NDLA : Petit one shot, première fois que j'aborde Sherlock. Merci

Assis sur un banc, j'observais les promeneurs qui circulaient dans le parc. Rien n'avait d'intérêt. L'ennui, non la lassitude s'était installée en moi depuis quelques semaines. Le monde tournait sans moi, j'avais pris congé de ma routine pour voir ce qui allait se passer.

Il ne se passait rien, dommage...

Mes doigts touchèrent le paquet de cigarettes, mon médecin ne serait pas content que je replonge. Que penserait il des autres poisons qui ponctuaient mon ennui, quelques instants récréatifs mais sans incidence sur mon humeur général.

Mon médecin, mon colocataire, mon ami, mon compagnon ou animal de compagnie ?

Difficile de faire du tri dans tout ça.

Pourquoi l'avais je invité à entrer dans ma vie ? Pas le loyer, l'argent n'est guère un réel problème.

Assez de la solitude, certainement.

Et je ne sais pas quelques chose dans son apparence, la façon de se tenir, et peut être un coup au hasard de ma part.

Avec le recul, ce n'était pas un mauvais choix, il était dicté par l'envie de changer mon mode de vie.

Après avoir observé le monde et lu quelques études sociologique, j'en ai conclut que je ne devais pas totalement me couper du reste de la société. L'homme est un animal à la vie sociale, plutôt active. Et puis cela aurait des côtés pratiques, comme pour les courses ou les tâches ménagères en général.

Et l'atout majeur, je réfléchis mieux lorsqu'il y a quelqu'un à qui expliquer le parcours de ma réflexion.

Il y'a aussi l'avantage d'avoir les explications sur les réactions des autres, souvent excessives commandées par des réactions physiologiques. Comme ces femmes qui me font des avances, je ne les comprends pas toujours.

Je peux admettre que selon les critères de la société, je suis plutôt dans le haut je suis bien proportionné, des yeux clairs, en forme physique et étrangement, mon côté détaché semble particulièrement leur plaire.

J'ai remarqué un autre fait, lorsque dans la conversation, nous déclarons vivre ensemble, Watson justifie systématiquement sa sexualité, en se dépêchant d'affirmer que nous sommes uniquement colocataires.

Les gens du commun apporte beaucoup d'importance à ce sujet. Ils se définissent les uns aux autres aussi par ce biais.

Et ce sujet en intéresse plus d'un, savoir si j'ai déjà eut des relations que ce soit avec un homme, une femme ou autre chose. Ne peut on simplement pas imaginer, que le sexe ou les relations mièvres n'ont aucun attrait pour moi ?

L'intellect peut se contenter d'imaginer, et cela me préserve des déceptions liés au corps. Il est parfois frustrant d'être limiter par la barrière de la peau.

Watson entretien des relations régulières avec les femmes, rarement les mêmes, il m'accuse de ses échecs. Je ne dirais qu'une chose pour ma défense, les échecs n'arrivent que parce qu'il ne souhaite pas gagner.

Watson rejoignit Sherlock, lui tendit une tasse de thé et s'assit près de lui.

- Alors ?

- Rien, absolument, rien, le néant.

-Je t'ai quand même ramené le journal.

Holmes le feuilleta en quelques secondes, se leva d'un bond

- c'est reparti !

John le suivit, souriant intérieurement, remerciant le kidnappeur du prince. C'était une affaire sérieuse mais Sherlock semblait l'avoir résolu.