Hey ! C'est partit pour une fic à chapitres, je ne promet rien sur le rythme de publication, je vais essayer d'être plutôt régulière. Mes inspirations sont LA DROGUE ! oui mais pas que… Elle est très inspirée des mythes d'Avalon.
Disclamer : Antoine Daniel, Mathieu Sommet, Alexis, Jérémy et David Breut ainsi que tout les autres qui ne sont pas encore mentionnés ne m'appartiennent pas (encore, bientôt je l'espère…). Je m'engage à supprimer cette fic si elle dérange un desdites personnes.
Bonne lecture ! Aé'.
Sauvage
Tapis dans les hautes herbes entres deux grands rochers de pierres grises constellées de petits coussins de mousse verte et violette où naissait à quelques rares endroits de petites clochettes bleues que faisait tinter le vent, une touffe de cheveux bruns se faisait discrète. Quelques pas plus loin, à portée de regard, se tenais un groupe de nymphes, toutes dénudées, se lavant sous une cascade d'eau claire et limpide. S'avançant prudemment, Antoine fis craquer une branche. Les cinq demoiselles prirent peur et sautèrent dans l'eau où elles se fondirent, ne faisant qu'un avec celle-ci. Le jeune homme se releva, déçu. Il n'avait pu les observer que peu de temps. Elles étaient toutes magnifiques, avec leurs longs cheveux bruns et leurs grands yeux bleus. Il se retourna et partis.
Antoine était un jeune humain de seize ans plutôt solitaire. Il aimait passer du temps dans la forêt, regarder le ciel depuis la cime des arbres ou essayer d'observer les fées et les nymphes. Ces dernières étaient de splendides créatures très peureuses, vivant à demie-nues dans les eaux bouillonnantes proches de son village. Village qu'il regagnait hâtivement, ne voulant pas s'attirer le courroux de sa mère. Autour de lui, les feuilles des chênes prenaient des nuances orangées, la fin de l'été approchait. Dans quelques mois, se serrait les Grands Feux. Antoine avait conscience de l'importance de ces cérémonies et de la chance qu'il avait de pouvoir y prendre part. En effet, les Grands Feux n'avait lieu qu'environ tous les vingt-cinq ans. Et seuls les garçons de plus de quinze ans pouvait y participer. Même si « devaient » serait le terme exact. Ils n'avaient pas le choix mais aucun ne s'en plaignait.
Le jeune homme était dans ses pensées, se remémorait les courbes des jeunes femmes épiées précédemment. Si sa génitrice l'apprenais, il se ferait sérieusement embobiné. « Les Nymphes sont des filles de Mère Nature ! Tu leur doit le respect ! Plus qu'à n'importe quelle jeune demoiselle ! » Antoine soupira. Il connaissait ce discours sur le bout des doigts. Il savait tout cela. Mais qu'importait ? Il en aurait une entre ses bras pour les Grands Feux et puis il rentrait à l'âge adulte, il était normal qu'il s'intéresse aux femmes et à leurs corps. Non ? Bien sur, sa mère ne voulait pas en entendre parler et le sermonnerait rudement pour avoir ce genre pensées.
Devant lui, une jeune blonde apparue : menue, le visage doux et les yeux gris. Elle était de petite taille et ses longs cheveux blonds bouclés lui tombaient au bas des reins. Elle était belle et bien faite, gâtée par Mère Nature. Alice était souvent dans la lune, le regard toujours coincé entre deux pages d'un roman de cent vingt chapitres. Sa robe bleue dansait avec le vent autour d'elle dans des cercles irréguliers et dévoilait ses genoux recouverts d'un bas de soie noir qui ne la rendait que plus attirante aux yeux peu scrupuleux du jeune homme.
Il fut sorti de sa rêverie quand elle l'apostropha. Ils rentrèrent ensemble, parlant des plans de bergamote des fermiers Breut qui étaient plus vigoureux que l'an passé et de la migration des fées qui avait commencée un peu plus tôt cette année. C'était bon signe disait-on, cela annonçait une période de grands changements.
Ils arrivèrent au village. C'était une centaine de maisons de terre et de paille, au pied des arbres. Les cahutes étaient organisées en cercle autour d'une petite place au centre de laquelle se trouvait une fontaine blanche immaculée. Y boire était sacré, cela signifiait le passage à l'âge adulte. On disait de l'eau qu'elle était très pure avec un léger goût sucré. Antoine n'y avais pas droit, il devait attendre l'hiver arrivant. Cette année là, ils seraient douze garçons et quinze filles dont Alice à fêter leur dix-septième anniversaire.
Il regagna sa maison où l'attendait ses parents. Il étaient fatigués, c'était la fin des grandes périodes de récoltes et le poids des longues journées passées les bras levés, à cueillir les fruits nouveaux se faisait sentir. La nuit tombait, la soupe du soir était déjà chaude et servie, les pommes cuisaient lentement dans la grande marmite, au dessus du feu de bois qui trônait dans un coin de la pièce. Sur la table, deux carafes : une première bleue ciel enroulée de fins dessins de feuilles de lierre et de vigne, faite en verre et une deuxième en bois juste poli, peu travaillé. Antoine se servit un verre d'eau de celle-ci, bientôt on pourrait la jeter. L'eau venait de la rivière, contrairement à celle que buvait ses parents, qui elle venait de la fontaine. Il passa la soirée avec eux.
Le brun n'avait rien d'un héros. Sa vie, sa famille, ses rares amis, tout était normal autour de lui. Il n'était pas orphelin ou adopté et ses journées étaient plutôt banales. Si cela aurait déplus à plus d'un, ne pas avoir la carrure ou la vie d'un demi-dieu allait très bien à Antoine qui voulait juste vivre tranquillement sans avoir à trop se soucier des autres ou de lui-même. Il mangea rapidement, ayant un appétit d'ogre et monta dans sa chambre.
Aujourd'hui était son jour de repos. Demain il se lèverais avec le chant des premiers oiseaux, à l'aube. Il était l'apprentis du souffleur de verre et était déjà très doué. Il réalisait de belles pièces, détaillées et aussi fines que du cristal. Il croquait en premier lieu chaque vase, chaque verre. Ses dessins étaient justes, souvent décris comme parfaits. On disait de lui que l'élève avait dépassé le maitre.
Une fois dans son lit, il sortis quelques feuilles blanches et dessina les jeunes nymphes. Demain, il en ferait un vase, il pouvait déjà l'imaginer. Plutôt haut, des silhouettes féminines dansant le long des parois de verre. Leurs chevelures se mêlant pour n'en former plus qu'une qui formerait la poignée. Son maitre serait fier de lui.
En rangeant ses feuilles, il redécouvrit comme à chaque fois au milieu de ses brouillons une feuille plus terne, vieillit par les déjà quelques mois qu'elle avait passé avec les autres dessins. C'était une petite statuette, haute d'une trentaine de centimètres représentant la jolie Alice avec dans ses bras son fidèle chat. Le cœur du jeune homme se mit inconsciemment à battre plus fort, il comptait lui offrir mais n'avait jamais trouvé le courage de le faire. Il rangea les feuilles et se mit sur le dos, fixant son plafond.
La belle blonde lui faisait tourner la tête depuis déjà quelques années et il hésitait à le lui dire. Il avait mit du temps à s'en rendre compte mais l'image de la jeune fille c'était régulièrement imposée dans son esprit lors de ses pratiques en solitaire et en se promenant à ses côtés, il s'était vite avéré que son attirance n'était pas que physique. Il se retourna dans ses draps et après quelques temps à divaguer, il finit par s'endormir.
Hey ! Une review sinon… Tu es probablement quelqu'un de très occupé. Je suis très menaçante ! Ok !?
Pars pas ! J'ai prévu un petit jeu. Je vous pose une question à la fin de chaque chapitre avec un nombre de point allant d points sur la fic et se que vous pouvez imaginer de la suite.
Je répertorie tous les points et à la fin de la fic, celui qui en a le plus gagne un OS avec le pairing et le thème de son choix. Vous avez deux chapitres pour répondre (donc j'arrête de comptabiliser à la sortie du chapitre 2). Et je ne donne pas la réponse ^^ ! Même à ceux qui ont trouvé.
Antoine va finir avec Alice à long terme.
Oui ou non ?
Question à 1 point. (oui, c'est très très la difficulté ^^, ne vous pressez pas, il y a un indice important dans le prochain chapitre)
Dernière précision ! On ne revient pas en arrière ! On donne une seule réponse.
