Bonjour tout le monde !
Je vous présente une nouvelle fiction que j'avais postée il y a quelques mois mais que j'ai -malheureusement- oubliée.
Bref, voici le prologue, l'intro, appeler ça comme vous voulez ;)
Il se nomme « Transformation » , je pense que vous devinerez rapidement pourquoi.
Je vous souhaite une bonne lecture !
J'avais beau me retourner, je ne voyais rien. Il n'y avait personne. Pourtant, même en m'assurant qu'il n'y avait personne derrière moi, je me sentais épiée,suivie. Cette rue, habituellement fréquentée par des voitures, des passants et des animaux errants, était déserte ce soir. Je n'aurais pas du quitter ce bar seule. Je n'aurais pas du refuser à Matt de me raccompagner chez moi. Non, encore mieux ! Je n'aurais pas du aller à cette stupide fête. Je leva la tête. Le ciel était dégager, de manière à ce que je puisse admirer les étoiles et la lune. Les nuages qui avaient inondés la ville la veille avaient disparue. Je pressa le pas et sera mon sac contre moi. Demain, personne n'allait retrouver mon corps au bord d'une route, à vingt kilomètres d'ici, violé et meurtri, car mon corps sera dans mon lit, sous ma couette, en train de dormir. Dans dix minutes, peut-être quinze, je rentrerait dans mon appartement, je donnerais à manger à mon chat Google, je prendrais un ou deux aspirines pour atténuer mon mal de tête et je m'endormirais dans mon lit habillée tellement je serais fatiguée. Pas de quoi faire un drame. Je détacha mon regard du ciel pour le poser devant moi, et me pétrifia. Un homme d'une vingtaine d'année était appuyer contre le poteau électrique à une dizaine de mètre de moi. Et il me regardait. J'avanca un peu plus vite, et secoua la tête pour me chasser les idées noires qui m'envahissaient. Non, cet homme ne sera pas mon assassin. Ne soit pas aussi parano, Raven, reprend toi ! Il ne faisait aucun bruit. Le silence nous entourait. Seul le couinement de mes chaussures sur le sol mouillé se faisait entendre. Pas même le bruit des voitures qui circulaient quelques rues plus loin ne nous atteignaient. Je passa à coter de l'homme, et il ne bougea pas. Je me retourna quelques secondes après, mais m'arrêta net. Il n'y avait plus personne, et la lumière du poteau s'était éteinte. Il n'avait quand même pas disparut ! Je secoua la tête une nouvelle fois et me retourna pour faire face à mon chemin. Mais cet homme se trouvait maintenant en face de moi. Il porta sa main à ma gorge, et me souleva du sol. Je secoua les pieds, mais ils brassaient l'air. Je tentais de le supplier de me laisser, mais aucun son compréhensible ne sorti de ma bouche.
- Vous n'êtes tous que des vermines ! Vous devriez vous agenouillez devant nous !
Il me projeta contre un mur à quelques mètres de là. Je reprit ma respiration, tandis qu'une douleur me figea. Je retira un bout de verre qui c'était planté dans mon dos, et retint un cri. Ce type était cinglé. Pour une fois, je n'étais pas parano, j'avais vu juste. L'homme me regarda pendant quelques secondes, et s'approcha de moi d'une allure féline, tel un prédateur devant sa proie. Il me donna un coup de pied dans l'abdomen, ce qui m'envoya quelques mètres plus loin. Cet homme,même s'il était cinglé, avait une force surhumaine. Je me tordait de douleur, essayant de crier en vain. Ma respiration était bloquée. Je tentais de la reprendre, mais n'y arriva toujours pas. Une paire de bottes se dressa devant moi. Je fermait les yeux, attendant les prochain coups. Le type leva ma tête, et planta son regard dans le mien.
- Je doit avouer que tu est résistante, pour une humaine
Je détourna le regard. Ses yeux luisaient d'une lueur meurtrière. Il m'assena une claque magistrale, et reprit mon visage entre ses mains.
- Regarde celui qui va t'anéantir. Celui qui va t'arracher la vie. Celui qui va se nourrir de toi.
Je lui obéis. Malgré sa folie, il avait un visage magnifique. Digne d'un ange. Ses yeux étaient d'un rouge inquiétant mais magnifique. Il s'arracha de mon regard et me mordis au cou. Une douleur inimaginable pénétra en moi. Chaque parcelle de ma peau était en feu. Je m'abandonna dans un cri de douleur. Cette douleur était horrible. On m'aurait arracher un bras que j'en aurait rit face à ça. Mon cœur tentait de battre, il tentait de mener le sang dans chacun de mes membres, mais s'en était fini. J'allais mourir. Ce cinglé m'avait donner de la drogue que mon corps ne supportait pas. Je ne verrais plus jamais mes amies. Je ne verrait plus jamais Google. Je ne verrait plus mes parents. J'allais mourir. Toute ces choses que j'allais laisser en suspend. Je ne pourrais jamais dire à Matt que je l'aimait depuis la maternelle. Raven, une fille de 18 ans, allait mourir violée et tuée aux alentours de Chicago. J'avais envie de pleurer une dernière fois. Mais même avec toute la peine que j'avais, je n'y arrivait pas. Au bout de je-ne-sais combien d'années de supplice, la douleur à mes membres s'atténua, jusqu'à disparaitre. Elle se dirigea vers mon cœur. Ce n'était pas la peine de dire qui allait être le grand vainqueur : mon cœur allait perdre, j'en était sure. Vint le moment où mon cœur cessa de battre. La douleur disparu. C'était sa, après la mort ? On se rappellerais pour l'éternité de notre vie, de nos amies et de notre famille tant chéri et on se mordrais les doigts à l'idée de ne plus jamais les revoir ? J'avais surement atterri en enfer. Je fini par retrouver mon ouïe. Des bribes de conversations me venaient. J'entendis une fermeture éclaire se refermer, puis un homme.
- Cette jeune demoiselle a été tuée par un animal sauvage hier soir, vers 22h15. Nous allons prévenir la famille de Melle Raven Pawnee dans la soirée. Bonne fin de journée, Messieurs.
Des pas se firent entendre, puis une porte claqua. Alors comme sa, j'étais morte ? C'était sa, la mort ? Je pouvais forcement bouger. Sa n'étais pas logique. Je fis bouger un de mes doigts, vite suivit par mes autres membres. D'un coup, mes yeux s'ouvrirent. Je voyais les choses avec précision. Sur une lampe au plafond, je pouvait y voir les couleurs de l'arc-en-ciel, accompagnée d'une couleur dont je n'avait aucune connaissance. Je ne l'avais jamais vu. La seconde d'après, un mal de gorge horrible m'assaillis. C'était comme la douleur que l'on m'avait affliger avant, mais elle se situait dans ma gorge. J'avais tellement soif ! Je me précipita vers l'évier et ouvrit le robinet. J'avalais l'eau à pleine gorgée, manquant de m'étouffée avec. A peine avait-je ingérer le liquide qu'il ressorti instantanément, de couleur métallique. Puis, une odeur alléchante vint à moi. Je perdis tout contrôle de moi-même et couru jusqu'à la source de cette magnifique odeur. Il se trouvait que c'était une femme non loin de la pièce ou j'étais. A sa vue, je perdis toute trace de civisme et me jeta sur elle. Elle n'eut pas le temps de réagir que je lui mordis le cou. Un liquide, son sang, coula in extremis dans ma bouche. Que c'était bon ! Jamais je n'avais gouter quelque chose égale à sa. Lorsque j'eus fini de la vidée de son sang, un grognement de frustration m'échappa. J'en voulais plus. Il m'en fallait plus.
