Titre : Un voyage imprévu
Disclaimer : les personnages ne m'appartiennent pas, ils sont à JKR, et si vous le savez pas encore, que faites vous là, vous feriez mieux d'aller relire vos classiques ! Je ne gagne pas d'argent dessus, je me fais juste plaisir. L'idée vient de moi par contre.
Attention, il s'agit d'un slash entre personnes de sexe masculin, donc si vous n'aimez pas ça, faites demi-tour ! Je ne dirais pas entre qui et qui pour conserver un peu de suspense, mais vous allez le savoir très vite. Bonne lecture !
Chapitre 1 : première expérience.
Cela faisait plus d'un mois qu'Harry était chez Ron pour les grandes vacances. Voldemort vaincu, Dumbledore n'avait pas jugé nécessaire que le Survivant subisse encore les Dursley. Mme Weasley s'était empressée d'inviter Harry au Terrier et celui-ci avait accepté avec joie. Hermione les avait rejoints pour l'anniversaire de Harry et devait rester avec eux jusqu'à la rentrée de leur dernière année à Poudlard. C'était leurs premières grandes vacances où ils pouvaient utiliser librement la magie. Ils avaient donc tous trois décidé de travailler le transplanage pour être sûr d'obtenir leur permis du premier coup. C'est à ce dessein qu'ils se trouvaient en ce début d'après-midi dans la chambre de Ron.
« - A toi Harry, fit Ron.
- Rappelle-toi bien, fais le vide dans ton esprit puis imagine ton lieu d'atterrissage et ...
- Je sais 'Mione, la coupa Harry, j'ai entendu MacGonagall comme toi. »
Hermione se tut et hocha la tête en reculant. Harry s'installa en tailleur sur le lit de Ron, ferma les yeux, entreprit de faire le vide dans son esprit et imagina la chambre des jumeaux. A ce moment, Ginny dévala l'escalier en criant à sa mère : « M'man, tu n'as pas vu mon affiche d'Égypte avec les tombeaux des Pharaons ? » Égypte, tombeaux et Pharaons, trois mots enregistrés par le subconscient d'Harry alors qu'il disparaissait de la vue de ses amis dans un plop. Avec un grand sourire, Ron et Hermione se précipitèrent vers la chambre des jumeaux où Harry devait avoir atterri. Seulement la pièce était vide. Hermione pâlit alors que Ron regardait partout en murmurant « Maman va nous tuer, maman va nous tuer, maman va nous tuer. » Ils entreprirent une fouille rapide de toute la maison sans plus de résultats. Ne préférant prévenir ses parents qu'au dernier moment, Ron proposa à Hermione de demander conseil aux jumeaux. La jeune fille accepta et ils envoyèrent un hibou aux jumeaux en leur demandant de venir les voir le plus vite possible dans leur ancienne chambre.
* * * * * * *
Pendant ce temps là, Harry était arrivé dans une pièce assez sombre. Après avoir vérifié qu'il était entier, il regarda autour de lui en se demandant où il avait atterri. La pièce était petite, nue, avec seulement quelques bols et instruments rudimentaires. Il faisait chaud, bien plus qu'au Terrier, et l'air était sec. Il s'approcha de la porte fermée par des planches lorsqu'il entendit des bruits, comme une musique qui se rapprochait. Il se figea et tendit l'oreille, percevant des murmures, comme si toute une foule se trouvait non loin. Curieux, il déplaça légèrement les planches pour jeter un coup d'œil dehors et le spectacle le rendit bouche bée. Où était-il tombé ?
* * * * * * *
Fred et George apparurent devant Hermione et Ron avec un grand sourire.
« - Salut Frangin, tu ne peux pas te passer de nous, hein ! fit Fred.
- On est tellement indispensables, enchaîna George.
- Tellement drôles, continua Fred.
- Tellement occupés aussi, fit George.
- Oui, on a un magasin qui nous attend, enchaîna Fred, qu'est ce que tu veux Ronny ?
- Et bien, vous avez votre permis de transplaner, fit Ron.
- Nonnnnnnnnn, on est venu par cheminée, fit Fred très sérieux.
- D'ailleurs, il faudrait penser à arrêter le feu, il fait une chaleur dans cette chambre, continua George en se dirigeant vers une cheminée inexistante.
- Pourquoi, besoin d'aide ? demanda Fred en voyant Ron et Hermione embêtés.
- En fait, plutôt besoin d'une réponse, répondit Hermione, comment peut-on retrouver un sorcier qui a raté son sort ?
- N'aies pas peur Hermione, tu y arriveras sans problème, la rassura George, par contre, Ron...
- Comment peut-on le retrouver, redemanda Ron. La note de désespoir que les jumeaux perçurent dans le ton de leur frère les fit redevenir sérieux.
- Ben, le ministère a des moyens de détecter les sorciers, répondit Fred.
- Oh non, fit Ron en s'écroulant sur le lit des jumeaux, la tête entre les mains, et à part le ministère ?
- Pourquoi oh non ? demanda George.
- Harry a transplané on ne sait pas où, répondit Hermione en s'asseyant à côté de Ron.
- Racontez-nous exactement ce qui s'est passé » fit Fred en fronçant les sourcils. Les deux amis s'exécutèrent rapidement.
« - Tu dis que Ginny a parlé d'une affiche avant qu'il ne disparaisse, repris George.
- Oui, sur l'Égypte, répondit Hermione.
- Donc il doit être en Égypte, conclu Fred.
- Ou quelque part sur le trajet entre ici et là-bas, ajouta George, c'est quand même très loin.
- Qu'est ce qu'on va faire ? demanda Ron accablé.
- Harry est quand même un sorcier puissant, il est possible qu'il soit arrivé à transplaner jusqu'en Égypte, fit Hermione.
- Oui, dans ce cas, vous avez qu'à envoyer un hibou urgent à Bill pour savoir s'il a vu quelque chose ou s'il peut se renseigner. Il ne doit pas y avoir des tombeaux partout là-bas, fit Fred en se levant.
- Vous nous tenez au courant, hein ! fit George en imitant son frère, on retourne au magasin. » Et ils disparurent tous deux dans un plop alors que Ron se précipitait vers la volière pour envoyer un message à son frère en Égypte.
* * * * * * *
Harry contemplait une foule de personnages, les hommes tous en pagnes blancs, beaucoup entièrement rasés, avec beaucoup de bijoux, les femmes très dénudées, très maquillées avec beaucoup de bijoux elles aussi, et plus particulièrement un homme sous un dais, avec une grande couronne rouge emboîtée dans une blanche, un sceptre et un petit fouet dans les mains, une barbe apparemment fausse, des sandales dorées, assis dans un grand trône, entouré de soldats armés de piques et d'arcs. Ces gens parlaient dans un langage inconnu d'Harry qui reprit ses esprits, sorti sa baguette et murmura 'traducto'. Il comprit ainsi les paroles qu'un homme prononçait assez fort : « Votre majesté, mon Pharaon, les artisans tailleurs de pierre sont heureux de vous présenter votre tombe achevée, les artistes attendent de connaître vos souhaits de fresque pour commencer à la décorer à votre goût. Si vous voulez bien me suivre. » Il vit l'homme qu'il avait remarqué plus tôt se lever et suivre le petit homme bedonnant qui lui avait parlé. Harry recula, atterré. Il se souvenait de romans moldus qu'il avait lu d'un certain Christian Jacq, et eut l'impression confuse de s'être retrouvé en Égypte au temps des Pharaons. Il s'assit par terre et essaya de se rappeler le cours de MacGonagall lorsqu'elle leur avait parlé de transplaner. Une question qu'avait posé Hermione lui revint à l'esprit, il se remémora la scène :
« - Madame, est-il possible de transplaner dans le temps vu que le temps et l'espace sont deux dimensions extrêmement liées.
-Mlle Granger, ce point est confus. Beaucoup de sorciers très puissants ont disparu en essayant de transplaner dans le temps et aucun n'est revenu pour dire où il était allé. On ne sait donc pas où ils ont disparu. Lorsque des sorciers moins puissants, comme vous tous, ont essayé, il ne s'est rien passé. Il est donc inutile que vous essayiez de transplaner dans le temps. Sachez d'abord transplaner dans l'espace. »
Et là ils avaient dévié sur le risque de semer des parties de soi sur son chemin, ce qui n'était pas trop grave, avait assuré leur professeur, juste une perte de temps. Mais Harry n'était pas un sorcier moyennement puissant, il avait tout de même vaincu Voldemort. Il n'avait pas voulu transplaner dans le temps mais il était sûr que c'était ce qui était arrivé. Qu'allait- il devenir ?
* * * * * *
Bill fut très étonné de voir une missive urgente arriver, surtout provenant de son plus jeune frère. Lorsqu'il eut pris connaissance du contenu de la lettre, il s'empressa d'aller trouver un de ses amis du ministère égyptien pour savoir si quelqu'un avait transplané en Égypte dernièrement. Son ami fut surpris de sa requête mais il s'exécuta sans poser de questions. Lorsqu'il répondit par la négative, le visage inquiet de Bill le poussa à le questionner :
« - Qu'est ce qui se passe Bill ? tu attendais quelqu'un ?
- Non, non, mais............, non, rien, je te remercie beaucoup, répondit-il avec un pâle sourire
- Avec plaisir, fit son ami pas dupe, mais respectant son choix de silence
- Bonne journée » fit le roux en s'éloignant.
En chemin pour retourner dans sa chambre, Bill ressorti la lettre de Ron et réfléchi. Harry était, selon lui, assez puissant pour transplaner jusqu'en Égypte. Alors pourquoi n'y était-il pas ? Il songea brusquement à un détail qui l'avait surpris quand lui-même apprenait à transplaner. MacGonagall avait parlé de sorciers extrêmement liés qui avaient réussi le coup de se suivre. L'un transplanait dans un lieu quelconque, inconnu du deuxième, et le deuxième, en pensant très fort au premier, transplanait à côté de lui, quel que soit le lieu. Il pouvait proposer ça à Ron et Hermione, mais les deux amis d'Harry n'étaient sûrement pas assez expérimentés pour y arriver. Sirius et les parents d'Harry n'étaient plus de ce monde. Qui pourrait le retrouver ainsi, qui le connaissait assez bien pour se lier à lui et le retrouver ? Il n'arrivait pas à trouver. Il ne connaissait aucune relation de cœur d'Harry. Après tout, se dit-il, je pourrais bien tenter ça moi- même. Il se souvenait parfaitement bien d'Harry, comment aurait-il pu oublier ses splendides yeux verts empreints de tristesse mais pouvant sembler si rieurs parfois, ses cheveux noirs constamment ébouriffés, son corps qu'il supposait musclé et souple grâce au quidditch, son sourire éclatant, sa joie de vivre malgré tous ses malheurs. Combien de fois n'avait-il pas envié son frère qui était toujours près de lui ? Arrivé dans sa chambre, Bill ressorti un album photo et le feuilleta rapidement jusqu'à trouver la photo qu'il voulait, une photo qui avait été prise pendant un anniversaire d'Harry où celui-ci paraissait heureux, détendu. Il enleva la photo de l'album et alla s'allonger sur son lit tout en continuant à fixer la photo pour graver encore plus les traits d'Harry dans son esprit. Une fois que, les yeux fermés, il pouvait se remémorer Harry, il fit le vide dans son esprit, ne gardant que l'image de Harry en tête. Il se concentra dessus fortement, comme si sa vie en dépendait, et il s'imagina ensuite à côté de lui, à côté du Harry du présent, du Harry de 17 ans, du Harry d'aujourd'hui, et il relâcha sa magie. Il se sentit partir avec la même sensation que l'on a quand on transplane, en espérant très fort rejoindre Harry.
* * * * * * *
Harry était atterré, il ne savait pas quoi faire, n'osait pas retenter de transplaner dans le temps de peur de se retrouver encore ailleurs. Il n'osait pas non plus sortir de la cabane car il se doutait que les gens dehors, ces Égyptiens du temps des Pharaons, n'apprécieraient pas de voir un individu chevelu et habillé d'un jean surgir devant eux. Il avait en plus chaud et ne voulait en aucun cas se retrouver sous le soleil de plomb. Résigné, il s'assit sur le sol, près de la porte, et entreprit d'attendre le soir pour pouvoir explorer les environs. Il était adossé contre le mur, les genoux relevés, ses bras passés autour des ses jambes et sa tête posée sur ses genoux, les yeux clos, quand une légère détonation retentit, lui faisant lever la tête en hâte. S'il n'avait pas été assis, il serait tombé, et il ne put s'empêcher de pousser une exclamation soulagée :
« - Bill ! Celui-ci lui adressa un grand sourire
- Harry, content de te voir !
- Et moi donc ! Je me croyais seul au monde. Comment m'as-tu retrouvé, demanda le jeune homme
- Ron et Hermione m'ont dit que tu avais disparu et que tu devais avoir atterri non loin de l'Égypte, répondit Bill en lui ébouriffant les cheveux avec un sourire
- Mais alors, j'ai pas changé de temps ! s'exclama Harry
- De temps ? ben pourquoi aurais-tu changé de temps ? demanda Bill sceptique
- Il y a des gens dehors et ils ont parlé de Pharaon et de tombeaux. Et puis pas un n'est habillé normalement. Ils font peut-être un film en fait, répondit Harry joyeux. Tout s'arrange, pensa t'il
- Un film ? pas que je sache. Mais je ne sais même pas où on est en fait. Bill s'approcha de la porte et jeta un coup d'œil dehors. Mais, mais, on......
- Quoi ? demanda Harry avec désespoir. ''Pourquoi rien ne pouvait aller bien ?'' pensa-t-il.
- Je connais ce lieu, mais il a changé. On se croirait dans une autre époque, c'est génial, s'exclama le roux.
- Oh non, et comment on va rentrer ? demanda Harry
- Ah oui, c'est vrai que ça complique les choses, fit Bill en s'approchant d'Harry, mais ne t'en fais pas, on va trouver » Harry leva vers lui un regard plein d'espoir. Bill est un grand sorcier, et au moins, je ne suis plus tout seul, pensa t'il. Bill lui fit un sourire convaincu et enchaîna :
« - Mais on ne va rien pouvoir faire de jour, c'est trop dangereux, surtout avec autant de monde si près. Alors on va rester là et attendre le soir.
- Et si quelqu'un vient ?
- Mmmmm, oui, on va se barricader »
Il se leva et lança plusieurs sorts sur la porte. « Voilà, comme ça, personne ne viendra nous déranger et ils ne nous entendront pas. Tu peux te mettre à ton aise Harry. » L'adolescent hocha la tête et ôta son tee-shirt qui lui collait à la peau. Bill détourna les yeux rapidement mais n'avait pu s'empêcher de remarquer le ventre plat d'Harry, ses épaules pâles, il prit une grande inspiration pour se calmer et garder le contrôle de ses émotions. Il alla s'asseoir de l'autre côté de la porte et chercha un moyen d'engager la conversation.
« - Alors, ça te fait quoi de quitter Poudlard l'année prochaine ?
- Ca me désespère.
- Pourquoi, qu'est ce que tu veux faire après ?
- Ben, Auror
- Alors ça va, encore trois ans d'études avant la vie active
- Oui, mais ça ne sera pas pareil. Je serai majeur et tes parents ne vont pas me garder chez eux. Et puis, je ne veux pas leur imposer ça. Il faudra que je me trouve une maison. Ca va être dur de vivre tout seul.
- Ah oui, c'est un grand changement, c'est sûr. Mais tu seras plus libre, tu pourras inviter qui tu veux, te gérer. Ca a aussi son charme.
- Oui, je pense que Ron et Hermione seront très heureux de venir
- D'ailleurs, comment vont-ils ? Ils sont toujours ensembles ?
- Oui, ils finiront mariés si ça continue. Peut-être même qu'ils feront ça avant toi, Charlie et les jumeaux, fit Harry en rigolant
- Ouaip, Percy a gagné, Charlie n'entretient pas de relation sérieuse avec quiconque ou alors il ne me l'a pas dit, et les jumeaux sont trop occupés par leur magasin. Ron pourrait bien être le deuxième.
- Et toi ?
- Moi, rien de prévu non plus. Mais vous êtes bien curieux M. Potter. Et vous alors, pas de relation à m'annoncer ?
- Désolé, non, fit-il en haussant les épaules
- Pourtant, tu as la célébrité, le physique, l'intelligence, ...
- Arrête, tu vas me faire rougir, le coupa Harry
- Mais c'est vrai, tu devrais avoir les filles à tes pieds
- Bof, lâcha Harry
- Bof ? aha, M. Potter, préféreriez-vous les hommes ? Le teint de Harry vira au rouge brique mais il ne répondit pas, fixant ses chaussures.
- Tu sais, Harry, il n'y a pas de honte à ça, ça ne me dérange pas. Au contraire, pensa t'il. Voyant qu'Harry restait muet, il préféra changer de sujet. Tu penses continuer le quidditch après Poudlard ?
- Je ne sais pas, j'aime beaucoup voler, mais je ne sais pas si je pourrais suivre les cours et jouer. Peut-être que si les Aurors ont une équipe, je jouerai, mais sinon, je crois que non.
- Ca serait dommage, tu étais plutôt bon. Mais quelle chaleur ici, fit-il en ôtant son tee-shirt. Bon, faudrait se trouver une activité, sinon on va s'ennuyer ferme
- Oui, mais quoi ? On est bloqué ici » répondit Harry. Bill se leva et vint se planter devant lui, les mains sur les hanches : « Moi, j'ai besoin d'exercice. Que dis-tu d'un combat de lutte sans magie ? » Harry leva les yeux sur lui et se leva à son tour. Ils étaient sensiblement de la même taille, Harry étant légèrement plus petit, et ils avaient le même gabarit. Harry acquiesça avec un sourire, heureux de se défouler : « Ok, que le meilleur gagne ! »
Vala, fin du premier chapitre de cette petite fic qui en contiendra deux. Le chapitre suivant contiendra le lemon si j'arrive à l'écrire, vu que c'est la première fois que je m'adonne à cette activité. J'ai plutôt l'habitude de lire les slash, pas de les écrire, mais bon, qui ne tente rien n'a rien. Rewiews souhaitées, critiques acceptées surtout si elles sont constructives. Désolé d'avance du temps que je vais mettre à poster la suite.
Disclaimer : les personnages ne m'appartiennent pas, ils sont à JKR, et si vous le savez pas encore, que faites vous là, vous feriez mieux d'aller relire vos classiques ! Je ne gagne pas d'argent dessus, je me fais juste plaisir. L'idée vient de moi par contre.
Attention, il s'agit d'un slash entre personnes de sexe masculin, donc si vous n'aimez pas ça, faites demi-tour ! Je ne dirais pas entre qui et qui pour conserver un peu de suspense, mais vous allez le savoir très vite. Bonne lecture !
Chapitre 1 : première expérience.
Cela faisait plus d'un mois qu'Harry était chez Ron pour les grandes vacances. Voldemort vaincu, Dumbledore n'avait pas jugé nécessaire que le Survivant subisse encore les Dursley. Mme Weasley s'était empressée d'inviter Harry au Terrier et celui-ci avait accepté avec joie. Hermione les avait rejoints pour l'anniversaire de Harry et devait rester avec eux jusqu'à la rentrée de leur dernière année à Poudlard. C'était leurs premières grandes vacances où ils pouvaient utiliser librement la magie. Ils avaient donc tous trois décidé de travailler le transplanage pour être sûr d'obtenir leur permis du premier coup. C'est à ce dessein qu'ils se trouvaient en ce début d'après-midi dans la chambre de Ron.
« - A toi Harry, fit Ron.
- Rappelle-toi bien, fais le vide dans ton esprit puis imagine ton lieu d'atterrissage et ...
- Je sais 'Mione, la coupa Harry, j'ai entendu MacGonagall comme toi. »
Hermione se tut et hocha la tête en reculant. Harry s'installa en tailleur sur le lit de Ron, ferma les yeux, entreprit de faire le vide dans son esprit et imagina la chambre des jumeaux. A ce moment, Ginny dévala l'escalier en criant à sa mère : « M'man, tu n'as pas vu mon affiche d'Égypte avec les tombeaux des Pharaons ? » Égypte, tombeaux et Pharaons, trois mots enregistrés par le subconscient d'Harry alors qu'il disparaissait de la vue de ses amis dans un plop. Avec un grand sourire, Ron et Hermione se précipitèrent vers la chambre des jumeaux où Harry devait avoir atterri. Seulement la pièce était vide. Hermione pâlit alors que Ron regardait partout en murmurant « Maman va nous tuer, maman va nous tuer, maman va nous tuer. » Ils entreprirent une fouille rapide de toute la maison sans plus de résultats. Ne préférant prévenir ses parents qu'au dernier moment, Ron proposa à Hermione de demander conseil aux jumeaux. La jeune fille accepta et ils envoyèrent un hibou aux jumeaux en leur demandant de venir les voir le plus vite possible dans leur ancienne chambre.
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Pendant ce temps là, Harry était arrivé dans une pièce assez sombre. Après avoir vérifié qu'il était entier, il regarda autour de lui en se demandant où il avait atterri. La pièce était petite, nue, avec seulement quelques bols et instruments rudimentaires. Il faisait chaud, bien plus qu'au Terrier, et l'air était sec. Il s'approcha de la porte fermée par des planches lorsqu'il entendit des bruits, comme une musique qui se rapprochait. Il se figea et tendit l'oreille, percevant des murmures, comme si toute une foule se trouvait non loin. Curieux, il déplaça légèrement les planches pour jeter un coup d'œil dehors et le spectacle le rendit bouche bée. Où était-il tombé ?
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Fred et George apparurent devant Hermione et Ron avec un grand sourire.
« - Salut Frangin, tu ne peux pas te passer de nous, hein ! fit Fred.
- On est tellement indispensables, enchaîna George.
- Tellement drôles, continua Fred.
- Tellement occupés aussi, fit George.
- Oui, on a un magasin qui nous attend, enchaîna Fred, qu'est ce que tu veux Ronny ?
- Et bien, vous avez votre permis de transplaner, fit Ron.
- Nonnnnnnnnn, on est venu par cheminée, fit Fred très sérieux.
- D'ailleurs, il faudrait penser à arrêter le feu, il fait une chaleur dans cette chambre, continua George en se dirigeant vers une cheminée inexistante.
- Pourquoi, besoin d'aide ? demanda Fred en voyant Ron et Hermione embêtés.
- En fait, plutôt besoin d'une réponse, répondit Hermione, comment peut-on retrouver un sorcier qui a raté son sort ?
- N'aies pas peur Hermione, tu y arriveras sans problème, la rassura George, par contre, Ron...
- Comment peut-on le retrouver, redemanda Ron. La note de désespoir que les jumeaux perçurent dans le ton de leur frère les fit redevenir sérieux.
- Ben, le ministère a des moyens de détecter les sorciers, répondit Fred.
- Oh non, fit Ron en s'écroulant sur le lit des jumeaux, la tête entre les mains, et à part le ministère ?
- Pourquoi oh non ? demanda George.
- Harry a transplané on ne sait pas où, répondit Hermione en s'asseyant à côté de Ron.
- Racontez-nous exactement ce qui s'est passé » fit Fred en fronçant les sourcils. Les deux amis s'exécutèrent rapidement.
« - Tu dis que Ginny a parlé d'une affiche avant qu'il ne disparaisse, repris George.
- Oui, sur l'Égypte, répondit Hermione.
- Donc il doit être en Égypte, conclu Fred.
- Ou quelque part sur le trajet entre ici et là-bas, ajouta George, c'est quand même très loin.
- Qu'est ce qu'on va faire ? demanda Ron accablé.
- Harry est quand même un sorcier puissant, il est possible qu'il soit arrivé à transplaner jusqu'en Égypte, fit Hermione.
- Oui, dans ce cas, vous avez qu'à envoyer un hibou urgent à Bill pour savoir s'il a vu quelque chose ou s'il peut se renseigner. Il ne doit pas y avoir des tombeaux partout là-bas, fit Fred en se levant.
- Vous nous tenez au courant, hein ! fit George en imitant son frère, on retourne au magasin. » Et ils disparurent tous deux dans un plop alors que Ron se précipitait vers la volière pour envoyer un message à son frère en Égypte.
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Harry contemplait une foule de personnages, les hommes tous en pagnes blancs, beaucoup entièrement rasés, avec beaucoup de bijoux, les femmes très dénudées, très maquillées avec beaucoup de bijoux elles aussi, et plus particulièrement un homme sous un dais, avec une grande couronne rouge emboîtée dans une blanche, un sceptre et un petit fouet dans les mains, une barbe apparemment fausse, des sandales dorées, assis dans un grand trône, entouré de soldats armés de piques et d'arcs. Ces gens parlaient dans un langage inconnu d'Harry qui reprit ses esprits, sorti sa baguette et murmura 'traducto'. Il comprit ainsi les paroles qu'un homme prononçait assez fort : « Votre majesté, mon Pharaon, les artisans tailleurs de pierre sont heureux de vous présenter votre tombe achevée, les artistes attendent de connaître vos souhaits de fresque pour commencer à la décorer à votre goût. Si vous voulez bien me suivre. » Il vit l'homme qu'il avait remarqué plus tôt se lever et suivre le petit homme bedonnant qui lui avait parlé. Harry recula, atterré. Il se souvenait de romans moldus qu'il avait lu d'un certain Christian Jacq, et eut l'impression confuse de s'être retrouvé en Égypte au temps des Pharaons. Il s'assit par terre et essaya de se rappeler le cours de MacGonagall lorsqu'elle leur avait parlé de transplaner. Une question qu'avait posé Hermione lui revint à l'esprit, il se remémora la scène :
« - Madame, est-il possible de transplaner dans le temps vu que le temps et l'espace sont deux dimensions extrêmement liées.
-Mlle Granger, ce point est confus. Beaucoup de sorciers très puissants ont disparu en essayant de transplaner dans le temps et aucun n'est revenu pour dire où il était allé. On ne sait donc pas où ils ont disparu. Lorsque des sorciers moins puissants, comme vous tous, ont essayé, il ne s'est rien passé. Il est donc inutile que vous essayiez de transplaner dans le temps. Sachez d'abord transplaner dans l'espace. »
Et là ils avaient dévié sur le risque de semer des parties de soi sur son chemin, ce qui n'était pas trop grave, avait assuré leur professeur, juste une perte de temps. Mais Harry n'était pas un sorcier moyennement puissant, il avait tout de même vaincu Voldemort. Il n'avait pas voulu transplaner dans le temps mais il était sûr que c'était ce qui était arrivé. Qu'allait- il devenir ?
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Bill fut très étonné de voir une missive urgente arriver, surtout provenant de son plus jeune frère. Lorsqu'il eut pris connaissance du contenu de la lettre, il s'empressa d'aller trouver un de ses amis du ministère égyptien pour savoir si quelqu'un avait transplané en Égypte dernièrement. Son ami fut surpris de sa requête mais il s'exécuta sans poser de questions. Lorsqu'il répondit par la négative, le visage inquiet de Bill le poussa à le questionner :
« - Qu'est ce qui se passe Bill ? tu attendais quelqu'un ?
- Non, non, mais............, non, rien, je te remercie beaucoup, répondit-il avec un pâle sourire
- Avec plaisir, fit son ami pas dupe, mais respectant son choix de silence
- Bonne journée » fit le roux en s'éloignant.
En chemin pour retourner dans sa chambre, Bill ressorti la lettre de Ron et réfléchi. Harry était, selon lui, assez puissant pour transplaner jusqu'en Égypte. Alors pourquoi n'y était-il pas ? Il songea brusquement à un détail qui l'avait surpris quand lui-même apprenait à transplaner. MacGonagall avait parlé de sorciers extrêmement liés qui avaient réussi le coup de se suivre. L'un transplanait dans un lieu quelconque, inconnu du deuxième, et le deuxième, en pensant très fort au premier, transplanait à côté de lui, quel que soit le lieu. Il pouvait proposer ça à Ron et Hermione, mais les deux amis d'Harry n'étaient sûrement pas assez expérimentés pour y arriver. Sirius et les parents d'Harry n'étaient plus de ce monde. Qui pourrait le retrouver ainsi, qui le connaissait assez bien pour se lier à lui et le retrouver ? Il n'arrivait pas à trouver. Il ne connaissait aucune relation de cœur d'Harry. Après tout, se dit-il, je pourrais bien tenter ça moi- même. Il se souvenait parfaitement bien d'Harry, comment aurait-il pu oublier ses splendides yeux verts empreints de tristesse mais pouvant sembler si rieurs parfois, ses cheveux noirs constamment ébouriffés, son corps qu'il supposait musclé et souple grâce au quidditch, son sourire éclatant, sa joie de vivre malgré tous ses malheurs. Combien de fois n'avait-il pas envié son frère qui était toujours près de lui ? Arrivé dans sa chambre, Bill ressorti un album photo et le feuilleta rapidement jusqu'à trouver la photo qu'il voulait, une photo qui avait été prise pendant un anniversaire d'Harry où celui-ci paraissait heureux, détendu. Il enleva la photo de l'album et alla s'allonger sur son lit tout en continuant à fixer la photo pour graver encore plus les traits d'Harry dans son esprit. Une fois que, les yeux fermés, il pouvait se remémorer Harry, il fit le vide dans son esprit, ne gardant que l'image de Harry en tête. Il se concentra dessus fortement, comme si sa vie en dépendait, et il s'imagina ensuite à côté de lui, à côté du Harry du présent, du Harry de 17 ans, du Harry d'aujourd'hui, et il relâcha sa magie. Il se sentit partir avec la même sensation que l'on a quand on transplane, en espérant très fort rejoindre Harry.
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Harry était atterré, il ne savait pas quoi faire, n'osait pas retenter de transplaner dans le temps de peur de se retrouver encore ailleurs. Il n'osait pas non plus sortir de la cabane car il se doutait que les gens dehors, ces Égyptiens du temps des Pharaons, n'apprécieraient pas de voir un individu chevelu et habillé d'un jean surgir devant eux. Il avait en plus chaud et ne voulait en aucun cas se retrouver sous le soleil de plomb. Résigné, il s'assit sur le sol, près de la porte, et entreprit d'attendre le soir pour pouvoir explorer les environs. Il était adossé contre le mur, les genoux relevés, ses bras passés autour des ses jambes et sa tête posée sur ses genoux, les yeux clos, quand une légère détonation retentit, lui faisant lever la tête en hâte. S'il n'avait pas été assis, il serait tombé, et il ne put s'empêcher de pousser une exclamation soulagée :
« - Bill ! Celui-ci lui adressa un grand sourire
- Harry, content de te voir !
- Et moi donc ! Je me croyais seul au monde. Comment m'as-tu retrouvé, demanda le jeune homme
- Ron et Hermione m'ont dit que tu avais disparu et que tu devais avoir atterri non loin de l'Égypte, répondit Bill en lui ébouriffant les cheveux avec un sourire
- Mais alors, j'ai pas changé de temps ! s'exclama Harry
- De temps ? ben pourquoi aurais-tu changé de temps ? demanda Bill sceptique
- Il y a des gens dehors et ils ont parlé de Pharaon et de tombeaux. Et puis pas un n'est habillé normalement. Ils font peut-être un film en fait, répondit Harry joyeux. Tout s'arrange, pensa t'il
- Un film ? pas que je sache. Mais je ne sais même pas où on est en fait. Bill s'approcha de la porte et jeta un coup d'œil dehors. Mais, mais, on......
- Quoi ? demanda Harry avec désespoir. ''Pourquoi rien ne pouvait aller bien ?'' pensa-t-il.
- Je connais ce lieu, mais il a changé. On se croirait dans une autre époque, c'est génial, s'exclama le roux.
- Oh non, et comment on va rentrer ? demanda Harry
- Ah oui, c'est vrai que ça complique les choses, fit Bill en s'approchant d'Harry, mais ne t'en fais pas, on va trouver » Harry leva vers lui un regard plein d'espoir. Bill est un grand sorcier, et au moins, je ne suis plus tout seul, pensa t'il. Bill lui fit un sourire convaincu et enchaîna :
« - Mais on ne va rien pouvoir faire de jour, c'est trop dangereux, surtout avec autant de monde si près. Alors on va rester là et attendre le soir.
- Et si quelqu'un vient ?
- Mmmmm, oui, on va se barricader »
Il se leva et lança plusieurs sorts sur la porte. « Voilà, comme ça, personne ne viendra nous déranger et ils ne nous entendront pas. Tu peux te mettre à ton aise Harry. » L'adolescent hocha la tête et ôta son tee-shirt qui lui collait à la peau. Bill détourna les yeux rapidement mais n'avait pu s'empêcher de remarquer le ventre plat d'Harry, ses épaules pâles, il prit une grande inspiration pour se calmer et garder le contrôle de ses émotions. Il alla s'asseoir de l'autre côté de la porte et chercha un moyen d'engager la conversation.
« - Alors, ça te fait quoi de quitter Poudlard l'année prochaine ?
- Ca me désespère.
- Pourquoi, qu'est ce que tu veux faire après ?
- Ben, Auror
- Alors ça va, encore trois ans d'études avant la vie active
- Oui, mais ça ne sera pas pareil. Je serai majeur et tes parents ne vont pas me garder chez eux. Et puis, je ne veux pas leur imposer ça. Il faudra que je me trouve une maison. Ca va être dur de vivre tout seul.
- Ah oui, c'est un grand changement, c'est sûr. Mais tu seras plus libre, tu pourras inviter qui tu veux, te gérer. Ca a aussi son charme.
- Oui, je pense que Ron et Hermione seront très heureux de venir
- D'ailleurs, comment vont-ils ? Ils sont toujours ensembles ?
- Oui, ils finiront mariés si ça continue. Peut-être même qu'ils feront ça avant toi, Charlie et les jumeaux, fit Harry en rigolant
- Ouaip, Percy a gagné, Charlie n'entretient pas de relation sérieuse avec quiconque ou alors il ne me l'a pas dit, et les jumeaux sont trop occupés par leur magasin. Ron pourrait bien être le deuxième.
- Et toi ?
- Moi, rien de prévu non plus. Mais vous êtes bien curieux M. Potter. Et vous alors, pas de relation à m'annoncer ?
- Désolé, non, fit-il en haussant les épaules
- Pourtant, tu as la célébrité, le physique, l'intelligence, ...
- Arrête, tu vas me faire rougir, le coupa Harry
- Mais c'est vrai, tu devrais avoir les filles à tes pieds
- Bof, lâcha Harry
- Bof ? aha, M. Potter, préféreriez-vous les hommes ? Le teint de Harry vira au rouge brique mais il ne répondit pas, fixant ses chaussures.
- Tu sais, Harry, il n'y a pas de honte à ça, ça ne me dérange pas. Au contraire, pensa t'il. Voyant qu'Harry restait muet, il préféra changer de sujet. Tu penses continuer le quidditch après Poudlard ?
- Je ne sais pas, j'aime beaucoup voler, mais je ne sais pas si je pourrais suivre les cours et jouer. Peut-être que si les Aurors ont une équipe, je jouerai, mais sinon, je crois que non.
- Ca serait dommage, tu étais plutôt bon. Mais quelle chaleur ici, fit-il en ôtant son tee-shirt. Bon, faudrait se trouver une activité, sinon on va s'ennuyer ferme
- Oui, mais quoi ? On est bloqué ici » répondit Harry. Bill se leva et vint se planter devant lui, les mains sur les hanches : « Moi, j'ai besoin d'exercice. Que dis-tu d'un combat de lutte sans magie ? » Harry leva les yeux sur lui et se leva à son tour. Ils étaient sensiblement de la même taille, Harry étant légèrement plus petit, et ils avaient le même gabarit. Harry acquiesça avec un sourire, heureux de se défouler : « Ok, que le meilleur gagne ! »
Vala, fin du premier chapitre de cette petite fic qui en contiendra deux. Le chapitre suivant contiendra le lemon si j'arrive à l'écrire, vu que c'est la première fois que je m'adonne à cette activité. J'ai plutôt l'habitude de lire les slash, pas de les écrire, mais bon, qui ne tente rien n'a rien. Rewiews souhaitées, critiques acceptées surtout si elles sont constructives. Désolé d'avance du temps que je vais mettre à poster la suite.
