que Carlisle avait remarqué comme étant le mâle dominant, tournait autour d'une panthère noire qui semblait défendre l'humaine. Cette dernière regardait la scène d'un œil inquiet. Le mâle se frottait contre la femelle pour la marquer de son odeur et indiquer aux autres et à celle-ci qu'elle était sa femelle. La femelle, qui n'était toujours pas d'accord, grogna d'abord puis le griffa, s'en suivit une bataille de morsures des deux côtés jusqu'à la lutte à mort. Ce fut la femelle qui perdit la vie.
Des craquements de branches alertèrent les panthères ainsi que les observateurs. À une quinzaine de mètres de ces derniers, arrivait un homme, d'âge murs, ses cheveux noirs étaient coupés courts, il avait une moustache épaisse. Ils portaient des vêtements typiques de chasseurs et un sac à dos sur l'épaule. Il n'avait pas de fusil, il ne venait pas chasser.
Les panthères étaient habitués à sa présence, il était venu la première fois quelques mois après la découverte du bébé et venait deux fois par jour depuis. Il s'approcha de l'humaine et vit sa mère adoptive sans vie pas loin d'elle.
« Oh non, c'est pas vrai. Grommela-t-il. Bella, vient par ici.
C'était comme ça qu'il l'appelait depuis toujours, Bella connaissait son nom et s'approcha timidement. Bien qu'elle le connaissait depuis toujours, elle se méfiait parce qu'elle ne savait pas dans quelle catégorie il se trouvait, dominant ou dominé, alors elle agissait avec lui comme s'il était dominant, au cas où elle ferait une erreur et qu'il l'attaque mais parfois, ça lui arrivait de lui grogner dessus et il ne faisait rien voire même, s'écartait subitement ce qui était un prémisse de soumission mais ça n'allait pas plus loin, alors elle ne savait pas.
Il commença à la nettoyer avec les lingettes parce qu'il ne l'avait pas fait depuis deux jours, d'abord le visage, puis le reste du corps. Il avait dû pleuvoir cette nuit parce que ses cheveux étaient encore humides. Il n'enlevait pas ses vêtements pour la nettoyer, pour respecter sa pudeur, qu'elle n'avait pourtant pas puisqu'elle ne savait pas l'utilité de ses choses qu'il lui enfilait toujours. Il fit attention à ne pas trop frotter tout du long pour ne pas qu'elle imagine qu'il était en train de la marquer, il se ferait mordre à coup sûr.
Il lui retira la jupe, en enlevant les pressions. Il découpait toute les jupes et y mettait des boutons à pression pour ne pas avoir à trop la manipuler, elle avait ses limites et il savait qu'elle ne le considérait pas comme un dominant. C'était déjà pas mal qu'elle accepte qu'il lui tienne les bras pour enlever l'ancien débardeur et enfiler le nouveau.
« Le noir, c'est moins salissant. Soupira-t-il.
Il lui enfila la nouvelle jupe, noire, qu'il avait juste à mettre autour de la taille et ferma les pressions. Il lui retira ensuite le débardeur et lui enfila le T-shirt noire avec le logo rouge d'une marque qui formait un puma en train de sauter. Il trouvait la marque appropriée.
Il se recula et sortit une boite en plastique de son sac, il en retira le couvercle et le plaça à ses pieds avant de s'éloigner rapidement, pour éviter qu'elle ne se jette sur lui. Il lui donnait toujours à manger en dernier parce qu'il savait que sans ça, elle ne se serait pas laisser faire aussi docilement.
Mais quand Bella s'approcha de la boite, le mâle dominant se jeta sur son repas, Bella stoppa, attendant qu'il ait fini. Il emporta les deux cuisses de poulet qu'il avait réussi à tenir entre ses crocs. Bella alla pour dévorer les restes, il ne restait que les pâtes qu'elle n'aimait pas trop, elle les mangea faute de mieux.
Bella s'éloigna quand son repas fut fini, le chasseur reprit la boite et la rangea dans son sac, Carlisle et Jasper étaient tous les deux tentés d'utiliser une de leur flèche anesthésiante sur l'homme et le livrer à la police mais ils n'avaient pas tous les détails de l'affaire.
Le sang de Carlisle ne fit qu'un tour quand il aperçut le mâle dominant grogner contre Bella. Celle-ci, qui n'avait plus de protection, se soumit à lui en se baissant le plus près possible du sol. Il frotta sa tête et ses épaules contre elle et elle grogna en réponse, ne voulant pas lui appartenir, ce qui n'était pas acceptable pour le mâle.
S'en était trop pour Carlisle, qui prit son fusil déjà chargé d'une flèche anesthésiante et tira contre la cuisse de la panthère tachetée. Il grogna de surprise et de douleur et tomba au sol.
Bella surprise, s'éloigna avant qu'il ne se relève. Elle en vit d'autres tombés de la même façon, elle ne savait pas si elle devait fuir ou rester immobile jusqu'à trouver d'où venait le danger. Une douleur lui transperça la cuisse et lui fit échapper un cri qui ressemblait à un grognement et s'endormit aussitôt.
Le chasseur, surprit lui aussi, regardait autour de lui, quand toutes les panthères furent endormie, Carlisle et Jasper sortirent de leur cachette. Leurs mines étaient sévères et le chasseur appréhendait la confrontation.
« Est-ce que vous vous rendez compte que cette panthère allait la tuer ? Cracha Carlisle, hors de lui.
« Euh... je... qu'est-ce que vous vouliez que je fasses ? Répliqua Charlie.
Carlisle le regardait incrédule.
« Je ne sais pas moi, alerter les autorités ou même la clinique. C'est ce que font les gens quand ils découvrent un animal blessé, on a l'habitude d'endormir toute la meute quand l'un d'entre eux est blessé alors on aurait pu la sortir de là.
« La clinique n'existait pas à l'époque et quand j'ai été prévenir les flics qu'un bébé se trouvait au milieu d'un groupe de panthères, ils m'ont répondu qu'il était déjà mort à l'heure qu'il était. J'ai essayé de la sortir de là moi-même mais elles n'ont pas acceptés que je la touche avant deux ans, seulement que je lui apporte de la nourriture sans trop m'approcher et les panthères sont une espèce protégée, je ne pouvais pas les tuer. Et après, le problème venait de Bella qui m'a mordu à sang quand j'ai essayé de l'emmener de force et les autres panthères m'ont attaqué ensuite, deux semaines d'hospitalisation. Deux semaines où Bella n'avait rien mangé parce que je l'avais habituer à manger de la viande cuite.
« Pourquoi ne pas venir nous voir maintenant que la clinique existe ? Demanda Jasper.
« Elle est habituée à cette vie, pas à la notre, elle ne sait rien de plus que ce qu'elle doit savoir pour vivre avec les panthères, je lui ai appris à faire des trous et les reboucher pour... enfin, vous savez. C'est tout ce qu'elle sait qui ne vient pas de l'éducation de sa mère adoptive et des autres félins. Vous auriez fait quoi d'elle ? Vous l'auriez mise en cage, ce n'est pas une vie.
Il mit sa tête entre ses mains, il aurait peut-être dû essayer plus fort.
« Je vois mon erreur maintenant, elle n'a plus sa mère pour la protéger, si vous savez quoi faire pour elle, j'imagine qu'une cage serait mieux que... ça.
« Ce sera plus sûr de la mettre en cage à la clinique dans un premier temps, on la réadaptera à une vie plus humaine. Le rassura Carlisle.
« L'adapter vous voulez dire. La réadapter voudrait dire qu'elle aurait déjà connu ça.
« En effet. Acquiesça Carlisle.
Carlisle pris Bella dans ses bras, ses jambes, trop habituées à se plier gardaient un certain angle. Il la plaçait à l'arrière de la camionnette.
Charlie avait suivi les deux hommes, pour rester le plus longtemps possible auprès de Bella, il s'était attaché à elle comme si elle était sa fille. Il avait déjà une fille mais il ne la voyait plus depuis une éternité, elle vivait avec sa mère désormais. Son ex femme était partie, leur fille d'à peine six mois sous le bras ne supportant plus la vie à Forks, cette ville paumée au milieu de nul part. Il recevait sa fille la moitié des vacances quand elle eut 4 ans jusqu'à ce qu'elle soit en âge de décider qu'elle ne voulait plus venir, il y a six ans.
« Pouvez-vous nous dire tout ce que vous savez à son sujet ? Demanda Carlisle. Ça serait plus facile pour s'occuper d'elle.
Charlie hocha la tête.
« Hm... elle a 17 ans, plus ou moins, elle aime le jambon, le steack mais ce qu'elle adore plus que tout, c'est le poulet, surtout les cuisses. Ne lui donner pas d'ailes, les os sont trop fins, elle les mange sans se préoccuper que ça ne se mange pas. Elle mort les os de la cuisse mais ne les casse pas alors c'est bon. Je lui mets des légumes ou des féculents ou des fruits avec mais c'est pas trop son truc.
« Est-ce qu'elle est réglée ? S'enquit Carlisle.
« Réglée ? Ah ! Et bien... soupira-t-il en comprenant finalement. Non, elle ne l'est pas.
« Est-elle souvent malade ?
« Au début, ouais, elle l'était souvent, des rhumes qui se transformaient en toux, elle n'a pas eu la varicelle, elle a eu la grippe plusieurs fois, avec beaucoup de fièvre. Je lui donnais des médicaments dans la nourriture, je savais qu'il n'y aurait qu'elle qui mangerait puisque sa mère empêchait les autres de toucher à ses repas. Elle a été malade de façon inexpliquée deux ou trois fois, elle avait beaucoup de fièvre à en transpirer mais ça passait à chaque fois après plusieurs jours de paracétamol. Cela dit, parfois elle ne mangeait pas alors je ne savais pas comment faire passer les médocs. Mais elle n'a plus été malade vers ses 9-10 ans.
Carlisle notait tout sur un calepin.
« Vous croyez que je pourrais venir la voir ? Demanda Charlie avec espoir.
Carlisle réfléchit au fait que ce soit une bonne idée ou non.
« Non, il vaut mieux la couper totalement du monde qu'elle connaît. Plus tard, sûrement, donnez-moi votre numéro, je vous tiendrais au courant.
Charlie lui donna son numéro et quitta les Cullen pour les laisser emmener Bella à la clinique avant qu'elle ne se réveille.
Ooo
J'étais très indécise pour continuer cette histoire et la poster mais après plusieurs avis positifs quand j'ai présenté le résumé sur deux de mes précédentes histoires, je me suis finalement lancée.
Ce sera une histoire courte, 6-7 chapitres, je pense, sans compter le prologue. J'ai un peu d'avance alors j'aurais le temps de finir l'histoire d'ici là.
Les choses sérieuses commencent dans le prochain chapitre. ^^
N'hésitez pas à me dire si vous trouvez que c'est un peu trop... tordu. C'est pour ça que j'ai beaucoup hésité.
Pour la publication, je ne donne pas de rythme précis, il n'y aura pas plus d'une semaine, ça c'est sûr mais comme pratiquement tous les chapitres de la précédente histoire étaient publiés toujours plus tôt que prévu, je préfère ne rien avancer.
En général, je poste rapidement quand je reçois beaucoup de reviews d'un coup (Mes lecteurs habituels le savent) mais je ne veux pas vous obliger à reviewer pour autant même si j'adore quand vous me donnez votre avis, quel qu'il soit.
