Disclaimer : Les personnages appartiennent à JKR.
Titre : Dégrisement
Auteur : Agathe
Béta : Tania Sama
Couple : Harry / Severus
Genre : Comédie romantique yaoi –
Note : Dans la série les idées farfelues qui me passent par la tête et que je dois coucher sur papier pour m'en débarrasser avant de devenir folle… Enfin d'empirer mon état.
Résumé : Harry Potter se réveille dans une cellule de dégrisement sans aucun souvenir de sa fin de soirée de la veille. Et il aurait, de loin, préféré ne jamais retrouver la mémoire.
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Chapitre 1 – Perte de conscience
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« Aïe » est ma première pensée alors que mon premier réflexe est de porter mes mains à ma tête dans l'espoir illusoire que ce geste puisse arrêter le concert de tam-tam qui se joue sous mon crâne.
Au bout de quelques minutes, les battements faiblissent et je suis capable de réfléchir. J'entends bizarrement une voix ironique me dire qu'il faudrait pour ça que j'ai un cerveau. Je chasse pour l'instant la voix superfétatoire et me concentre sur mon état.
Il est évident que je me réveille après une perte de conscience. Ça m'est arrivé tellement de fois, depuis qu'il a été décidé par je ne sais quelle puissance supérieure que je devais être le sauveur du monde sorcier, que je connais tous les symptômes par cœur. J'ai même passé trois semaines dans le coma après avoir enfin réussi à tuer définitivement Voldemort, avec l'aide très active du Professeur Snape qui était finalement un espion et pas un salopard de mangemort des cachots, enfin salopard des cachots oui, mais mangemort non. Je suis donc l'expert incontesté du plongeon dans un trou noir et je connais parfaitement la procédure à suivre avant de revenir totalement dans le monde des conscients.
Première étape : vérification physique
Je peux bouger mes membres, mon cœur bat normalement et je respire sans problème. Je ne sens aucune douleur en dehors d'une migraine, somme toute parfaitement normale, qui est en train de disparaître. J'ai une terrible envie de pisser et j'ai soif.
A priori, je ne suis pas blessé et toutes mes fonctions vitales sont en état de marche. C'est déjà une bonne chose.
Deuxième étape : vérification psychique
Je me rappelle qui je suis. Harry Potter, orphelin recueilli par sa tante et son oncle qui le détestaient et l'ont fait vivre dans un placard. Découvre à onze ans qu'il est un sorcier et qu'une prophétie le désigne comme le seul à pouvoir sauver le monde sorcier d'un terrible mage noir. Intègre l'école de sorcellerie de Poudlard, devient ennemi avec Draco Malfoy, ainsi que bête noire du professeur de potions et ami avec Ron Weasley et Hermione Granger. Vit diverses péripéties toutes plus dangereuses les unes que les autres, qui expliquent les pertes de conscience déjà mentionnées et finit par tuer Voldemort à la fin de sa sixième année. Obtient ses aspics l'année suivante et décide de s'offrir une année sabbatique bien méritée après la vie mouvementée qu'il a eue. Ne souhaite que vivre en paix sans que personne n'attende quoi que ce soit de lui. Ce qui est bien sur un vœu pieux.
Bien, je n'ai pas de problème de mémoire à long terme.
Je repasse donc dans ma tête ce que je me rappelle de la journée précédant mon trou noir. Vers 11H30, je suis passé dans le centre pour SDF qu'Hermione a ouvert dans le Londres moldu.
Après avoir obtenu une loi pour que les elfes de maison soient rémunérés, alors qu'elle n'avait même pas commencé sa première année de droit, elle s'est engagée dans une nouvelle bataille. Elle veut que le monde sorcier reconnaisse sa responsabilité dans la crise économique sans précédant que traversent les moldus et vienne en aide aux victimes. Les moldus n'ont aucune conscience de ce qui s'est passé parce qu'après chaque attaque, les aurors s'empressaient de jeter des sorts d'oubliettes et d'implanter de faux souvenirs, mais les attaques de Voldemort ont fait beaucoup de dégâts. Seulement, pour les moldus, des entreprises et des maisons ont été détruites par une série inexplicable de catastrophes naturelles et des familles ont été décimées par une épidémie de grippe sans précédent.
Elle a décidé que le monde sorcier devait aider les victimes qui, ayant perdu leur travail ou leur famille, se retrouvaient à la rue. Elle a aussi décidé que, puisque j'avais plein de temps libre, je devais faire du bénévolat dans le premier centre d'accueil qu'elle a ouvert avec une fierté non dissimulée. Grrrrrrrr ! Comment voulez-vous dire non ? J'en suis arrivé à envier Ron qui est presque dispensé de bénévolat en raison de la difficulté de sa formation d'Auror. De toute façon, je n'ai jamais été capable de faire de la peine à Hermione en lui disant non, alors ça ne sert à rien de me lamenter.
Habillé d'une blouse blanche et avec sur la tête une charlotte des plus seyantes à cause de l'hygiène – on ne plaisante pas avec l'hygiène dans un foyer dont Hermione est la Directrice – j'ai servi des repas au self, de midi à deux heures. Une fois ma corvée –heu ma tâche noble et excitante- expédiée, je me suis dépêché de me carapater avant de me faire repérer par ma meilleure amie, qui ressemble de plus en plus à McGonagall, lorsque j'ai vu Jack qui glandait sous le saule pleureur du parc voisin. J'aime bien cet arbre, il me rappelle Poudlard.
J'aime bien Jack aussi. Il a un look vraiment spécial, des cheveux bleus en pics, une dizaine de piercings sur le visage (je n'ose pas imaginer ce qu'il a sur le corps) et il s'habille avec des vêtements en provenance d'un surplus militaire, ou qu'il récupère dans les poubelles… Je n'ai jamais posé la question. Il a toujours l'air de planer et d'être très loin des préoccupations du commun des mortels mais il est d'une franchise désarmante et semble heureux malgré tous les drames qu'il a vécus. J'admire surtout sa capacité à se foutre royalement de l'opinion des autres. Il a vingt ans et vivait depuis deux ans dans un squat avec trois autres garçons et deux filles de son âge qui s'étaient eux aussi retrouvés sans famille et sans ressources.
Hermione les a harcelés pendant deux mois en leur serinant que leur réinsertion passait par une vie réglée, des études, et un environnement confortable et rassurant. Jack, qui faisait fonction de chef de bande, a fini, sans doute de guerre lasse, par emménager au foyer en disant que finalement la chambre n'était pas trop mal et la bouffe potable.
« Salut Jack ! Qu'est-ce que tu fais de beau ? »
« Hey Harry ! Je décompresse après deux heures d'entretien avec la casse couille qui te sert de copine. J'ai réussi à la faire tourner en bourrique mais elle a quand même réussi à drôlement entamer mon capital zenitude. Alors j'ai besoin d'aide et de relaxation pour redevenir vraiment cool ».
« Tu sais, au fond Hermione est gentille, elle veut vraiment bien faire. Alors tu as besoin d'une cigarette pour te calmer ? »
« Ne blasphème pas, Harry. Tu as sous les yeux le meilleur pétard que tu ne pourras jamais contempler, le meilleur haschisch au monde. Si chaque homme pris de pulsions violentes se mettait à écouter Bob Marley en fumant un joint, il n'y aurait plus de guerre. Ça devrait être élevé au rang de nécessité nationale… »
Je me suis mis à rigoler intérieurement en m'imaginant et train de passer un disque de Bob Marley et de proposer un joint à Voldemort pour calmer sa mégalomanie.
Je me suis mis à rire pour de bon devant les gesticulations de Jack qui paraissait vraiment convaincu de ce qu'il racontait, je l'ai vu se tortiller dans tous les sens pour attraper quelque chose qui était coincé dans la poche de son treillis. Il s'est finalement redressé fièrement en me tendant une petite boite métallique qu'il a ouverte pour me montrer avec vénération le joint qu'elle contenait, puis il m'a dit, du ton qu'emploierait un ministre lors d'une remise de médaille,
« Harry, tu es mon pote et je t'aime bien, tu es quelqu'un de vraiment gentil et c'est rare. Alors je t'offre un petit moment de détente. Il faut que tu apprennes à ne pas te prendre la tête avec des choses sans importance et à te faire plaisir. Tu dois apprendre à penser à toi. Tu vas voir c'est vraiment génial lorsque tu remets les choses à leur juste place »
J'ai pensé d'abord à refuser mais ça avait l'air tellement important pour lui que je n'ai pas osé. Après tout, rien ne m'obligeait à le fumer.
Je suis arrivé chez moi vers quatre heures de l'après-midi et j'ai enfin réussi à prendre quelques heures pour moi. Parce qu'entre les demandes du Ministère pour tout un tas de commémorations et les bonnes œuvres d'Hermione, je n'ai pas beaucoup de temps à consacrer à ma passion secrète, celle pour laquelle j'ai pris cette année sabbatique, la sculpture.
J'ai transformé deux chambres du rez-de-chaussée du manoir Black, que Sirius m'a laissé lorsqu'il est parti vivre en Australie avec Rémus, en un grand atelier. C'est aujourd'hui le seul endroit où je suis vraiment heureux, vraiment moi-même, où je peux enfin faire ce qui me plait sans avoir à rendre de comptes à personne. C'est d'ailleurs pour ça que je tiens cette passion secrète, je n'ai pas envie d'avoir un battage médiatique sur le Sauveur qui est un artiste et encore plus d'obligations. Parce que, je ne me leurre pas, même si je suis nul à chier, il y aura des gens pour crier au génie et vouloir à tout prix posséder une de mes statues et d'autres qui voudront gagner de l'argent sur mon dos.
J'ai passé trois heures de pur bonheur à malaxer la glaise avec laquelle j'essayais de reproduire le magnifique loup au pelage noir comme l'ébène que j'avais croisé la veille de la bataille finale dans la forêt interdite. Pour obtenir ce que j'avais dans la tête, j'ai inventé une potion pour modifier la texture de la terre que j'utilise et une autre potion pour nuancer les pigments qui vont me donner la couleur exacte et la brillance du pelage de mon loup. Je suis sur que Snape ne voudrait jamais croire que j'ai été capable de faire ça ! Je ne sais pas comment exprimer le bonheur et le sentiment de plénitude que je ressens lorsque je modèle la terre et que je n'ai plus en tête que le résultat auquel je veux parvenir. J'ai connu plusieurs déceptions avec des essais ratés qui ne rendaient pas la beauté de mon loup mais là, je sens que je suis tout près de la perfection.
Malheureusement, j'ai du revenir beaucoup trop vite à mon goût dans le monde réel.
Hermione m'avait fait promettre d'assister à une réception donnée pour le lancement du nouveau parfum créé par Severus Snape. Et oui ! Qui l'eut cru ? Severus Snape est un nez exceptionnel, en y réfléchissant bien, peut-être que la longueur de son appendice nasal aurait pu donner un indice. Cette capacité, couplée à sa compétence supérieure dans le domaine des potions, en a fait un créateur de génie. D'ailleurs, Hermione m'a fait acheter un de ses parfums et je dois reconnaître qu'il sent très bon.
Pendant la guerre, Severus a combattu à nos cotés et si nous ne sommes pas devenus amis, nous avons réussi à nous côtoyer sans animosité. Ça fait des mois qu'Hermione le harcèle pour qu'il investisse dans son association d'aide aux SDF moldus mais sans succès, contrairement à moi qui lui ait fait don de l'intégralité du dédommagement que j'ai reçu du Ministère pour avoir sacrifié dix sept ans de ma vie.
Mais Hermione n'est pas du genre à se décourager. Elle a programmé une nouvelle offensive pour le soir même et m'a fait savoir que ma présence était indispensable. Pour je ne sais pour quelle raison, elle est persuadée que j'ai de l'influence sur Severus.
J'ai donc revêtu ma robe de cérémonie qui me sert le cou et gêne mes mouvements en me faisant ressembler à une chouette empaillée pour subir quelques heures de torture face à tout un tas de gens qui ne voient en moi qu'une personne célèbre à côtoyer pour apparaître dans la rubrique people.
Dés mon arrivée, j'ai senti une vague de nausée me prendre à la vue de la foule compacte et bruyante réunie dans une salle immense aux dorures rococo absolument immondes. Je me suis raisonné pour ne pas fuir à toute allure vers le calme de mon atelier en décevant Hermione et j'ai fait une entrée la plus discrète possible.
Malheureusement, la discrétion n'a pas fonctionné et je me suis retrouvé happé par des mains avides et des paroles vides de sens qui s'écoulaient de bouches toutes plus inintéressantes les unes que les autres. J'ai désormais l'habitude et je sais sourire bien à propos tout en faisant semblant d'être parfaitement fasciné par le discours de mes interlocuteurs tout en m'enfermant dans mon esprit. Une voix a pourtant réussi à me sortir de mon état de transe.
« Et bien Monsieur Potter, toujours aussi friand de célébrité à ce que je vois… »
Je me suis retourné d'un coup pour tomber sur un Severus Snape… resplendissant. J'en suis resté bouché bée. Il portait une robe de cérémonie vert émeraude qui faisait magnifiquement ressortir sa peau pâle. Ses yeux noirs semblaient plus brillants et son sourire ironique plus éclatant. Il avait l'air reposé… heureux ! Comment le type le plus torturé que je n'ai jamais connu pouvait-il avoir l'air heureux ? Pourquoi lui et pas moi ?
« Heu… Bonjour Professeur Snape… »
« Plus Professeur, Monsieur Potter. C'est ce qui explique mon air reposé et heureux »
Je lui ai lancé un air de reproche pour avoir lu dans mon esprit. Il s'est approché de moi pour me dire à l'oreille.
« Aucun besoin de recourir à un tel procédé, Monsieur Potter, votre visage est toujours un livre ouvert… ». Il a été interrompu pas une espèce de petite dinde toute frétillante qui venait lui dire qu'il était temps de faire son discours et qui a quand même frémi sous son célèbre regard noir. Snape n'a jamais aimé être interrompu mais il l'a néanmoins suivi.
C'était trop pour moi. Je manquais d'air et je me suis esquivé dans le jardin tout en prenant un whisky que j'ai bu d'une traite au passage. Je me suis réfugié au pied d'un arbre, bien caché à la vue de quiconque entrerait dans le jardin et je me suis laissé aller à mon désespoir.
Comment la vie pouvait-elle être aussi injuste ? Ce type qui avait été un Mangemort, qui m'avait persécuté pendant toute ma scolarité, cet homme injuste, était heureux ! Et moi, je n'y arrivais pas. De rage, j'ai enfoncé mes mains dans mes poches et je suis tombé sur la petite boite que m'avait donnée Jack. Et après tout pourquoi pas ? Qu'est-ce qui pouvait m'arriver si j'essayais ? Ça ne pouvait pas être pire que de découvrir que mon détesté professeur de potions était devenu un homme épanoui. J'ai pris ma baguette et j'ai allumé le joint que j'ai commencé à fumer.
Je me suis laissé aller contre le tronc de l'arbre et j'ai senti la fumée infiltrer mes poumons et un sentiment de sérénité m'envahir. Je commençais à voir les choses de loin, comme si j'étais un oiseau très haut dans le ciel qui planait en regardant les humains s'agiter.
J'étais bien et j'ai commencé à rigoler. Puis j'ai été pris par l'envie incontrôlable de faire perdre sa superbe à ce type qui osait être heureux. C'est vrai ça ! J'avais jusqu'ici été réconforté par l'idée qu'il y avait au moins un homme sur terre qui serait toujours plus malheureux que moi et il avait osé trouver le bonheur. En plus, il me regardait de haut pour bien me montrer qu'il me serait toujours supérieur. Ha mais je n'allais pas me laisser faire. Pas question !
Je me suis levé et j'ai découvert qu'un brouillard épais s'était levé et m'enveloppait. Je me suis dirigé vers la salle de réception. Je suis entré par la porte fenêtre par laquelle j'étais sorti. J'en suis sur parce que j'ai reconnu l'odeur de jasmin que j'avais remarqué en sortant.
Et…
Plus rien…
Trou noir.
Bien. Je progresse. J'ai retrouvé le moment de ma perte de conscience, sans doute provoquée par ce maudit joint.
Troisième étape : vérification de l'environnement
Les odeurs qui me parviennent ne me rappellent rien. Je suis donc dans un endroit inconnu. J'ouvre difficilement les yeux, la lumière m'agresse et j'ai besoin de mes lunettes. En tâtonnant vers la masse grise sur ma droite, je découvre une table sur laquelle reposent tranquillement mes lunettes. Je pousse un soupir de soulagement et les ajuste sur mon nez.
Je suis dans ce qui ressemble à une petite cellule, étendu sur une couchette dure. La pièce contient seulement une table et deux chaises. Les murs, le plafond et le sol sont gris.
Avant que je puisse réfléchir à ce que m'évoque cet endroit, la porte s'ouvre et trois personnes pénètrent dans la pièce. Un type immense qui, vu l'uniforme qu'il porte, doit être un Auror. Hermione qui me regarde comme si j'étais responsable d'un génocide. Et enfin, Severus Snape qui arbore le même sourire que celui qu'il avait lorsque j'avais raté ma potion et qu'il allait pouvoir me retirer des points et me coller une retenue.
Tout cela ne me dit rien qui vaille. Je me laisse retomber en arrière et je souhaite vraiment retomber dans une bienfaisante inconscience. Mais évidemment, comme mes souhaits ne sont jamais exaucés, je reste bien conscient. J'essaye désespérément de me rappeler quelque chose qui puisse expliquer la situation actuelle mais rien… J'entends quelqu'un se racler la gorge et j'ouvre les yeux pour tomber sur le visage de l'immense Auror qui semble vouloir me parler. Bizarrement, il a une voix douce qui ne correspond pas du tout à sa carrure.
« Bonjour Monsieur Potter. Je suis l'Auror Ryordan »
« 'Jour. Soif… » sont les seules syllabes que j'arrive à articuler ».
Il fait apparaître un verre d'eau qu'il me tend. Qu'est-ce que c'est bon l'eau ! Même mon esprit s'éclaircit sous l'effet de cette bienfaisante eau fraiche. Comme quoi, on n'apprécie jamais assez les choses simples. Je me concentre pour ne pas laisser mon esprit divaguer.
« Je suis où ? Qu'est-ce qui s'est passé ? »
« Tu ne te rappelles rien ? » piaille Hermione.
A ton avis, si je pose la question ! Je me mords la langue pour ne pas laisser sortir une réponse désagréable et je regarde fixement l'Auror Ryordan pour bien lui faire comprendre que c'est de lui que j'attends une réponse.
« Vous êtes dans une cellule de dégrisement. Sous le coup d'une accusation d'attentat à la pudeur »
« C'est très grave chez les sorciers. Tu es au courant de ça ? » hurle Hermione.
Mais faites-la taire. Il faut que j'essaye de comprendre ce que vient de dire cet homme qui ne doit pas avoir toute sa raison. Du coin de l'œil, je vois Severus qui fait sortir fermement Hermione de la pièce en lui disant qu'on a pas besoin d'une hystérique et je lui en suis bizarrement reconnaissant. Puis je me concentre de nouveau sur l'Auror.
« Quoi ?! »
« Toujours aussi vif et éloquent, Monsieur Potter ! »
Je déteste Snape. Je l'ai déjà dit, non ?
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A suivre
Le bonus de Tania
Au bout de quelques minutes, les battements faiblissent et je suis capable de réfléchir. (C'est possible ça^^)
Elle veut que le monde sorcier reconnaisse sa responsabilité dans la crise économique sans précédant que traversent les moldus et vienne en aide aux victimes. (^^ Trop bien trouvé le fait de mettre les sorciers comme responsables de la crise^^ tu me diras nos riches milliardaires et autres politiciens/hommes d'affaires véreux qui sont eux responsable de la crise planétaire se prennent aussi pour des sorciers alors^^)
Habillé d'une blouse blanche et avec sur la tête une charlotte des plus seyantes à cause de l'hygiène (mouahaha ! sexy harry^^)
J'admire surtout sa capacité à se foutre royalement de l'opinion des autres. (Ça il l'envie même ! lui qui a du vivre sous le regard des autres !)
« Tu sais, au fond Hermione est gentille, elle veut vraiment bien faire. Alors tu as besoin d'une cigarette pour te calmer ? » (C'est vrai ça ! fumer tue ! le yoga non !^^ le sport de chambre non plus^^ et on peut le consommer sans modération, pas comme le chocolat VV)
… puis il m'a dit, du ton qu'emploierait un ministre lors d'une remise de médaille, (mouahaha j'imagine, j'imagine ! « Mon cher, blablabla, c'est avec une immense fierté que je blablabla ! »^^)
« Harry, tu es mon pote et je t'aime bien, tu es quelqu'un de vraiment gentil et c'est rare. Alors je t'offre un petit moment de détente. Il faut que tu apprennes à ne pas te prendre la tête avec des choses sans importance et à te faire plaisir. (^^ Il devrait devenir psy^^ bonjours, je m'occupe de votre bien être. Un petit pétard tous les jours et hop, happy world^^)
J'ai pensé d'abord à refuser mais ça avait l'air tellement important pour lui que je n'ai pas osé. Après tout, rien ne m'obligeait à le fumer. (C'est vrai !^^ le problème de Ryry c'est qu'il ne sait pas dire non. Je sais j'ai le même problème^^)
?!^^) Et oui ! Qui l'eut cru ? Severus Snape est un nez exceptionnel (sans mauvais jeux de mots en plus mouahaha !), en y réfléchissant bien, peut-être que la longueur de son appendice nasal aurait pu donner un indice. (J'ai dis sans jeux de mots !^^)
Une voix a pourtant réussi à me sortir de mon état de transe. (Un sauveur du sauveur !^^ Severus !)
« Et bien Monsieur Potter, toujours aussi friand de célébrité à ce que je vois… » (Grrr ! pourrait être plus sympas le sauveur du sauveur !)
En plus, il me regardait de haut pour bien me montrer qu'il me serait toujours supérieur. (Il déprime vachement et personne ne voit rien ! il souffre atrocement ! je connais ce sentiment et ça nous bouffe de l'intérieur et si personne ne l'aide…)
« Vous êtes dans une cellule de dégrisement. Sous le coup d'une accusation d'attentat à la pudeur (merde ! mais qu'est ce qu'il a fait ????)
J'espère que ce premier chapitre vous donne envie de connaître la suite…
A bientôt !
