Base : Naruto
Genre : humour, parodie de conte (?!) et PWP assumé alors, ne cherchez pas l'histoire, y'a pas d'histoire, POV d'Akamaru
Statut : en cours. trois chapitres prévus.
Pairing : KibaxShino ! Avant y'a une tentative misérable de KibaxAkamaru, mais la SPA nous a menacé d'un procès si on le faisait.
Rating : M, pasque y'a plein de groooos moooots rhoooo !
Disclamer : Ouiiiii Graaaand Maaaîîîître Sacréééé du Cuuulte du Mangaaaa Diviiinnn KISHIIIMOOOTOOO c'est toi et toi seul qui a su créer et donner vie à ton image à tous nos héros préférés ! (Ça change rien, j'en veux un quand même) et la petite merdeuse en rouge est de Perrault (qui l'a piquée au folklore, alors on est quitte).
Le petit chien rouge qui chaperonne le loup
« Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas, si le loup y était, il nous mangerait, mais comme il n y' est pas, il nous mangera pas. »
Traditionnel populaire.
Épisode 1 : Promenons nous dans les bois…
- Vas-y, MARQUAGE DU TERRITOIRE !
L'attaque la moins sexy de tout Konoha (pour les autres villages, je ne sais pas, mais j'imagine qu'il y a pas grand-chose de pire comme attaque que de pisser sur l'adversaire), et il faut que ça soit celle dans laquelle j'excelle. Remarquez, je suis un chien. Ma vie est guidée par l'idée de pisser plus haut que tous les autres.
Et mon crétin de maître que ça fait rire comme un pourri ! Faut dire que c'est un mec, lui aussi sa vie est destinée à pisser plus haut et/ou plus loin que les autres. Pas consciemment, mais les chiens sentent ces choses là.
Enfin, dans les bois, l'avantage c'est que personne n'est là pour le voir s'extasier de ce que j'arrive à projeter cette « attaque » à plus de dix mètres. Déjà qu'il ne passe pas pour un être particulièrement fin ou délicat, là ce serait la totale.
C'est que, voyez-vous, mon maîmaître adoré, il est complètement timbré.
Non, je ne me plains pas, j'ai une belle vie de chien ninja, il me nourrit tous les soirs, je peux dormir dans son lit et il ne me tabasse même pas quand je le mords pour rigoler (il aurait du mal, aussi, je fais vingt kilos de plus que lui, maintenant). Non, je ne me plains pas, mais j'ai tout de même parfois l'impression que je suis tombé entre les mains du gars le plus débile de Konoha.
Enfin dans son entourage proche, y'a pas pire.
Ha, si, peut-être Naruto, mais lui il est hors catégorie.
Bon, voilà, mon problème, dans ma vie de chien, c'est la connerie de mon maître.
- AKAMARU !!! T'ES OU ?
Et cette manie qu'il a de gueuler à tous vents ! Personne n'est sourd, merde !
- On est des bêtes, mon ptit chien !
Et ces surnoms à la con, on dirait qu'il parle à sa petite amie ! (Inexistante jusqu'à ce jour, je vous rassure, aucune fille saine d'esprit n'est restée plus de trois jours avec lui) mais je l'ai prévenu, le jour où il m'appelle « ma caille » ou « mon lapin », je lui donne une voix de fille pour le restant de ses jours.
- Ouaich ! j'suis trop fort !
Et ce côté frimeur-j'me-la-pète-à-longueur-de-journée, c'est insupportable de voir à quel point il se prend pour le mec le plus doué du coin, alors qu'il sait pertinemment que c'est juste un boulet qui entraîne son chien à pisser le plus loin.
- Tu sais ce qu'on fait ce soir ?
Moi, je dors, toi tu fais ce que tu veux.
- Raté mon gros ! Ce soir c'est l'anniversaire d'Inooooo !
Ho ben ça alors. Dire que j'en ai rien à foutre est un puissant euphémisme. Je suis un chien, compter les années est à mes yeux une des activités les plus connes du monde.
- Et on fait une fête spéciale dans les bois pour ça. Avec feu de camp et bière à volonté !
Là encore, rien à secouer, parce que vous savez, moi la bière.... bof quoi.
- On peut pas rater ça mon p'tit chien !
Au temps pour la compréhension animal/humain.
Bref, devinez qui est bourré comme une outre, en train de danser la macarena en calebute autour du joyeux feu de camp sous les éclats de rire alcoolisés de ses petits camarades... oui c'est bien lui ! Bravo.
Moi, je me suis niché entre les jambes de Hinata (raah non ! À quoi vous pensez encore, bande de pervers !), elle me gratouille la tête, bien contente de m'avoir comme excuse pour ne pas devoir danser avec les autres.
Shino, pas très loin, participe aussi en esprit mais non en corps à la liesse générale, avachi à côté de Shikamaru qui baille à s'en décrocher la mâchoire.
Faut dire aussi que la soirée est déjà pas mal avancée. Déjà les plus téméraires des tourtereaux de l'assemblée se sont égarés dans les bois environnants. Rien qu'à voir l'air scandalisé du cousin Hyuga quand il hasarde son regard du côté des bois, on devine qu'il y a de l'occupation interdite aux mineurs dans l'air.
Kibounet, hermétique à l'ambiance de printemps, continue à se trémousser langoureusement (ou presque) au son de la musique. C'est pas plus mal. La dernière fois qu'une folie copulative l'a saisit, il a failli violer une marchande de soupe. Et s'est fait tabasser par le mari de celle-ci.
Ça fait tout de même tard cette histoire là !
-Heu... Kiba... il se fait tard.
Ha cette Hinata, toujours là quand il le faut !
- Laisse-le.
Ha ce Shino, toujours le mot pour rire !
- Akamaru s'en occupera.
Quel boute en train ce monstrueux dompteur d'insecte ! Moi, m'occuper de ce... de mon maître ! Quelle bonne blague. Bourré, il pèse trois fois mon poids, il gigote plus qu'une pucelle qui se fait violer, et il tape bien plus fort si j'essaye de le mordre. En deux mots, pas question.
Tous les dieux sont avec nous, puisque le danseur bourré décide qu'il en marre de danser... seul.
- Allez ! Hina, viens-là.
Avant qu'il ait pu esquisser le moindre geste, il se retrouve par terre, le nez dans les restes d'un paquet de chips décédé. Derrière lui, fier, droit, sûr de lui, le cousin qui le foudroie du regard.
- Ne pose jamais tes sales pattes sur Hinata.
Et, tel un homme des cavernes, il saisit la pauvre jeune fille au bord des larmes, lui broie le bras et déclare noblement :
- On rentre à la maison, Hinata.
C'est triste à dire, mais je suis bien content qu'il l'ait ramenée (et qu'il se soit tiré par la même occasion) : il y a tellement de choses indignes des yeux pures des jeunes filles qui vont se passer ce soir-là. Comme (un exemple au hasard), Sakura qui vient planquer entre deux sacs une petite culotte empruntée à... à Ino, puisque cette dernière déboule, furieuse, en hurlant que c'est pas drôle que « putain les aiguilles de pin ça arrache ». S'ensuit une explication édifiante de Sakura qui prétend que si elle faisait pipi debout, elle n'aurait jamais pu lui piquer le sous-vêtement en question. Avec mise en pratique.
Je matte d'un œil distrait, tout en lêchouillant le front de mon maître bien aimé et à moitié dans les vapes, Kiba sort sa tête du sol, et Shino a l'air de s'emmerder comme un rat crevé au fond d'une cave.
Les filles étant parties pisser plus loin « dans la rivière ! » a gueulé Sakura, « ouaaaa génial dans la rivière ! » a confirmé son amie, bref, Shino tente aussi de prendre la poudre escampette.
- Grrroarr, fais-je, pour lui signifier qu'un peu d'aide serait la bienvenue.
- Laisse-le ici, il va cuver.
Je ne suis pas loin de lui donner raison. Mais franchement, je ne peux pas faire ça à mon pauvre imbécile de maître. S'il n'en reste qu'un ce sera moi. Et donc, je retourne lui laper le visage. Et, croyez-moi ou pas, il a l'air d'aimer ça !
Mais c'est qu'il reprend du poil de la bête la Kibounet ! Mais aussi, comment faire autrement : un chien, c'est l'animal le plus fidèle du monde, il vous aime quoique vous fassiez, il peut vous lécher le visage même si vous puez le sake bon marché. Le meilleur ami de l'homme, une fois conquis, vous est d'une fidélité sans borne, une tendresse, une affection, un amour infini. Tout ça, seul un chien pourra vous le donner. Et ce, même si vous êtes le pire des salauds. Alors sincèrement, comment ne pas craquer, comment ne pas se sentir mieux, se sentir plus vivant lorsque votre fidèle compagnon est auprès de vous ?
Pour preuve, il me sourit, montre les dents, et renifle. Pour finir par entourer mon cou de ses bras, fourrer sa tête dans ma fourrure... et se moucher dedans au passage. J'ai envie de le mordre !
D'ailleurs... continues et je te mords !
- Meuh tu ferais pas ça.... mon gros chien ?
Et voilà-t-y pas qu'il me plante ses petites dents misérables d'humain dans le cou ? Il est con comme un manche de pioche ce gars !
Et c'est parti ! En fait, quand il m'attaque, c'est le signe que la bagarre peut commencer. On se jette par terre, on se roule dans la poussière, on a de la terre partout, moi dans mes poils, lui dans ses vêtements (dans le seul vêtement qu'il a gardé en fait... ça doit gratter !). Gnarg ! ça c'est de la baston, parfois j'y met même des coups de griffes ou de crocs à droite à gauche, pas trop non, plus, le but est pas s'entretuer. Là, ça commence comme d'habitude, et puis… ça dégénère.
Surtout que là, pour le coup, il est rond comme une queue de pelle. Au début, je met son relâchement sur le compte de l'ivresse et puis.... ben qu'est-ce qu'il me fait ?
Ben v'là autre chose.
Il se colle à moi... comme on ne devrait jamais coller son chien. Ho Kiba ! On se reprend ! Autant pisser dans un violon. Ce type, je comprend pourquoi il ne garde aucune copine : il est devenu beaucoup trop chien-loup pour elles. S'il se frotte sur elles comme il est en train de se branler sur moi, c'est sûr qu'il est parti pour être célibataire à vie !
C'est vrai ça.
Bon aller, fini de déconner. Un bon coup de patte dans les côtes, normalement il devrait se décoller.
- Ah- Mmmmm viens mon chien.
Heu… Kiba… hem…
- GRRRR !!!
Okay ! Il est en manque sévère. Je l'avais déjà vu baver sur des filles, voir une ou deux fois faire le voyeur (tout le monde le fait, y'a pas de mal) mais là ça tourne malsain.
J'exagère ?
Hé oh ! Je viens quasi de me faire violer par mon maître !
Je sais bien qu'il y a pas d'incompatibilité technique notoire entre nous mais tant qu'à faire, je préférais que notre relation reste platonique. Il a pas l'air des masses d'accord. Forcément, il est bourré comme une outre, il est en manque affectif sévère (je l'avais pas déjà dit ? Maintenant c'est fait), il est con comme un balais brosse et en plus, alors que tout le monde (ou presque) est heureux (ou presque) et en couple ce soir (ou presque), il se sent seul et malheureux, il a besoin d'une paire de bras qui l'enlacent, d'une paire de fesses à tripoter et d'une paire de sein à palucher. Je ne peut lui donner ni les unes, ni les autres, juste un peu de chaleur animale. Vous me direz, la chaleur animale, ça commence à bien faire. C'est qu'il est plus collant qu'un post-it de liste de courses, lui.
Alors, ni une ni deux, retenez le truc : un bon coup de croc. Et bien placé s'il vous plait.
Et ben alors ? Ça lui fait autant d'effet qu'un pet de mouche !
Tout s'explique quand je parviens enfin à al décrocher en me secouant comme un épileptique : il ronfle tel un bienheureux qui cuve son vin. D'ailleurs, il cuve son vin.
Et puis, par terre, sur le petit coin de mousse où je l'ai traîné par le col, il recommence à se trémousser. Stratégiquement, je prends mes distances.
Ben c'est pas beau à voir tout ça. Vous voulez quand même savoir ? Quelle bande de pervers, je vous jure, c'est du propre la jeunesse de nos jours. Bon, puisque tout le monde insiste, je vais vous dresser le tableau.
Le gars est en caleçon jaune à pois gris, il s'est alangui sur le lit de mousse comme un princesse dans des draps de soie. Une main qui agrippe un bout de mousse comme elle peut, nerveusement, brutalement, agressivement ; une autre main qui se fraye un chemin vers le Sud, sans délicatesse ni sensualité, sans tendresse ni douceur, juste un réflexe conditionné, un geste brusque et torride. Un va et vient mécanique mais toujours aussi plaisant (pas à voir, je vous assure), quelques coups de hanches bien sentis et le voilà qui se met à trembler de partout. Il transpire, il frissonne, il halete, se tord dans tous les sens. Et bientôt, une troisième couleur vient se rajouter à son calebute. Bravo l'artiste. Et puis, cerise sur le gâteau à la crème, il murmure d'une voix rauque, certainement très sexy pour les humain, complètement ridicule pour nous autres canins « ha vas-y encore, c'est bon ».
Il doit se trouver une fille, et vite. Ça commence à devenir urgent.
Voilà, ma mission : trouver une petite amie à mon maîmaître adoré, non pour son bien être ou parce qu'il est tellement gentil que j'ai envie de lui faire plaisir mais parce que je commence vraiment à craindre pour ma virginité. Oui, je sais, je devrais faire des petits chiots et vite mais il ne me lâche pas d'une semelle.
Mais pour l'heure, je lui trouve d'abord une couverture pour le couvrir avant de me coucher à mon tour pas trop loin du feu, histoire de ne pas crever de froid dans ce qui reste de la nuit.
Demain est un autre jour, et encore heureux, parce qu'un autre jour celui-ci, je n'en veux plus jamais.
A SUIVRE...
